Sur FECIT, Ennemond écrit ces lignes que je veux partager avec vous :
Mais quelle est la nature de ce «doit» qui revient si souvent? Les auteurs semblent l'entendre comme une obligation morale («nous devons accepter de renouer un vrai dialogue … autour de la question de la foi.») Petit problème cependant : il n’est pas certain que la société l’entende de cette oreille, ni qu'elle accepte pour elle ce devoir moral. Des dizaines d’abonnés au Monde ont commenté cette tribune, presque tous dans le même sens :
Et ces gens-là, qu'ils soient clients au Café du Commerce ou professionnels de la Culture, ne partagent pas du tout l'opinion de l'abbé Grosjean quand il écrit qu'«il est urgent de reparler ensemble de la question de Dieu». Un artiste pourrait fort bien faire valoir que dans la mesure où on l'autorise à chier (littéralement) sur ce qui nous est sacré, il a aussi le droit que notre sacré le fasse chier.
C’est que l’abbé Grosjean, curé de 33 ans, a signé vendredi une tribune dans Le Monde avec quelques autres catholiques de sa génération. C’est un texte policé («le regard de ce Jésus-Christ, que notre XXe siècle a voulu évacuer de l'espace public, continue pourtant de déranger nos certitudes trop faciles de son interrogation silencieuse») et plein de bonne volonté : «le désir que nous avons … de dépasser les caricatures pour ouvrir un vrai échange». Et le texte pose quelques jalons en ce sens : «la société … doit réinventer son rapport au sacré» ; «[la question de la responsabilité de l’artiste] doit être posée et discutée clairement» ; «Cet amour [de Jésus] doit être respecté». Car le point irréfragable de cette tribune est que «le symbole du Christ doit être respecté par les artistes» (c'est le titre).«l'abbé Grosjean pense qu'on peut donner un meilleur témoignage, plus en phase avec le monde, sans violence, en parlant le langage du monde. C'est là la terrible illusion de l'abbé Grosjean. S'il n'y avait pas eu de mobilisation, pas eu de Civitas, ni de prières, ni de manifestation, les médias auraient condamné le suivant sur la liste : Et Mgr Centène aurait été la cible. Son communiqué l'aurait fait passer pour fasciste, pour fondamentaliste. Si l'abbé Grosjean ose se contenter de dire demain que Golgota Picnic s'attaque au Christ, s'il n'y a pas Civitas devant lui, ce sera lui, curé à Houilles, que le monde médiatique traitera de fasciste, de fondamentaliste, de violent, de haineux.»
Mais quelle est la nature de ce «doit» qui revient si souvent? Les auteurs semblent l'entendre comme une obligation morale («nous devons accepter de renouer un vrai dialogue … autour de la question de la foi.») Petit problème cependant : il n’est pas certain que la société l’entende de cette oreille, ni qu'elle accepte pour elle ce devoir moral. Des dizaines d’abonnés au Monde ont commenté cette tribune, presque tous dans le même sens :
- … cette chronique … ne renvoie à aucune autre universalité que l'ancienne vision d'un catholicisme "hégémonique"
- Je n'ignore pas le fait religieux. Mais pourquoi m'obliger à dialoguer avec des gens qui croient en des fariboles?
- le christianisme nous fait depuis si longtemps la morale (et pas toujours avec tolérance), qu'on ne voit pas pourquoi on n'aurait pas le droit de lui répondre comme bon nous semble
- Merci encore aux humanistes de la Renaissance, à Voltaire, à la République enfin, qui nous ont permis de confiner ces personnages dans leurs sacristies.
- Les religieux ont une fâcheuse tendance à s'imaginer que la croyance est autre chose qu'une opinion, et que donc le respect de la religion s'impose à tous, y compris ceux qui ne croient pas.
Retour aux auteurs de la tribune du Monde - j'admire leur bonne volonté. Mais ont-ils bien pris la mesure des changements sociétaux? il y a encore 30 ans, être prêtre faisait de vous une autorité morale, à laquelle on ne se soumettait pas forcément, mais dont on reconnaissait la respectabilité a priori. C'était: avant. De nos jours, pour des pans entiers de la société (y compris de la sphère médiatique), un catho est surtout un emmerdeur en matière de mœurs, éventuellement doublé d'un hypocrite (je ne vous fais pas de dessin), responsable (en vrac, et en cumulé) des croisades, de l'oppression des pauvres, du sida en Afrique, voire d'une certaine constipation mentale de notre civilisation, et presque de la shoah.«C’est en 2001, pour la première fois, que le président des évêques de France de l’époque, Mgr Louis-Marie Billé, dans un discours extrêmement sévère et sombre, dressait le portrait d’une Eglise qui n’était plus comprise. Le terme de christianophobie n’existait pas, mais le cardinal avait décrit une société où l’Eglise n’avait plus droit de cité. […] Les catholiques avaient le sentiment d’avoir été tenu pour rien dans le débat sur le pacs, et de faire l’objet d’amalgame sur les premières affaires de pédophilie. Le cardinal Billé, avec toute sa finesse, avait alors pointé le coupable : non pas une laïcité agressive, mais plutôt une ignorance crasse du fait religieux et de la vie des Eglises […] Les journalistes [...] qui se contentent désormais de parler de l’Eglise sous la rubrique faits divers (mœurs, pédophilie …) sans avoir une seule ligne pour évoquer des évènements qui mobilisent chaque année le plus grand nombre de Français, comme Noël, Pâques, les pèlerinages, ou autres…»
Et ces gens-là, qu'ils soient clients au Café du Commerce ou professionnels de la Culture, ne partagent pas du tout l'opinion de l'abbé Grosjean quand il écrit qu'«il est urgent de reparler ensemble de la question de Dieu». Un artiste pourrait fort bien faire valoir que dans la mesure où on l'autorise à chier (littéralement) sur ce qui nous est sacré, il a aussi le droit que notre sacré le fasse chier.
Au fond c'est un peu comme dans la récente émission de Paul Amar (France5) qui avait invité Triomphe (avocat de l'AGRIF), Peron (Civitas), Ribes (qui accueillera dans son théâtre Golgotha Picnic) - et le débat fut vif, et cependant intéressant. Paul Amar avait aussi invité l'abbé de la Morandais, dans le rôle du catholique propre sur lui.
RépondreSupprimerEt là... comment dire? J'ai eu mal pour lui. Le Père de la Morandais explique que son ressenti personnel n'est pas le sujet. Mais il parle en prêtre, il pose la question de la fin: justifie-t-elle les moyens?
Sauf que... Me Triomphe rigole, et répond que le Père se croit à un cours de caté. Ribes ne communique pas avec le Père - à aucun moment. Quand à Peron, il recadre gentiment le Père ("Allez-vous me laisser parler?"). Un peu plus tard il lui dit "vous ne représentez pas grand chose".
Paul Amar en semble surpris. Il avait "un catholique éminent" (qu'il dit), il relance son invité, mais le Père s'est mis aux abonnés absents... dans l'attente d'une réponse à sa question de théologie morale. Bref: dans le cadre d'une émission télé, il est dépassé. Son système de communication depuis 30 ans semble être (grosso modo) "je suis un prêtre - et je vais dire des choses qui vont vous surprendre venant d'un prêtre". C'est ainsi qu'on l'a entendu dire à la télé qu'il se masturbe, que Johnny Halliday pue l'alcool, ou encore que la repentance de l'Eglise de France sur la shoah aurait répondu à la demande d'un "lobby".
Bref, chez Paul Amar, le Père de la Morandais arrive fort en verbe, il parle en prêtre... et ça n'intéresse personne.
C'est moche d'assister en direct à la fin d'une époque.
Mais arrétez donc ,abbés ou anonymes ou les 2, avec votre "sacré" archaique.
RépondreSupprimerDieu n'est pas "sacré" il est Dieu "nom de Dieu" comme disait l'autre et ce ne sont pas qqes misérables éructations d'humanoides enflés d'orgueil qui y changeront qqe chose.
Et Dieu n'est pas "grand" , comme disent les autres, il est "petit" et "grand" à la fois, et il s'est même fait homme, dit-on chez les chrétiens...Et il y en a que ça dérange visiblement, depuis pas mal de temps d'ailleurs et jusqu'à aujourd'hui.Voilà le fait chrétien!
Il n'est pas ailleurs dans un sacré fumeux !
Les chartreux, avec leur sens de l'essentiel, l'ont résumé en une phrase dans leur devise.
Tout le reste n'est que blabla.
Pour le reste les chrétiens et les humains doivent aussi travailler le "sol", la "terre", de la nature,la cultiver laborieusement avec patience pour qu'elle porte du fruit.
Le high-tech n'y changera rien ou bien nous rendra incultes et inféconds
voici qui n'est pas banal! des prêtres ou des laïcs engagés qui veulent bien dialoguer, ils obtiennent une colonne du Monde pour le dire, mais attention! que ce "dialogue" se fasse à leurs conditions! Dialoguer oui, mais avec des personnes qui acceptent la règle du jeu qu'on leur propose/impose d'emblée:
RépondreSupprimerLa foi du catho ouvert tu respecteras,
et ce qu'il adore point tu ne moqueras.
Dans ces conditions, la VRAIE question n'est pas "avec qui" dialoguer, mais plutôt "de quoi". La tribune du Monde s'intitule "Le symbole du Christ doit être respecté par les artistes". Est-ce un prologue? Dans ce cas, que reste-t-il encore dont on puisse discuter? Ou bien ce serait l'épilogue? mais si l'affaire est réglée, à quoi sert d'y revenir?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJ'ai comme l'impression qu'il manque un bout de mon commentaire et qu'il a été retouché... Dites moi si je me trompe ? Où alors, c'est ailleurs que j'ai posté un commentaire un peu plus long ?
RépondreSupprimer@Anisvert: Pour info, je ne peux pas MODIFIER les messages. Je supprime ou je valide - mais je ne peux pas MODIFIER.
RépondreSupprimerEn signant une tribune dans Le Monde, journal qui a fait la campagne la plus violente contre nous depuis deux semaines et dont le patron finance lui-même Golgota Picnic, il va sans dire que ses auteurs ont nettement perdu en crédit. Cela en plus du fait d'avoir suscité une division dans un front uni jusqu'alors.
RépondreSupprimerDepuis deux semaines, la thèse du Monde et de tous les media subventionnés est de dire que les "intégristes" qui protestent ne sont que des "groupuscules d'extrême-droite" qui cherchent la notoriété, (absence d')images de crânes rasés à l'appui évidemment. Tout ce qui peut minimiser l'aspect purement religieux de la mobilisation est bon à prendre. Comme cette tribune, par exemple, encadrée par les deux billets de M. Ribes et de Mme Fourest qui fustigent tous les "intégrismes" en mêlant bien le tout à l'incendie de Charlie Hebdo.
Démoraliser l'ennemi et susciter une dialetique, ou l'art de la guerre psychologique.
@ Hermeneias :
RépondreSupprimer« Mais arrêtez donc, abbés ou anonymes, ou les deux, avec votre "sacré" archaïque. »
Notre époque s'épuise dans le matérialisme, elle se noie dans le consumérisme, elle s'étouffe dans l'indifférentisme. Rien de surprenant à ce qu'elle génère, chez certaines âmes, un grand « besoin de sacré », de ἱερός. Car oui, notre époque semble bel et bien avoir perdu le sens du sacré ; mais, ô hiérophiles partisans du « minimum respect », cela date-t-il d'hier ? Les âmes en quête d'une nouvelle sacralité s'aveugleraient grandement si elles voyaient dans le christianisme une religion du retour au sacré, un môle de résistance sacrale face au nihilisme désacralisateur.
Il faut pourtant rappeler avec force cette vérité dérangeante : le christianisme EST la religion de la sortie du sacré ; en cela il est éminemment /moderne/. On ne peut pas être chrétien et espérer un retour au « monde enchanté » pré-moderne, où la vie toute entière baignait dans le sacré. Ce monde enchanté, celui du paganisme, celui des religions traditionnelles est mort, il a été tué - n'ayons pas peur des images fortes : exterminé - par le christianisme. Le « besoin de sacré » des belles âmes contrariées par le « monde moderne » est peut-être compréhensible mais il n'autorise pas à exiger du christianisme qu'il soit une nouvelle « religion égyptienne » avec ses prêtres hiérophantes et son fétichisme sacral.
Mes propos peuvent apparaître radicaux mais ils ne visent qu'à mettre en garde ceux qui nous parlent de « sacré » à tout bout de champ contre le contresens sur le christianisme dans lequel ils risquent de s'engager.
Il me semble donc urgent de repenser cette question de la modernité foncière du christianisme, à l'heure où il fait l'objet d'une défense identitaire et réactionnaire particulièrement douteuse.
Sur ce, bon et saint dimanche à tous.
Citation pour finir :
« Det Christelige behøver intet Forsvar, er ikke tjent med noget Forsvar – det er angribende; at forsvare det er af alle Forvanskninger den uforsvarligste, den meest bagvendte, og den farligste – den er det ubevidst underfundige Forræderi. Det Christelige er angribende, i Christenheden selvfølgeligt angribende bagfra. »
« Le christianisme n'a besoin d'aucune défense, il n'est servi par aucune défense - il attaque ; le défendre, c'est de toutes les altérations la plus injustifiable, la plus erronée et la plus dangereuse - c'est le trahir avec une inconsciente perfidie. Le christianisme est militant et il va de soi que, dans la chrétienté, il attaque dans le dos. »
Søren Aabye Kierkegaard, /Christelige Taler/ (/Discours chrétiens/), III.
Pas de dieu pas de problèmes !
RépondreSupprimer@webmestre, merci pour votre réponse. Je ne savais plus. Ces histoires nous font un peu perdre la tête.
RépondreSupprimerPour le reste, alors,
oui, enfin, tout ce qui ose se manifester, parler, signaler qu'il existe et qui n'est pas athée, passe pour "extrémiste" et/ou "fondamentaliste", aucune piste n'est écartée dans l'histoire du dynamitage du cacateux charlie hebdo, égérie et symbole de la liberté de la presse et d'expression, car, justement, depuis quelque temps, les fondamentalistes faisaient parler d'eux et se manifestaient. Le doute est maintenu, mais chacun sait que ces "extrêmistes" qui défilaient et, suprême violence, chantaient des cantiques et priaient le chapelet, étaient catholiques. Ceci dit, on ajoute - sur BFM TV- tout de même, et très vite à la fin du baratin, que sur des réseaux sociaux, le cacateux magasine avait reçu des quantités de menaces et d'insultes provenant de musulmans et d'islamistes (je ne vois pas la différence, mais bon) Le suspens devient insoutenable, vivement la fin de l'enquête, on se demande, est-ce Civitas qui a fait cramer siège du papier-wc ??????? Ou un autre groupe.
Est-ce que l'on a le droit de rire, de déféquer, de se moquer, de trainer dans la boue l'athéisme ?
RépondreSupprimer1. Petite question (certainement idiote mais je ne suis pas un grand informaticien)à Hermeneias ou à d'autres :
RépondreSupprimer"Comment faites-vous pour mettre des caractères grecs (ou russes ou hébreux voire danois) avec un PC français ?"
Please, soyez assez gentil pour éclairer ma lanterne.
2. Réponse à Anisvert :
NON : il est impossible de se moquer de l'athéisme, car c'est une non croyance ; comment se moquer de quelque chose qui n'existe pas. C'est comme qulqu'un qui prétendrait que l'électricité n'existe pas car il n'a pas vu le fluide éléctrique : vous ne pouvez ni vous moquer de lui (le plaindre tout au plus) ni discuter avec lui car il nie a priori l'existence de l'électricité.
C'es pareil avec un athée intégral : il vous dira que Dieu n'existe pas, mais c'est tout. C'est l'histoire de ce pauvre Gagarine qui disait que Dieu n'existait pas car il ne l'avait pas rencontré lors d'un de ses voyages dans le cosmos. Le problème c'est que Gagarine (qui était peut-être sincère) n'avait pas compris qu'il ne trouverait pas Dieu à travers le hublot d'un Soyouz mais qu'il fallait le chercher au fond de son coeur.
Par contre on peut discuter avec un agnostique, car lui, il dit qu'il ne sait rien. Il ne croit ni ne nie Dieu, il prétend qu'il ne peut pas répondre au problème de l'existence de Dieu.
N'est-ce pas là tout se qui sépare Sartre de Camus (qui ne l'oublions pas a fait son mémoire de DES sur Saint-Augustin et qui toute sa vie a dialogué avec ses nombreux amis chrétiens).
J'admire sans reserve votre sens aigu de la polemique. tres bel envoi!
RépondreSupprimerAmicalement.
"Comment faites-vous pour mettre des caractères grecs (ou russes ou hébreux voire danois) avec un PC français ?"
RépondreSupprimerJe ne suis pas un pro du clavier, mais j'utilise pour ma part les claviers Lexilogos ; voici par exemple le clavier grec ancien (http://www.lexilogos.com/clavier/ellenike.htm). Il en existe pour beaucoup de langues.
Nil Delassora (= l'anonyme de ce matin 08:13, j'avais oublié de « signer »).
« Croire, c'est, étant soi-même et voulant l'être, plonger en Dieu à travers sa propre transparence. » Søren Kierkegaard Traité du désespoir, 1849.
RépondreSupprimerJe ne crois pas, anonyme 8:13, que "le Sacré" soit obsolète et que le monde enchanté du paganisme soit révolu en raison du christianisme.
RépondreSupprimerC'est , je crois, une erreur du christianisme iconoclaste protestant et du pauvre catholicisme contemporain qui "oublie" les anges et les démons, les combats apocalyptiques, les mythologies préchrétiennes assumées et , en même temps renouvelées, par le Christ "nouvel Adam", "nouvel Apollon".
Le Christ éclaire et dépasse les mythologies et le Sacré en leur donnant un sens ,donc une intelligibilité, et une densité plènes et indépassables.
Le monde chrétien est donc réellement enchanté....Cela détend car on se sent moins seul et bien défendu
Pauvre Anonyme ! Laissez tomber Kierkegard et toute recherche de Dieu à partir de soi-même.
RépondreSupprimerAvant que je sois, Dieu Est et Il n'a pas besoin de moi sinon comme objet de Son amour, qui Lui réponde en retour. (Les majuscules ne sont pas là pour la déco mais pour exprimer la transcendance de Dieu qui n'a rien à voir avec une immanence quelconque). Les athées, agnostiques et païens de tous bords n'y peuvent rien : Dieu Est ! Une table est une table même quand on s'assoit dessus ! Ce n'est pas une question de dialogue, mais d'enseignement.
Voilà ce qu'on aurait aimé entendre de la bouche des abbés Grosjean, La Morandais (de) et consorts.
Comme répondait Sainte Bernadette à son évêque : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais de vous le dire !". La grâce de Dieu a fait le reste.
Une réflexion à la marge , mais nous concernant tous :
RépondreSupprimer- en lisant les commentaires du forum du "Monde" copiés ici par le webmaistre, on se demande : ces gens-là n'ont ils vraiment aucune peur de Dieu, de châtiment, de l'enfer même ? ok, ils n'y croient pas, mais tout de même, ils sont si nombreux à s'exprimer ainsi en blasphémant sans aucune crainte, alors que dans nos rangs il y en a qui, célibataires et sans attaches, vont jusqu'à craindre d'embrasser (oui, vous voyez bien, juste embrasser) amoureusement leur partenaire potentiel(le) de peur que le châtiment divin ne s'abatte sur eux !!!
Qui est fou dans ce monde ???
Probablement tous, comme dans "Alice au pays de merveilles"...
Mais si on peut rire et se moquer de l'athéisme et aussi de l'athée et je le prouve par cette petite blague :
RépondreSupprimerUn athée se promène et fait de la rando dans les Pyrénées, sur le chemin de Compostelle de préférence parce que c'est cool.
- tralalaalala, hooo la jolie petite fleur, haaa le beau brin d'herbe ! Tralalalaaa trallalaa !
SOUDAIN ! Un ours ! Une énorrrrme plantigrade affamé !!
Notre athée prend peur et s'écrie :
- hoo mon Dieu !!!!!!!!
Et, le vent s'arrête de souffler, les oiseaux de pépier, le plantigrade se fige sur place, plus rien ne bouge. Seul un léger zéfir parfumé se fait sentir et l'athée entend une voix très douce dire :
- Tu m'as appelé mon fils ?
L'athée très surpris se demande s'il n'a pas une hallucination à cause de son stress soudain. Il répond pour s'assurer :
- Qui est là ??? Qui me parle ?
La voix douce répond :
- c'est Moi, Dieu ! Tu m'as appelé mon fils ?
L'athée n'en crois pas ses oreilles et redemande :
- C'est toi, Dieu ? Vraiment Dieu ??
La voix reprend :
- Oui, je suis Dieu et tu m'a appelé, que veux-tu ?
L'athée veut mettre la Voix à l'épreuve et répond
- Si tu es vraiment Dieu, alors, FAIS QUE CET OURS DEVIENNE CATHOLIQUE !
Dieu dit à l'athée alors :
- Mon fils, il est écrit, "demandez et vous recevrez". Je vais donc t'accorder ce que tu me demandes, qu'il soit fait selon ton désir.
Et tout d'un coup, tout redevient normal, le vent souffle, les oiseaux volent, les nuages se déplacent, et l'athée voit l'ours
qui fait un signe de croix en disant : "Seigneur, bénissez ce repas...."
Décidément quel pays que la France qui passait pour avoir le peuple le plus cultivé et le plus spirituel du monde. Le chef de l'Etat ricane lorsque l'on met la Princesse de Clèves au programme d'un examen et l'on se fait traiter de "pauvre anonyme" lorsque l'on ose citer une phrase de Kiergegaard (lequel, si ma mémoire est bonne, est au programme du Baccalauréat).
RépondreSupprimerBref, si l'on parle de culture on vous répond : "cass' toi pauv' con" (il y en avait un, jadis et qui a laissé un fort mauvais souvenir, qui sortait son pistolet lorsqu'il entendait le mot culture).