samedi 16 janvier 2010

Riposte laïque, Bloc identitaire, Centre Saint-Paul : un libre débat sur l’identité

Article repris de Novopresse - Écouter l'émission

Hier, le Libre Journal de l’Identité, sur Radio Courtoisie, animé par Bruno Larebière, fut le théâtre d’un débat inédit. Durant près d’une heure et demie, trois hommes – et trois organisations – qui ne s’étaient jamais rencontrés ont débattu de l’identité nationale : le philosophe français d’origine roumaine Radu Stoenescu, membre du bureau de Riposte laïque ; l’abbé Guillaume de Tanoüarn, directeur du Centre Saint-Paul, membre de l’Institut du Bon Pasteur (IBP)  et responsable de la revue Respublica Christiana ; et Jacques Cordonnier, membre du bureau exécutif du Bloc identitaire et président d’Alsace d’Abord. (1)

On pouvait se demander si un militant de la laïcité, un prêtre et un cadre identitaire pouvaient vraiment se comprendre. S’ils allaient pouvoir débattre sans que cela ne tourne au pugilat. Deux questions, une seule réponse : oui.

Ce fut parfois vif – notamment sur le sens précis de la fameuse conférence d’Ernest Renan, « Qu’est-ce qu’une nation ? », notamment aussi sur l’importance du lien charnel entre l’homme et sa terre – mais toujours courtois. Et, surprises : c’est le représentant de Riposte laïque qui cita à deux reprises Jésus ! Et c’est le prêtre qui prononça la plus belle tirade identitaire !

Un débat de haute tenue qui n’a pas épuisé le sujet de l’identité nationale, mais qui a montré qu’il est possible – et souhaitable – de se parler pour mieux se comprendre et lever de toute part les a priori que les uns et les autres peuvent avoir.

1. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, initialement prévu, a été contraint de se décommander. Même si son absence ne lui est pas imputable mais est due à un arrêt en rase campagne de plusieurs heures du train qui était supposé l’amener à Paris, il prie les lecteurs de Novopress et les auditeurs de Radio Courtoisie qui avaient été informés de sa participation au débat de bien vouloir l’en excuser.

1 commentaire:

  1. J'ai écouté avec intérêt l'émission dont vous parlez. J'y apprends que puisque l'exogamie est interdite à la femme musulmane, les musulmanes de France n'épousent donc
    pas de Français de souche, et que l'intégration par le mariage ne peut donc pas se faire. Or: je constate chaque jour le contraire, aussi bien au centre ville que dans les cités périphériques. Leurs enfants s'appellent Yanis, Sabrina, Kévin, ou Lila.

    Il faut bien sûr se demander qui intègre qui. Je crois bien que ce sont les Gaulois qui intègrent les Maghrébins. Je crois également que même sans mariage mixte, les Maghrébins sont en train de se fondre dans la masse. Bien sûr ils marquent toujours le Ramadan, ça ne les empêche pas de boire un coupe de champagne à Noël.

    Sur le sujet, Emmanuel Todd a beaucoup (et bien) écrit.

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