La prédication de Jésus sur la fin du monde ferme l’année liturgique, comme il est normal.Nous la lirons dimanche prochain. Soyons attentifs !
Il ne faut jamais oublier que notre foi dans le Christ est une foi qui s’alimente de tout ce que le Christ réalise dans l’histoire et de tous les signes des temps correctement observés, ceux qui nous font voir la présence du Christ dans ses saints de tous les âges, y compris de notre époque ; et ceux qui nous montre combien redoutable est son absence et comment le cœur de l’homme, « creux et plein d’ordure », n’attend que cette absence pour se surpasser en horreurs. Georges Bernanos, qui n’y allait pas par quatre chemins, n’hésitait pas à dire : «Sans le dogme du péché originel, je ne croirais pas. Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu». La présence de Dieu, nous la constatons jusque dans son absence. L’homme, malgré toute sa bonne volonté native, est marqué jusqu’au fond de lui-même par le péché originel. Il est «cassé» comme disait Gabriel Marcel. Et on peut le vérifier à chaque moment de l’histoire. Les gâchis ne se comptent plus ! Voyez, en ce moment même, ce qui se passe à l’UMP… ou à l’IBP… Des histoires d’hommes.
Ces considérations nous permettent de comprendre l’étrange parole du Christ, annonçant la fin du monde : « Cette génération ne passera pas que tout ne soit accompli ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que des apocalypses, nous en verrons, oh ! non pas à chaque génération peut-être, mais toutes les deux ou trois. Il y en a une dans chaque vie d’homme. Il ne faut pas avoir peur de cela. Sans doute nous préparons nous, dans notre softitude ambiante, la plus terrible des apocalypses, qui serait la mise hors la loi du christianisme au nom de la laïcité. Le cardinal George, archevêque de Chicago, a récemment insisté sur ce danger de l’idéologie laïque pour le christianisme. Je ne saurais mieux faire que de le citer :
Il ne faut jamais oublier que notre foi dans le Christ est une foi qui s’alimente de tout ce que le Christ réalise dans l’histoire et de tous les signes des temps correctement observés, ceux qui nous font voir la présence du Christ dans ses saints de tous les âges, y compris de notre époque ; et ceux qui nous montre combien redoutable est son absence et comment le cœur de l’homme, « creux et plein d’ordure », n’attend que cette absence pour se surpasser en horreurs. Georges Bernanos, qui n’y allait pas par quatre chemins, n’hésitait pas à dire : «Sans le dogme du péché originel, je ne croirais pas. Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu». La présence de Dieu, nous la constatons jusque dans son absence. L’homme, malgré toute sa bonne volonté native, est marqué jusqu’au fond de lui-même par le péché originel. Il est «cassé» comme disait Gabriel Marcel. Et on peut le vérifier à chaque moment de l’histoire. Les gâchis ne se comptent plus ! Voyez, en ce moment même, ce qui se passe à l’UMP… ou à l’IBP… Des histoires d’hommes.
Ces considérations nous permettent de comprendre l’étrange parole du Christ, annonçant la fin du monde : « Cette génération ne passera pas que tout ne soit accompli ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que des apocalypses, nous en verrons, oh ! non pas à chaque génération peut-être, mais toutes les deux ou trois. Il y en a une dans chaque vie d’homme. Il ne faut pas avoir peur de cela. Sans doute nous préparons nous, dans notre softitude ambiante, la plus terrible des apocalypses, qui serait la mise hors la loi du christianisme au nom de la laïcité. Le cardinal George, archevêque de Chicago, a récemment insisté sur ce danger de l’idéologie laïque pour le christianisme. Je ne saurais mieux faire que de le citer :
« La campagne politique actuelle a amené à la surface de notre vie publique le sentiment anti-religieux, en grande partie explicitement anti-catholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un enjeu beaucoup plus important que les causes politiques ou les résultats de la campagne électorale actuelle, aussi importants soient-ils. M'exprimant il y a quelques années devant un groupe de prêtres, entièrement en dehors du débat politique actuel, je tentais d'exprimer de manière dramatique ce que la laïcisation complète de notre société pourrait apporter. Je répondais à une question et je n'ai jamais mis par écrit ce que j'ai dit, mais les mots ont été capturés sur un smartphone et se sont désormais répandus comme un virus sur Wikipedia et ailleurs dans le monde des communications électroniques. On me cite (à juste titre) comme disant que je m'attendais à mourir dans mon lit, que mon successeur mourrait en prison et que son successeur allait mourir en martyr sur la place publique. Ce qui est en général omis dans les rapports, c'est la phrase finale que j'ai ajouté au sujet de l'évêque qui suivrait peut-être un évêque martyr: «Son successeur ramassera les débris d'une société en ruine et lentement aidera à reconstruire une civilisation, ce que l'Église a fait si souvent dans l'histoire humaine». Ce que j'ai dit n'est pas «prophétique» mais un moyen de forcer les gens à penser en dehors des catégories habituelles qui limitent et parfois empoisonnent les discours public et privé ».Il est rare d’entendre un évêque parler si clairement. Mais – voilà un signe des temps – il me semble que les temps changent et que la parole vient aux évêques. Ils sont en route vers le martyre nous dit le cardinal George… En tout cas, ouvrant la bouche, ils marchent vers la sainteté, tant il est vrai que, comme disait Pascal, « jamais les saints ne se sont tus ».
(...)Voulez-vous écrire l'histoire de France ? Rien de mieux, si vous êtes en mesure ; mais attendez-vous à vous trouver
RépondreSupprimeren face de Jeanne d'Arc. Or, que ferez-vous de cette merveilleuse figure ? Vous n'irez pas nier ou raconter sous forme
ambiguë des faits qui sont désormais éclaircis au suprême degré. Chercherez-vous à les expliquer naturellement ? Ce
serait perdre votre temps ; rien de moins explicable que la mission et les gestes de la Pucelle d'Orléans ! Y verrez-vous
l'application d'une loi providentielle qui régit les événements humains, ou même en particulier les destinées de la
France ? Mais ici, tout sort du régime providentiel, les lois ordinaires sont interverties ; nous ne voyons rien, ni avant ni
après, qui donne lieu de penser que Dieu fasse de telles choses dans le gouvernement général du monde. Alors direz-
vous en style académique que, tout bien pesé, la mission de Jeanne d'Arc demeure inexplicable et que ceux qui ont
voulu en rendre raison humainement se sont jetés dans des difficultés dont ils n'ont pu sortir ? Allez jusqu'au bout,
croyez-moi ; confessez franchement qu'il y a des miracles dans l'histoire, et que la mission de Jeanne d'Arc en est un.
Convenez donc tout uniment que la bergère de Domrémy a véritablement vu les Saints et entendu les Voix ; que Dieu l'a
revêtue de Sa force invincible ; qu'Il a mis en elle l'esprit de prophétie ; qu'Il l'a rendue victorieuse Lui-même sur les
remparts d'Orléans ; qu'Il l'a assistée de la vertu surhumaine des martyrs dans le sublime sacrifice qui devait terminer
cette miraculeuse carrière. Mais, après cela, gardez-vous de ne pas tirer les inductions qui se présentent d'elles-mêmes
à la suite de ces faits merveilleux. Qu'est-ce donc enfin que Jeanne d'Arc ? Est-ce un météore dont Dieu s'est plu à
éblouir nos regards, sans autre but que de montrer Son pouvoir ? La raison nous défend de le penser, et la foi nous
montre dans cette manifestation sans égale de la prédilection divine pour la France, l'intention de soustraire le
royaume très chrétien au joug de l'hérésie que l'Angleterre protestante n'eût pas manqué de faire peser sur lui un siècle
plus tard.
Mais l'histoire chrétienne ne se borne pas à signaler dans les faits miraculeux autant d'indices de la vocation
surnaturelle de l'humanité ; elle met aussi de l'importance à étudier et à signaler les manifestations plus ou moins
fréquentes, plus ou moins rares, de la sainteté dans les siècles. Dieu, dans Ses conseils de justice ou de miséricorde,
donne ou soustrait les saints aux diverses époques, en sorte que, si l'on peut ainsi parler, le thermomètre de la sainteté
est à consulter si l'on veut se rendre compte de la condition plus ou moins normale d'une période de temps ou d'une
société. Les saints ne sont pas seulement destinés à figurer sur le calendrier ; ils ont une action quelquefois cachée,
quand elle se borne à l'intercession et à l'expiation, mais souvent aussi, patente et efficace longtemps après eux. Je ne
parle pas des martyrs à qui nous devons la conservation de la foi, et l'un des principaux arguments sur lesquels repose
notre croyance ; l'importance de leur rôle dans l'histoire du monde est par trop évidente ; mais il n'est pas permis
d'ignorer qu'au sortir de la persécution de Dioclétien, au milieu du cataclysme des hérésies qui faillirent submerger la
barque de l'Eglise aux IVe et Ve siècles, à la veille de l'invasion des barbares païens, le christianisme et, par lui, la
société, fut sauvé par les saints Evêques, docteurs, moines, vierges consacrées, quelle liste nous offre cette époque
qui fut comme le second champ de bataille de l'Eglise ! L'historien peut-il se taire en présence de ce phénomène
incomparable ? (...)
Dom Guéranger.
C'est exactement ce que contestait Shakespeare (Macbeth) en bon anglais qu'il était, et non catholique ni français peut y trouver quelque trace de rancoeur? « L'histoire humaine, c'est un récit raconté par un idiot plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien »
Supprimeret vous croyez que les démons sont tous muets Monsieur l'Abbé??? Je vous trouve bien naïf...
RépondreSupprimerEt puis sans vérité et obéissance aux commandemnts de Dieu et de Son Fils pas de sainteté possible....
N'oublions pas que Lucifer est le singe de Dieu et qu'il peut faire en sorte que SES ministres paraissent être des saints!!!
Un jour j'ai découvert que les premiers chrétiens etaient eux aussi, (comme le Pr Lejeune d'ailleurs ) formellement et clairement, opposés à l'avortement. Et j'ai lu sur un site orthodoxe belge (eux qui ne lisent pas les encycliques comme Evangelium Vitae ) la liste des citations des Pères de l'Eglise (qui correspondent à ce que moi même j'avais reçu autrefois de mon baptême). on peut dire que dans la mentalité contemporaine aux USA en Europe et dans le mmonde entier c'est déjà la mise Hors la loi de la Vérité qui est dans le Christ, qui demande de laisser croître le grain de blé comme l'ivraie, en herbe, épi, blé plein l'épi, jusque la moisson ! D'aimer les enfants handicapés parce que Dieu peut les guérir en un instant au jour que Lui seul connaît ... Ne pas le reconnaître ce serait cela, la mort de Dieu dont parlait Nietzche ? ... à partir de là tout s'ensuit... mais jusqu'à quand?
RépondreSupprimerIl y a d'autres symptômes comme l'oubli dans les infos , partout, des payans, des ouvriers, et des gens simples, de la simple raison donnée par le simple baptême (par les dons) , au profit des sacro-saintes études, parce que si la vie commence dans le cerveau, avec le cerveau et pas avant, nous ne valons plus que par la vie cérébrale, alors que c'est pas du tout le message du Christ qui est la vie du coeur, tout en donnant des dons qui ne venaient pas de la vie cérbrale. Et, si ce n'est pas cela, c'est l'argent .. Ces saintes études ne doivent en effet pas servir à autre chose que de gagner plus d'argent..d'être plus considéré que les autres , alors que le service rendu à Dieu, à travers les autres ( enfants, handicapés etc.) c'est reconnaître que le maître c'est lui, et pas l'argent.
RépondreSupprimerDes sociétés moribondes et détruite par leur propre faute il y en a eu à tous les siècles et en tous les lieux à commencer par le ^paganisme : La force du chrétien c'est la présence du Saint Esprit, de la vie trinitaire en lui et comme Dieu ne peut plus mourir, des chrétiens il yt en aura toujours et autant que Dieu voudra pas à s'inquiéter là dessus d'ailleurs la Vierge Marie au ciel est ainsi la mère de tous...Dieu sera toujours le plus fort et aussi le meilleur des Pères pour les hommes.
RépondreSupprimerSi, Monsieur l’Abbé Guéranger, nous sommes très conscients des miracles dans l’histoire et en particulier de ceux qui concernent la Fille aînée de l’Eglise, elle qui a été protégée afin de ne devenir ni musulmane, ni anglicane, ni gallicane et dont le destin était et est toujours d’être l’enfant fidèle de l’Eglise romaine. Si, nous savons la présence de Dieu planant au dessus de la mission de la Pucelle d’Orléans. Si, nous confessons que notre Eglise est bâtie sur le roc du Christ et sur le sang des martyrs. Nous confessons encore que Dieu nous a, siècle après siècle, protégés de l’ennemi et que, chérissant sa fille bien-aimée, il l’a préservée des hérésies et des envahisseurs.
RépondreSupprimerMais nous reconnaissons qu’aujourd’hui, l’ennemi s’est déplacé. Il est dans notre cœur. Nous vociférons contre nos adversaires présents et à venir sans voir pour autant que le mal qui s’incarne en eux vient de nous-mêmes. L’ennemi n’est plus à l’extérieur, il est en nous. Les chrétiens se déchirent. La Foi a honte d’être ce qu’elle a toujours été, elle épouse le monde. La sainte Espérance ne souffle plus sur les esprits, son élan salutaire. La Charité ne se base plus sur le Christ. Elle se confond avec l’humanisme ambiant.
Le ciel nous a tout donné. Nous avons rejeté ses dons. Nous les chrétiens, sommes les premiers gaspilleurs de la Grâce divine.
Quelle sera la réponse du ciel ?
Benoîte
c'est que voilà "la fin du monde" c'est justement seulement pour les hommes, c'est une expression humaine, ce sera la fin du monde "tel que les hommes l'ont conçu": avec internet, la télé, le cinéma, les voitures, les avions .... pour les chrétiens elle marque le retour d'une terre nouvelle et de cieux nouveaux où la justice habitera, où Dieu sera roi, où le mal sera vaincu comme jamais il n'a été vaincu , par quelques mots :'' Allez vous en loin de moi..''..et comme la guerre de 45 a marqué des horreur comme jamais je ne vois pas la nécessité de prédire que cela va recommencer. Mais la fin du monde, c'est la fin pour les hommes, car pour Dieu tout va commencer ! Dieu a dejà été mis hors la loi, il ne va pas se laisser faire, étant ressuscité.
RépondreSupprimerEt Jésus quand il prédit la fin du monde, ne parlerait il pas et de Sa mort ? car la mort de Dieu, en personne, Dieu qui n'est plus? le calvaire, c'est la fin de tout ! Le soleil s'est caché, partout il y a eu les ténèbres , la lune est devenu du sang, dans les tombeaux les morts ont tressailli..c'est cela l'Apocalypse..Il y a des gens qui l'ont vécu, qui ont vécu en ce siècle là qui fut celui de la mort de Dieu, comme d'autres aujourd'hui ont vécu la ''shoah'' et d'autres, la guerre d'Algérie ... Et avant la Croix , Jésus confie que Israël un jour selont déportés de toutes les nations... Or avant même sa résurrection Jésus sur la Croix confie tout à St Jean qui va comme Paul continuer sa prédication ; et Jean enseigne tout autre chose que le fin du Monde : Il vient parfaire l'enseignement de Jésus fait AVANT sa propre mort sur des poitns que lui même le FIls dit ne pas savoir !!! Le jour et l'heure seule la sait le Père au Cieux , mais pas le Fils et pas les anges. Jean qui est l'apôtre qui a vécu la mort de Dieu, au coeur du monde alors, vient restaurer l'espérance dans le coeur de tous : ''Celui qui croit au Fils a la vie éternelle'' ; Il enseigne que Dieu vient faire sa demeure de le coeur des chrétiens, pourvu qu'ils s'aiment. c'est le chapitre 4 de sa première épître - ""Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde."" Et pour le Jugement il affirme ensuite que la foi en lui sauve ses disciples de la peur du Jugement / Il n'y que ces deux hypothèses envisagées ; le Juge (le roi de gloire) / le Sauveur: Le point de vue des hommmes ; Celui qui croira sera sauvé celui qui ne croira pas sera condamné. ? Mais alors il ajoute, à son retour trouvera- t-il la foi sur la terre? Est ce qu'on aura assez de foi face aux épreuves? Alors ajoute t-il Priez et veillez. .
RépondreSupprimerDans l'ancien testament tout était tragique :
RépondreSupprimer"C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée "
Si je peux ramener un peu de joie dans votre coeur le Père de Montfort prédit bien au contraire avant le déluge de feu dont parle Saint Piere, ( une guerre nucleaire? la terre en fusions? la fin de Pompei, ou celle du monde? ) un déluge d'amour et de tendresse. Il prévoit que la Sainte Vierge sera envoyée pour y restaurer le Règne du Christ, Jésus prenant le même chemin (sa maman) que sa première venue pour revenir mais, :mais, dans la Gloire et la Puissance , et non plus souffrant et crucifié. La Mère de Dieu se montrera et tout laisse à croire que ce ne sera pas dans l'horreur d'une profonde nuit mais comme le dit St François de Sales, dans un ciel bleu d'été e t une très belle nuit étoilée.Ce sera soit un règne visible ( si on croit aux apparitions comme Mejdugorje, où elle parle d'Amour de la Vie ) soit un règne invisible dans le coeur de hommes mais c'est pareil... (Ceci dit on meurt tous un jour et ça, c'est l'Apocalypse : le jugement particulier, et non général. On serair sauvé comme à travers le feu... alors "aimons nous les uns les autres"... Celui qui aime a Dieu en lui.)
Le Christ invite tous les hommes à passser par la Croix pour être sauvés, c'est cela le christianisme, et à vivre de sa vie : reconnaître que si nous reconnaissons le vide de notre coeur et nos péchés et nos ordures, alors on est sauvés... On parle souvent de Saint Pierre comme le représentant du Christ sur la terre, mais en Saint Jean c'est Jésus, fils de Marie et enfant de Dieu, qui vit avec toute sa tendresse : " Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. La perfection de l'amour en nous, c'est que nous ayons une confiance assurée au jour du jugement; car tel est Jésus-Christ, tels nous sommes aussi dans ce monde." C'est à cela qu'il faut dire oui....et non pas céder à la crainte des hommes qui après avoir tué le corps peuvent rien faire de plus.... Laurence
RépondreSupprimerMoi ce que je trouve absolument extraordinaire, c'est que la prédication de Jésus sur la fin du monde donne une clef, celle de l'Amour, une issue, une solution ! en effet celui qui dit que seul le Père, connaît le jour et l'heure, mais pas le Fils, a aussi dit que celui qui aime ses ennemis (par exemple ceux qui défendent la laïcité) plus encore que ses amis, sera comme le Père qui fait pleuvoir sa pluie sur tous et aussi briller son soleil sur tous ! L'Amour c'est toujours la " solution " de Jésus et sa justice !
RépondreSupprimerPour répondre à Benoîte : peut être que c'est de donner du temps à Dieu : le monde contemporain nous a volé notre temps : télévision, cinéma, distractions, études parfois inutiles (philo en particulier) dans des structures laïques 99,9 pour cent de notre temps de notre temps a été consacré au monde depuis notre enfance et 0,1 pour cent à Dieu : mais si on inverse les proportions en donnant 99,9 pour cent de notre temps à Dieu, ainsi qu'aux étrangers, à ceux qui ont faim et soif, et qui sont et nus, malades et emprisonnés, aux "aliénés" étranges pas leur maladie, et différents, le monde ne sera plus le plus fort, il sera indubitablement vaincu par Jésus Christ il sera vaincu par notre foi, prédit saint Jean : ainsi que la tristesse du monde, "tristia saeculi", la mélancolie , explique Sainte Hidegarde : par la joie de vivre !... mais, encore faut il y parvenir... les premiers chrétiens y sont parvenus. Pourquoi pas nous?
RépondreSupprimer«Chers enfants, en ce temps de grâce, je vous invite tous à renouveler la prière. Ouvrez-vous à la sainte confession et à la sainteté afin que chacun de vous accueille mon appel de tout son coeur. Je suis avec vous et je vous protège de l’abîme du péché ; mais vous devez vous ouvrir au chemin de la conversion et de la sainteté pour que votre coeur brûle d’amour pour Dieu. Donnez-lui du temps et il se donnera à vous ; et ainsi dans la volonté de Dieu, vous découvrirez l’amour et la joie de vivre. Merci d’avoir répondu à mon appel. » Marie Reine, de la Paix et de la Réconciliation à MEDJUGORJE
RépondreSupprimerM l'abbé, Rien à voir avec le cardinal George, mais je vous ai vu et entendu hier soir sur KTO au sujet du Christ-Roi. Vos interlocuteurs ouvraient des yeux ronds. Visiblement, ils découvraient quelque chose. Vous avez sans doute un avenir médiatique à creuser. Toutefois, sans faire de concurrence à l'abbé Grosjean, vous pourriez peut-être utiliser les services d'un(e) esthéticien(ne)(mains, coiffure, col). Dans le domaine d'une élocution plus fluide, des améliorations sont également possibles. Bonne chance pour votre prochaine prestation!
RépondreSupprimer@Anonyme de 10 :38
RépondreSupprimerJe suis bien d’accord ! Le monde nous distrait et détourne de Dieu. C’est du matraquage. Tout au long du jour et la vie entière. Distraire et tenter nos pauvres esprits. Nous ne faisons la plupart du temps, rien de vraiment mal, mais rien de vraiment bien non plus. Toute cette médiocrité est le cœur du problème. L’idéologie moderne fait de ne nous des médiocres. L’idée n’est pas nouvelle. Mais ce qui est nouveau c’est qu’on est tellement conditionné que l’on ne se rend plus compte de cette emprise. La conversion doit par conséquent passer par un changement dans l’emploi du temps. Moins de divertissement, plus de prière, plus de charité. C’est de la rééducation.
M.AG2T a raison. Il faut aussi que les laïcs réagissent ensemble, s’organisent aussi pour changer de vie. Seul, on ne fait pas le poids cotre la pression ambiante.
Pour reprendre mon idée sur le cœur, c’est lui qu’il faut rééduquer. Bien sûr que l’amour est la solution à tous les problèmes, mais moi, ce qui me gène un peu, c’est que ces belles paroles que nous connaissons tous par cœur, ont l’air d’un disque rayé qui répèterait indéfiniment la même chose ! Le monde va mal parce que notre cœur est malade avec ou sans jolies phrases.
A quand notre révolution culturelle ?
Benoîte
@Anonyme du 26 novembre à 7h11 : Les témoins de Jéhovah, qui ne disent pas que des calembredaines, ont une très belle expression pour qualifier ce que vous décrivez : ils ne parlent pas de "fin du monde", mais de la "fin d'un système de choses".
RépondreSupprimer"Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu». Dieu, que cette pensée est vraie ! En quoi ? En ce que la démarche qui nous fait nier le péché originel est la même qui nous l'a fait commettre : "L'orgueil", me disait quelqu'un cet après-midi, "c'est d'expliquer à Dieu comment il aurait dû faire le monde", et le péché originel est un péché d'orgueil : on veut se donner une intelligence pour comprendre quand être intelligent n'était finalement pas tellement nécessaire. Certes, on ne peut aimer que ce que l'on connaît ; mais c'est peut-être "l'inconnaissance" qui est "l'amour" et non pas la connaissance. Le monde ne va pas bien. De ce constat banal à pleurer, on en vient à cette raison de l'athéisme facile :
"S'il y avait un dieu, il n'y aurait pas tant d'injustice dans le monde" !
Et voilà notre raison mûre pour aller se reposer et la foie remisée, pour solde de tout compte. Quant à dieu, le besoin qu'on aura de Lui Le réveillera au premier deuil. Enfin, Le réveillera ! On préférera faire appel aux forces thelluriques pour expliquer la coïncidence de tant de signes, et on rendra une espèce de culte au soleil.
(à suivre)
(Suite)
RépondreSupprimerLa négation de l'Ordre dont Dieu a agencé le monde trouve une analogie de prétexte dans le refus de croire au péché originel. Ce qui est rejeté dans le péché originel, c'estson caractère transmissible et comme héréditaire. On n'aime plus l'hérédité, même plus dans la génétique. Ne parlez surtout pas de "terrain pathogène", les médecins vous feraient un procès en déterminisme. Le rejet de cette transmissibilité signifie que nous ne voulons rien à voir les uns avec les autres. Nous voulons fonctionner "en autonomie". Nous nous voulons désaffiliés, désaffectés, déshérités. L'avers du péché originel, c'est l'empathie de la communion des saints. La transmissibilité du péché originel, c'est ce qui fonde en négatif la tradition.
Mais il se pourrait bien que "le péché originel" soit une de ces idées chrétiennes devenues folles dont "monde et vie" a fait son dossier ce mois-ci. D'abord, nous le rejetons alors même que nous ne nous sommes jamais tant intéressés à la psycho-généalogie et à nous apitoyer sur nous-mêmes en nous battant la coulpe sur la poitrine de nos parents, responsables de tous nos malheurs. La psychanalyse croit nous justifier en arrachant de nous tout germe de culpabilité et en transférant la responsabilité de notre sort pitoyable sur nos malheureux géniteurs. Et elle ne le fait qu'en filant une intuition de l'inconscient freudien, hanté par la transmissibilité du péché originel, non seulement à travers la genèse des névroses, mais à travers le sentiment diffus qui est le sien, exprimé dans "TOTEM ET TABOU", que nous avons une "dette collective", dette qu'il fait consister en un meurtre primitif qu'il arrange à la sauce évolutioniste, en le faisant commettre par la "horde primitive" et en en faisant un parricide au lieu du fratricide narré par la genèse. Or "la rivalité mimétique" dans ce qu'elle a de plus sommaire plaide pour le fratricide. Le fratricide changé en parricide change la donne, pour des raisons qui ne sont rien moins qu'innocentes. Non seulement c'est irréaliste, mais cela déshonore nos parents. Cela transgresse le commandement de dieu pour, finalement, entraîner cette conséquence que nous n'éprouvons plus de gratitude envers l'auteur de nos jours et de la vie elle-même. Le découvreur de "la pulsion de mort", insensible au "sentiment océanique" autant qu'à la musique, ce médecin aimait-il la vie ? Dans la négative, est-il un bon maître pour nous apprendre à la choisir ? Le doute est permis.
Très interessantes Julien vos réflexions et analyses sur le péché originel et le désir idolâtre que l'homme a de "s'autonomiser" comme vous dites si bien...
RépondreSupprimerIl faudrait bien sûr extrapoler tout cela au domaine spécifiquement religieux et nous interroger sur le sens profond de la "crise" de l'église, expression inadéquate et qu'il faudrait remplacer par crise radicale de la foi!
Nous assistons en effet à l'inversion de toutes choses, l'homme autocentré étant sa propre fin et sa seule raison d'être...Dieu étant une entité reléguée au placard des vieilles lunes, qu'on ressort uniquement pour renforcer à coups de manipulations malicieuses (au sens de démoniaques) nos egos et nos volontés de puissance, le "vous serrez comme des dieux" fonctionnant sous toutes les latitudes subjuguant de son éclat noir les intelligences de nos contemporains et l'affect de nos clercs dévoyés car ayant perdu le vrai sens de leur mission.
L'homme ainsi glorifié est de plus en plus seul et ce ressenti étant contraire à sa nature profonde il cherche désespérément à remplacer ce qui lui manque par un surplus de confiance en lui-même ce qui ne fait qu'accroître sa désespérance de n'être pas encore, par ses propres forces, l'égal de Dieu!!! La folie humaine n'ayant pas de bornes, les puissances d'en-bas récupèrent à leur profit ces âmes exsangues de ghrâce saanctifiante pour mieux les mettre entièrement à leur service en gardant toutes les apparences de la gloire des temps passés où Dieu régnait encore sur nos sociétés et aussi sur nos coeurs...
L'absence de Dieu n'est-elle pas l'une des caractéristiques le plus insignes du monde réprouvé?C'est le châtiment qui nous frappe et va venir châtier de plus en plus les nations apostates de cette malheureuse planète.
Merci à vous Julien de nous permettre toutes ces belles réflexions et méditations.
Paroles de Mélanie (extrait):
RépondreSupprimer"Un provincial d’ordre, voulait se donner entièrement à l’oeuvre de Marie. Il fut à Rome et consulta divers personnages ;
tous furent d’avis qu’il n’était pas opportun de créer de nouvelles fondations. Il s’en est retourné tout découragé. Il n’avait pas besoin d’aller à Rome pour s’assurer que tout le monde EST dans les ténèbres. Que tout le monde a les bras liés par le démon. Quand il s’agit d’aller contre l’Église, on sacrifie tout… Mais s’il faut faire quelque chose pour Dieu, il faut user de prudence, il ne faut pas faire parler, il faut attendre, les temps sont mauvais. Enfin attendons ces châtiments de Dieu, après, tout s’arrangera. Avec cette manière d’agir la foi se perd et on se trouve dans les ténèbres absolues.
***
Tous les bons prêtres savent qu’ils sont eux seuls, LA cause des désordres qui règnent dans les sociétés.
***
Un jour, Notre-Seigneur fit comprendre à une âme que la simplicité dans une intelligence saine, était la perfection de
l’humilité.
***
Malheur, malheur aux prêtres tièdes et qui ne seront pas trouvés les armes à la main ; malheur aux prêtres qui ont oublié leur sublime vocation et qui sont un scandale pour les petits ; malheur aux prêtres égoïstes et lâches… Les orgueilleux seront humiliés… Malheur aux prêtres qui ont oublié les âmes confiées à leurs soins."
C'est saisissant et je pense que tous les traditionalistes de la terre devraient méditer longuement ce texte.