samedi 19 novembre 2011

Quelques nouvelles de l'abbé Berche

Voici quelques nouvelles de Monsieur l'abbé Berche concernant l'opération du bras gauche (enlèvement des broches mises au moment de son accident) : Arrivé Mercredi 16 Novembre à 14h à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, l'abbé Berche n'est passé sur la table d'opération que vers 23h, nous dit sa Maman. Après avoir opéré l'épaule gauche, ils se sont aperçus qu'ils n'avaient pas le scanner du coude... et donc il faudra que l'abbé y retourne dans quelque temps - lorsque le scanner aura été fait - pour se faire opérer du coude ! Heureusement, l'opération de l'épaule s'est bien passée ! Deo gratias !

Nous pouvons espérer qu'ensuite il souffrira moins et retrouvera peut-être une meilleure mobilité. Aussi, nous vous demandons de bien vouloir redoubler vos prières pour la réussite de ces opérations, et de sa rééducation. Merci.

5 commentaires:

  1. Voila qui en dit long sur la "qualité" des hopitaux publics en France :

    - on pratique des interventions chirurgicales non urgentes à 23 h ;
    - on s'aperçoit au moment de l'opération de l'absence d'un scanner important dans le dossier du malade à l'occasion d'une intervention programmée de longue date.

    Conclusion : le patient va devoir retourner sur le billard (et subira donc une nouvelle anesthésie pour rien) et la Sécu paiera deux fois.

    Ce cas est loin d'être unique et je comprends mieux les difficultés financières de notre régime de santé et de protection sociale (que le monde ne nous envie pas !). Bref en un mot comme en cent : c'est le règne de l'incompétence et de la gabegie.

    Si le cas de Monsieur l'Abbé Berche pouvait éclairer les princes qui nous gouvernent.

    Je remercie le Ciel d'avoir eu la possibilité, lorsque j'étais malade, d'être opéré pour une intervention techniquement délicate (le cas n'était nullement dramatique mais assez rare)et soigné dans une clinique privée. Je remercie encore les radiologues du secteur privé pour leur humanité et leur compétences professionnelles.

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  2. Cher anonyme de 13H09, vous ne connaissez pas votre sujet et c'est pourquoi je vais vous éclairer. L'oubli d'un document est effectivement... surprenant. Mais sur le fond, c'est à dire sur une opération à 23H00 (ou a 03H00): Sachez que ce qui coute cher dans une opération, c'est le plateau technique, c'est à dire la salle avec ses techniciens très pointus. A tout moment (et notamment la nuit pendant que nous dormons) des équipes se tiennent prêtes, car on peut leur amener une urgence. Tout cela a un coût - un coût énorme, effectivement. Alors pour rentabiliser le plateau (son équipement, son personnel), dans l'attente de cette urgence qui viendra sûrement mais on ne sait pas quand, on fait des opérations moins pressantes.

    C'est grâce à cette gestion, que vous nommez 'gabegie', que l'on peut peut s'offrir des hôpitaux de qualité - sans guillemets à ce mot. Je me félicite que vous ayez été bien pris en charge par "les radiologues du secteur privé" - cela ne vous autorise pas à fustiger une soi-disant 'incompétence' chez ceux du secteur public - accusation d'autant plus grotesque que ce sont fréquemment les mêmes.

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  3. Monsieur l'abbé,
    Soyez assuré de mes prières

    Nadine

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  4. D'abord, il faut penser à l'abbé berche qui souffre et qui est malade. Il est regrettable qu'à tout propos, certains se croient obligés de faire le procès du "public".Personne ne nie la dégradation des services de l'état et surtout le dévouement et l'acharnement de ceux qui malgré tout ne baissent pas les bras devant cet effondrement voulu et prémédité mais il n'est nul besoin de faire de cas personnels des généralités.Chacun peut faire des récriminations, on pourrait parler aussi de certaines cliniques privées qui lorsque le terme vient se "débarrassent" de leurs patients et sont contents de les envoyer en fin de vie dans les hôpitaux publics afin d'éviter que les morts soient comptabilisés au détriment de leur "triple A"....
    Cordialement
    Patricia

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  5. je crois en effet qu'il faudrait eviter de critiquer (et ce n'est pas tres chretien) ces equipes medicales qui travaillent parfois dans des conditions difficiles, et leur rendre hommage pour le travail accompli avec devouement.
    combien de gens survivent grace a eux !!
    En Union de Prieres

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