[par RF] Frédéric Mounier nous avait prévénu dans La Croix du 20 mars dernier : «Le jour où le pape, parce qu’il est pape, rappellera que l’avortement est la destruction d’une vie, ou que, pour élever un enfant, il n’y a pas mieux qu’un couple hétérosexuel stable et fidèle, beaucoup risquent de trouver ce pape ‘pas si cool que ça’.» - C’est que les médias (dixit Mounier) «lèchent, lâchent puis lynchent» leurs éphémères idoles.
Il semble que le moment soit venu, et Justin du Forum Catholique nous signale ce matin un texte du Parisien qui découvre un pape «peu disposé à des changements radicaux» - concrètement, François garde la position catholique sur l’ordination des femmes, le mariage des prêtres, la pilule, la capote, le divorce, etc. Et puisque les journalistes chassent en meute, il est fort possible que d’autres textes suivront. Ce n’est plus ‘lèchent’, ce n’est pas encore ‘lynchent’, c’est déjà ‘lâchent’.
Il semble que le moment soit venu, et Justin du Forum Catholique nous signale ce matin un texte du Parisien qui découvre un pape «peu disposé à des changements radicaux» - concrètement, François garde la position catholique sur l’ordination des femmes, le mariage des prêtres, la pilule, la capote, le divorce, etc. Et puisque les journalistes chassent en meute, il est fort possible que d’autres textes suivront. Ce n’est plus ‘lèchent’, ce n’est pas encore ‘lynchent’, c’est déjà ‘lâchent’.
Honnêtement, vous auriez du citer la deuxième partie du texte de F. Mounier :
RépondreSupprimer" Et puis, à l’inverse, une partie des catholiques s’étaient fort bien accommodés du goût de Benoît XVI pour les mots, les objets et les liturgies d’autrefois. Ceux-là, déjà passablement déboussolés par la renonciation inédite du pape Benoît, qu’ils ont assimilée, mezza voce, à une forme d’abandon, pourraient bien se dire que ce pape qui se déclare avant tout évêque de Rome, au service des Eglises locales, est en train de désacraliser la papauté. Ceux-là risquent de se sentir orphelins d’un Souverain Pontife, désormais avocat de la démocratie participative ecclésiale."
Vous pourriez peut-être faire aussi un peu écho à son discours sur l'économie néo-libérale ? voir (même !) le Figaro d'aujourd'hui. Comme disait Bernanos, le christianisme, ce n'est pas seulement "les fesses de la Marquise"" - càd les questions de sexualité. Ce qui fait mourir les personnes et les peuples, aujourd'hui, c'est l'idolâtrie de la plus-value. Ca vaudrait bien quelques "manifs pour tous", non ?
RépondreSupprimerLe conseil constit a validé la loi Taubira.Il es vra que c'était inéluctable. La France ne pouvait rester à la traine.
RépondreSupprimerQue veut le pape? Que veut-il faire de la fonction pontificale? Pourquoi ne l'habite-t-il pas? Pourquoi n'habite-t-il pas dans ses appartements et se domicilie-il à la maison Sainte-Marthe comme s'il était de passage à Rome? Pourquoi choisit-il ce moment de perte de repères et de boussole universelle pour remplir la fonction de pape de cette façon? Pourquoi donne-t-il à la prophétie de Saint-Malachie le concernant cet accent curieux de vérité? Voudrait-il déménager le vatican de Rome à Jérusalem, comme avait cru pouvoir le prophétiser un peu facilement le frère Ephraim, le fondateur de la Communauté des béatitudes, qui n'a pas fait qu'avoir des ennuis, mais s'est aussi révélé quelquefois un vrai mystique?
RépondreSupprimerCette façon d'être un évêque de rome en transit à Rome et de paraître n'aspirer qu'à rentrer à buenos aires ne prépare-elle pas une mutation d'envergure? Je prrécise que je 'nen serais pas scandalisé, car il ne m'est pas demandé de croire en "l'Eglise, une, sainte, catholique, apostolique et romaine". Mieux, je préférerais cette mutation à l'impression assez déboussolante que le siège de Pierre, sans être vide, est à peine occupé, par quelqu'un qui entrevoit une autre solution, mais qui ne nous dit pas laquelle, laissant l'Eglise continuer en attendant comme si tout se passait comme d'habitude. Eh bien non, il y a un changement dans l'air, dans les tuyaux, on dirait, et on ne nous dit pas lequel.
or avant qu'il nous affranchisse, ce pape fait le bonheur des foules sans réussir à marquer les coeurs et les esprits, ce qu'il paraît ne vouloir faire que très modérément, à la différence de benoît XVI, qui ne parvenait pas à trouver ses marques ni à se démarquer de son bienheureux prédécesseur, mais qui aspirait à ce que son pontificat trace un sillon dans l'histoire de l'Eglise. Après le pontificat de transition de Benoît XVI, assisterions-nous au pontificat en transit de François? François, qui fait l'évêque de Rome tout en continuant, on se demande un peu pourquoi, à recevoir des diplomates, en qualité d'évêque de Rome? N'assure-t-il pas une sorte d'intérim avec une autre configuration du siège pétrinien dans l'Eglise catholique? On sent que quelque chose de ce genre se joue, mais la suite de l'histoire ne nous est pas connue, ni telle que la veulent faire ses acteurs, ni comme daignera l'agréer le Saint-esprit.
En ce week-end de Pentecôte, prions pour notre pape et la fonction pontificale. Qu'elle continue d'être remplie selon le Plan de Dieu et le dessein providentiel pour l'Eglise et pour le monde! Bon pèlerinage à ceux qui marchent.
C'est un choc que la promulgation de cette loi Taubira!
RépondreSupprimerAu vu de la mobilisation croissante des opposants depuis le 15 août 2012, on se plaisait à rêver que leur nombre serait pris en compte.
C'est le drame des honnêtes gens qui croient que TOUT LE MONDE pense comme eux , que les autres ont les mêmes scrupules.
Ainsi donc les cyniques n'ont pas honte d'abuser des situations, si éphémères soient-elles. Majorité absolue à l'Assemblée Nationale en juin 2012? Allez-y , tout est bon pour marquer leur passage dans l'"histoire".
Ne sont-ce pas les mêmes ou leurs descendants qui disaient du scrutin législatif d'aprés mai 68 :"scrutin de la peur" parcequ'ils en avaient été exclus.
Mai 2O12 : triomphe de l'embrouille.
Et pour nous catholiques : pour certains une cruelle désillusion du programme PS " plus évangélique", pour d'autres la rage d'avoir eu raison avant le scrutin .
Ils sont contents , eux les bien pensants.
Finalement ils ont peut-être raison.Miser sur la veulerie c'est (toujours ?)gagnant.
Leçon pour l'avenir: Piétiner pour ne pas l'être le moment venu.
Ne pourrait-on pas s'imposer la discipline de rester dans le sujet de l'article à commenter? Je dis ça, je ne dis rien...
RépondreSupprimerJ'aime bien la phrase "lechent,lachent,lynchent..", c'est bien trouvé !
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