lundi 3 mars 2014

Nous sommes "lundi gras"...

10€ - franco de port
Nous sommes "lundi gras" et le carême approche à grands pas. Un moment difficile pour ceux qui veulent vivre de leur foi ?... Un moment exaltant. Celui de l'expérience spirituelle. Celui de l'expérience que nous pouvons faire de nos limites. Mais aussi celui de toutes nos tentatives pour "faire le mur" et tenter d'échapper intérieurement à notre finitude. Nous avons d'habitude toujours toutes les raisons de remettre ce genre d'expérience à plus tard. Le Carême est une sorte de mise en demeure. L'effort, c'est maintenant. L'amour de Dieu, c'est maintenant, la pénitence c'est maintenant. En latin dans l'Epître aux Corinthiens: Ecce nunc tempus acceptabile, ecce nunc dies salutis. Ce n'est pas un slogan électoral, mais l'exigence pour nous de vivre au présent, de ne pas remettre à plus tard : c'est maintenant... le jour du salut, le temps qu'il nous faut saisir, que nous devons prendre : tempus acceptabile.

Comment saisir ce jour? Comment prendre ce temps? Chacun le fait à sa manière. Par la pénitence d'abord et là il n'y a pas de mode d'emploi. Par l'attention spirituelle ensuite. Il y a tant de chrétiens distraits, qui oublient de "reconnaître leur dignité" comme le leur demande saint Léon (pape en 450). Simple réflexe de Carême : tenter de comprendre ce que nous disons et ce que nous lisons. Comprendre pour vivre et vivre pour comprendre. Comprendre pour devenir ce que nous comprenons : "Marchez dans la lumière tant que vous avez la lumière afin de devenir des enfants de lumière". Nous devons tenter de pénétrer la Parole de Dieu pour nous laisser pénétrer par elle, "jusqu'à la jointure de l'âme et de l'esprit". Au Centre Saint Paul, nous ouvrons une petite chapelle, spécialement dédiée à l'adoration permanente, pour tous ceux qui veulent méditer librement et sans bruits.

C'est dans cette perspective d'un Carême méditatif que le Centre Saint Paul vient de publier les méditations pour chaque jour du Carême publiées sur ce blog en 2011. Je vous les signale, soit que vous vouliez les lire ici à l'écran (elles sont toujours sur metablog), soit que vous souhaitiez vous procurer le joli petit livre réalisé par David et disponible pour 10 euros (je vous fais cadeau du port. Il suffit pour le commander de m'envoyer un mot, avec votre adresse postale, en m'envoyant un message à gdetanouarn2@wanadoo.fr).

5 commentaires:

  1. J´ai fait attention à ce détail que vous avez écrit : « ... ceux qui veulent méditer librement et sans bruits. » Sans bruits ! Quelque chose rare aujourd´hui... Où j´habite, les gens simplement ne peuvent pas rester silencieux... pendant le jeudi saint, ici se fait l ´adoration du Saint Sacrement, mais les gens ne ferment pas la bouche : il y a toujours des chuchotements... même dans la chapelle d´un couvent... J`ai déjà demandé à ce couvent de y mettre un horaire de silence. Ils sont d´accord, et j´espère avoir un peu de silence cette année... Pouvez-vous dire pourquoi la plupart des gens ont de la difficulté à garder le silence ? Donc, félicitations pour avoir du silence dans votre chapelle !!! Merci, c`est beau ce que vous écrivez. N.N.

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  2. Un curé, conciliaire, nous disait lors d'un prône de Noël que c’était tous les dimanches Noël!
    Je suis bien d'accord et j'en rajoute, c'est tous les jours évidemment!
    A quoi servent toutes ces fêtes? A une époque où j'allais tous les jours à la messe, le dimanche m'apparut comme les autres jours ( et il m'arriva de ma payer le luxe de rester chez moi le dimanche )
    Roger.

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    1. Roger,vous ne semblez pas connaitre le précepte dominical il est vrai que beaucoup de prétres conciliaires ont eu pour coutme de déclarer que rendre service le dimanche remplaçait la messe dominicale et bien non elle la compléte.Il faut reprendre votre catéchisme.

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  3. Ah non alors, « c’est pas tous les dimanches Noël », mais « c’est tous les dimanches Pâques » !! Le Christ y ressuscite et nous fait passer le la mort à la Vie. A Noël, la Passion, la mort et la Résurrection n’ont pas encore eu lieu. Bref, il doit y avoir des clercs complètement illettrés ! Et, si un tel événement ne se commémore pas, alors effectivement, c’est que l’on en a pas conscience. Pauvre humanité !

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  4. A l'église , le dimanche , avant la messe c'est comme au ciné avant l'obscurité. Un brouhaha de conversations et d'exclamations plus ou moins bruyantes.Inversement proportionnel au nombre. C'est pénible pour certains.
    Enfant, j'apprenais la petite lumière rouge indique la présence du Seigneur. Il faut faire silence.Tout cela s'est envolé avec le sens du Sacré et du respect , comme l'affluence aux offices dominicaux.

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