lundi 31 octobre 2011

Quelques éléments de réponse pour l'abbé Grosjean

Monsieur l'abbé, je n'ai pas l'honneur de vous connaître personnellement mais j'ai lu votre prise de position sur le Forum catholique, à propos de la pièce Sur le concept de visage du Christ. Vous avez tenu à vous démarquer des catholiques qui condamnent ce spectacle. Pour vous, on ne peut condamner que ce que l'on a vu, et après avoir vu cette pièce, vous la trouvez utile à la réflexion et même favorisant une attention au christianisme.

Il faut tout de même souligner que la pièce que vous avez vue est une pièce expurgée par son auteur. Toute la deuxième partie du spectacle au cours de laquelle des enfants lancent des grenades sur le visage du Christ, n'est pas reprise aujourd'hui. Elle n'est pas présente - et pour cause - dans le Compte rendu qu'en fait Myriam Picard. Trop agressive, trop ouvertement antichrétienne a dû penser l'auteur, Roméo Castellucci, qui, par ailleurs, se répand sur France info en expliquant avec la plus parfaite hypocrisie qu'il n'est en rien hostile au christiansme. Cette correction subreptice indique bien et la tendance profonde de son auteur et l'intention qui a dominé la rédaction de la pièce. cette intention est clairement blasphématoire.

Ce blasphème subjectif est-il suffisant pour interdire cette pièce ou faire en sorte qu'elle ne soit pas représentée ? Je ne le pense pas. Les chrétiens n'ont pas intérêt à faire régner une quelconque police de la pensée ou à prétendre rétablir la censure à leur profit. Du reste, l'Evangile est formel sur ce point : "Tout péché et tout blasphème sera remis aux hommes" (Matth. 12, 31) et encore : "Quiconque dira une parole contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné" (Luc 12, 10). Il faut souligner l'extraordinaire liberté que manifestent ces paroles du Christ. Pour être chrétien, pour avoir la foi, il faut jouir de cette liberté intérieure. Pas de grâce divine, sans liberté humaine. Je ne dis pas d'ailleurs que la liberté humaine soit nécessaire à la grâce comme un préalable (ce disant je serais excessivement moliniste) mais je dis que la grâce produit la liberté, là même où règne les addictions et l'esclavage intérieur. La grâce est cette puissance mystérieuse qui libère l'animal humain des divers conditionnements et addictions dont il est victime.

Le blasphème n'est pas un bien, mais il est pardonnable. La grâce peut toujours surabonder là où le péché abonde comme le dit saint Paul aux Romains. Mais qu'est-ce qui est impardonnable ? Qu'est-ce qui doit être interdit ? C'est le mépris des choses sacrées, c'est la tendance à considérer comme équivalent à ce qui est absolument vile tout ce qu'il y a de plus grand dans l'homme. En l'occurrence dans cette pièce, c'est l'équivalence agressive établie entre la merde et le Visage du Christ. Dieu sait, c'est le cas de l'écrire si l'art d'Antonello da Messina est éloquent ! Dieu sait si ses visages de Christ sont expressifs ! Eh bien, c'est justement ce Christ, le plus expressif qui soit, que l'on choisit pour l'imprégner de merde...

"Tout blasphème est une forme de prière" dit Castellucci quelque part pour se justifier. mais il y a dans cette pièce bien plus qu'un blasphème. il y a le refus méthodique de toute forme de sacré, de toute manifestation transcendante à l'ici et au maintenant, au caprice du moment ou à la pulsion de l'instant. Castellucci n'est pas seulement l'homme d'une négation : cela ne serait pas grave. Dieu sait si les négations ou les dénégations ne nous font pas peur à nous chrétiens, elles sont toujours des formes de déni, nous le savons. Ici, il y a bien plus : la juxtaposition et l'équivalence établie entre la merde et la beauté. Une sorte de barbarie apprivoisée que l'on devrait considérer comme fatale, et qui, bientôt peut-être, pourra devenir obligatoire au nom de la correctness.

A cet égard, la fin, l'ambiguïté entre "Tu es mon Pasteur" et "Tu n'es pas mon Pasteur" est significative : de toutes façons, nous dit l'auteur, les deux expressions se valent, car ce Pasteur, c'est... de la merde... Je vous l'ai fait voir en direct. Il ne s'agit pas seulement d'un jugement de valeur ou d'un simple blasphème. Pour Castellucci, c'est un jugement de fait. La victoire du vieillard est un fait ; la leçon que nous administre le "père" égrotant et sordide, c'est qu'il aura toujours raison de la générosité du fils putatif (ce fils qui, dans la pièce veut l'aider); Si ses organes internes, fatigués d'avoir trop merdé, ne produisent plus rien, la merde, le vieillard la répandra par bidons entiers. Le vieillard qui arrose de la merde au bidon et les enfants qui lancent leurs grenades comme des étrons sont porteurs de la même "a-vérité fondamentale" : tout vaut tout; rien ne vaut rien. Il ne s'agit pas d'un simple blasphème. C'est le nihilisme à l'état pur.

Le blocage scatologique que l'on observe dans la pièce de Castellucci ne correspond pas chez lui à une réflexion sur ce qu'est le monde, réflexion qui se serait achevée en blasphème, mais plutôt à une volonté délibérée d'inverser toutes les valeurs. Cette pièce, dans son néant psychologique, est l'apologie du sacrilège. Elle est l'expression ultime du nihilisme européen, stigmatisé par Nietzsche déjà. Son message est clair : rien n'est sacré, ni le Christ, ni la paternité du père, ni la filiation du fils. La paternité du père n'est pas sacrée parce qu'elle est dégueulasse ; la filiation du fils n'est pas sacrée parce qu'elle est impuissante. Le fils a les mains purs mais il n'a pas de mains. Il est lui-même l'image du Christ qu'il embrasse. Il ne vaut pas plus que le père et sa merde, puisqu'il ne s'impose pas à lui.

Je crois que l'on touche avec Castellucci à la vérité profonde de la célèbre formule de Hermann Hesse : "La culture sans le culte est un déchet". Si la culture n'est pas animée par un véritable culte de ce qui est sacré (indépendamment d'ailleurs de toute foi explicite), elle se détruit elle-même et devient un déchet. Elle est la grande machine à tout égaliser et à tout confondre, elle est la première pourvoyeuse de bouillie mentale à l'usage des pervers et apprentis pervers.

Je conçois, cher M. l'abbé, que ce spectacle de l'abjection et cette représentation du triomphe des déjections vous ait fait réfléchir, vous. Je conçois que ce confusionnisme puisse par réaction rappeler même aux plus matérialistes que le matérialisme est absurde et qu'à un moment ou à un autre, il se niera lui-même. Preuve qu'il ne faut pas désespérer de l'homme ! Il y a toujours un travail du négatif, comme dirait Hegel. Mais il est clair que ce dont souffre toute une génération de jeunes déculturés, ce n'est pas de telle ou telle négation, c'est de cette absence de limites dans l'universelle indifférenciation. L'idée même d'un jugement - pour ou contre - devient une idée impossible, voire absurde, comme vous le montrez vous-même malgré vous.

30 commentaires:

  1. ce commentaire permet de rétablir ce qui est et devrait être

    RépondreSupprimer
  2. Merci monsieur l'abbe, que Dieu vous garde et vous benisse, Amen
    Sophie d'Herbais -Akl

    RépondreSupprimer
  3. M. l'abbé, votre contre-analyse est intéressante mais sa forme me surprend : vous l'assénez avec calme donnant l'impression qu'il n'est pas possible d'avoir un avis contraire au vôtre. Pourtant on nage en pleine subjectivité et les propos que vous faites tenir à Castellucci (ce pasteur... c'est de la m...) ont-ils été expréssement tenus (ils ne sont pas entre guillemets) ou sont-ils seulement le fruit de vos déductions ? Cela mériterait une précision de votre part car sans guillemets, on a l'impression de nager en plein procès d'intention... Etes-vous donc bien certain de votre interprétation de la pièce ?
    Certes, vos remarques sur le nihilime sont passionnantes et nous constatons tous les jours combien nos sociétés ne croyant plus à rien, ont perdu toute échelle de valeurs...
    Mais s'agit-il de cela dans cette pièce ? je me le demande... Il s'agit de l'impuissance humaine face à la déchéance de l'âge peut-être ?... Et la question que l'on se pose, même en tant que chrétien, c'est du rôle de la foi dans cette phase terrible, comme dans tous les drames de la vie et de l'humanité d'ailleurs... Du coup, cette pièce serait plutôt un 'questionnement' sur l'action de Dieu... Mais en oubliant la responsabilité humaine et le péché originel cause de tous nos maux, l'auteur pécherait plutôt contre l'esprit que par blasphème, à mon sens... Et là, c'est SON problème malheureusement... Mais la question n'en est pas moins bonne non ? Et le Pape avait accepté récemment d'y répondre à la télévision : où est Dieu lors des innondations, de la mort des enfants, des crimes... et de la dégénérescence sénile ?
    Autre 'questionnement' qui me traverse souvent l'esprit : comment réagir face à la déchéance d'un proche et face à la sienne propre ? Garderai-je la foi dans ces moments où la présence de Dieu se fera moins intense ?
    Bref, après avoir lu attentivement l'abbé Grosjean, j'aurais tendance à le rejoindre et à trouver votre avis trop brutal pour y adhérer...

    En disant cela, j'imagine que je vais aussi bénéficier des noms d'oiseau que ce prêtre et la brillante Myriam ont largement reçus... Ce qui ne manque pas d'interroger au passage sur une "défense de l'honneur du Christ" appuyée sur un tel manque de charité... Car je serais beaucoup moins nuancé sur la manipulation et l'instrumentalisation des jeunes par Civitas et ses aumoniers... Nous avons là un vrai sujet à traiter 'en interne' en qq sorte ! Doit-on réagir ? Comment agir en catholique ?
    Et l'honneur de Dieu est beaucoup plus impacté par nos péchés quotidiens que par les supposés blasphèmes publics (vous avez d'ailleurs montré que le blasphème était pardonnable mais en est-il de même de tous nos péchés ?)... Il est bien dommage qu'aucun prêtre n'ait souligné la responsabilité de chacun dans cette crise en particulier et dans toutes en général : c'est la somme de nos péchés individuels engendre ces situations d'obscurcissement de la foi et non l'inverse... Il y aurait là une bonne analyse phylosophique et théologique à conduire : sont-ce nos péchés qui sont la cause de la situation du monde ou est-ce la déliquescence des sociétés qui justifie nos manquements ?! Poser ainsi la question c'est y répondre et je regrette surtout dans cette affaire que certains "parfaits" donnent des leçons sans se remettre en cause, tombant ainsi dans le fondamentalisme et nuisant gravement à l'image de l'Eglise et du Christ en définitive... peut-être plus que certaine pièce, non ?

    RépondreSupprimer
  4. Pour répondre à Antoine :

    "on nage en pleine subjectivité" : justement, il semblerait bien, en recoupant les divers témoignage, que la "pièce" ne cherche que la pure subjectivité, qu'elle ne livre que des émotions et des agressions à l'état brut ;

    (ainsi, dans son interview au "Monde", l'auteur dis lui-même : "On peut même voir le spectacle comme un chant d'amour pour le Christ, ce qui est le cas de certains spectateurs." :
    "on peut" ; chacun fait comme il veut. Autrement dit, la pièce en elle-même n'apporte rien, ne dit rien, ne fait que jeter à la face du public saletés, violence, agression et désespoir.

    Or, nous sommes d'accord que, devant le spectacle même du péché, du désespoir ou de la déchéance physique, le chrétien saura voir le Christ, que tout lui rappellera le Christ et la Passion.

    Ce que souligne ici m.l'abbé de Tanouarn lorsqu'il écrit qu'il comprend bien que m.l'abbé Grojean peut très bien avoir réfléchi chrétiennement à la pièce, lui.


    Mais est-ce que le fait qu'un chrétien saura voir le Christ jusque dans l'insulte même, et ainsi, en quelque sorte, corriger intérieurement l'œuvre de l'auteur,
    est-ce que cela change quelque chose à la réalité objective, à la réalité du spectacle donné, de la raison abdiquée, des erreurs et errements de l'auteur ?


    Justement parce qu'on est en pleine subjectivité, on ne peut pas se contenter des réflexions sensées de quelques spectateurs chrétiens que leur culture a sauvé - mais le fait même que la source de leur interprétation, que ce qui donne cette direction à leur interprétation, soit en eux et non dans la pièce elle-même,
    cela dispose d'autant plus à porter un jugement négatif sur l'œuvre elle-même.


    N'est-ce pas justement la source du problème :
    parce que ce type de courant "artistique" a nié toute vérité, toute objectivité (à la vérité, à la beauté...),
    on arrive là au triomphe de la subjectivité : l'abjection à l'état brut, livrée telle quelle au spectateur, libre à lui d'en faire ce qu'il veut selon sa culture, son intention, son humeur du moment - et il est vrai qu'alors des chrétiens, des croyants, sauront penser à Dieu jusqu'au milieu de l'abjection ;

    mais, en ce cas, il n'y a même pas "œuvre" ; l'abjection à l'état brut, ça n'est pas une création ; ça revient à apposer sa signature au bas d'un urinoir qu'on n'a même pas construit soi-même, finalement.


    Une sorte d'escroquerie, finalement, qui sert l'auteur en lui faisant un petit coup de publicité.


    Lui-même, d'ailleurs, le dit dans cette interview qu'il donnait au Monde :
    pour lui, le propre de l'art n'est pas la recherche d'une forme de beauté, c'est uniquement de "poser problème".

    Tout est dit.

    RépondreSupprimer
  5. Cher Monsieur l'abbé,

    Je rejoins Antoine lorsqu'il trouve que vous poussez un peu loin l'analogie, en faisant dire à castellucci ce qu'il n'a pas formellement dit. Je l'approuve encore lorsqu'il écrit que "l'honneur de Dieu est beaucoup plus impacté par nos péchés quotidiens que par les supposés blasphèmes publics". Mais je trouve tout de même votre distinction productive, entre blasphème et sacrilège.

    J'ai soutenu l'abbé grosjean sur le Forum catholique, déplorant seulement qu'il ait attendu pour aller voir la pièce, le jour de la manifestation, en sorte que, l'aurait-il trouvée un effet de la contre-culture auquel il eût fallu s'opposer de toutes ses forces qu'il n'aurait pas eu le temps matériel de s'organiser pour le faire. Cela étant, je maintiens que l'abbé grosjean pose une très bonne question quand il propose que nous nous interrogions sur la manière de réagir en catholique face aux manifestations publiques de l'antichristianisme. Il me semble que ce que quelqu'un a appelé "l'esprit d'actu" nous fait souvent surréagir et céder à l'emballement médiatique, qui fait aussi partie du nihilisme contemporain, puisqu'il incite nos consciences à porter ses choix sur des non-faits, des non-alternatives et des non-événements.

    Avec le recul, je souscris à cette autre remarque d'un liseur du forum catholique disant que ce qui faisait le caractère satanique d'une telle pièce (le qualificatif est peut-être excessif) était son équivocité. Certes, cette pièce fait réagir, ne laisse pas indifférent, mais que dénonce-t-elle, pour autant que l'on veuille voir dans la dénonciation l'un des traits du génie de Molière? Corneille aussi a présenté des alternatives dites cornéliennes qu'on pourrait croire de ce fait équivoques. Or ses héros les ont toujours résolues, conduits à un choix tragique. La tragédie, c'est le choix, mais on ne peut sortir de cette tragédie qu'il faut choisir, même si choisir, c'est perdre d'abord et forcément quelque chose même si choisir, c'est renoncer.

    "La culture sans le culte, c'est le déchet"? C'est si vrai que le dernier mot de la politique est:
    "Nous vous poursuivrons jusque dans vos poubelle".
    Nous n'avions vraiment rien à remontrer à vladimir Poutine menaçant les Tchétchènes de "les poursuivre jusque dans les chiotes" (on n'en sort pas). La politique n'a plus rien à dire aux citoyens dans la dèche et mis à la rue par la cherté des loyers, ce dont on peut présager que cela les mettra bientôt dans la rue. Le "tri sélectiif des déchets", c'est le dernier message qu'elle nous envoie. Car enfin il reste le registre scatologique, "le tri sélectif des déchets", emballant savamment qu'on n'appelle plus des "déchets de la société" ceux qu'on préfère qualifier d'"exclus", croyant par là parler par litote alors que le message est nettement plus violent:
    "vous n'êtes pas insérés, donc vous n'existez pas".

    Bonne fête de la toussaint quand même. L'état de béatitude est une disposition à recevoir le bonheur à travers les tribulations et une disponibilité à la joie intérieure dans un coeur humble et transparent.

    RépondreSupprimer
  6. Le vrai scandale c'est d'utiliser l'argent du contribuable pour subventionner une piece de theatre qui est blasphematoire envers ma religion. Si cet individu veut blaspheme qu'il le fasse avec son argent pas le mien!

    RépondreSupprimer
  7. Merci, Armel, de vos remarques.
    Le fait que "l'art" contemporain soit basé sur le subjectivisme ne doit pas nous conduire à tomber dans la subjectivité.
    Ce que j'ai simplement voulu demander consiste à savoir si la pièce est OBJECTIVEMENT blasphématoire... Or ni vous ni l'abbé de T. N'apportez d'éléments objectifs sur ce point et vous-même évoquez les "erreurs et errements de l'auteur", donc des éléments subjectifs liés à sa personne et rien qui n'ait à voir avec la 'ciné-sanie' en elle-même...
    Ceci dit, je partage tout à fait vos remarques en général sur l'art, sa beauté objectif en tant qu'il parle à l'âme tout en l'élevant...

    RépondreSupprimer
  8. Un tel étron culturel ne mérite pas tant de circonlocutions philosophiques. Merci tout de même, Monsieur l'abbé, d'avoir (d)énoncé la nature de cette "chose"...
    Gérard

    RépondreSupprimer
  9. Castellucci essaye de se hisser au niveau de Manzoni :

    "Merda d’Artista est une œuvre de l’artiste italien Piero Manzoni influencée par les ready-mades de Marcel Duchamp. L'œuvre réalisée en 1961 se compose de 90 boîtes de conserve cylindriques en métal (4,8 × 6 cm), hermétiquement fermées, prétendues contenir les excréments de l'artiste, étiquetées, numérotées et signées" (Wikipedia).

    Cela se vend au prix de l'or.

    RépondreSupprimer
  10. Antoine je n’ai pas vu la pièce de Castelluci sur le concept du visage de Dieu, , mais j’ai lu la réflexion de l’abbé de Tanouarn, qui m’a semblé fort bien remettre les pendule à l’endroit par rapport ) celle de l’Abbé Grosjean que et celle assez longue de Myriam Picard que j’ai aussi lues.
    Il me semble bien que la pièce traite de la déchéance face à la mort d’un vieillard assisté par un fils impuissant devant une image du Christ qui est mise à mal.
    La réflexion de l’abbé Grosjean comme celle d e Myriam Picard tourne autour de la compassion mise nue selon eux dans cette pièce et tous deux ne voient là rien de blasphématoire ;
    Et si tout le problème était là, du mauvais usage de la compassion. On a envie de répondre à Myriam Picard en particulier et à l’abbé Grosjean N’est pas Tarkovski, Dostoïevski, qui veut, (et on peut aussi songer au peintre Mathias Grünewald qui représente dans son célèbre retable d’Issenheim une passion du Christ particulièrement éprouvante. ( Contrebalancé ap ruen Résurrection magnifique … )
    Dostoïevski quand il nous plonge dans les abimes du cœur humain et de notre misère, de nos doutes n’est jamais scatologique, et Ivan qui décline fiévreusement son athéisme face à un Dieu qui laisserait un pauvre enfant être désarticulé et broyé par les chiens d’un Barine fou et pervers, ne nous jette pas à la figure ce spectacle insoutenable. Même Stavroguine, le héros sulfureux des « Démons » raconte sans emphase le jour où il a souillé par peur jeu pervers l’enfance et n’y trouve pas motif à jouissance grandiloquente, lui qui se sait entrainé dans un désespoir sans fond,
    Maintenant quand Myriam Picard évoque « Job sur son tas de fumier ». On pourrait lui répondre que Job non plus au fond de sa déchéance ne s’y repait pas, mais crie vers Dieu sans se souiller.
    Je crois s que Guillaume de Tanoüarn, ; si j’ai bien compris , ( qu’il me pardonne si je déforme sa pensée ) va au nœud du problème : il peut y avoir un appel en creux de Dieu dans le pire des blasphèmes et le doute peut saisir r le chrétien le plus enraciné dans sa foi ,( pensons à la peinture saisissante de réalisme de Grünewald sur la crucifixion, et à celle d’Holbein sur un une mise au tombeau du Christ qui pourrai t faire perdre la foi , tellement le choc est rude avoue Dostoïevski dan son Journal et dans l »Idiot » ) …mais le sacrilège ; l e mépris du sacré, de ce qui reste dignité indestructible à l’homme, au Christ dans les pires moments de son existence est totalement destructeur nihiliste et nous avons en tant que chrétien, mais même honnête homme agnostique, athée, musulman, que sais-je encore.

    RépondreSupprimer
  11. suite...
    Comment protester? Je ne sais pas , mais si protester et même nous faire persécuter par une police recevant des ordres d’une fermeté sans limites contrairement à tous les usages de bienséance, qui donnent encore le droit de crier au théâtre son refus d’une pièce,( ou alors fallait-il mettre en garde à vue tous les spectateurs de la bataille d’‘Hernani en 1834 )! , contre ce qui est l’image dégradée de ce qui nous tient à cœur, et qu ce n’est en rien exercer une police de la pensée.
    Je crois que le fond du problème est que les chrétiens ont parfois une fausse image de la compassion, soumis à la perte de repères d e notre époque. Myriam Picard qui milite à Riposte laïque devrait connaitre les ravages d’une compassion, quasi institutionnelle aujourd’hui, sur les problèmes des violences urbaines, qui de fait justifie les agresseurs et oublie les victimes, Il ya un usage de la compassion très faussé, qui n’est en rien chrétien, aujourd’hui, qui renvoie au pécheur, que nous sommes, à sa propre abjection, comme un manteau de gloire, au lieu de l’en délivre. Par exemple, ce père dans pièce n’est pas abject dans sa décomposition physique, qui nous guette tous, mais là où il semble l’être selon les comptes rendus objectifs, c’est dans la complaisance complice de l’auteurs qui renvoie bien à une des pires tentations d e notre temps, dans un sacrilège nihiliste qui s’infiltre pas à pas.
    Et il ya une vraie compassion celle qui nous sauve de notre détresse ,, essuie toute larme , soulage par offrande, celle de mère Térésa par exemple, et une compassion perverse, , celle qui justifie l’euthanasie par exemple ou l’avortement conçu comme un droit absolu, le ( je ne porte pas de jugement sur le désarroi des mères, mais cette compassion leur rend-elle vraiment service ?) , compassion qui culmine semble-t-il dans cette pièce, enrobée d’une complaisance où même des chrétiens sincères semblent s’être laissés piéger, qui n’est qu’une démission de nous même et n’est en rien sacrificielle, mais devient malgré nous sacrilège.

    RépondreSupprimer
  12. Monsieur l'abbé Grosjean!
    Vous êtes un méchant homme.

    RépondreSupprimer
  13. J'espère que ce n'est pas l'argent du contribuable bordelais, au moins !, qui a financé "ça". Ce serait cela toujours de gagné, je penserai que je n'ai pas donné le moindre centime de mes maigres ressources pour subventionner, heu, je ne sais pas comment appeler "la chose" : une consolation pour moi.

    RépondreSupprimer
  14. Face à tous ces commentaires contradictoires, pour me faire une religion, j'irai voir cette pièce, afin de juger en toute connaissance de cause.

    RépondreSupprimer
  15. Donc, vous dédouanez complètement la critique "blasphématoire" pour la retourner contre l'abbé Grosjean...
    C'est d'une bien piètre rhétorique. Libre à chacun de comprendre ce que sa sensibilité lui indique de ce spectacle.
    Honte aux catholiques qui se comportent si mal sous prétexte de défendre l'image de Jésus Christ. C'est sur nous qu'ils jettent l'opprobre: ne nous trompons pas de combat, le Cardinal 23 l'a bien compris.

    RépondreSupprimer
  16. Merci pour ce texte Monsieur l'Abbé, qui nous change de ceux faisant l'apologie du Christ par les matières fécales.

    Sundar.

    RépondreSupprimer
  17. D'accord avec celui qui dit: cet étron ne mérite pas tant de circonlocutions philosophiques! Et bravo aux courageux catholiques venus défendre l'honneur du Christ. Dire que ce sont ces mêmes autorités catholiques qui nous faisaient chanter dans les années 70: "Je cherche le visage, le visage du Seigneur..." et qui maintenant nous lâchent (comme ils ont souvent fait au cours de l'histoire. ) Honte au cardinal 23 et à l'abbé Grosjean! Trahison et félonie!
    Et nous en avons assez de nous entendre reprocher notre violence (en paroles). Il faut appeler un chat un chat, et le cardinal 23 un félon. Où est la violence? n'est-elle pas d'abord chez ceux qui blasphèment, qui sacrilègent (je refuse d'entrer dans la distinction byzantine que fait notre cher abbé), et qui souillent l'adorable visage du Christ, avec l'argent des contribuable?

    RépondreSupprimer
  18. Avec vos actions, vous avez gagné le droit d'être publiés dans Charlie Hebdo aux cotés des islamistes Tunisiens et Lybiens, bravo!En lisant ce que vous écrivez sur l'épiscopat, je me dis que ces journalistes ont vu juste en vous traitant de fondamantalistes... Maintenant vous pouvez toujours aller incendier le théâtre de la ville pour montrer que vous êtes aussi intelligents que vos homologues...

    RépondreSupprimer
  19. étant donné que certain de nos jeunes sont dans des situations difficiles, je vous conseillerais de moderer vos propos ou d'en parler en privé, ce lien que je vous envoie vous l'expliquera beaucoup mieux que moi.

    http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=613625

    RépondreSupprimer
  20. Je croyais que ce blog faisait l'apologie de la courtoisie et de la bienséance qui sont les caractéristiques des relations entre chrétiens et entre français.

    Ces attaques contre l'Episcopat français sont absolument intolérables surtout venant de personnes se prétendant catholiques et qui apparemment n'ont jamas lu une page de la Bible de leur vie.

    On peut (et en démocratie on doit lorsqu'i le faut) exprimer son désaccord mais avec avec tact et mesure. Tout excès ne peut que desservir la cause que l'on prétend servir.

    Les jésuites, lorsqu'ils ont un reproche à faire à un socius ou à un élève, ont recours au procédé dit de la "correction fraternelle", qui n'humilie jamais l'interlocuteur.

    Traiter Son Eminence le cardinal André Vingt-Trois de "félon" est tout simplement intolérable. L'auteur de ces propos sait -il que la félonie est un crime ?

    (Les communistes du temps de ma jeunesse avaient plus d'humour qui traitaient leurs adversaires de "vipères lubriques".)

    A l'anonyme de 8 h 20 je citerai intégralement la phrase tronquée du célèbre cantique " Je cherche le visage, le visage du Seigneur ; je cherche son visage tout au fond de mon coeur".

    Mais l'anonyme de 8 h 20 a-t-il un coeur de chair ou un coeur de pierre ?

    Quoi qu'il en soit, je vais envoyer un mail de sympathie à Son Eminence en l'assurant de mes prières dans cette épreuve.

    RépondreSupprimer
  21. toute cette "bataille" médiatique m'a remis en mémoire une citation de saint Vincent de Paul qui illustre parfaitement la pièce de Castellucci:
    "Il faut fuir les équivoques comme le diable."
    Le problème de cette pièce est qu'elle est équivoque...
    CQFD...

    RépondreSupprimer
  22. Si j'en lis bien les avis contradictoires de tous les commentaires, on peut résumer la controverse à ceci :
    Pour ou contre lancer un étron sur la représentation du visage du Christ.
    Il y en a que cela porterait dans des transes mystiques, je me demande bien comment.
    Mais, ce que je sais, c'est que passé un certain âge, la fascination pour ce genre de chose est l'indice d'un malaise pas seulement dans la civilisation, mais dans leur personnalité, et pas un "petit" malaise, une GRAND qui devrait les faire réfléchir non pas sur l'objet de leur admiration, mais sur le comment et pourquoi de cette attirance.

    Ca vole bas, comme conversation... Bonne journée, il y en a qui se lève tôt pour aller travailler ici.

    RépondreSupprimer
  23. Ne croyez vous pas qu'il est temps de s'unir et de prier tous ensembles plutot que d'avoir recours à la violence verbale, aux menaces déguisées, aux insultes, aux jugements "tu ne jugeras point"? Nous sommes tous frères dans le Christ, nous Le prions tous...quelques soient nos façons de prier, latin ou français; traditionnalistes ou pas! Zut! le Christ ne nous a t-il pas dit " tu aimeras ton prochain comme toi meme" et "pardonnez à ceux qui vous ont offensés"!!! On récite tous les jours le Notre Père, mais je crois (au vu des différentes conversations) qu'on en oublie le message! Cette pièce semble diviser un grand nombre de catholiques, son interprétation aussi! Je pense que l'on peut réellement "juger" quelqu'un ou quelque chose si on a pris la peine de le connaitre ou de la voir; ce qu'à fait l'Abbé Grosjean! Ca ne peut pas lui être reproché! Et je tiens à dire, que je suis et j'ai de très nombreux amis de la FSSPX, qui choqués par cette pièce avons manifestés suite à l'appel lancé par nos abbés. Celà dit, j'ai arreté quand je me suis aperçu que la pièce, bien qu'à mes yeux, représente difficilement de l'art, pouvait porter à confusion...ne mélangeons pas tout...
    Ensuite, là on va devoir s'aider et se mobiliser, c'est pour la piece du golgotha pic nic, qui est un blasphème! Il n'y a pas l'ombre d'un doute; l'auteur de la pièce le revendique! Et je ne vois pas d'autres interpétations!
    MOBILISONS NOUS CONTRE CETTE PIECE, CONTRE CE BLASPHEME DU GOLGOTHA PIC NIC!!! mais, s'il vous plait, CESSEZ de vous insulter par messages interposés; Satan agit fortement et même les plus fidèles se laissent bernés. PAIX!PAIX!PAIX! Notre Seigneur Jésus Christ souffre plus de notre division que de cette pièce sans intéret! Réfléchissez-y! A nos abbés de donner l'exemple! Stoppons ce gachis!

    RépondreSupprimer
  24. Je suis étonné qu'une telle pièce puisse être considéré comme de l'art cela me rappel l'analyse qu'Alain Finkielkraut faisait de la crise du CPE en 2006 il disait "il y a des chercheurs quand on leur chie sur la tête qui photographient les étrons en disant "on vas les étudier car c'est la beauté du mouvement social" mais ça c'est le problème d'une certaine génération de la sociologie, de l'absence d'adulte. (...) De l'égal dignité des individus ont conclu à l'égal génie de chacun et celà fait que tout d'un coup le réel fait irruption et le réel ce n'est pas ça. Le réel c'est d'avoir à faire ses preuves et d'avoir a se dépasser. (...) c'est émouvant c'est patéthique. Et cela veut dire que l'on demande le retrait du réel l'abrogation du réel. (...) Douce illusion d'une vie sans conflits, d'un vie ou nul n'a à faire ses preuves comme si précisement l'homme n'est pas une tâche à accomplir mais simplement une series de droit à satisfaire." Celà convient particuliérement bien à la pièce en question;
    et je crois que l'on peut dire la même chose de l'art et de la liberté d'expression qui est prétexté pour dire et faire n'importe quoi, insulté n'importe qui sous couverture de la loi et avec la protection et l'argent public.Il n'y a plus de jugement moral ni d'adulte capable de dire stop; nous sommes mures pour le totalitarisme.
    (référence: You tube Fienkelkraut CPE)

    RépondreSupprimer
  25. Moi j'en assez de vos discussions sur des problèmes minables alors que nous traversons la plus grande crise que l'Europe ait connu depuis la 2ème Guerre mondiale.

    Nous sommes a la veille d'une crise économique de la même ampleur que celle de 1929 et nous courons à la ruine.

    Quand les salaires auront baissé de 90
    %, que nous n'aurons plus rien à manger et que nous ne pourrons plus nous soigner ; alors nous aurons de quoi nous révolter à l'image des Grecs qui n'en peuvent plus.

    Profitez du bon temps, cela ne va pas durer.

    Apprêtez-vous a charrier des brouettes de billets pour acheter votre quignon de pain (cela ne vous rappelle rien ?).

    RépondreSupprimer
  26. Bravo Anoyme de 07h46.Oui il serait peut-être temps d'arrêter cette méchanceté réciproque,qui peut être si sournoise et pas très honnête. J'ai entendu que c'étaient des intégristes violents agressifs qui avaient jeté des oeufs et de l'huile ,de qui se moque t-on?Q Ce prêlat regarde t-il les informations,les mamifestations ordinaires à Paris ?Oui, là, il y a bien souvent une vraie violence.Exagérer sciemment en dramatisant pour nuire publiquement aux organisateurs de cette manifestation n'est pas glorieux...Quand à la haine qui dégoulinait des propos sortant de la bouche de mosieur L'Abbé de La Morandais ,il est difficile de comprendre!De l'autre coté, c'est la même chose,ce qui s'est dit sur Monsieur l'Abbé Grojean n'est pas charitable,et bien souvent les "tradis" ont beaucoup d'amour pour le Christ mais cela laisse plus qu'à désirer pour le prochain.... La personne qui disait que l'on ferait mieux de regarder nos propres péchés etc,non je ne suis pas du tout d'accord, nous avons premièrement à lutter contre nos péchés certes,mais nous avons aussi un devoir envers Dieu dans la cité,le pape Jean Paul 2 et Sa Sainteté Benoit 16 ne l'ont-il pas sufissament dit???!!!Tiens à propos de notre Pape, tous les catholiques devraient prendre Son exemple: avec quelle fermeté et en même temps quelle douceur , quelle charité, Il enseigne , Il reprend .Quand aux personnes qui ont étaient touchées par cette pièce, je leur dirait simplement: allez dans les hopitaux ,allez dans les rues de Paris, là vous verrez la déchéance,la misère de l'homme et là vous verrez aussi la Véritable compassion que peuvent avoir les personnes qui aident et qui soignent .Nous n'avons pas besoin de ce genre de pseudo-artistes subventionnés par les deniers de l'Etat, et se complaisant dans la scatologie, pour savoir ce qu'est la compassion.En tous cas j'espère que nous serons nombreux;cathos chacha,cathos tradis coincés, cathos modernistes,catho raliés ,catho tardis pas coincés,cathos gauchos(Est-ce qu'il y en a encore beaucoup??)à Paris pour l'autre "pièce".

    RépondreSupprimer
  27. Voui voui soyons VRAIMENT "charitable" c'est à dire soyons VRAIS (et pas c~~ons ,en même temps, comme me disait un jésuite !).

    Je veux bien que l'on manifeste mais chrétiennement avec dignité , avec beauté même, pas les bras en croix et en transes...

    MAIS quand je vois que certains se sont réjouis d'avoir , ds ses manifestations, le soutien de groupes d'activistes musulmans dans une sorte d'internationale théocrate syncrétiste....Là on croit réver, on se pince.
    Les médias, biaisés bien sur, ont sauté sur l'occasion de renvoyer dos à dos les "extrémistes" chrétiens et musulmans...On croirait que certains s'ingénient à leur fournir des arguments. Ah ils ne font pas exprès ?

    Au secours ! C'est Assise en acte et même au delà .

    D'ailleurs je ne vois pas grand chose ,pour l'instant, sur les blogs dits "tradis", à propos de l'histoire de Charia Hebdo

    RépondreSupprimer
  28. Je parcours vite fait bien fait tous ces messages, sans doute générés par tant d'hommes et de femmes de bonne volonté (il en faut pour venir écrire sur ce métablog!) et soudain je suis pris d'un vertige immense qui m'envahit comme un mauvais cauchemar...
    Et je me dis: tous ces chrétiens, supposés tels, sont là à s'esclaffer et à discourir sur une pièce de théâtre dans un lieu clos, un torchon culturel sans doute, mais qui n'est rien à côté du scandale apocalyptique que représente la mise au tombeau de l'Eglise depuis plus de quarante ans.....et tous ces gens pérorent et jacassent pieusement alors que le navire coule et que la fin des temps des nations est à notre porte!
    C'est qu'ils n'ont rien compris, me dis-je, et qu'il y a fort à parier qu'ils ne comprendront jamais rien , prêtres comme laïcs, tant que les ténèbres ne les auront pas personnellement engloutis dans l'immense chatiment apocalyptique qui attend le monde et plus particulièrement notre occident apostat! La disparition presque totale du Saint Sacrifice véritable ouvre toutes grandes les portes de l'Enfer et qui ne voit que par permission spéciale de Dieu, les démons se déchainent comme ils ne se sont jamais déchainés et entrainent des millions d'âmes dans un aveuglement spirituel qui confine à l'abomination de la désolation dans le lieu saint? Il n'y aura pas de retour en arrière possible et si l'on parle beaucoup de 2012 comme de la fin de quelque chose ou comme l'imminence de catastrophes sans précédents (économiques? naturelles? surnaturelles?), il est de plus en plus clair au regard des événements que 2012 va être la croisée des chemins où tout retour en arrière sera et deviendra impossible.Les prêtres (du moins les vrais!) continueront de rêver à une Eglise qui n'existe plus et les laïcs continueront à croire leurs prêtres, mauvais pasteurs qui n'ont voulu ni de la Croix ni du Sacrifice.L'agitation sous toutes ces formes, dans ce contexte proprement apocalyptique, non seulement est vouée par nature à l'échec, mais renforce paradoxalement la domination déjà puissante du Prince de ce monde.Sa victoire n'est pas dans cette dérisoire pièce de théâtre, amis dans nos âmes trompées, apeurées, aveuglées ainsi que dans nos églises qui vivent chaque jour l'abomination de la désolation dans le lieu saint.
    Le tri de la fin des temps ne vient que de commencer... que chacun choisisse son camp car bientôt il sera trop tard....

    RépondreSupprimer
  29. Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes,
    Pardonne-leur quand même...

    Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées,
    Sois gentil quand même...

    Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,
    Réussis quand même...

    Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,
    Sois honnête et franc quand même...

    Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit,
    Construis quand même...

    Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,
    Sois heureux quand même...

    Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain,
    Fais le bien quand même...

    Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
    Donne au monde le meilleur que tu as quand même...

    Tu vois, en faisant une analyse finale, c'est une histoire entre toi et Dieu,
    Cela n'a jamais été entre eux et toi.

    Mère Térésa

    RépondreSupprimer
  30. Et le PARDON dans toute cette logorrhée aux allures souvent contraires à la douce parole du Christ ?

    Qui pardonne à Castelluci ? Qui pardonne à son Éminence le Cardinal XXIII ? Qui pardonne à l'abbé Grosjean ? Qui pardonne à l'auteur de cet article ?

    Prions.

    RépondreSupprimer