[par RF] Voici ce qu'on peut lire, en France et en février 2013, dans Le Monde, qui est le journal officieux de la classe politique:
"[...] Ainsi, l'Eglise catholique est aujourd'hui, en tout cas en France, le seul employeur qui affiche fièrement une discrimination homophobe à l'embauche - au mépris du droit. [...] L'Eglise catholique est-elle homophobe ? Ce sera aux tribunaux d'en juger, dès qu'un séminariste alsacien ou mosellan, écarté de la carrière ecclésiastique, aura porté plainte contre une telle discrimination dans l'emploi. Ce pourrait être l'occasion de contester une autre exclusion, tellement familière que la justice oublie de s'en soucier : les femmes sont interdites de sacerdoce. Peut-être le Vatican aura-t-il intérêt à moins se mêler de politique, s'il ne veut pas qu'en retour l'Etat se mêle davantage de ses affaires. [...]"
Bien sur ce n'est pas la position du Monde, ce n'est qu'un point de vue signé par Eric Fassin (sociologue, universitaire, essayiste). Trainer l'Eglise devant les tribunaux pour homophobie relève (encore) de la fiction. Tout de même, Fassin explore la piste, suggère la chose, énonce un chantage - bref: lance un ballon d'essai. Je ne dis pas que la chose se fera, je dis que certaines choses hier impensables font aujourd'hui partie de notre quotidien, et je ne vois aucune raison de penser que le mouvement s'arrêtera. La génération future vivra dans un monde étonnant. Reste à savoir lequel?
L'Eglise catholique, au mépris du droit lemonde.fr/idees/article/… via @lemondefr
— CathoNews (@CathoNews) 10 février 2013
Disons, pour rester cools..., pour garder notre calme, qu'eric fassin est facétieux, mais le refus de la discrimination via l'atrophie de notre faculté de discriminer est une arme redoutable pour la confusion des esprits. On voudrait pousser à une "fraternité obligatoire" singeant dans la confusion l'Union sans confusion de la très sainte trinité, qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Le refus du différencialisme est l'indifférencialisme suprême.
RépondreSupprimerTout le monde (c'est le cas de le dire) peut écrire des bétises dans les journaux. Le lecteur est capable de se faire sa propre idée. Maintenant je souhaite bien du plaisir à un alsacien ou à un mosellan qui voudrait faire un procès pour refus d'accès au ministère ecclésiastique, car en vertu des textes et d'une jurisprudence constante, c'est l'Evêque qui est le seul juge des candidats au sacerdoce et c'est lui seul qui peut les présenter à l'agrément de l'autorité civile. Et puis de quoi se mèle ce parisien, il n'est ni alsacien ni mosellan que je sache. Le principal c'est que cela fasse vendre du papier (tant que la le syndicat du livre CGT nous laissera lire des journaux papiers).
RépondreSupprimerSi nous chrétiens sommes trop doux pour nous défendre, on peut penser que l'islam saura le faire quand on voudra lui imposer des imams homosexuels.
RépondreSupprimer"Trop doux pour nous défendre" ?
SupprimerTrop laches , tièdes et mécréants vous voulez dire ?
L'agir chrétien se caractérise par le "suaviter et fortiter" , douceur et force , qui n'ont rien à voir avec la violence/brutalité islamique
Je ne connaissais pas le sieur Eric Fassin qui se parfume du titre de Sociologue, université Paris-VIII. Cela démontre que le niveau des universitaires a bien baissé !!!
RépondreSupprimerLe retour aux persécutions ouvertes (éventuellement sanglantes, mais en tout cas pénales et carcérales) grâce a la culture militante de l'inversion systématique des valeurs?
RépondreSupprimerEnfin, nous allons donc revenir à un christianisme qui ne pourra plus etre qu'authentique ou disparaitre, ne trouvant plus de complaisance quelconque, ni meme de comprehension quelconque dans le "monde". Une condamnation de fait de Vatican II qui trouvera ici, a défaut de rectification doctrinale, la conséquence ultime de sa propre logique de réconciliation des contraires au point d'être nié soi-même. voici donc (re)venu le temps de Dieu et de la sainteté lumineuse, celle du "plus grand amour" sans accomodement possible. Puissions, avec le seul secours de Dieu pour garantie (qui oserais se prévaloir soi-même devant le sacrifice suprême?), être des "temoins" ! voici revenu, après le rêve de "l'ouverture au monde", le temps de la Transcendance. "O Nuit, ô ma fille la Nuit, la plus religieuse de mes filles..., résidence de l' Espérance"
Depuis 45 mn que la nouvelle de la démission du Pape est annoncée, et avant de lâcher mes larmes, je voudrais partager avec vous tous mon inquiétude ; le billet de l’AG2T tombe à point nommé car il se peut qu’à présent tous les efforts de notre très cher Saint Père pour maintenir l’Eglise dans la Foi et la Raison et la faire revenir vers son centre de gravité qu’est la tradition, tombent à l’eau. J’espère que Mgr Fellay regrettera sa position. Enfin, je suis trop inquiète et trop bouleversée pour discourir plus avant. Comme je le disais sur un autre forum, prions doublement, triplement et pourquoi pas envoyer une pétition au St Père à moins que cela soit de l’ingérence. Qu’en pensez-vous l’Abbé ?
RépondreSupprimerB.
Le Pape Benoit XVI vient d'abdiquer. Est-ce que l'on ne pourrait pas consacrer un blog à ce grave évènement qui ne s'est pâs produit depuis le 13è siècle. Cela bouleverse toute le vie de l'Eglise. J'en suis encore tout estransi. Vraiment nous changeons d'époque. Il faut vraiment que les choses aillent mal. J'avais déjà été choqué lorsque SM la Reine des Pays-Bas avait abdiqué, même si on en a peu parlé en France.
RépondreSupprimerLe XXè siècle est bien mort.
Je pense que Benoît XVI a voulu nous épargner une agonie interminable et pénible du genre Jean-Paul II.
Il nous épargnera aussi le pénible "subito santo" et la canonisation de JP2 qui est bien oublié.
Sans vouloir jouer les Sybille nul doute que le successeur sera Africain ou Américain du Sud.
Benoït XVI aura été un des plus grands papes des temps modernes. Il aura opéré une véritable transition entre l'Eglise d'hier et celle de demain.
Les tradis vous avez du souci à vous faire. Fini le latin et les costumes d'un autre âge.
Le Pape a abdiqué, vive le Pape.
La vieille lune qui tend à réduire l'Eglise à une société profane n'a pas disparu, à la seule différence près que cette position est aujourd'hui défendue par des gens étrangers à la Foi et peu formés religieusement. Non: ce ne sont plus les progressistes des années 60 ou même certains esprits des lumières, mais des gens pour qui l'Eglise n'est qu'une institution de masse. Une institution parmi d'autres à qui il faut appliquer les lois du monde profane. Sur ce plan, la continuité est de mise. Mais est-ce une reconnaissance de son aspect surnaturel ?
RépondreSupprimerLa démission de notre cher Pape..
RépondreSupprimerJ'en ai de la peine .
Mais par respect pour cet homme et sa fonction, taisons -nous , au moins dans cet immédiat dont les journalistes s'emparent une fois de plus sans décence
Non ce n'est pas par manque de décence: c'est uniquement par gout du lucre : pour vendre du papier. Il y en a qui doivent regretter que le pape n'ait pas eu la mort du regretté Felix Faure : qu'est que cela aurait fait vendre. On imagine d'ici la une de Libé qui aurait tiré à 300 000. Le Monde qui tient à sa clentèle catho de gauche aurait sorti un édito alambiqué et savamment balancé pour laisser entendre que c'était de la faute des lefebvristes, de Martine Le Pen, de Civitas et du Cardinal Barbarin.
RépondreSupprimerSur l'Alsace Moselle attendons la réponse du Conseil constitutionnel à la QPC sur les articles organismes du culte protestant. Dira-t-il que les rémunérations des ministres du culte dans les trois département recouvrés sont anticonstitutionnelles ?
RépondreSupprimerj'ai l'impression qu'à Paris personne ne comprend les spécificités de ces départements et que l'on veut tout niveler. Cela dépasse même les problèmes religieux.
Voudra-t-on demain obliger les trains à rouler à gauche, supprimer le livre foncier, supprimer les corporations etc... ? je signale qu'après 1918 de nombreuses institutions locales ont été introduites en droit français, par exemple la SARL depuis la loi de 1924 ou les Chambres de métiers instituées par la loi du 26 juillet 1925.
J'en ai marre de ce jacobinisme et c'est pourquoi je suis européen. Pourrait-ton laisser aux régions une espèce de self-governement ? Je souhaite une Alsace, une Bretagne, une Lorraine, une Provence, une Aquitaine, une Normandie enfin réunifiée etc.. qui auraient autant de pouvoirs que la Généralité de Catalogne.
Qui comprendra que le régime des cultes concordataire fait partie de l'essence même de l'Alsace. Voudrait-on que les alsaciens aient en matière de religion un régime moins avantageux que celui de l'Allemagne, ce qui ferait naître des regrets (au passage la République Fédérale est plus généreuse avec les cultes que la République française une et indivisible).
Attention en Alsace et en Moselle mêmes les incroyants défendront leur régime des cultes, bec et ongle (à moins que des évêques faux-frères de Vieille France ne viennent demander l'abrogation du concordat et des articles organiques).
Théoriquement dans les églises le sermon devrait être prononcé en alsacien.
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