vendredi 15 mars 2013

François provoque l'indignation de Bruno

Tout à l'heure, Bruno me téléphone en colère.

Il me dit : "Alors avec Jean-Paul II, Benoît XVI, le catholicisme je veux bien. Ca reste soft. Mais avec François, c'est une autre paire de manches".

Je lui manifestai ma surprise.

Il me réponds : - "Tu te rends compte que nous les mécréants, il est en train de tous nous mettre dehors avec ses formules à l'emporte pièce".

Là je commence à voir, mais je fais l'innocent : - Lesquelles ?

- Je me mets tout de suite sur Internet. Voilà : "Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, cela me fait penser à la phrase de Léon Bloy : “Qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable”. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon". Ca veut dire quoi, confesser, d'abord dans ce cas-là ?

- Confesser, c'est reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu.

- C'est bien ce que je pensais... Tu n’arranges pas les affaires de ton pape.

- Euh ! Bon alors, il faut dire que Léon Bloy vaut plus comme imprécateur (et un imprécateur peu sympathique, grand médiseur et mépriseur) que comme théologien. D'habitude, les théologiens, quand ils avancent de telles choses, les enveloppent dans du beau papier. ils expliquent : non, l'Eglise n'a jamais prétendu mettre en enfer tous ceux qui ne croient pas actuellement en elle. Mais le pape François est l'homme des surprises, et je crois vraiment : de toutes les surprises. C'est un jésuite austère, qui est essentiellement indifférent comme le conseille saint Ignace, indifférent au qu'en dira-t-on, à ce qu'on pense de lui etc. Il faut peut-être lui laisser le temps de mettre le papier cadeau. Ca viendra.

- Mais qu'est-ce qu'il peut mettre comme papier cadeau, pour expliquer à ceux qui ne prient pas Jésus-Christ que, malgré ce qu'écrit Léon Bloy, ils ne sont pas le diable...

- En essayant de me mettre dans sa peau de jésuite, je te répondrai à travers l'idée de saint Ignace : les deux étendards. Il y a effectivement les bons et les méchants, ça j'y crois. Il y a ceux qui essaient d'aimer autre chose qu'eux-mêmes, ceux qui sortent d'eux-mêmes pour se mettre au service de ce qu'ils aiment. Ceux-là, ils ne le savent pas forcément clairement, mais leur logique est chrétienne. Et puis, il y a ceux qui se prennent dans "les filets et les chaînes" dit saint Ignace, ceux qui sont prisonniers du démon parce qu'il ne pensent qu'à eux et à se servir.

- Bon alors pris comme ça je veux bien..."

J'ai beaucoup aimé l'indignation de Bruno et je suis surpris que ce ne soit pas celle de La Vie et d'autres blogs chrétiens qui font de la largeur d'esprit leur fond de commerce. Il faut croire que ce François-là produit une sorte d'effet de sidération. Il peut dire des énormités anticonciliaires (anticonsensuelles) le plus tranquillement du monde. Personne n'a bronché encore. Gare au réveil ! Parce qu'un tel discours, Léon Bloy mis à part, c'est du Marcel Lefebvre dans le texte ! J'avoue que j'en suis assez content.

Il y a autre chose qui me ravit : c'est une sorte d'anticléricalisme permanent. On sait la manière dont le cardinal Bergolio a attaqué ceux qui voulaient garder le baptême pour eux, prêtres ou clercs, en mettant des conditions exagérément difficiles à sa réception. Il les traite de "néognostiques pharisaïques". Mais dans le sermon que je viens de citer, il y a un autre texte étonnant à propos de ceux qui prêchent Jésus mais qui ne veulent pas entendre parler de sa croix :
"Quand nous marchons sans la croix, quand nous édifions sans la croix et quand nous confessons un Christ sans croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur : nous sommes des personnes du monde, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur ".
Ce genre de petite pique anticléricale semble décidément assez fréquente dans son enseignement... J'ai l'impression qu'on va bien s'amuser.

22 commentaires:

  1. Formidable de souligner ces magnifiques paroles du Pape, mais de grâce, Monsieur l'abbé, ne comparez pas le Pape François à Marcel Lefebvre, pourquoi s'aliéner les lecteurs ?
    Bon, ok, peut-être il y a encore des lefebvristes ici, mais pour nous autres catholiques romains, cette idole du pixiland n'a pas de place aux côtés d'un Pontifex Maximus, quel qu'il soit. Pitié !

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    1. Arf ! Trop tard : http://lacriseintegriste.typepad.fr/.a/6a01116874ffc7970c01538f696768970b-800wi

      Pour le reste, sans être Lefebvrolatre, ni fidèle de la FSSPX, Mgr Lefebvre peut encore être cité comme référence. Le père Sorkine le fait, des prélats Romains en font tout autant.

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    2. Depuis quand un "lefebvriste" n'est pas un catholique romain?
      Je ne cesserai jamais de m'étonner du concept jargonnant de "lefebvriste", comme de celui, tout aussi comique, de "conciliaire". Ils ne sont guère catholiques. Si l'Eglise Catholique est universelle, elle ne saurait souffrir d'aucune forme de ségrégation interne. En disant des fidèles de la Fraternité qu'ils sont lefebvristes, vous en faites idéologiquement des lefebvristes,ce qu'ils ne sont pas originairement. Il y a cinquante ans, ces "lefebvristes" n'étaient que de simples catholiques romains qui défendaient une Tradition mise à mal, celle de l'Eglise. En d'autres termes, vous rejetez ces gens dans une altérité absolue sous prétexte d'une altérité relative, celle de tout "tradi" au fond, et vous faussez ainsi tout rapport possible entre eux et vous. Vous créez de la violence là où il ne devrait pas en avoir.
      Et après il faudrait s'étonner que lesdits "lefebvristes" fassent bande à part!
      De même pour ce qui est de ces gens-là vis-à-vis des "conciliaires". Ce ne sont que des mots, des idéologies qui, en gonflant les coeurs de haine pour l'autre, sclérosent et empoisonnent la vie de la grâce et de l'Eglise en aveuglant les hommes.
      C'est dans l'humilité que cette situation se résoudra, c'est dans la charité que les armures idéologiques tomberont.
      Au lieu de vous cracher les uns sur les autres, prions, notre salive n'en sera que plus utile.
      Merci

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    3. "... peut-être il y a encore des lefebvristes ici..."

      Ben... il y a moi.

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    4. "Depuis quand un "lefebvriste" n'est pas un catholique romain?"

      Peut-être quand un évêque FSSPX nomme Rome "l'apostate" ?

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    5. En que catholique romain sans "chapelle" , la référence à Mgr Lefèvre ne me gêne pas ,au contraire.
      Certains intégristes de vatican 2 semble avoir de l'Eglise et de la papauté très étroitement juridique et donc pauvre .

      Allez comprendre !

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    6. "Peut-être quand un évêque FSSPX nomme Rome "l'apostate" ?"
      Si l'on fait allusion à quelqu'un de précis, merci de le nommer, surtout s'il s'agit de quelqu'un qui n'est plus de la Fraternité...

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    7. erratum ; "en tant que catholique..."

      "certains intégristes de vatican 2 semblent avoir une vision de l'Eglise..."

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  2. Un autre Bruno qui vous écrit qu'il partage votre amusement !!
    Bruno P.

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  3. Un peu dubitatif depuis le début de ce pontificat, je suis mis en joie par par cette citation de Léon Bloy. Je suis en fait un inconditionnel de l'auteur du Désespéré, du Salut par les Juifs, ou même ce cette sublime charge contre Zola intitulée "Le Crétin des Pyrénées", précédé d'un formidable "Je m'accuse" (sous entendu d'avoir un jour fait l'éloge de l'auteur de Germinal) - ces textes peuvent être lus sur Wikisource. Oubliez-vous Monsieur l'Abbé, que Bloy a converti Jacques et Raïssa Maritain (lire aussi le très beau portrait que fait de lui Raissa dans Les grandes amitiés)? Bloy c'est la réponse aux cathos gentillets et lénifiants, une écriture féroce et décapante, inclassable, ni à droite ni à gauche. Ce dont nous avons besoin je trouve à l'heure de la niaiserie sirupeuse d'un catholicisme un peu dégoulinant de sentimentalisme.
    Merci très Saint Père, vos références sont excellentes.
    Monsieur l'Abbé, relisez Léon Bloy !

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  4. Bravo tout ce que vient de faire François est admirable. C'est un homme simple et bon, mais qui prèche un christianisme exigeant, c'est à dire le christianisme de Jésus. Rappelez-vous : " Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne sa croix
    chaque jour, et qu'il me suive. » (Lc 9, 23).

    A mon avis on ne va pas s'ennuyer avec notre nouvel Evêque de Rome François. Ce qui me fait plaisir c'est que les progressistes et les intégristes réunis vont faire du bashing sur lui à plein. Jésus aussi avait contre lui et les pharisiens et les sadducéens.

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  5. Peu de phénomènes sont aussi fascinants que ces bouffées de papolâtrie qui embrasent périodiquement les milieux catholiques au point de donner au simple respect filial qu’ils devraient manifester à l’égard du Souverain Pontife, les contours d’un culte de la personnalité qui nous rappelle des circonstances si peu spirituelles.

    L’on a parfois l’impression que le Christ suscite un engouement moins débordant que celui qu’inspire le chef de l’Eglise catholique à des minorités subjuguées par la société du spectacle.

    Il y a dans la papolâtrie un ressort médiatique qui devrait inquiéter tous ceux qui sont sujets à cette fièvre et qui, généralement, se défient de tout ce qui est médiatique.

    Bergoglio, que nul ne connaissait il y a moins d’une semaine (et moi moins qu’un autre), déchaîne aujourd’hui un déluge de passions naïves et quasi canonisantes de la part de fidèles qui semblent avoir besoin d’une figure patriarcale et tutélaire pour vivre plus intensément leur foi. Bergoglio serait ainsi le Saint-François d’Assises des temps modernes, comme Benoît XVI fut le Saint-Thomas d’Aquin de notre siècle balbutiant !

    Si l’on y regarde d’assez près, le collège cardinalice semble receler de saints. Pourquoi attend-t-on que ces saints deviennent pape pour les célébrer et leur vouer un culte ?

    Depuis mercredi, le seul commentaire « raisonnable » que j’ai entendu sur l’élection du nouveau Pape, était prononcé par l’abbé Guillaume de Tanoüarn qui réagissait (pourtant « à chaud ») à cet événement sur Radio Courtoisie, dans l’émission de Paul-Marie Coûteaux.

    Le présent commentaire, qui ne manquera pas de déchaîner la haine des papolâtres, se veut un hommage à l’abbé Guillaume de Tanoüarn dont les commentaires raisonnables, mesurés et intelligents sur l’élection du Pape François réconcilient avec ces milieux catholiques dont les qualités, si elles sont nombreuses, incluent rarement la faculté de discernement.

    David

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    1. Détrompez vous David

      Le catholicisme et le christianisme ne sont pas ce que vous pensez.
      Cherchez mieux dans les monastères , chez les croyants qui ne sont pas dans le spectacle , le spectaculaire et l'émotionnel pathos-logique .

      Il existe un catholicisme intelligent et c'est d'ailleurs le catholicisme tout court et il est difficile (parce qu'il est bon !)

      Par exemple , pour commencer , Benoit XVI n'était pas un thomiste mais bien plutot un augustinien qui avait fait sa thèse sur Bonaventure . Je l'aurais préféré plus thomiste mais il était le pape et rien que le pape c'est à dire le successeur de ce pauvre pécheur de Pierre institué par le Christ et relatif au Christ

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    2. Merci pour votre message peripathos.

      Sans doute me suis-je mal exprimé, car je ne visais nullement les catholiques mais les papolâtres, qui sont aux Papes ce que les "fans" sont aux chanteurs. Et je n'ai pas voulu laissé entendre que les catholiques se réduisaient aux papolâtres.

      Je ne doute pas qu'il existe un catholicisme intelligent au-delà de ce spectacle de masse. Je déplore seulement que ce type de spectacle donne finalement de l'Eglise une image déformée, superficielle et, disons-le, un peu ridicule. Je ne suis pas sûr que cette image serve l'évangélisation.

      Il m'intéresserait de connaître l'évolution du rapport des fidèles au Pape tout au long de l'Histoire de l'Eglise. Peut-être que je fais erreur, mais cette hystérie papolâtre me paraît constituer un phénomène moderne (sans doute stimulé par les nouveaux moyens de communication).

      Merci encore pour votre réponse.

      David

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  6. .
    Evêque mais pas pape, bien sûr ! La papauté est balayée en quelques mots.
    Evêque de Rome, prière pour Rome, évangélisation de Rome
    Intronisation de François par le peuple. C'est la démocratie dans l'Eglise.
    Qui a été élu ce 13 mars 2013 ? Ce n'est pas LE pape, ce n'est pas un pape. Le vrai Pape, le Vicaire de Notre Seigneur sur la terre, c'est le Pape Paul VI, toujours exilé. Mais l'Heure de son retour est proche. L'église conciliaire - fruit pourri - tombera. Il faut attendre qu'elle tombe...






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    1. Je croyais que Paul VI était mort en 1978. Encore un qui a fumé la moquette.

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  7. se référer à la vie de St François d'Assise et se dire que nous allons vers une religion du peuple pour le peuple, pas pour les dorures et les médias !!!!!!



    nous avons un Pape simple, et qui sera le plus populaire de tous loin des ors et du faste de notre religion qui partait en "jus de boudin" à force d'écouter les "premiers sur terre" qui seront les derniers, et les pharisiens que nous chasserons avec lui de nos églises à moins qu'ils ne s'en remettent au Seigneur selon leur coeur et non selon leur porte monnaie .....

    Vive François !!!

    -ZUT – LE NOUVEAU PAPE N’EST PAS FREUDO-MARXISTE
    -ZUT – BERGOGLIO A DIT DES CHOSES POLITIQUEMENT INCORRECTES
    -ZUT – BERGOGLIO A ECRIT DES CHOSES POLITIQUEMENT INCORRECTES
    -ZUT – IL N’A JAMAIS ETE CHRSITO-MARXISTE
    -ZUT – IL EST LATINO MAIS PAS GAUCHO
    -ZUT – IL EST JESUITE, FRANCISCAIN, MAIS CONSERVATEUR
    et puis ZUT il n'est pas le Pape des BOBOS, il est le Pape de tous et je sais cela fait mal, mais vous vous en remettrez .....

    Vive François !!!


    heureux d'avoir un Pape humble et qui a choisi ....François .... les actes avant les paroles ou les deux ensembles, mais pas une langue de bois, un homme qui va remettre l'Eglise à sa place qu'elle n'aurait jamais du quitter ..... il nous conduira là ou Dieu nous veut et non pas ou vous pseudo-intellectuels voudriez aller...


    Vive François !!! notre chef spirituel


    Patrick, un fidèle de St François .....



    Prière de St-François d'Assise

    Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix
    Là où est la haine, que je mette l'amour
    Là où est l'offense, que je mette le pardon
    Là où est la discorde, que je mette l'union
    Là où est l'erreur, que je mette la vérité
    Là où est le doute, que je mette la foi
    Là où est le désespoir, que je mette l'espérance
    Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière
    Là où est la tristesse, que je mette la joie.

    Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant
    À être consolé qu'à consoler
    À être compris qu'à comprendre
    À être aimé qu'à aimer.

    Car c'est en donnant que l'on reçoit
    C'est en oubliant que l'on se retrouve
    C'est en pardonnant que l'on obtient le pardon
    et c'est en mourant que l'on ressuscite à la vie.

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  8. Pas d’accord avec anonyme de 22h10 ! Nous ne devons pas seulement au Pape « un respect filial ». Nous lui devons beaucoup plus, et cela en dehors de toute analyse du pontificat et du Pontife lui-même. Au risque de paraître encore une fois jouer les Catherine de Sienne, je rappellerais que le Pape, en revêtant sa charge, accepte de devenir le fils du Fils. Il est donc bien plus que le représentant de Dieu sur terre. Il n’est pas un ambassadeur du Royaume de Dieu. Il est à la fois homme et Sacrement. Il est donc normal de lui vouer une certaine vénération. Les foules ne s’y trompent pas lorsqu’elles commencent à exprimer leur joie après « l’habemus Papam » ! (Elles ne connaissent pas encore le nom de l’élu et ce n’est même pas leur préoccupation !).
    De même, il est normal de se sentir orphelin et de ressentir une tristesse métaphysique (religieuse) lorsque le siège de Pierre est vaquant ! L’Esprit règne sur l’Eglise par le Pape. Une Eglise sans Pape ne serait plus l’Eglise du Christ. Elle serait une association SANS aucune Transcendance !! Le Pape est le vecteur de cette Transcendance.
    Pour en revenir au sujet du billet, si le Pape François se met dans les pas du Christ et répète ses paroles, c’est bien, mais c’est normal !
    « Nul ne connaît le Père sinon le Fils… » Comment le Fils serait-il alors l’unique Chemin qui mène à Dieu s’il en était pas ainsi ? Maintenant, lorsqu’un Pape dira les vérités premières du catholicisme, on sera tout étonné ! Cela veut dire que l’on revient de bien loin. Quant à la référence à la Croix, cela nous promet un heureux présage pour la liturgie ( de Paul VI, mais c’est déjà quelque chose) car c’est bien là où se situe le plus grand problème : considérer la messe en dehors de toute la Passion et comme n’étant qu’un repas !
    Un anonyme ose encore se moquer de l’orientation « ad Orientem » du prêtre pendant la messe et l’Abbé aurait préféré voir le postérieur du Pape plutôt que son visage. C’est pourquoi, je voudrais expliquer à cet anonyme que si le prêtre tourne le dos aux fidèles, c’est parce que symboliquement, il les entraine vers le levant qui représente le Christ. Il est un berger qui guide son troupeau. Si un berger guide ses brebis en les regardant, il est à parier qu’ils tomberont tous dans le précipice le plus proche. On a donc le choix entre une liturgie Christo-centrée ou centrée sur le peuple. Qui parlait « d’auto célébration » récemment ? Ne serait-ce pas un certain Benoît XVI ?
    Quant à diaboliser la FSSPX, facile ! Mais je dirais alors avec Voltaire : « mentez, il en restera toujours quelque chose » Informez-vous d’abord sur cette fraternité en dehors de toute polémique et certainement qu’avec un peu de bonne volonté, vous comprendrez ! (le film sur Mgr Lefèbvre est excellent !).
    B.



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    1. Benoite, au-delà de votre enthousiasme mystique que je respecte, je ne comprends pas bien ce qui existe derrière vos formules. Le Pape serait ainsi "bien plus que le représentant de Dieu sur Terre". Qu'est-ce à dire ? Serait-il Dieu lui-même ? Serait-il un demi-Dieu, à mi chemin entre Dieu et un émissaire temporel ?

      Le Pape comme pivot de toute transcendance, pardon mais j'ai un peu de mal. Et l'Histoire de l'Eglise ne contribue pas à dissiper ce malaise.

      Enfin, l'essentiel c'est que vous ne soyez plus orpheline ! Et bien que je ne croasse pas à la fraîcheur des bénitiers, je m'en réjouis pour vous très sincèrement ! Bien à vous, David

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  9. Tout cela, toutes tendances confondues, reste sidérant..
    vous ne voyez pas la masse humaine totalement abandonnée... à 95%...et vous, à vous chicaner, vous nuancer, vous dialectiser, vous contre-distinguer....
    Je ne sais où Satan s'amuse le plus, à massacrer les abandonnés (les gosses qui se pendent au sortir des collèges, entre mille autres exemples!) ou à failler les chers catholiques entre eux si au chaud ,si rassurés de leur papa François ou de leur papa Guillaume, bien ingrat, voire injuste avec frère Léon l'exécrateur ..
    Reste que le Père de Jésus Christ , qui était son seul souci, avec la salut des êtres (mais c'est pareil) reste bien absent !
    Normal, quand on met le Christ au centre en oubliant que le Père est le "centre" du Christ ..

    Mais normal, dans un monde" spiritualisé"( merci l'esprit saint du concile) et maternisé ( merci les fils sans père à leur mamans), où trouver une place pour un quelconque Père...en dehors des papas..

    A.S.L'Ahuri du Service (du Père, en l'occurrence)

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    1. Anonyme 16/03 22:10
      Très intéressant votre remarque sur l'éclipse du Père et du même coup du Dieu Créateur Tout Puissant....Cela me rappelle le début du Credo.

      Au profit d'un dieu bonnasse et consensuel pas trop gênant pour les "affaires"

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  10. Bonsoir

    Je cherche désespérément la référence de la fameuse citation de Léon Bloy. De quel ouvrage sort-elle?

    Si quelqu'un sait ou trouve... merci !

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