Affirmer aujourd'hui que la question de l'identité est la question clé de notre temps, c'est me semble-t-il rejoindre l'intuition de Malraux : "Le XXIème siècle sera spiritualiste ou ne sera pas". Qu'est-ce que l'identité de chacun sinon la culture, les habitudes spirituelles, les moyens de pensée (à commencer par la langue) qu'il trouve à la naissance. Prenons la langue, justement : elle se présente à nous comme une pensée du monde qui est déjà pensée lorsque nous l'adoptons, cette pensée du monde qui met en marche notre propre pensée. Si notre langue est trop sommaire, défaillante, ambigüe, peu construite, elle constitue un handicap irréparable pour la pensée. La langue est un aspect de notre identité. Mais qu'est-ce que l'identité ? L''identité était une question qui jusqu'ici ne se posait pas, tant les réponses allaient de soi. C'est notre naissance qui nous donne notre identité, ce conditionnement primitif par rapport auquel nous essayons toute notre vie de nous situer, que ce soit en l'assumant ou en le rejetant. Tricher sur la naissance (voilà le problème des enfants adoptés) c'est tricher suir l'identité... C'est quelque chose que l'on n'a pas le droit de faire et qui introduit une fêlure irrépressible au coeur de l'être pour toujours.
(Je pense à ce petit d'homme qui bientôt aura deux papas et ne connaîtra pas sa maman : il naîtra psychologiquement handicapé par la triche des deux pères et par l'oubli volontaire de la mère, la même chose valant bien sûr pour deux mamans. Connaissez-vous l'histoire de ce petit américain de 9 ans à qui ses deux mamans ont persuadé qu'il devrait changer de sexe et qui réclame aujourd'hui d'être une fille par tous les moyens ? Les deux mamans expliquent par ailleurs qu'il vaudrait mieux faire cela tout de suite "parce qu'après ce sera plus difficile". C'est un exemple éloquent du rapport entre filiation, naissance et identité, non ?).
Julien me demande le rapport entre identité et personnalité. J'ai envie de donner une définition de la personnalité qui m'a toujours fascinée et que j'ai pêchée un jour, par hasard, juste en ouvrant le volume, dans le livre d'un franciscain dont j'ai oublié le nom sur la Paix intérieure. Il écrivait ce bon Père : "La personnalité, c'est cette forme que de toute éternité Dieu a voulu donner à notre sainteté". La personnalité, c'est ce que nous sommes capables de faire avec notre identité.
A cet égard, je dirais qu'il ne faut pas confondre le caractère et la personnalité. On peut avoir - nativement - du caractère ou ne pas en avoir... Ce n'est pas pour cela qu'on aura une vraie personnalité, travaillée et surgissant de notre vie intérieure, c'est-à-dire de ce mystérieux abîme qui est notre fond. Une personne sans beaucoup de caractère peut ainsi se façonner une personnalité. Une personne, qui a un caractère fort et aime à le montrer peut, du coup, se sentir dispensée d'entretenir une véritable personnalité.
Vous l'aurez compris, le caractère relève du psychique et il fait partie de notre identité (c'est une chose que nous ne pouvons pas changer, même s'il vaut mieux pour nous parfois que nous soyons capables d'arrondir quelques angles). La personnalité est l'image stable de notre existence en mouvement : c'est nous qui la constituons (un peu comme on dit qu'à 40 ans, chacun est responsable de son visage). Et c'est elle qui nous juge et nous jugera.
Si l'on peut encore reprendre la parabole des talents : le caractère, c'est ce que nous avons reçu en dépôt à la naissance, notre identité psychique : un talent, deux talents, cinq talents. La personnalité, c'est la manière dont nous faisons fructifier nos talents. Ne pas avoir de personnalité, c'est ne pas avoir de liberté, ne pas avoir de vie intérieure, ne pas avoir ce dialogue de soi avec soi qui débouche spontanément sur le dialogue de soi avec Dieu, c'est avoir oublié jusqu'au dépôt vital (notre capital vie) qui nous a été confié en venant au monde et que, parce que nous sommes tous embarqués, nous avons l'obligation de gérer.
1. Cher Monsieur l'abbé,
RépondreSupprimerPour une fois (et après tant de questions restées sans réponse, mais c'est la loi dela tenue d'un blog très suivi), je regrette presque que vous ayez choisi de répondre à la mienne ("choisir, c'est renoncer", ce qui vous a fait "zaper" celle de Patricia, à mon avis, si c'est Dieu possible, encore plus profonde, je la cite :
"Nietzsche, dans ecce homo,disait : on devient ce qu'on est,c'est à dire que l'etre nous détermine et que nous devons réaliser notre etre. le Christ nous dit l'inverse,il nous invite à etre ce que l'on devient,c'est à dire que le devoir etre nous détermine ,de devenir un homme nouveau et laisser l'homme ancien.mais alors qui choisir? dionysos qui nous commande de devenir ce qu'on est éternellement, ou le Christ qui demande de renoncer à ce qu'on est pour devenir autre perpétuellement."
je réagis tout de même à votre réponse (je ne vais pas vous la faire courte), dont certains traits me convainquent et d'autres me laissent sur ma faim (quelle ingratitude !) :
1. Je ne comprends pas que vous assimiliez "le siècle de l'identité" au siècle spiritualiste espéré par Malraux, apocriphement ou de première main, pour que l'humanité ne meure pas. A priori, "notre conditionnement n'a pas les promesses de la vie éternelle" et, d'autre part, nous nous réidentifions, nous réapproprions ce qui nous conditionne au prix d'une radicalisation du monde, qui ne peut qu'entraîner un regain de violence. Le pacifisme, sinon la non violence chrétienne n'est-elle décidément qu'une injonction paradoxale, qui se nourrit des persécutions et de la "guerre de tous contre tous" pour affirmer son alternative du choix de dieu qui ne fait Violence à personne ? La seule manière dont j'arrive à recevoir cette assimilation du siècle spirituel au siècle de l'identité est de la résumer en cetteformule : "Il ne faut pas tricher sur sa naissance pour pouvoir renaître"., En d'autres termes, pour renaître, il faut savoir à qui l'on meurt (et non pas seulement à quoi).
2. "Tricher sur (la) naissance" est un problème que ne fait qu'amplifier, à titre d'illustration et d'iconographie médiatique, la situation des enfants adoptés par des couples homosexuels (il ne faudrait pas profiter de ce qu'ils sont sur la saylette pour en faire des boucs émissaires). Pour un enfant adopté par deux prétendants de même sexeà la parentalité, combien d'enfants en bas âge dont les parents divorcent et qui se perdent dans des familles tellement recomposées qu'on n'en voit plus la trame ? Quelqu'un me faisait la réflexion l'autre jour (et je ne me veux pas misogyne en la faisant partager) que, pour une mère dont le principal souci de l'instinct est de "garder l'enfant", n'importe qui serale compagnon de la mère, celui-là sera le père de l'enfant. Il n'y a plus beaucoup d'enfants, en dehors de l'adoption (sic) du texte de loi sur le "mariage homosexuel" (resic) qui ont la chance de savoir qu'ils sont nés d'un père et d'une mère, et de quels père et mère ils sont nés.
(à suivre)
(Suite)
RépondreSupprimer3. "La personnalité, c'est cette forme que de toute éternité Dieu a voulu donner à notre sainteté". On pourrait reformuler cette définition en disant que "la personnalité, c'est la fine pointe de l'âme selon dieu", ou c'est l'idéal de mon âme tel qu'il est en dieu, infiniment plus vrai que "l'idéal du moi" que nous fantasmons pour la partie la plus exposée de nous-mêmes, exposée à la surface du monde et qui nous permet d'y figurer un personnage. Je ne sais pas si cette définition s'applique exactement a la personnalité, mais elle dit quelque chose d'admirable sur la sainteté. Ce qu'elle dit, c'est ce que vous-même évoquez dans votre intervention à "la procure" et que vous avez déjà écrit ici, à savoir qu'il y a autant de vocations qu'il y a de personnes, car toute vocation est toujours une vocation à la sainteté. Et répondre à sa vocation, c'est déjà être saint. Berson, qui canonisait l'artiste, ou simonne weil, qui suppliait que l'on recherchât "une nouvelle sainteté" extrabaptismale le disaient déjà à leur manière. Il y a un "universel de la sainteté" qui est vraiment et absolument personnel. Je ne cesserai jamais de "faire la promotion" de cette autre nouvelle "forme de sainteté" qui procède de l'Identification direct du christ à celui qui a connu le malheur et qui ne s'est pas révolté contre le sort, mais dont la liberté a adhéré à cette injustice en vue d'un plus grand bien. Même si c'est un Mystère insondable et scandaleux en surface, la liberté et la fatalidté sont encore moins en opposition que la liberté et la loi.
4. Incidemment et par extension, ce que vous nous faites toucher du doigt de "l'universel de la sainteté" me fait m'aplaudir aussi de ce que vous militiez pour qu'on supprime la désignation grecque de "catholique", qui fait écran identitaire (ter sic), pour celle d'"Eglise universelle". La simple transposition de cette expression dans le "credo"ferait beaucoup plus pour l'œcuménisme que les palabres théologiques qui ne peuvent aboutir qu'à la conclusion que l'on n'est pas d'accord, mais qu'on se respecte. La charité exige un peu plus que du respect, et j'ai eu plusieurs témoignages que, si le "credo" parlait d'eglise universelle, beaucoup de protestant reconnaîtraient leur catholicisme implicite, ne serait-ce que parce qu'ils se sentent représenter par celui qui est assis sur le Siège de Pierre, le patriarche catholique, ambassadeur de la chrétienté, quand bien même leurs pasteurs continuent à faire come si Pierre n'était que "l'un des douze".
(Suite et fin)
RépondreSupprimer5. L'éclairage de votre citation sur la "forme de sainteté" propre à chacun de nous de par Dieu et qu'il nous faut épouser, me donne envie de poser une question subsidiaire, grâce à laquelle votre réponse permettrait de faire un tryptique. Après : "qu'est-ce que l'identité" et "qu'est-ce que la personnalité", qu'est-ce que la sainteté ? D'incessantes piqûres de r'appel sont toujours nécessaires pour que nous comprenions à quoi nous sommes appelés.
6. Et la réponse à cette question me semble appelée par le fait que vous employez le terme de "personnalité" dans un sens inédit, qui en fait une aura de l'âme comme est l'odeur de sainteté, ce qui fait de la personnalité un synonyme de la sainteté, hors de toute acception juridique (cf les "enquêtes de personnalité") ou psychologique. Vous refusez la confusion entre personnalité et caractère. Or cette confusion est bien enracinée dans notre compréhension habituelle et communément extérieure au personnalisme, non seulement à travers la confusion que vous redressez entre avoir du caractère et avoir de la personnalité. Mais aussi, pour le commun des mortels (dont j'étais avant de vous lire), le caractère et la personnalité, c'est du pareil au même. Le caractère, c'est le propre de la personnalité, qui puise dans une certaine typologie humaine. Rassurez-vous, je ne vais pas vous infliger un développement sur l'énéagramme. Mais où placez-vous le caractère, entre identité et personnalité ? Et puis quand même, pourquoi, en spiritualisant la personnalité au point d'en faire le synonyme de notre devenir de sainteté selon le cœur de dieu, semblez-vous une fois de plus céder à une répulsion pour le psychologique, dont on vient à se demander si elle n'a pas remplacé, dans l'Eglise la répulsion sexuelle, à moins qu'elle n'en soit l'autre nom…
Julien Weinzaepflen : il faudra vous discipliner et apprendre à faire court. Vos propos sont carrément illisibles. Je regrette mais je ne les lis pas. Arrêtez cette diarrhée verbale. Lisez nos grands auteurs : vous verrez qu'on peut être persuasif tout en étant succinct. M. de tanouarn, qui a une grande culture, pourra surement vous venir en aide sur ce point. J'ai l'impression que vous vous grisez de mots. Vous me rappelez une copine de ma jeunesse qui parlait tout le temps, même en faisant ce que vous savez : personne ne l'écoutait.
RépondreSupprimer" un réseau transversal uni par l’orientation sexuelle ". Tout le monde connait les ravages de l'homosexualité dans le clergé catholique qu'il soit officiel ou tradi. Si enfin la vérité pouvait exploser. Espérons que le prochain pape abolira la règle du célibat sacerdotal et même qu'il acceptera l'ordination des femmes à tous les grades. J'ai bien peur que ce ne soit le prix à payer.
RépondreSupprimerL'histoire du petit américain de 9 ans à qui ses deux mamans auraient persuadé qu'il devrait changer de sexe me parait aussi vraisemblable que celle de l'anecdote de copé sur le pain au chocolat.
RépondreSupprimerPourriez-vous être un peu sérieux ? Depuis quelques temps je constate une dérive de ce blog vers du n'importe quoi. C'est comme l'affaire des Femen : qu'aviez vous besoin de perdre votre temps à consacrer une chronique à cette calembredaine ?
Anonyme 23/02 16:26
RépondreSupprimer"Tout le monde connait les ravages de l"homosexualité dans le clergé catholique"....
Désolé monsieur l'Anonyme mais "tout le monde" ne connait pas comme vous dites si mal . Et j'apprécie assez peu ceux qui prétendent s'exprimer au nom de tout le monde.
Je ne sais pas et je doute que vous connaissiez lz clergé catholique bcp plus que moi qui ai fait plusieurs années de séminaire et de vie religieuse , qui ai des proches dans ma famille et mes amis dans le clergé....
J'ai bien l'impression que votre affirmation n'est qu'un prétexte pour en venir là où vous vouliez en venir a priori....
Détestant la dénonciation je ne vous donnerai pas de noms qui pourraient d'ailleurs vous étonner. Mais je puis vous assurer que depuis ma jeunesse j'ai rencontré, pas uniquement, mais beaucoup de prêtres homos.On les repère d'ailleurs assez facilement. Tout le monde le sait mais personne n'en parle. J'ai même connu une paroisse dont le curé était appelé "La Folle". Maintenant continuez à faire l'autruche dans quelque fortin où vous serez bien au chaud. Récemment je parlais avec un prêtre d'un de ses confrères et il me dit : "Le père Untel est très maniéré savez-vous ?"
RépondreSupprimeranonyme 16:41
RépondreSupprimerC'est peut - être un sixième sens car ayant une aversion marquée pour tout ce qui sent le carriériste et la maniéré , les abbés de cours , je n'ai fréquenté que des abbés et religieux pieux et/ou de choc .
On n'a pas du naviguer dans les mêmes eaux .
« Si l'on peut encore reprendre la parabole des talents : le caractère, c'est ce que nous avons reçu en dépôt à la naissance, notre identité psychique : un talent, deux talents, cinq talents. La personnalité, c'est la manière dont nous faisons fructifier nos talents. Ne pas avoir de personnalité, c'est ne pas avoir de liberté, ne pas avoir de vie intérieure, ne pas avoir ce dialogue de soi avec soi qui débouche spontanément sur le dialogue de soi avec Dieu, c'est avoir oublié jusqu'au dépôt vital (notre capital vie) qui nous a été confié en venant au monde et que, parce que nous sommes tous embarqués, nous avons l'obligation de gérer. »
RépondreSupprimerVotre conclusion tirée de Mt 25, 14-30 me paraît très juste. Nous avons tous reçus un capital initial que nous devons faire fructifier. Par exemple si nous avons un don pour la musique nous devons tout faire pour aller le plus loin possible et en faire profiter les autres. Imaginez que Beethoven ait été paresseux et se soit contenté sa vie durant de jouer du violon dans des théâtres à 2 sous. Quel immense gâchis pour l'humanité entière. Beethoven avait reçu beaucoup de talents mais il a su les faire fructifier à force de travail. Devenu sourd il aurait pu se désintéresser de la musique, eh bien non ! Il a continué à composer de plus belle et nous a donné ses plus grands chefs d'oeuvre qu'il n'a jamais entendus.
Si nous avons reçu peu de talents il faut quand même s'efforcer des les faire fructifier au maximum. Même si nous ne sommes doués en rien (croyons nous) nous devons faire des efforts pour apporter quelque chose. Je pense à ces enfants trisomiques qui n'ont certes pas été gâtés à la naissance ; quels trésors de gaieté et d'affection ils dispensent autour d'eux.
à 18:03 vous avez raison ces enfants donnent la joie autour d'eux.
RépondreSupprimerA peripathos 25
RépondreSupprimerA dire vrai je ne fréquente plus beaucoup le clergé ni ne hante les églises. Mais il se trouve que j'ai rencontré il a quelques semaines dans un dîner en ville un prêtre "normal" qui avait une jolie cravate, à ma grande honte car je n'en porte plus depuis belle lurette. Lorsque nous nous séparâmes, j'ai vivement remercié la maîtresse de maison pour la qualité de ses mets vraiment succulents et de ses vins capiteux (un Pommard premier cru à se mettre à genoux) et l'ai félicitée pour son interprétation de la première Rhapsodie op. 79 de Brahms. Elle a très bien compris et m'a répondu : " il est vrai que vous aimez bien bouffer du curé ". Pourtant à part deux ou trois piques j'avais été très sage. Atmosphère.
La parabole des talents ( Mat.25, 15,46) suit celle des vierges sages et folles et précède celle du jugement denier. Ces trois paraboles nous parlent du Royaume. A la question : Qu’est ce que le Royaume de Dieu ? Le Christ donne sa réponse à la troisième partie : «… Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. »
RépondreSupprimer« …Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. »
La clef, c’est la Charité et rien d’autre, l’amour en acte envers tous les êtres, à égalité. Ceci nous éclaire donc sur l’huile des vierges et les talents des serviteurs. Tous et toutes attendent le retour de leur maître. Première leçon : De nous-mêmes, nous ne savons pas aimer et nous sommes tous des serviteurs de Dieu et des autres. Deuxième leçon, notre nature cassée par le péché originel est restaurée par le Christ qui Lui nous a donné, chacun à notre mesure, la grâce efficace ou l’amour efficace ou même encore, la force propulsive qui multiplie l’amour de façon exponentielle.
C’est pourquoi, je me demande ce que les talents comme « identité psychique » viennent faire dans cette galère ! Les talents ont une valeur spirituelle de charité et ne sont pas des talents « talentueux ». On peut n’avoir aucun talent (talentueux), et on a tout de même le devoir « d’aimer son prochain comme soi-même pour l’amour de Dieu » On ne fera alors pas moins fructifier ses talents que Beethoven. Une œuvre artistique ne peut pas être la mesure des talents. La mesure c’est la Charité quelque soit l’identité psychique ou le caractère.
M.AG2T, je vous suis sur le concept de « personne » car effectivement notre personne humaine tend à se réaliser dans et par notre Dieu qui est Lui, « être » mais aussi personne divine. Je ne vous suis pas du tout sur le concept de psychisme car j’y vois la résultante de l’âme blessée par le péché originel. Nous sommes appelés à devenir des personnes en Christ, chacun avec nos particularités et à laisser notre psychisme toujours plus ou moins caractériel sur cette terre !
B.
Et bien Anonyme c'est cela !
RépondreSupprimerMettez vous à genoux devant ce que ou qui vous voulez dans des diners en ville comme devant votre pommard premier cru.
Votre existence doit être passionnante.Pour ma part je connais et fréquente peu de prêtres à jolie cravate.
Merci pour cette information capitale. Je comprends que vous ne fréquentez très peu l'Eglise et les églises en général ce qui ne vous empêche pas d'avoir un "avis" bien arrêté sur le clergé catholique et de venir roder sur ce forum pour y répandre vos opinions "éclairées" ou faire votre petite propagande