mercredi 30 septembre 2020

Agnus Dei

La triple invocation à "l'agneau de Dieu" juste avant la communion marque que cette communion justement n'est pas seulement compréhensible à travers l'image du simple banquet divin mais que ce banquet est lui-même sacrificiel, qu'il anéantit le péché et qu'il donne la joie éternelle. Comme dans les sacrifices païens, la consommation de la victime est le dernier acte de ce sacrifice. Nous sommes autour de l'agneau de Dieu, comme les Hébreux en Egypte. A chaque famille, Moïse avait prescrit de le manger, avec des herbes amères, pour se protéger de l'ange exterminateur. Ce repas d'Ancien Testament est un repas pénitentiel, c'esst bien l'un des aspects de la messe.

Mais nous sommes autour de l'agneau de Dieu, comme en ce festin de noces, entrevu par Jean dans l'Apocalypse : "Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau" (Apoc. 19, 10). Formule extrêmement insistante, écrite comme l'ultime béatitude, à laquelle l'ange ajouta : "Ce sont les paroles authentiques de Dieu" comme pour sceller d'un sceau définitif ce qui est dit. On a repris cette formule dans la nouvelle liturgie, Belle initiative ! Hélas on se contente de traduire : Heureux les invités au repas du Seigneur, en oubliant les noces de l'agneau. Dans la nouvelle édition italienne du missel de Paul VI, on vient de rajouter "les noces de l'Agneau", pour citer plus exactement le texte de l'Apocalypse.

Il est vrai que cet usage du mot "agneau" est énigmatique, cette expression "noce de l'agneau", cette formule "agneau de Dieu" sont difficile à comprendre. Il faut se rapporter au chapitre 1 de l'Evangile de Jean, dans lequel Jean Baptiste désignant Jésus s'écrie : "Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde". Le Précurseur du Messie remplissait ainsi sa mission en discernant miraculeusement le messie et en exposant sa mission.Il pique la curiosité et il allume la flamme dans le coeur de ceux qui seront les premiers disciples de Jésus : Pierre et André, Jacques et Jean. Ces hommes ne s'y trompent pas : seul le Messie attendu peut être désigné par de tels termes. 

L'Agnus Dei, à la messe, reprend cette annonce de Jean-Baptiste : elle est placée avant la communion. Voici ce que vous recevez : l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde. Son sacrifice est propitiatoire, c'est purquoi l'on répond deux fois ; "Ayez pitié de nous". Comme à l'Offertoire de la messe, comme à la consécration, l'offrande de l'agneau nous rend Dieu propice. Enfin, la dernière invocation "Donnez-nous la paix" nous rapppelle que nous n'avons pas à nous inquiéter de savoir si Dieu nous aime puisqu'il s'est donné qu'il s'est livré à nous dans l'hostie et que ce don de soi est le gage d'un amour infini. La paix ? C'est cet amour infini de Dieu qui nous la donne, c'est parce que nous savons que Dieu nous aime jusqu'à se livrer lui-même, comme homme, sur une croix, qu'un tel amour est à couper le souffle et que c'est cet amour qui nous est donné à la communion, voilà ce qui fait notre paix. 

Dieu est le grand pardonneur et pas un flic qui cherche à nous prendre en défaut pour nous mettre une amende. La communion n'est pas comme la récompense de nos mérites supposés, mais"le gage de la vie éternelle" comme dit saint Thomas dans l'Office du Saint Sacrement. 

mardi 29 septembre 2020

La fraction du pain

Dans cette dernière partie de la messe qu'est la communion, c'est le sentiment de paix qui domine, une paix venue de Dieu, la paix du Seigneur, la paix du Christ, celle qui vient de lui et celle qui étreint le coeur de ceux qui communient à lui. Dans l'ancien rituel, le prêtre ne se contente pas de souhaiter la paix aux fidèles présent, il la leur souhaite, après avoir rompu le pain, selon le geste de celui que les disciples d'Emmaüs reconnaitront eux-mêmes à ce signe de la fraction du pain. Le prêtre est concentré sur les espèces consacrées, comme pour dire que la paix ne vient pas de je ne sais quel agencement heureux des événements du monde qui traduirait une bénédiction divine, mais que cette paix est surnaturelle, qu'elle vient du Christ présent au milieu de nous sous les apparences du pain et du vin et qui nous a définitivement réconciliés avec son Père par le sang de sa croix auquel nous allons communier et auquel pour l'heure nous communions tous spirituellement, 

C'est en tout cas ce que traduit cette invitation du prêtre, qui vient de rompre le pain pendant la closule per Dominum nostrum, par notre Seigneur Jésus-Christ. En rompant le pain pour l'offrir à tous au nom du Père, qui nous libère, il en garde un petit morceau qu'il va mêler au vin consacré, pour que "cette commixion et cette consécration du corps et du sang du Christ s'effectue pour nous qui la recevons dans la vie éternelle". Sur l'autel, les espèces sont divisés entre le pain et le vin consacrés mais il y a un seul Christ vivant avec son corps, son sang, son âme et sa divinité. Celui qui communie au corps du Christ reçoit aussi son sang, s'unit à son âme et baigne dans sa divinité. Celui qui reçoit un fragment de l'hostie reçoit le Christ tout entier.

Voilà ce que signifie la réunion des espèces consacrées, l'unité du Christ. Où l'on voit que la communion sous les deux espèces offertes à tous est une fausse question, puisqu'en recevant le corps du Christ vivant, nous recevons aussi son sang, et en recevant son sang nous recevons en même temps son corps. 

Tel est le mystère que l'on appelle depuis le quatrième concile de Latran (1215), le mystère de la transsubstantiation, mystère le plus spirituel qui soit, mystère qui se manifeste dans la matière divinisée. La substance du pain devient la substance du Christ, qui nous montre son corps (et non pas seulement un symbole du corps du Christ) et la substance du vin devient la substance du Christ qui nous montre son sang. De même dans le petit morceau de pain consacré qui est uni au vin consacré dans le calice, il y a déjà le Christ tout entier et non, au motif que ce ne serait qu'un fragment de l'hostie, une partie du Christ. La présence du Christ se trouve "tout entière dans chaque fragment visible des espèces consacrées", ce pour quoi, lors de la communion du prêtre et des fidèles, les ministres doivent faire extrêmement attention à ce qu'aucune parcelle ne se perde. De la même façon que le Verbe de Dieu s'est vraiment fait chair et que la chair du Christ est divine, car elle est attribuée à un homme qui est Dieu, de la même façon Jésus se fait pain rompu pour nous et cette apparence de pain est divine sur laquelle le Christ a dit : Ceci est mon corps.

"Quel est donc cet homme qui peut donner sa chair à manger ?" demandaient les juifs après le discours sur le pain de vie (Jean 6). Ici c'est le cas de l'écrire le spirituel est lui-même charnel" et l'on comprend pourquoi les disciples d'Emmaüs "le reconnurent à la fraction du pain", dans le moment le plus spirituel du mystère où l'on saisit à travers la fraction du pain que le matériel est lui-même spirituel, pour renverser la formule de Péguy.


vendredi 11 septembre 2020

Délivrez-nous de tous les maux...

Après la récitation du Notre Père, sa dernière demande - Délivrez-nous du mal - est amplifiée. Nous demandons d'être délivré du mal présent (celui que, trop souvent, nous ne savons pas nommer), du mal à venir, celui dont l'irruption possible nous paralyse. Mais nous réclamons aussi d'être protégés contre les maux passés, contre le remords qui, peut-être, nous hante. Le mal, sous toutes ses formes est le seul obstacle entre Dieu et nous, obstacle physique, obstacle réel si nous nous adonnons au mal, obstacle intellectuel lorsque nous cherchons à comprendre comment et pourquoi Dieu permet le mal. 

Le mal est un obstacle que nous ne vaincrons pas seuls. Le mal est un mystère que nous n'éluciderons pas seuls. D'où une nouvelle 'short list" de saints : la bienheureuse et glorieuse vierge Marie mère de Dieu, dont la gloire, matérialisée dans sa maternité divine, est justement de n'avoir jamais succombé à la tentation, saint Joseph son époux, attaché à elle par le lien terrestre le plus intime, le moins menteur, les saints apôtres Pierre, Paul , image double de l'Eglise, arche du salut dans l'atmosphère diluvial du mal triomphant sur la terre, et André le frère de Pierre. Pourquoi André en un tel moment ? Parce que pour résister au mal, il faut être accompagné ; la Vierge Marie, on peut dire que le Seigneur lui-même est avec elle, Pierre et Paul représente ce collectif, l'Eglise, à laquelle nous nous rattachons tous, dans la mesure où elle n'est pas elle-même atteinte par le mal (je parle non de la personne de l'Eglise mais de son personnel). Il y a le lien du mariage qui protège du mal (l'exemple est le mariage fait d'amour pur entre Marie et Joseph). Enfin il y a le lien familial en général, les frères et les sœurs. Ces familles ne constituent pas forcément autant de paradis sur terre, mais bon an mal an, elles transmettent des richesses culturelles et spirituelles : elles constituent un lien qui résiste à la désagrégation générale instillée partout par la culture de mort. Sans ces différents liens, liens avec Dieu, liens entre l'homme et la femme, lien dans l'Eglise et lien dans les familles, l'humanité disparaît, l'homme est de moins en moins homme et se souvient qu'il sort de l'animalité - animalité qui représente le cas de la guerre de tous contre tous, comme l'avait bien vu Hobbes.

Face au mal, que procure le bien ? La paix, qui est le signe par excellence de la cité de Dieu : "Da propitius pacem in diebus nostris". Donne la paix à notre temps traduit le nouveau missel. Il me semble que la prière  dans son original latin est plus modeste : elle ne prie pas pour l'impossible paix du monde, car le péché sera toujours là pour machiner la guerre sous une forme ou sous une autre. Ici la liturgie nous fait prier pour nous-mêmes, pour la paix dans les jours de notre vie : "Sois nous propice en donnant la paix à nos jours". C'est la grande force de ceux qui ont authentiquement tenté de faire le bien, qui ont été des hommes et des femmes de bien : ils reçoivent la paix en échange, celle de leur conscience bien sûr, mais aussi celle qui resplendit dans leur existence. 

La prière continue montrant que nous sommes dans la bonne interprétation, qu'il ne s'agit pas de la paix de notre temps, cet hypothétique cet impossible armistice historique, mais qu'il s'agit de l'oasis de nos existences christifiées : "pour que par l'oeuvre de ta miséricorde nous soyons soutenus, toujours libérés du péchés, établis tranquillement loin de toutes perturbations". Et l'on ajoute toujours la clausule : Au Père par le Fils dans l'Esprit : "Par notre Seigneur Jésus-Christ ton Fils, qui avec toi vit et règne dans l'unité du Saint Esprit pour les siècles des siècles".

Le prêtre dit tout cela en préparant la communion. La communion sacramentelle n'est pas le moment du scrupule où l'on se demande si l'on est digne ou indigne de participer au corps du Christ et de renouveler l'alliance en son sang. La communion n'est pas une récompense, elle est un remède. Tout dépend de l'état intime dans lequel nous nous trouvons ; avons nous besoin de ce remède ? Sommes nous prêts à l'utiliser contre nos péchés ? Alors soyons dans la paix, comme nous le demande la liturgie elle-même, une paix armée, une paix arrachée à la laideur du péché, la paix qui survient sur celui qui a compris que le Christ est son allié.

lundi 7 septembre 2020

Notre Père...

La prière que le Christ nous a apprise (Matth.6, 7-13 et Luc 1, 1-4 en version brève) vaut bien un commentaire ligne à ligne. Mais il sera court, tant il est vrai qu'il faudrait en faire un livre.

Appeler Dieu notre Père, non pas le père des plus parfaits d'entre nous, mais notre Père à tous, celui dont chrétiens ou non, nous pouvons tous nous revendiquer, ces deux mots suffisait à envoyer sainte Thérèse d'Avila en extase. 

Affirmer qu'il est Notre Père, c'est affirmer une indiscutable proximité de tout vivant sur la terre avec lui. Affirmer qu'il "est aux cieux", c'est marquer, en même temps l'infinie distance d'un Dieu infiniment proche mais aussi infiniment distant. Deux vérités contraires : impossible de sacrifier l'une à l'autre. Faire de Dieu un copain ? Oublier l'Infini entre nous ? Ce serait tout brouiller.

"Que votre nom soit sanctifié" : Dans la prière d'abord énoncer la vraie priorité qui est divine, d'abord prononcer le nom de Dieu. Tout peut aller mal pour nous, du moment que Dieu est sanctifié, qu'il est reconnu comme Dieu trois fois saint (voir le Sanctus), alors son règne est proche parce que sa volonté s'accomplit. Alors sa sainteté rejaillit sur l'homme qui y trouve lui aussi son bien, sinon dans ce monde, au moins dans l'autre. Comme disait la Vierge à sainte Bernadette : "Je ne vous promets pas d'être heureuse en ce monde, mais dans l'autre". Voilà ce qu'apporte la sanctification du Nom de Dieu : le respect du premier commandement, indispensable au vrai bonheur..

"Que votre règne arrive" : qu'est-ce que le Règne de Dieu ? Une partie de la sanctification de son nom. Attention : "Mon Royaume n'est pas de ce monde" dit Jésus à Pilate (Jean 18). Nous ne prions pas pour un hypothétique avenir radieux. Nous ne sommes, nous chrétiens, ni des millénaristes ni des idéologues, même si ce règne de Dieu a des aspects terrestre, hic et nunc, et que, tel le levain dans la pâte humaine, il est un agent (l'agent unique) du progrès moral de l'humanité. On peut dire que sur la terre le règne de Dieu progresse, mais qu'il ne se réalisera jamais que dans l'autre monde, lorsque toute justice sera rendue et toute miséricorde opérante. C'est ce que l'on appelle la Jérusalem céleste.

Que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel : La volonté de Dieu, ici, c'est la dynamique créatrice, dont il a bien imprudemment et amoureusement confié l'exécution finale à l'homme. L'homme couronne la création de sa propre liberté ; cela s'appelle le progrès véritable. Le Christ, sauveur de l'homme, représente à lui tout seul cette humanité parfaite parce qu'en lui s'accomplit la volonté d'amour, la volonté sacrificielle du Père ; "Non comme je veux mais comme toi tu veux". "Que ta volonté soit faite", aussi sur la terre, comme elle est accomplie dans le Ciel, demande Jésus souffrant au Jardin des Oliviers. Cet amour-don qu'a vécu le Christ durant toute sa vie, mais principalement durant sa Passion,, voilà la volonté de Dieu pour chacun : "Celui qui veut gagner sa vie la perdra, celui qui perd sa vie à cause de moi la gagnera".

"Donnez nous aujourd'hui notre pain supersubstantiel" : Saint Matthieu parle du pain quotidien, la nourriture nécessaire pour chaque jour. Mais il emploie un terme qui est un hapax dans la langue grecque, un mot que l'on ne voit utilisé nulle part ailleurs, formé du préfixe epi- qui signifie au dessus de... et de ousios qui renvoie au verbe être. Le pain qui est au dessus, c'est la nourriture spirituelle, le pain de vie, le pain eucharistique. Ce n'est pas là une traduction révolutionnaire, c'est celle de saint Jérôme, qui traduit dans la Vulgate : le pain supersubstantiel, on dirait aussi : le pain surnaturel. Il faut nourrir le corps nous dit Jésus, mais, avec la même nécessité, il faut nourrir l'esprit. Et c'est pour cela qu'a été instituée la sainte Messe : pour ceux qui cherchent Dieu et qui ont besoin de nourrir leur recherche.

"Remettez-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs" : Il n'est pas question d'offense, d'offensé ou d'offenseur dans le Notre Père, qui n'est pas un texte du XVIIème siècle. Beaucoup plus concrètement, comme ailleurs dans l'Evangile, il est question de dette : "Un créancier avait deux débiteurs : l'un lui devait 500 deniers, l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remis à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus ? Celui, je pense auquel il a été remis le plus répondit Simon - Tu as bien jugé" (Lc 7, 41). Nous sommes débiteurs vis-à-vis de Dieu, et des débiteurs insolvables. Le Christ est celui qui a payé nos dettes, nous remettant dans une relation d'amour avec Dieu, alors que nous étions avant tout des justiciables pour lui. Nul doute que nous ayons nous-mêmes à pardonner comme Dieu nous a pardonné dans le Christ ! Le "comme" nous pardonnons ne signifie pas à la mesure où nous pardonnons nous serons pardonnés. Dieu ne joue pas à cette comptabilité-là. Comme dit Julien Green, "il est le grand pardonneur" et il nous donne l'exemple, non l'inverse.

"Et ne nous laissez pas succomber à la tentation" : Tourne et retourne, on n'a guère trouvé meilleure traduction. On nous fait dire en ce moment dans les églises : "Ne nous laisse pas entrer en tentation", traduction assez laide (entrer en tentation, c'est du français bricolé). Par ailleurs, telle qu'elle est, cette demande (ne nous laisse pas entrer en tentation) est absurde car contre le plan de Dieu : le Christ lui-même est entré en tentation (pour reprendre l'expression consacrée aujourd'hui), et cela à deux reprises, au début de sa mission publique où l'Evangile nous dit : "Jésus est entraîné au désert pour y être tenté par le diable" : il va chercher le combat, combat qui est partie intégrante de sa mission ! Et à la fin de sa vie, à Gethsémani où il voulut ressentir "effroi et angoisse", alors que pas un soldat ne l'avait touché. Bien sûr que nous aussi, à l'image du Christ, nous entrons en tentation : c'est au programme, nous n'avons pas à demander le contraire. Mais nous demandons de ne pas entrer au coeur de la tentation (en latin inducere in : deux fois le même préfixe), c'est-à-dire de ne pas y succomber.

"Mais délivrez-nous du mal" : Bernanos sur son lit de mort, récitant le Notre Père avait eu cette glose horrible : "Oh oui ! Père ne me faites plus de mal". C'est tout ce que l'on appelle pudiquement le problème du mal qu'évoquait le grand écrivain : Dieu a voulu créer dans la matière un être spirituel. En contrepartie, dans sa justice, Dieu s'engage à donner à l'esprit une force suffisante pour ne pas laisser le dernier mot à la matière en décomposition (phtora dit saint Paul aux Galates : la corruption, la putréfaction). "Je crois aux forces de l'esprit" disait très bien François Mitterrand. Dieu nous délivre du mal en ne laissant pas le dernier mot au processus de décomposition, mais en nous faisant ressusciter, comme il a ressuscité son fils Jésus.