mardi 15 janvier 2013

François encore un effort... [par RF]

[par RF] Monsieur le Président, je me suis permis dimanche avec quelques centaines de milliers d’autres de vous interpeler par votre prénom (et même de vous tutoyer, dans l'enthousiasme) – pour vous dire que «François, ta-loi, on-n’en-veut-pas». Je ne vous en expliquerai pas les raisons, vous les connaissez si bien que vous avez reconnu pour les élus un cas de conscience éventuellement lourd. Non, si je reviens vers vous aujourd’hui c’est pour vous exposer ce qu’il fallait faire, en lieu et place de ce que l’on fait depuis 10 ans et plus.
 
Il fallait d’abord une loi pour permettre aux duos (deux personnes) d’organiser leurs intérêts communs, matériels et moraux. Je parle bien de duos tout court, pas forcément homo/ ni hétéro/sexuels. Il y a en France des gens qui vivent ensemble, qui parfois sont apparentés (frères/sœurs, fréquemment âgés) et parfois ne le sont pas, et reconnaître leur communauté de vie permettrait ne serait-ce que de préserver le cadre de vie de celui qui survivra à l’autre. – Hélas nous avons eu le pacs, qui exclut les ascendants, les collatéraux, bref: nous avons eu le pacs qui suppose que l’on couche ensemble. De quel droit l’Etat demande-t-il cela aux gens pour leur permettre de s’organiser?
 
Il fallait aussi une loi sur la belle-parentalité. Il y a en France des centaines de milliers d’enfants co-élevés par des adultes qui ne sont pas leur parent biologique parce qu’ils sont le compagnon (ou la compagne) de la mère, ou du père. Il est un peu sec qu’en cas de défaillance du parent biologique, celui qui a jusque-là élevé le gamin soit considéré par la loi comme étranger. Vous pouviez porter un projet qui eut facilité le partage de l’autorité parentale, voire  sa délégation. – Mais vous projetez l’adoption homosexuelle! Une loi sur la belle-parentalité eut permis aux couples séparés/recomposés de s’organiser pour élever leurs enfants, qui à 99% ne seront pas adoptés, par exemple parce le plus souvent ils ont déjà un père et une mère, et qu’ils voient les deux, et c’est tant mieux.
 
Voilà ce qu’il fallait faire: des lois génériques, qui permettent de pallier aux situations du plus grand nombre, sans se mêler d’homo- ni de sexualité. Au lieu de quoi vous poussez un projet de ‘mariage&adoption gay’… au nom de quoi? J’ai quelques amis, hommes ou femmes,  qui vous approuvent, au nom d’une conception de l’égalité qui n’est pas la mienne, ils veulent des droits pour ‘il+il’, pour ‘elle+elle’: adoption, PMA, etc. Ce sont des gens de qualité (nous sommes amis) qui le plus souvent tombent des nues quand je leur apprends qu’eux-mêmes, en couple hétéros non mariés, n’ont pas accès et n’auront pas accès aux nouveaux droits qu’ils soutiennent. Et ce pour des raisons qui me sont évidentes, mais qui ne collent pas du tout avec l'égalité telle qu'ils la comprennent.
 
Nous allons, François, vers des situations étranges, et puisque l’homosexualité n’est pas un gage de stabilité, le ‘divorce homosexuel’ suivra de peu le ‘mariage homosexuel’. Nous verrons bien, mais mon intuition me dit qu’adoption plénière ou pas, un juge aux affaires familiales privilégiera le lien biologique quand se sépareront deux ‘mères lesbiennes’.

23 commentaires:

  1. Je n'ai aucune envie de tutoyer François. il n'est ni mon pote ni mon ami, et si je n'exclus pas une conversion de sa part un jour, il ya droit comme tout un chacun, pour le moment il est la figure de ça, , il représente à ce jour ceux qui en voulant abolir le rapport parent enfants, homme femme veulent nous détruire. Je m'y refuse et nous luttons "Monsieur le Président de la république" , après tout il en est l'incarnation, l'image ultime, c'est son vrai nom , ou plus court, ,"on ne veut pas de votre loi," ou votre (ta loi ) on la refuse. Elle n'est pas légitime.
    Devant un tel enjeu une certaine gravité est de mise, une mise en garde , car les enfants otages crient pour nous et nous recueillons leurs larmes, c'est une lutte , un bras de fer, non une conversation de salon ou de potes entre gens qui se veulent bien élevés .

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  2. Cher Maestro, je vous en prie, ne nommez pas le roi d’Hollandie, Mimolette Ier par son prénom ! C’est presque un sacrilège. C’est le prénom de l’un de nos plus grands Saints, celui qui représente l’humilité par excellence, ou alors, invitez-le à suivre la voie de son Saint Patron…Cela lui parlera certainement.
    Le roi Ubu se f… de vos suggestions comme il se f…du million trois cent mille de ses sujets défilant devant son palais. Et c’est tant mieux car il faut une fois pour toutes que les français prennent conscience que notre gouvernement, qu’il soit de gauche ou de droite, ne prend aucune décision qui ne lui soit imposée par ces quelques personnes au sein du gouvernement européen qui elles-mêmes sont sous les ordres d’un gouvernement plus ou moins secret qui se veut mondial, allié lui-même au grandes banques. Si vous étiez venu au colloque pour la vie à Biarritz, vous auriez entendu une conférence sur ce sujet de Grégor Puppinck, 
Président du Centre européen pour le Droit et la Justice dont le métier est justement d’aider les gouvernements qui le demandent à lutter contre les directives européennes dont ils ne veulent pas. Notre roi ne fera pas appel à lui, car il n’est roi que par représentation, une espèce de marionnette.
    Le peuple rêve d’une démocratie qui n’existe pas. Il s’exprime dans la rue comme sur les blogs. Ce sont les seuls espaces de liberté qu’on lui concède, pour l’instant…
    Politique intérieure ou extérieure, tout ça c’est du bidon, notre roi ne prend aucune décision personnelle. Les exemples ne manquent pas qui prouveraient cet esclavage princier, mais j’en citerais un seul dont personne ne parle : Pourquoi, la France, par le biais de ses services secrets, a t-elle programmé (avant d’avoir échoué), un attentat sur la personne H. Chavez ? Je vous laisse peser les alliances et les enjeux...et non des moindres, la servilité!
    Benoîte





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    1. Comme d'habitude Mme Benoite yoyotte. Croire que la France aurait voulu attenter à la vie de Hugo Chavez est abracadabrantesque. Quand je lis de telles calembredaines je me dis qu'effectivement c'sst une stupidité de donner le droit de vote à des gens pareils. Je comprends mieux Guizot qui voulait réserver le vote à une élite. Humblement je me sens incapable de dire quel est le meilleur président de Sarko ou de Hollande. La preuve que la démocratie doit être tempérée c'est qu'Hollande a décidé tout seul (après avoir recueilli l'avis des sachants) de l'intervention au Mali, et c'est très bien ainsi. Si l'on avait demandé au peuple de décider vous voyez tout de suite quelle aurait été la réponse.

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    2. N'oubliez pas cher anonyme de 23:51 que tout pouvoir vient de Dieu! Et Hollande n'échappe pas à cette règle divine. Son pouvoir est permis par Dieu. Et s'il est anticatholique il n' y pas d'autre alternative que de le considérer comme le châtiment de nos apostasies...châtiment lui aussi permis par Dieu. Alors subissons et cessons de geindre car le vrai problème n'est pas là!
      Avons-nous vraiment la foi catholique?
      Souhaitons-nous de tout notre coeur le règne social et royal de Notre-Seigneur? Voulons-nous vraiment, comme dans le Notre-Père, que Son règne arrive SUR LA TERRE comme au Ciel?
      De la réponse à ces simples questions découle tout l'avenir de l'humanité.

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    3. Oui mais il s'agit d'un règne dans le coeur de l'homme et non pas dans la société, qui par définition, est pluri religionnelle. Je ne vois pas au nom de quoi nous imposerions notre choix alors que nous n'admettrions pas que d'autres nous imposent leur choix religieux. La laïcité est la meilleure sauvegarde des religions. Le contraire de la laïcité c'est la dictature et l'oppression.

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    4. Anonyme du 21/01 10:53

      "oui mais il s'agit d'un règne dans le coeur de l'homme"

      Ah bon ? D'où tirez vous cette niaiserie pieusarde ? De la nouvelle spiritualité d'un nouveau christianisme douceatre et sucré jusqu'à la nausée censé nous faire du bien dans notre petit coeur et nous permettre un développement personnel optimal de toutes nos potentialités ?

      Vous tordez le texte pour le rendre conforme à l'idéologie ,ou plutôt au prêt à penser, en vogue.
      "Sur la terre comme au ciel" c'est , en d'autres termes , partout( la "terre" étant le lieu des hommes et le "ciel" étant le "lieu", si l'on peut dire, de Dieu)

      "la société , qui par définition, est 'pluri religionnelle'"

      Ah bon ? Si on est chrétien on part du principe , on croit , que le Christ EST la Vérité et l'évangélisation , qui ne consiste pas à imposer notre choix , en découle naturellement.
      Un véritable chrétien ne tient absolument pas , il me semble , à sauvegarder LES religions !

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    5. Je tire cette "niaiserie pieusarde" de la Bible tout simplement. Jésus a dit à Pilate qu'il était Roi mais que son royaume n'était pas de ce monde (jn, 18,36). Il a réprimandé Pierre qui avait coupé l'oreille du serviteur Malchus avec son glaive en lui intimant : "rengaine ton épée au fourreau, ,celui qui frappera par l'épée, périra par l'épée" (Matthieu, 26, 52). C'est bien vrai celui qui dégaine le premier entame les hostilités et s'expose à recevoir lui-même des coups. Comme quoi la guerre est stupide. Mais cette parole n'est pas vraie seulement pour la guerre; elle concerne par exemple les relations au sein d'un couple (celui qui commence une dispute).

      Ce qui démontre que le royaume de Dieu n'est pas un royaume temporel sur terre, Car Dieu ne veut pas régner sur les hommes mais dans le coeur des hommes. CQFD.

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  3. Ce que vous dites sur les communautés de vie est très juste. Et il faudrait que le pacs soit étendu largement. Néanmoins, celui-ci est déjà utilisé par des partenaires n'ayant aucun lien sexuel.

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  4. J'ai l'impression que ce commentaire a été censuré;
    Peu importe finalement.
    Anonyme Je n'ai aucune envie de tutoyer François. il n'est ni mon pote ni mon ami, et si je n'exclue pas une conversion de sa part un jour, il ya droit comme tout un chacun, pour le moment il est la figure de ce projet, , il représente à ce jour ceux qui en voulant abolir le rapport parent enfants, homme femme veulent nous détruire. Je m'y refuse et nous luttons "Monsieur le Président de la république" , après tout il en est l'incarnation, l'image ultime, c'est son vrai nom , ou plus court, ,"on ne veut pas de votre loi," ou votre (ta loi ) on la refuse. Elle n'est pas légitime.
    Devant un tel enjeu une certaine gravité est de mise, une mise en garde , car les enfants otages crient pour nous et nous recueillons leurs larmes, c'est une lutte , un bras de fer, non une conversation de salon ou de potes entre gens qui se veulent bien élevés .

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  5. Cher webmestre,

    En somme, vous nous proposez un mélange du PACS (première mouture) et du statut du beau-parent promis par Nicolas sarkozy et jamais mis en oeuvre.

    La première proposition me laisse perplexe parce que, de quelque tartuferie que se couvrent les organisateurs de "la manif pour tous" pour ne pas le dire, le combat contre le "mariage homo" n'est pas un combat pour préserver la filiation, car la société a toujjours été organisée en fonction de la sexualité, même si c'était en fonction de la sexualité en vue de la filiation. Jeter l'Etat hors des chambres nuptiales ne plairait pas beaucoup aux détenteurs de cabinets munis de divans, pour qui il ne saurait y avoir de société sans chasse aux incestueux, et votre modèle législatif non retenu du Contrat d'Union civile ouvert aux frères et soeurs ne permettait plus cette chasse. Je trouve qu'on en fait beaucoup (et jusqu'à la banalisation de l'inceste) autour de la prohibition de l'inceste. Mais indépendamment de ce motif,qui a entraîné le refus d'une Union civile non sexuelle et non exogamique, je ne crois pas que vous puissiez chasser l'Etat hors des chambres nuptiales sans entraîner une révolution anthropologique dont je ne sais pas si elle n'est pas souhaitable, mais pour laquelle, malgré la déréliction des moeurs apparentes, le peuple n'est pas mûr.

    Le statut du beau-parent, abandonné par sarkozy, me paraît beaucoup plus accessible, surtout dans la mesure où il est peu probable que l'on se dirige vers la fermeture de l'adoption aux personnes célibataires au moment où on l'ouvre aux "couples" de même sexe. Mais dans ce ddébat, tout est mêlé, et je remercie guillaume de s. de nous l'avoir rappelé, pour en déplorer la disparition: tout est mêlé, jusqu'à "l'adoption réciproque entre amis".

    Il faudrait savoir à quelle fin sont fondées les institutions que l'onprétend défendre. Il me paraît évident que l'adoption est une institution pour la filiation et ne saurait se ramener à un PACS (ancienne mouture non retenue), auquel vous auriez voulu qu'on revienne.

    Quant au mariage, s'il est une institution pour la filiation, pourquoi est-il ouvert depuis toujours y compris par l'eglise aux veufs, c'est-à-dire en général à des personnes qui ne sont plus en âge de procréer?

    vos propositions rétrospectives et ce commentaire ajoutent sans doute de la confusion à un débat qui ne gagne à être confus que pour les promoteurs du mariage et de l'adoption ouverts aux "duos homosexuels", mais ces contributions prouvent au moins que notre société devrait réviser ses "Structures élémentaires de la parenté" et choisir les plus chrétiennes, c'est-à-dire, non pas nécessairement les plus fixes, mais les plus créatrices d'un ordre charitable et juste.

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  6. "Pallier les" mon Père et non pas "pallier à".

    Les "problèmes" juridiques posés par les familles décomposées sont les conséquences de choix de vie. Ils sont la conséquence de la vie tout court. Et chacun s'en arrange comme il peut.

    Je revendique le droit d'être parfaitement indifférent à ces fameux "problèmes de société", de familles décomposées, de beaux-parents de même sexe ou pas, de couches à changer, de fesses du gamin à essuyer et de petits pots à payer.

    L'éducation des enfants s'apparente à du bricolage plus ou moins honteusement assumé beaucoup qu'à une comptabilité en partie double. Ils veulent tout régenter, il veulent que toutes les situations soient réglées juridiquement "pour le bien de l'enfant" et au nom de l'égalité.

    Summus jus summa injuria.

    Donnez aux deux mères ou aux deux pères qui s'arrachent un enfant un bon juge comme Salomon plutôt qu'une loi appliquée par un juge débordé, mal formé et mal payé.

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    1. Le site http://rouleaum.wordpress.com/2010/10/26/27/ nous informe de ce que l'Académie Française a condamné "pallier à" le 5 novembre 1964. "pallier" est donc un verbe transitif direct. Si l'Académie, dans sa sagesse, a pris la peine de cette précision, c'est que "le phénomène décrié était suffisamment courant pour mériter qu’on intervienne". Qu'on en juge! rouleaum donne une liste d'auteurs écrivant "pallier à": A. Gide (Isabelle, p. 98, 1911),   Prix
      Nobel de littérature en 1947 -- A. Camus (La peste, p. 169, 1947), Prix Nobel de littérature en 1957 -- Lecomte de Nouÿ (L’homme et sa destinée, p. 137, 1947) -- H. Bazin (La tête contre les murs, p. 60, 1949), Membre de l’Académie Goncourt depuis 1960,  président de 1973 à 1996 -- H. Bordeaux (Paris, aller et retour, p. 201, 1951), Membre de l’Académie française, 1919 -- Daniels-Rops (Vatican II, p. 154, 1962), Membre de l’Académie française, ;nbsp;1955 -- F. Marceau (Les années courtes, p. 112-3, 1968), Membre de l’Académie française, 1975

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    2. « L'exemple de la chasteté d'Alexandre n'a pas tant fait de continens que celui de son ivrognerie a fait d'intempérans. On n'a pas de honte de n'être pas aussi vicieux que lui. On croit n'être pas tout à fait dans les vices du commun des hommes quand on se voit dans les vices de ces grands hommes. On tient à eux par le bout par où ils tiennent au peuple. ... » (Article XI. Pensées détachées, XVI, pp. 190-191, édition Hiard).

      M. l'Abbé appréciera.

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    3. Votre "de ce que" ne me parait guère orthodoxe et assez lourd pour un puriste de la grammaire. De nos jours cette expression n'est plus guère employée que dans la langue juridique, principalement dans les décisions des juridictions administratives.

      Selon Grévisse (§ 975 4) " informer de ce que n'est pas, semble-t-il, reçu par le bon usage. Dites : informer que ". Il donne plusieurs exemples dont celui-ci, extrait d'un beau roman de Jules Malègue : " Paulin Zeller informa Augustin que ..l'aumônier désirait le voir" (Augustin, Tome 1 p 171 , disponible in extenso gratuitement sur internet).

      A mon avis il eut été plus élégant d'écrire : "nous informe que l'Académie Française a condamné "pallier à" le 5 novembre 1964".

      Avant de donner des leçons aux autres tachez d'apprendre à écrire avec élégance et légéreté.

      Lisez (ou relisez) Luc 6, 41.

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    4. Vous pourriez tout aussi faire l'effort de lire ce que vous commentez. Vous me reprochez de ne pas être à la hauteur des leçons que je donnerais? D'écrire sans élégance ni légèreté?

      Soyons sérieux: la leçon que vous m'imputez s'adressait... à moi. Et c'est un anonyme précédent qui me l'administrait. Et moi, je ne faisais que lui dire que l'Académie condamne, mais que les académiciens emploient.

      Et pan sur l’impertinent. Et puis voila.

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    5. L'mpertinent persiste et signe. Votre formule est vicieuse ; vous auriez pu, au moins, corriger le propos de l'anonyme précédent ou insérer un (sic).

      Sur le fond de l'affaire on peut absoudre l'abbé de Tanoüarn qui emploie une construction devenue courante.

      Grévisse (§ 599 16 NB 9ème édition 1969 ed Hatier) ne condamne pas "pallier à". Il précise : " La construction pallier à, due à l'analogie de parer à, remédier à, obvier à, cherche à s'introduire : Tout ce que l'homme a inventé oour essayer de parer AUX conséquences de ses fautes (A. Gide, Isabelle, p 98)".

      Personnellement je préfère suivre l'exemple de Gide et des auteurs cités par Grévisse que les perruques poussiéreuses de l'Académie.

      Le français est une langue vivante, que diable !

      NB Grévisse cite souvent "Augustin" le gros roman de Jules Malègue, un auteur décédé en 1940, tombé dans l'oubli et qu'il faudrait réhabiliter. On l'avait appelé le "Proust catholique".

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  7. Mais oui, mais oui, c'est ce que je dis depuis des années.
    Le PACS était une bêtise et ne faisait que déplacer le problème.
    Bravo pour cette initiative.
    Le tradiland est à la pointe de la modernité.

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  8. Mon Père, il conviendrait de relire ou faire relire votre texte avant de le mettre en ligne.

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  9. D'accord avec l'"anonyme" Benoite: jamais il n'a été aussi évident que le président de la République ne fiche éperdument de ce que pensent et désirent le Français. Autiste et menteur, il obéit en esclave aux tenants du nouvel ordre mondial -dont beaucoup de frères trois points- C'est ce qu'on appelle la démocratie. Et sa servilité s'appelle le courage. Nous allons à grands pas vers l'univers de 1984 de G. Orwell. Ou - plus intéressant et moins connu- celui que décrit Jean Raspail dans Septentrion; une dictature grise, un monde de robots, qu'il va falloir fuir pour préserver son âme.

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  10. J'avais mal lu le titre, je croyais que c'était "Français, encore un effort". Et pour des efforts les français vont avoir à en faire.

    La discussion sur "pallier à" me parait complètement saugrenue. Que ces pseudo-érudits s'intéressent aux choses sérieuses. La culture c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.

    C'est du même acabit que ces concours de dictées truffées de mots que l'on ne rencontre jamais dans la vie réelle.

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    1. Le respect des règles communes d'expression est la marque de l'attention et de la prise en compte de l'autre dans l'expression de nos opinions. Cela n'a rien à voir avec l'érudition dont vous semblez ignorez le sens mais tout à voir avec la civilisation.

      Et comme le contraire de la civilisation n'est pas la nature mais la barbarie, ce que vous prenez pour une façon naturelle de s'exprimer (celle qui se "fout" de l'Académie comme l'écrit un intervenant) n'est en fait qu'une manière fort barbare de se comporter.

      Un barbare qui refuse de s'incommoder (comme dirait Blaise) et s'accommodera fort bien de la société barbare qui vient.

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  11. Le tout c'est de se faire comprendre. L'Académie on s'en fout.

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    1. L'ensemble de ces commentaires est tellement navrant, rempli de suffisance et d'esprit intellectualiste et mondain, qu'on ne s'étonne pas de voir dans quel état de déliquescence se trouve le traditionalisme aujourd'hui!!!
      "Quand le Pasteur est frappé, les brebis sont dispersées".

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