vendredi 18 décembre 2009

Noël au Centre Saint Paul

Juste quelques annonces exceptionnelles pour Noël.

L'Agenda Benoît XVI, si bêtement décrié par "Résistance Catholique" (voir Tradinews), se trouve en vente au Centre Saint Paul. Pour seulement 20 euros moins quelques dizaines de centimes, vous avez : un bel agenda à poser sur votre bureau ; un magnifique album des plus belles photos de Benoît XVI ; les principaux textes de son pontificat (encycliques et Motu Proprio), une formule chaque semaine au décochez moi ça, signée B. XVI et enfin 56 personnalités ecclésiastiques et laïques représentant toutes tendances confondues, les différentes chapelles de la grande Église. Nous n'en avions pas assez dimanche dernier. Cette semaine nous devrions être en mesure de vous satisfaire. Vous avez besoin d'une idée cadeau, simple et jolie ? Vous avez trouvé...

Je rappelle que les messes au Centre Saint Paul ont lieu le dimanche à 9H00, 10H00, 11H00, 12H30 et 19H00. Ce sont aussi les horaires du jour de Noël, 25 décembre. Les Vêpres auront lieu, dimanche prochain à 17H30, suivi d'une conférence que je donnerai sur les deux dernières Béatitudes : "heureux ceux qui sont persécutés pour la justice... Heureux serez-vous...". Le jour de Noël, il n'y a pas de conférence spirituelle et les Vêpres sont à 18H00.

Par ailleurs, le 24 décembre à 18H00, nous chanterons ensemble les Matines de Noël : O Magnum mysterium, quel grand Mystère. A 23H00, aura lieu une veillée de chants populaire avec un chapêlet médité. A 24H00, le Minuit chrétien et la Messe de Minuit. Après la messe de Minuit, un réveillon aux huîtres et au foie gras pour ceux qui le souhaitent, dans notre cave voûtée.

Dernier détail : la conférence spirituelle préparatoire à Noël aura lieu le mardi 22 décembre à 20H00. Son thème ? - "Pour moi vivre c'est le Christ" ou comment il faut prendre cette formule de saint Paul au pied de la lettre et sans métaphore.

2 commentaires:

  1. merci ! grâce à vous on découvre "résistance catholique" et c'est un vrai moment d'anthologie ! On dirait une parodie en réalité ? En tous cas, j'ai bien ri : surtout le "horresco referens, 'il' a fondé la revue comunio" ! C'est vrai, quelle horreur après tout : il y a une vraie ligne dans la vie de Benoît XVI : ut unum sint... Et quand on voit le nombre de chapelles des sédévacs, on comprend que ça puisse les effrayer...!

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  2. En ce temps de Noël, les villes s'illuminent, les vitrines s'animent et les achats dominent. Le monde est une grande caverne de jouets pour tous les âges, un marché d'aimables pacotilles enrubannées qui font courir chacun dans les allées d'un système qui fait de nous des enfants. Nous-mêmes sommes les jouets des marchands de tous ordres. Certes, nous voyons la profusion de ces biens étalés comme une simple occasion de cadeaux, selon la belle et légitime fonction de ces derniers : le témoignage du sens de l'autre, la manifestation de la joie. Mais, bien souvent, nous sommes entraînés au-delà de ces bonnes intentions et des justes et honorables réjouissances. Un autre climat s'impose. Notre représentation des choses est insensiblement affectée. Difficile, en effet, d'échapper à l'atmosphère générale, à cette communion artificielle dans le culte absolu du bibelot. La marchandisation de nos sociétés semble ainsi avoir sa propre liturgie, calquée sur le calendrier chrétien. Les processions des masses se font sous d'autres marques que la marque du sacré. N'oublions pas, à ce titre, que c'est la firme Coca-cola qui, en 1931, a relooké le traditionnel et sympathique Santa Claus avec le costume du père Noël que l'on connaît. Il faut le constater, chaque mois de décembre, ces semaines de déambulation fiévreuse dans les temples mercantiles constituent un moment privilégié pour l'acculturation des valeurs du système. Les plus jeunes sont particulièrement ciblés, mais tout le monde est concerné. Créer des mécanismes, des réflexes. Quand le christianisme célèbre le faste de ses fondations et donne un nouveau sens à la joie en libérant l'homme de ses servitudes intérieures. C'est bien ici la rivalité de deux imaginaires qui est en cause. La consommation pure et le mystère. Passé un certain seuil d'emprise, semble-t-il, l'une et l'autre ne peuvent cohabiter.

    Je sors précisément de ces magasins où tout est mis en oeuvre, plus encore, mis en scène pour s'emparer de l'esprit du client. « La plupart de nos vacations sont farcesques », disait Montaigne. Elles le deviennent toutes quand on se bouscule frénétiquement, de rayons en rayons et d'étages en étages, pour quelques produits bariolés. Tout cela en utilisant plus que jamais le beau nom de Noël ! Sans y penser, je traversais alors, pendant un bref moment, les palais sereins de la mémoire, pour y retrouver une autre image de Noël. Il me souvient ainsi d'un Noël d'enfant, où l'on ne me racontait pas que l'enfant est roi. La fenêtre restait donc ouverte pour le mystère. Celui de l'Enfant-Roi, sauveur du monde, né dans une humble étable. Après la messe nocturne de cette année-là et son « Minuit chrétien » qui résonne encore et résonnera toujours, après une courte méditation devant la crèche de l'église, la magnifique voûte noire du ciel avait changé. Dans cette nuit glacée de l'hiver, elle était désormais remplie de l'annonce d'un printemps éternel. Elle figurait l'immensité de l'Espérance. La fête prenait un autre sens.

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