Conférence au Centre Saint Paul (IBP à Paris) - Mardi 5 Janvier 2010 à 20 heures - « Les catholiques ont-ils leur place dans le débat sur l’identité » par l’Abbé Guillaume DE TANOÜARN - Participation aux frais: 5 euros, 2 euros pour les étudiants - La conférence est suivie d’un verre de l’amitié. [Dessin repris de La Vie] |
mardi 5 janvier 2010
[conf'] Mardi 5 Janvier 2010 à 20 heures - « Les catholiques ont-ils leur place dans le débat sur l’identité » par l’Abbé Guillaume DE TANOÜARN
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Monsieur l’abbé, vous connaissez les instructions du Ministère du Devoir Civique: «Voter dur, voter mou, mais voter dans le trou». On les dit adaptées des recommandations quant à l’usage des latrines militaires. Aujourd’hui voici une nouvelle mouture: «débattez dur, débattez mou, mais débattez». Je fais le pari qu’avant un an une ‘commission de sages’ résumera les débats en un ‘livre blanc’ qui finira: dans un trou. Vous souvenez-vous du «Grand Débat sur l’Education Nationale» (Ferry, 2003), du «Référendum sur le Traité Européen» (Chirac, 2005) du « Grenelle de l’Environnement » (Juppé, 2007) ou des «Etats Généraux de la Bioéthique» (Bachelot, 2009)? Les années impaires ont leur débat. Les années paires ce n’est pas la peine, il y a déjà en alternance le Mondial et les JO pour amuser les gens.
RépondreSupprimerCher Heym, que l'on débatte à échéances imposées ou non, l'important, c'est effectivement de débattre ! Ce qui implique une réflexion préalable et personnelle, bref, un travail de l'intelligence de chacun qui n'est jamais inutile ni perdu...
RépondreSupprimerCertes, lorsqu'on se place dans une perspective militaire, la perception d'un cerveau n'étant pas requise pour le maniement des armes, vous avez sans doute raison de vouloir vous en passer...
J'ai connu une époque (disons: il y a 25 ans) où La Droite™ se gargarisait de la persistance en France d'un Ministère à la Culture. "Pourquoi pas un Sous-Secrétariat d'Etat à la Poésie, tant qu'on y est?" demandaient-ils. C'était la droite nouvelle, décomplexée, libérale, décontractée du portefeuille. Souvenez-vous de l'affiche "Vivement Demain!" Ils ont mis, en fait, une génération à arriver vraiment aux manettes.
RépondreSupprimerEt bien ils ont gardé le Ministère de la Culture, ils ont inventé un Ministère de l'Identité Nationale, et ils voudraient choisir, eux, les Grands Sujets de Société dont on débat. Mieux, ils entendent baliser eux-mêmes les discussions. Autrement dit: Mesdames, messieurs, voici ce dont vous allez parler! Et voici non pas tout à fait ce que vous allez dire, mais les limites au sein desquelles vous allez dire.
Trois mois après on déclare que le sujet ayant été traité...
Moi, ce qui m’intéresserait, ca serait un peu de démocratie locale (au niveau d’une ville, par exemple), ou un peu de diversité dans la représentation nationale, pour permettre à l’Assemblée des débats qui relèvent de l’Assemblée.
Cher Moreno, faîtes-moi plaisir, ne nous dîtes pas que vous croyez encore à la démo-crassie...par pitié...fût-elle locale...Tout est vérouillé, mon cher ami, formaté, pris en main pas les hautes instances qui nous gouvernent, toutes tendances confondues, qui se partagent le gâteau et mènent tout ça à la baguette, à coup de slogans publicitaires et de mensonges éhontés (avez-vous bien regardé leur tronche... leur binette, veux-je dire, avec leurs cheveux soigneusement coiffés en arrière, vous faîtes confiance à ces gens-là?) voilà ce que c'est devenu, la Démocratie et ce qu'ils appellent "la gouvernance mondiale" va en pulvériser les derniers oripeaux...Les dénis de "démocratie" les plus oûtranciers se multiplient et ne sont qu'un avant-goût de l'avenir...
RépondreSupprimerNon, c'est mieux de se rafraîchir l'esprit, en écoutant par exemple, l'extraordinaire interview que le Père Lorens a faite de Michel Gaillard, sur 95.6 FM: le facteur d'orgue si sympathique, qui a rénové celui de Saint-Nicolas-du-Chardonnet: je ne connaissais pas ce véritable "personnage": quel talent, quelle joie de vivre! simple et percutant, "pas de combines" comme il a dit plusieurs fois, au cours de l'entretien... tout le contraire des politicards...ah! ah! ah!
Dans la même ordre d'esprit, je serais très heureux de vous faire connaître une merveilleuse artiste, qui vient d'enregistrer l'une des plus belles chansons dédiée à notre Seigneur, que j'aie jamais entendue mais j'attends le feu vert de nos chers Père de Tanoüarn et Webmestre, si le clip en question n'est pas trop hors de leur ligne éditoriale. C'est du "moderne", genre "gospel" hein! (et en anglais, bien sûr, en plus...lol...), si c'est ok, je me ferai un plaisir de vous poster ça, avec les paroles et leur traduction, ce sera ma manière de vous souhaiter, cher Moreno, ainsi qu'à tous les lecteurs et lectrices du Métablog, une très sainte et heureuse année 2010....et vous verrez, en écoutant cette belle mélodie, les politiciens vont retourner à leur vraie place, celle des bonimenteurs de foire.
Quant à la question que le Père deTanoüarn va traîter mardi prochain 5 Janvier, 20h., au Centre Saint-Paul: "Les catholiques ont-ils leur place dans le débat sur l'identité?" rien que l'intitulé fait frémir, la tâche va lui être rude mais il en a vu d'autres et qu'il me permette de lui souhaiter la plus grande réussite.
Cher Antoine qui nous dites que l'important est de débattre... je pense que l'important est la question. Sinon, et selon l'adage: Bene currunt sed extra viam.
RépondreSupprimerCher Anonyme (décidément, il n'y a que ça ici ;-))
RépondreSupprimerje n'ai pas voulu dire que l'important était de débattre, mais de réfléchir ! Et ensuite, éventuellement, de confronter des réflexions... S'il s'agit de débattre pour le plaisir de débattre, je répète qu'il n'y a pas besoin de cerveau pour cela et précise, plus explicitement, que le monde tradi me semble plus prêt au débat qu'à la réflexion, faute, sans doute, de perception de l'organe idoine... Mais la béatitude ne dit-elle pas : "bienheureux les simples d'esprit" ?... ;-)
C'est vous Thierry qui semblez croire tellement fort à la démocratie que ça vous fait mal au ventre quand elle dysfonctionne. Je dis pareil, le mal au bide en moins. Je demande de la démocratie... pour les petites choses déjà. Certaines sociétés (nordiques par exemple) ont cette culture. Y compris pour des détails comme de consulter les employés avant de refaire l'éclairage de leurs bureaux. C'est un réflexe que nous n'avons pas en France. Nous sommes (encore?) dans des structures mentales où il y a un petit nombre "de gens qui savent", ils sont au centre et ils sont en haut, et ils décident pour l'ensemble.
RépondreSupprimerJ'ignore comment l'abbé traitera son sujet. J'imagine qu'il commencera par poser la question: "l'identité est-elle sujet à débat"? Imaginez Tartempion, qui une femme. Certains pensent que son identité féminine relève du constat. C'est le point de vue traditionnel. D'autres estiment qu'il y a débat de l'individu avec lui-même. C'est le point de vue en vogue dans les gender studies. Ils estiment qu'à l'issue de ce débat l'individu (plus ou moins conditionné par son histoire) choisit d'être femme (c'est le cas de Tartempion) mais qu'il aurait tout aussi légitimement pu choisir d'être homme, ou les deux, ou rien du tout.
Dit comme ça, ça a l'air fou. Pas plus, pas moins que de vouloir faire définir l'identité nationale française au moyen de discussions encadrées par les Commissaires de la République.
Jamais parlé de "mal au ventre", cher Moreno, moi, ça me fait rigoler depuis longtemps...Quant à la démocratie "pour les petites choses"...hum! hum! je n'y crois guère mais enfin, si ça peut vous faire plaisir! va pour "les (toute) petites choses"!
RépondreSupprimerCher Antoine, qui nous dites que "le monde tradi (vous) semble plus prêt au débat qu'à la réflexion"... Il me semble surtout entraîné à l'opposition frontale, et c'est pour ça qu'il va souffrir. Je m'explique - pendant les années Jean Paul II, c'était assez facile: on regardait une photo d'Assise et on se demandait "Est-ce bien catholique?" sans même donner la réponse. Avec le pape Ratzinger, c'est plus difficile. Il faut lire, analyser, digérer.
RépondreSupprimerJ'ai en tête le chiffre d'un sur dix, qui serait communément accepté "dans les milieux autorisés". Telle serait la proportion de prêtres capable de faire de la théologie (les autres se contentent de suivre les cours). Et encore... seule une fraction de ceux qui sont aptes à la théologie seront vraiment subtils. Dans ces conditions, la FSSPX ne peut aligner que quelques théologiens face aux officiels 1000 fois plus nombreux.
Pour le moment la FSSPX est une goutte d'eau protégée de la dilution par son isolement multiforme. Ne serait-ce que sur les questions de sociétés, qui me sont plus accessibles: les anticoncilaires règlent la plupart des questions par des réponses antéconciliaires. Quand cessera l'isolement... aïe aïe aïe!
J’observe que les prêtres qui quittent individuellement la FSSPX lâche le plus souvent absolument tout (et leur missel et leur soutane et le reste). Peut-être parce qu’ils étaient peu préparés à la rencontre avec l’Eglise officielle?
Je reprends. Le monde traditionaliste, formé à l’opposition frontale, a du mal à débattre en dehors de lui-même. Voyez le prochain "congrès théologique" du Courrier de Rome, à Paris, dont le sujet est "Vatican II, un débat à ouvrir". A ouvrir avec qui? tous les ecclésiastiques invités à s’exprimer sont de la FSSPX.
haha je vois déjà le truc! ils définisses c'est quoi l'identité nationale, après à chacun de se positionner si tu veux être Français ou sinon rentre chez toi.
RépondreSupprimerCher anonyme du 2/01 à 14h26 : je vous suis à 100% ! Et j'irai même plus loin : ce que n'a pas compris la FSSPX, c'est que la théologie de l'Eglise catholique est tellement subtile que nous avons besoin, en permanence, d'un magistère vivant pour nous l'interpréter, nous la digérer et nous la donner en nourriture... C'est mon interprétation de la sentence : "la lettre tue et l'esprit vivifie". Il me semble en effet que la parole de Dieu, celle livrée par l'Evangile et par la Tradition, ne peut être maniée par chacun des membres de l'Eglise enseignée sans courir le risque de tomber dans l'erreur de compréhension et d'interprétation : c'est la lettre qui tue. mais l'esprit vivificateur de cette lettre, c'est le magistère de l'Eglise s'exprimant de façon ordinaire ou extraordinaire par le pape et les évêques en communion avec lui. Le magistère est vivant car il est exercé par des hommes vivants mais il est aussi vivant parce qu'il nous transmet une Parole qu'il vivifie, qu'il fait vivre. Sinon, si nous sommes capables de comprendre de nous-mêmes le sens soi-disant obvie des Evangiles et des enseignements des papes et des docteurs décédés, qu'avons nous de plus que les protestants ? Et si chacun est capable d'interpréter le magistère des morts, quelle est l'utilité d'un magistère vivant ?
RépondreSupprimerVoilà ce que n'a pas compris la FSSPX car, permettez-moi de vous contredire, elle ne comporte aucun théologien, ils sont tous partis depuis longtemps ! Et quand on en est à aligner des abbé de La Rocque qui a du mal à s'exprimer en français (un magnifique "je ne suis pas sans ignorer" dans son dernier bulletin 'paroissial' !!!) on imagine mal comment ils peuvent concevoir bien ce qu'ils n'arrivent pas à exprimer clairement...
Quant à la protection clanique de la FSSPX : effectivement, elle vit dans une autre époque et dans un autre monde ! Il faut être dans le monde, et non avec le monde, pour être le levain dans la pâte... Mais là, elle se contente de rester dans son petit monde microcosmique et se donne elle même la contradiction pour être bien certaine de ne pas avoir à se remettre en cause !
heureusement, ce blog permet de rappeler que c'est l'Eglise du Christ qui a reçu les promesses de vie éternelle et pas je ne sais quelle Fraternité, aussi prospère soit-elle à vue humaine...
Messieurs! Mesdames, peut-être? Vous pensez ce que vous voulez de qui vous voulez, mais il y a un sujet par 'post'. Le sujet de celui-ci est la conférence que l'abbé de Tanoüarn donne mardi au Centre St Paul, sur la place des catholiques dans le débat national sur l'identité. De commentaire en commentaire, on dévie. Que chacun fasse un tout petit effort. Quant aux anonymes, puis-je leur suggérer de s'identifier ne serait-ce que par un pseudonyme? Moins impersonnel, et plus commode pour suivre les échanges.
RépondreSupprimerJuste un mot si le webmestre le permet pour répondre à Antoine et éviter tout malentendu : Mais bien sûr que la FSSPX sait que l’Eglise a besoin du magistère, simplement à un moment quand on leur dit qu’il faut célébrer la messe de telle manière, que telle pratique n’a plus court, qu’il faut fermer leur séminaire… à ce moment il y a des prêtres qui estiment qu’en conscience ils ne peuvent plus suivre. Ils se regroupent en une structure nommée «FSSPX», il n’entendent pas être une Petite Eglise, et ils savent bien que le remède viendra de Rome. En attendant ils osent ponctuellement une réflexion, voir une étude, par exemple sur la messe, même si 95% de leur ‘travail’ ce sont les sacrements, le catéchisme, visiter les malades, gérer la chapelle. Que faire d’autre? Suivre le pape? Il n’a pas toujours été Benoit XVI, et d’autre part suivre le pape c’est d’abord suivre les évêques qu’il nous donne. La posture de quelques tradis ‘autorisés’ qui pensent que puisque leur évêque n’est pas sur une ligne ratzingerienne, ils peuvent passer outre son autorité et faire comme s’ils étaient branchés directement sur le Saint Père, et bien cette posture là est tout aussi fausse.
RépondreSupprimerIl n’en reste pas moins, pour revenir à la FSSPX, qu’ils ont du coup développé une fâcheuse tendance à être leur propre référent, que leurs colloques sont internes, et que quand ils devront se confronter à la grande masse de leurs confrères ‘officiels’, le choc sera rude.
Pour ma part je sais gré à la FSSPX d’être la FSSPX, avec tous les inconvénients qui en découlent, parce qu’ils représentent la moitié des messes traditionnelles en France. Sans eux, une moitié de messes en moins, et l’autre moitié disparaîtrait peut-être aussi.
Le webmestre peut censurer ce message s’il le trouve déplacé.
Bien Patron! Bon...ben! les enfants! Je voudrais pas vous casser le moral mais l'excellente formulation de la question, thème de la soirée de mardi prochain, en dit long, à mon sens, sur le point où nous en sommes arrivés, c'est presque déjà admettre que les cathos. n'occupent plus qu'une place marginale, dans une société qui ne cesse, jour après jour, de s'écarter de l'idéal qui a présidé à deux millénaires de son existence.Il ne faut pas avoir froid aux yeux et regarder les choses en face.
RépondreSupprimerComme vous avez peut-être remarqué, j'aime bien illustrer par des exemples concrets (d'aucun diront, à juste titre peut-être: "par le petit bout de la lorgnette"): à Lyon, tous les 8 Décembre, il y avait une fête, en l'honneur de la Sainte Vierge, depuis un siècle et demi, environ, tous les Lyonnais, sans exceptions, mettaient des petits lumignons à leurs fenêtres, que ce soit dans les immeubles populaires de la Croix-Rousse (maintenant, il paraît que c'est très branché d'y habiter, pour les bobos de tout poil...) ou aux façades des cossus hôtels particuliers du boulevard des Belges (c'est un peu leur avenue Foch, du XVIè., à Paris)...
cette fête magique et éminemment religieuse (pour La remercier d'une Grâce, reçue pendant une épidémie) est très subtilement devenue une "fête des Lumières", avec gros déplacements de troupes, show-biz, éclairages géants, industrie touristique en flèche...il doit bien y avoir quelques cathos, dans un coin, qui font leur procession, vers Fourvière, pour rejoindre ensuite les ..."fêtards"...Voilà quoi! rien à ajouter...le système est tellement puissant, subtil, qu'avec ou sans les frères .:!, que restera-t-il bientôt de l'identité catholique, derrière le passage du rouleau-compresseur, que presque tous appellent d'ailleurs, de leurs voeux..."Faut dépoussiérer..."! No comment, comme on dirait sur 95.6 FM...lol...
(Je trouve excellent de faire déjà des tas de pré-remarques, avant la conférence et j'espère aussi que les participants, nous feront part de leurs impressions, à chaud, une fois la soirée passée, c'est dommage de pas utiliser plus le Métablog, à cet effet...au fait, j'ai toujours ma petite chanteuse américaine, en réserve pour vous, si ça vous dit d'écouter quelque chose in english, ok! but so beautiful!
Bien noté, cher Webmestre ! J'en profite pour remercier l'anonyme de 14h26 pour son dernier message assez juste : j'ai trop tendance à regarder l'histoire avec mes yeux d'aujourd'hui, déformation contemporaine !
RépondreSupprimerJe crois qu’effectivement l’idée#1 est qu’on est français par un contrat social. L’idée#2 est que les termes en sont à fixer par débat entre les contractants. L’idée#3 est que ce contrat sera opposable à chacun.
RépondreSupprimerVers une réforme du code de la nationalité? Article unique: «Est française toute personne qui étant née en France ou de parents français, accepte de souscrire au contrat national».
Le débat sur la soi-disant "identité nationale" est un non-sens.
RépondreSupprimerEtre français n'est qu'un HASARD, rien de plus; ni à être fier, ni à déplorer. Est-on fier du hasard ? La fierté implique le mérite personnel qui précède un état ou une action.
Il n'y a pas non plus à se lamenter, Dieu nous jugera selon nos actions ou intentions, pas celles des autres.
Pour la loi, est français celui qui a des papiers français, voilà la question juridique réglée.
Par contre être catholique implique un choix, une adhésion. Le libre arbitre de l'homme est engagé, nous pouvons parler d'une véritable identité, où l'être humain se reconnaît librement (ou pas), il n'est plus question ici du hasard, mais d'un libre choix ouvert à tous les hommes de bonne volonté.
Les "codes de la nationalité" ? Mon Dieu, il serait temps d'arrêter enfin d'enfermer les gens dans des cases, les laisser respirer. L'être humain évolue tout au long de sa vie, ses "identités" changent, ses appartenances s'enrichissent par chaque nouvelle connaissance, de nouvelles rencontres. Que l'on nous laisse voir en grand ! Vivre eg dans une seule langue est une prison, quelle pauvreté d'esprit ! La chrétienneté c'est grand, la "nation" (notion révolutionnaire, à ne pas oublier!) ne l'est pas, en tout cas pas plus grande l'une que l'autre. Tous les nationalismes se valent, il n'y a qu'à lire les publications de ces courants en plusieurs langues, toutes pareilles, on n'aurait que le pays à changer et l'on ne verrait aucune différence.
Il vaudrait mieux de cesser de nous imposer les identités, chacun est ce qu'il se sent être à un moment donné, la personne elle-même sait quand même le mieux ce qu'elle est, ce n'est tout de même pas aux autres de statuer sur ce qu'est son prochain.