lundi 14 novembre 2011

Le printemps arabe à l'heure du bilan

Les élections qui viennent d'avoir lieu en Tunisie ont sonné l'heure du bilan pour le fameux Printemps arabe. Qu'est-ce qui est sorti des urnes ? La démocratie contribuera-t-elle à mettre de l'ordre dans cette région. Un fait a été observé, qui est lourd de signification : il y a eu d'avantages de votants en faveur du candidat islamiste modéré de Ennahda parmi les Tunisiens résidant en France que parmi ceux qui vivent au Pays.

Pascal Hilout, membre de Riposte laïque d'origine marocaine, est de retour de Tunisie. Il nous offre une conférence exceptionnelle sur le Printemps arabe, pour nous montrer qu'il est en train de générer un nouveau modèle politique, non pas à l'imitation de la Turquie, comme on l'entend trop souvent, mais à travers un rapprochement structurel (et non pas effectif) entre les sunnites et les chiites. C'est un pouvoir spirituel islamique qui est en train de sortir des urnes. Un modèle exportable un peu partout.

Conférence au Centre Saint Paul, mardi prochain, 15 novembre à 20H15. Métro Grands Boulevards ou Sentier

2 commentaires:

  1. les Tunisiens résidant en France ne connaissent plus leur pays. Il sont en complet déphasage avec la société tunisienne. Ils votent pour un parti qu'ils ne connaissent pas dans un pays qui leur est devenu étranger.

    Je connais aussi des tunisiens vivant en france depuis des générations et qui voudraient transformer la Tunisie en un pays laïque, démocratique et républicain : c'est du pur fantasme.

    J'ai toujours pensé que pour voter il faut résider dans le pays (cela vaut aussi pour la France : qu'est-ce qu'un français vivant depuis des lustres aux USA peut bien comprendre à la réalité française ?)

    Chaque pays a ses règles et ses coutumes qu'il faut respecter (j'ai toujours aimé MOntesquieu pour sa théorie des climats qui me semble plus actuelle que jamais : quel rapport peut-il y avoir entre la Suède et le Maroc bien que ces deux pays soient des monarchies).

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  2. Qu'entendez vous par structurel et non pas effectif? Peut on parler de communauté d'interêts au dessus des divergences theologiques dans l'islam?

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