"Droit de regard, l’émission qui éclaire l’actualité. Le pape a provoqué la surprise dans le monde entier en renonçant à sa charge : pourquoi un tel choix? Comment l’interpréter? Faut-il craindre pour l’Eglise? Rencontre avec l’Abbé Guillaume de Tanoüarn."
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Seconde partie |
Je vous entends dire qu'il pourrait ne pas être enterré comme pape!
RépondreSupprimerAlors la prophétie de Malachie est "feinté"...Ce n'est plus le dernier pape de la liste.
Et bravo pour votre interprétation du sens de la dernière légende, c'est du grand art!
Ces jeunes gens qui vous interrogent me paraissent bien sympathiques!
RépondreSupprimerL’Eglise catholique est très mal à l’aise avec la fin des temps. Il me semble qu’il y a deux raisons à cela.
RépondreSupprimerLa première, c’est que la religion chrétienne est une religion du présent. Le chrétien se convertit à tout moment. Son passé(son péché et ses attaches) peut et doit s’effacer. C’est le discours du Christ à Nicodème. Non seulement il faut renaître, mais « celui qui a mis la main à la charrue et se retourne, n’est pas digne de Moi » dit le Christ. L’éternité se cache dans ce présent. Le Chrétien ne doit pas avoir d’attache ni dans le passé, ni dans un futur. Il doit être entièrement libre.
« Les temps sont accomplis ». Le Christ a aboli le temps. Face à cette religion de la liberté, et face au fait que nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure, aucun membre de l’Eglise n’ose parler de la fin de ce monde.
La deuxième raison vient de la confusion entre la Parousie qui est l’instant « T » et la période qui y mène. Cette confusion nous empêche de lire correctement les paroles que le Christ a prononcées à ce sujet. Il nous dit bien d’observer les signes des temps comme on observe les rameaux d’un figuier et nous prévient de toutes sortes de tribulations, calamités et nous parle de l’endurance des derniers chrétiens. Il donne aussi des avertissements sur de comportements à suivre ou à ne pas suivre. Son langage n’est pas tendre. Guerres, discorde, femmes maudites d’avoir conçu et enfanté !
Il précise : « et ce ne sera pas encore la fin », mais les prémices en quelque sorte.
Il y a donc dans tout ce discours du Christ un avertissement. Veiller, en premier lieu, mais aussi lire les signes concernant cette période. Il faut avoir du discernement. Le Chrétien est ce voyageur aux yeux ouverts.
Plus le monde s’approche de sa propre fin, moins on en parle dans l’Eglise. Tout « parle » cependant de ces moments terribles. Les forces du mal sont à l’œuvre, comme jamais. La réponse serait d’ouvrir les yeux et d’inventer une nouvelle manière d’être chrétien. En effet, la routine ne suffit plus.( Il ne faut pas séculariser l’Eglise, ce qui serait faire le jeu du démon).
Quant aux prophéties, elles sont différentes selon leur provenance. On n’est pas obligé de croire à celles de Malachie. Mais il y a Fatima, don Bosco etc… je n’arrive pas à comprendre comment vous passez MAG2T, de « Petrus » à « Petri » !!! C’est fort ! Cela relève t’il de ce que je disais plus haut : ne pas vouloir lire les signes des temps ? L’Eglise a t’elle peur de faire du « findumondisme » comme quelques sectes ? Il ne faut pas "avoir peur" mais "avoir conscience" !
S'il n'es plus pape pourquoi l'enterrerait-on comme un pape. Y aura-t-il unpape ou deux papes ? J'ai l'impression qu'on va se rejouer Avignon (sans le pont bien sur).
RépondreSupprimerCe dont l'Eglise à besoin c'est d'un manager qui remette les choses en ordre, quitte à s'effacer lorsqu'il aura rempli sa maiso. C'est comme Carrefour, le nouveau patron a remis de l'ordre et les bénéfices reviennent. Il a supprimé l'hyper centralisation du groupe et a remis les directeurs au centre de l'entreprise : une sorte de de colégialité laïque. L'Eglise ferait bien de prendre exemple. N'y aurait-il pas un grand manager catholique que l'on pourrait nommer pape ou secrétaire-général ? Une sorte de Carlos Ghosn quoi.
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