mercredi 7 septembre 2011

Complotisme et diabolisation

(Comment ça, fausse, la photo?
pas plus que tellement de
"preuves", dans d'autres complots)
"La même méthode maçonniques de la conciliation des contraires du GREC (Groupe de Réflexion Entre Catholiques) au sein même du Centre Saint Paul. Le tout avec le ton bien mielleux des modernistes à sourires de chèvres tendance Emmanuel". Ainsi parle un anonyme, jugeant à l'avance notre débat de mardi prochain (cf. plus haut).

Cette personne ne se rend pas compte de l'honneur indu qu'elle fait aux Francs-maçons en parlant de la sorte. Pour elle, le seul faut de réunir à une même table, lors d'une même soirée, des catholiques qui ne partagent pas le même positionnement relève d'"une méthode maçonnique". Je passe sur les "sourires de chèvres", n'ayant personnellement jamais vu qu'une chèvre puisse sourire. Laissons les attaques personnelles et tentons d'aller à l'essentiel. Pourquoi organiser des débats contradictoires?

Ce genre de manifestation entend simplement exprimer, contre la dictature des labels et la simplification des étiquettes, que la foi véritable est d'abord une pratique, et en l'espèce une pratique de la fraternité. Ce faisant je suis conscient de répondre au mépris et à l'exclusion par un sourire et une invitation. Je crois que, des deux côtés de la table, c'est cela d'abord être chrétien. Puisque le dogme n'est pas en cause, puisque les différences entre Témoignage chrétien et le Centre saint Paul relèvent de pratiques politiques divergentes plutôt que d'une foi qui serait dissemblable, je crois que cette conscience fraternelle, qui n'empêche pas les différences de jugement, est possible et nécessaire. "Qu'il est bon et qu'il est agréable pour des frères d'habiter ensemble". Ce n'est pas une devise maçonnique, les maçons n'ont pas le monopole de la Fraternité, c'est un verset de psaume. Et d'ailleurs le psaume continue : "C'est comme un parfum dans la barbe, la barbe d'Aaron".

Le paradoxe, c'est que les querelles inexpiables entre cathos de gauche et cathos de droite viennent de leur trop grande ressemblance. Jean-Marie Mayeur a écrit là-dessus. Emile Poulat avait montré le chemin, en soulignant que les cathos de gauche sont à gauche parce qu'ils ont cru en la chrétienté et qu'ils ont pensé la réaliser à travers un idéal politique, qui les a entraîné loin de leurs bases, malheureusement. C'est la grande différence entre le "progressisme" et le "modernisme", n'en déplaise à notre anonyme : les progressistes croient à la révolution chrétienne, parce qu'ils en vivent. les modernistes historiques sont des bourgeois, qui éprouvent le besoin très bourgeois de "concilier les contraires", dans des élaborations peu rigoureuse, quitte, pour certains, à en perdre la foi [J'excepte de ce jugement le Père Laberthonnière : ni un bourgeois ni un centriste].

Pour en revenir au progressisme, tel qu'il a pris forme en Amérique Latine, les deux textes du cardinal Ratzinger sur la théologie de la Libération (l'un de critique cinglante, l'autre de compréhension en profondeur) n'étaient pas des textes contradictoires. Encore moins des textes de "conciliation des contraires". Le cardinal Ratzinger, en 1983 et en 1984, lorsqu'il a fait paraître ces deux lettres, savaient bien que l'orthodoxie romaine a toujours eu le culte de ce que Blaise Pascal appelait "la vérité contraire". Oui, la théologie de la Libération est condamnable, mais ce en quoi les théologiens de la libération n'ont pas tort, c'est qu'ils croient, contre tous les "modernistes" et autres défaitistes, que la liberté chrétienne continue à changer le monde et qu'elle en constitue la vérité ultime.

Ce n'est pas moi qui vais débattre mardi prochain, je n'ai pas suivi les JMJ. Mais je crois que le débat pourrait très bien se placer non pas sous l'angle de la "conciliation des contraires": quelle horreur cette synthèse. Quelle foutaise ! Non il ne s'agit pas de faire passer une motion moyenne, comme dans toutes les assemblées du monde. Il s'agit de sonder la profondeur et la beauté de notre foi dans les vérités contraires qu'elle nous donne à contempler. Toutes ces vérités contraires (ici par exemple : vérité politique du christianisme, vérité mystique du christianisme) procèdent, que mes contradicteurs potentiels fassent attention à cela, de la vérité primordiale du Christ homme et Dieu. le Christ est homme? C'est vrai. Le Christ n'est qu'un homme : c'est faux. Il importe, pour comprendre comment le Christ est homme, de faire droit à la vérité contraire : le Christ est Dieu... La richesse spirituel prodigieuse (vraiment divine) du christianisme vient de cette vérité primordiale de la divino-humanité, de la coalescence du fini humain et de l'Infini divin dans la personne divine du Christ.

Ce sont ceux qui transforment le christianisme en une idéologie (tellement... simplificatrice : humaine au fond) et la prédication chrétienne en une dénonciation complotiste, menant bien sûr à la diabolisation des "autres", qui risquent bien, utilisant de tels moyens et de tels argument, de se retrouver en dehors de cette fraternité dans le Christ ("frère universel") qui est l'Eglise une.

Mais demanderont ceux qui sont épris de rationalité jusqu'au rationalisme: pourquoi une vérité contraire ? Réponse : Pour protéger le mystère en ne permettant pas que la raison humaine puisse jamais, sur cette terre, s'identifier à l'enseignement divin, au point d'en faire l'expression de sa propre logique. Comme disait saint Augustin : "Si tu l'as compris, ce n'est pas Dieu".

11 commentaires:

  1. Encore une fois, Monsieur l'abbé, bravo pour votre hauteur de vue. Sans condescendance aucune, vous avez répondu à une provocation (assez méchante, je trouve, sur votre propre blog, ce qui est en oûtre fort impoli) avec l'intelligence que nous vous connaissons, et la pugnacité toujours teintée, chez vous, de charité chrétienne authentique.

    Ainsi que notre Webmestre, je trouve que vous n'êtes pas ménagés, tous les deux, en cette rentrée, et cela augure bien des beaux combats que vous menez noblement, y compris sur le net.

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  2. Vous avez raison, Monsieur l'abbé. Mais vous avez à lutter contre l'art consommé des hommes de se fourvoyer dans des impasses. Il est plus facile de rechercher un absolu exclusif que d'admettre le caractère exceptionnel de Jésus Christ, Dieu qui s'est fait homme... On se heurte toujours aux limites de l'intelligence humaine et de la raison raisonnante. L'humilité ou la vertu improbable! Continuez, mon Père.
    Willy

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  3. De la part de l'anonyme dont il est question et dont la révélation du nom ne présenterait aucun intérêt, ce dernier n'ayant aucune notoriété.

    Pour vous répondre, ne faites pas semblant de ne pas comprendre.

    Le modernisme étant "l'égoût collecteur de toutes les hérésies" (Saint Pie X, motu proprio Praestantia, 18 novembre 1907), il s'en suit que les modernistes n'ont pas la foi.

    Dans ces conditions, vos tables rondes et autres débats s'apparentent (vous ne vous en rendez même pas compte à ce qu'il semble) à ces réunions oecuméniques condamnées par Pie XI (encyclique Mortalium Animos, 6 janvier 1928).

    Il ne s'agit ici de savoir si vous êtes gentil ou pas mais si vous avez raison ou tort. Vatican II est malheureusement passé par là entretemps engageant nombre de catholiques et vous-même, semble-til, dans la voie du "gentilgarçonnisme" et du "bonnefemmisme" dégénérant en "toutlemondeilestgentisme" pour aboutir in fine à l'auberge espagnole "panthéonesque" type Centre Saint Paul. Les réactions sentimentalistes de vos "supporters" dévirilisés du genre moutons de Panurge (Monsieur l'Abbbbêêêêêêêê, Monsieur l'Abbbêêêêêê !) ne font que le confirmer.

    On le constate déjà à la dégradation de vos messes : utilisation massive de la langue vernaculaire dans les lectures face au peuple, récitation du Canon à haute voix (strictement proscrite jusqu'à Pie XII), qui étaient déjà le fait des futurs démolisseurs de Vatican II dans les années 50 et 60, dans le cadre de leurs "expériences" dont on sait où elles nous ont menés.

    Les mêmes "expériences" que vous menez à votre échelle et qui vous amènent tout à la fois à vos délires liturgiques, à vos réunions du GREC, à l'accueil régulier de démolisseurs patentés type Gaillot, à la tenue de votre librairie par un gyrovague "schismatico-catholique", au débat du 13 septembre et, à ce qu'on m'a dit de source sûre, à faire dire régulièrement la messe par des prêtres sédévacantiste au Centre sans même en avertir vos ouailles.

    Je vous fais le pari que, si je vis assez vieux, je vous verrai dire la nouvelle "messe" (peut-être même y'en a-t'il déjà eues au Centre) qui est, de toute façon pour vous une simple affaire de préférence (puisque vous admettez la validité de la nouvelle) et, pourquoi pas, avec le temps, une clown mass, puisque "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil les petits n'enfants".

    A quand la "consécration" de cookies et de Coca-Cola ?

    Non, vraiment, 40 ans de "combat" pour en arriver là... J'en ai la nausée et je vous plains. c'est pourquoi je prie pour vous.

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  4. Merci, M. l'abbé, pour cette mise au point et pour cette leçon de perspectivisme pascalien (que seuls les esprits étroits pourraient confondre avec du relativisme), contre ceux qui prennent leurs petites obsessions intégristes et complotistes pour LA Vérité.

    Achille Lagneau.

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  5. A propos du psaume 133, monsieur l’abbé. Ne parlons pas de « parfum ». Il s’agit d’une onction : « C'est une huile excellente sur la tête, qui descend sur la barbe, qui descend sur la barbe d'Aaron, sur le col de ses tuniques. C'est la rosée de l'Hermon, qui descend sur les hauteurs de Sion; là, le Seigneur a voulu la bénédiction, la vie à jamais. » Comme l’onction présente dans la parole de toute personne qui s'exprime, en vérité, au nom du Christ.

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  6. @ Denis

    Je pense que tout le monde a un peu raison.

    Toutefois,le texte hébraïque ne parle pas d'onction ni de parfum mais tout simplement d'huile שָׁ֫מֶן
    (translittération : shemen).

    Peut-on assimiler de l'huile à une onction ou à un parfum, that's the question.

    La traduction de la vieille BJ que vous citez me semble donc plus proche du texte hébraïque.

    La Septante emploie le terme myron (je n'ai pas de caractères grecs sur mon clavier) qui désigne l'huile (on dit le Saint-Myron pour désigner le Saint-Chrème).

    Ceci dit dans beaucoup de versions (j'ai vérifié sur le site Byblos) on traduit shemen par onction et parfois par parfum.

    Selon le commentaire de la BJ ce psaume exhalte les liens fraternels qui unissent, dans le Temple et la Ville sainte, prêtres et lévites.

    @ l'anonyme de 11:46 : vous devez être bien malheureux dans la vie pour tenir des propos qui suintent une telle haine rancie. C'est vous que je plains de tout coeur.

    Au père de Tanouarn : bravo, continuez. Ne vous laissez pas abattre par les philistins.

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  7. @ Non! Non, cher Anonyme de 11h46, on ne vous laissera pas dire n'importe quoi, sans répliquer. Je dois vous avouer qu'en lisant votre "auberge espagnole panthéonesque, type Centre Saint-Paul" je fus pris d'un fou-rire, d'autant que j'avais lu "pantaleonesque" et que je mis quelques instants à réaliser que ce n'était point vers Venise (et la belle église dédiée à San Pantaleon, sur le trajet qui mène de Santa Lucia aux Frari et à la sublime Scuola San Rocco, dont nous sommes nombreux à faire notre première visite, à peîne débarqués du train de nuit, et déjà éblouis par ce énième hommage à La Sérénissime, comme s'il s'agissait de la première visite, fort lointaine hélas! pourtant) que vous souhaîtiez nous "tenter" mais vers Rome et son splendide Panthéon, dont la place est si grâcieusement gardée par un délicieux éléphant à l'obélisque de porphyre. Je ne vous ferai pas l'injure de penser que vous parliez de notre Panthéon républicain à nous, quoiqu'il fût bâti, dit-on, sur le tombeau de Sainte-Geneviève.

    Mais non, cher ami, vous êtes complètement à côté de la plaque. Laissez-moi vous le dire cordialement. Vous avez aggravé votre cas, en prenant à partie le charmant Frère Th., n'est-ce-pas? C'est bien de lui dont vous parlez, comme d'un "gyrovague schismatico-catholique, lui que je n'ai osé déranger, le voyant tout à sa lecture, sur le pas de sa porte, pas plus tard que vendredi dernier, alors que je passais près de la rue Saint-Joseph, et me décidais à aller le saluer, sans avoir le coeur de le déranger finalement, tant il semblait absorbé dans la méditation de quelque texte religieux, lui qui les connait si bien.

    Vous parlez de "quarante ans de combat"...je voudrais tant, sinon vous convaincre, du moins parvenir à instiller le doute dans vos certitudes, que le Centre Saint-Paul ne peut-être que dans les tout premiers et valeureux instruments du même combat que le vôtre, et non pas, comme vous le lui reprochez, un lieu de "déconstruction" comme on dit, de nos jours, avec cette inclination étrange, pour les euphémismes.

    Le vrai combat à présent, ne peut-être que celui de l'intelligence et non pas du dogmatisme, si courageuse puisse-t-être, parfois, l'intransigeance. Croyez-vous que le jusqu'au-bout-isme formel inversera la tendance d'une Églîse catholique presque ruînée, alors qu'il s'agit de prendre son Trésor spirituel à bras-le-corps, pour témoîgner qu'il est inépuisable, et peut enchanter encore peut-être, le cours de l'Humanité, jusqu'à la fin des Temps, si on ne laisse pas s'éteîndre par mégarde jusqu'au dernier brandon du feu sacré qui a parcouru la multitude, et lui a révélé l'existence de son Dieu?

    Vous devez faire un effort sur vous-même, je vous le demande, pour être en mesure de vous expliquer ici mais en ayant bien à l'esprît que nous sommes entre amis, même s'il vous faut supporter un peu l'ambiance "fan-club" bien naturelle, autour de fortes personnalités charismatiques comme Messieurs les abbés Laguérie et Guillaume de Tanoüarn (à propos, Monsieur l'abbé, j'ai vu qu'il y avait un Tanoüarn, dans la liste des noms des combattants de la Grande Guerre, morts au combat, sur la plaque commémorative, qui se trouve dans le fond du grand hall de la Fac. de Médecine, du boulevard Saint-Germain, en vis-à-vis de l'ancien (magnifique) réfectoire des Cordeliers. Sagit-il de l'un de vos proches parents?)

    Avez-vous lu leur long entretien, publié ici tout récemment? Ce que je souhaîterais: que vous en soyez le premier éminent commentateur, puisque j'ai eu la surprise de constater que personne ne s'y était attaqué. Violà qui serait fort utile et un exercice de haute volée qui vous permettrait de quitter l'invective, toujours dévalorisante, pour soi-même et pour les autres, afin de nous donner la pleîne mesure de vos réflexions profondes. Merci d'avance et à plus tard, j'espère,

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  8. "gentilgarçonnisme" et "bonnefemmisme" dégénérant en "toutlemondeilestgentisme" pour aboutir in fine à l'auberge espagnole "panthéonesque" type Centre Saint Paul. Les réactions sentimentalistes de vos "supporters" dévirilisés du genre moutons de Panurge (Monsieur l'Abbbbêêêêêêêê, Monsieur l'Abbbêêêêêê !) ne font que le confirmer."
    Où l'on voit que ce monsieur est inquiet. Mais non monsieur, on n'en veut pas à votre virilité! On le sait que vous êtes un homme: ça se voit. Un beau combattant, un pur, un vrai. Mais bizarrement qui s'effondre lorsque le combat devient plus délicat, plus subtil, plus élevé. Lorsqu'il s'agit à présent de réunir les forces, de rassembler ce qui est épars.
    Contrairement à ce que vous dites, les moutons que nous sommes donnent du fil à retordre au Berger. Celui-ci ne cesse d'être sur la brèche avec nous, étant dans la perpetuelle obligation d'argumenter, fonder, emporter l'adhésion. Voyez, il prend même le temps de répondre à votre point de vue figé, borné, mortifère. Vous êtes dans une impasse. N'ayez pas peur!
    Signé : une "bonne femme"

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  9. On disait, parait-il, des premiers chrétiens : "regardez comme ils s'aiment".

    Apparemment cela n'a pas duré.

    Je conseile à tous de relire Mt 5, 23-24.

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  10. @ l'anonyme de 11h46
    "Le modernisme étant "l'égoût collecteur de toutes les hérésies" (Saint Pie X, motu proprio Praestantia, 18 novembre 1907), il s'en suit que les modernistes n'ont pas la foi."
    Et vlan! Bien des gens comme vous ont essayé de m'en dissuader mais j'ai quand même épousé un moderniste qui s'est avéré croire d'une foi plus belle et plus solide que tous les tradis que j'avais rencontrés jusqu'alors. Vous ne savez pas le mal que vous faites avec vos jugements à l'emporte-pièce. La citation que vous donnez condamne une doctrine. Laissez leur chance aux personnes.
    Une tradi

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  11. Je crains que certains de nos intervenants n'en restent au degré zéro du conspirationnisme (pour les uns) ou de la psychanalyse (pour les autres). Si M. l'abbé voulait donner dans la subversion, il faudrait qu'il ne connaisse pas même les b.a.ba des règles de l'art pour croire y parvenir simplement en invitant un "catho de gauche". Quiconque connaît un tant soit peu le domaine saura que la subversion fonctionne beaucoup mieux... en se servant de personnalités de droite (ce qui ne signifie pas, évidemment, qu'il faille être de gauche ; du reste, dans des milieux de gauches, la subversion fonctionnerait sans doute aussi en utilisant des personnalités de gauche). Fermons la parenthèse.

    Quant à nos apprentis psychanalystes, je ne suis pas moi-même un spécialiste du sujet et je suis loin d'être jungien, mais enfin, ils feraient bien de jeter un coup d’œil sur la "Dialectique du moi et de l'inconscient" de Jung, spécialement sur le second chapitre.

    Cela étant, peut-être pourrions-nous quitter un instant ces sujets peu ragoutants et penser à des sujets plus joyeux. Par exemple, je pense que l'anniversaire de l'ordination sacerdotale de l'abbé de Tanoüarn risque de tomber dans peu de temps... Peut-être d'ailleurs y aura-t-il bientôt quelques ordinations pour l'I.B.P. ou une communauté amie ? Merci pour tout renseignement en ce sens...

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