samedi 2 janvier 2016

Le Seigneur est avec vous !


Je voudrais vous offrir tous mes vœux, non seulement des vœux de bonheur et de prospérité, mais, plus profondément, des vœux d’accomplissement spirituels. Puissiez-vous faire la découverte de cette force qui est en vous et qui ne vient pas de vous, à travers laquelle vous pouvez, en cette nouvelle année, vous surprendre vous même, vous étonner, vous dépasser.

Je ne peux pas être plus précis dans mes vœux car chacun d’entre nous, nous avons notre manière de nous dépasser, nous apportons notre pierre - irremplaçable – à l’édifice spirituel de la chrétienté. A nous de découvrir quelle est cette pierre. A nous, surtout, de cesser de nous nourrir des vœux aimables ou des vœux pieux de notre entourage, ce gentil brouhaha qui nous entoure et qui nous rassure, en nous entretenant dans une honnête médiocrité. A nous de passer des vœux au réel – ou, si vous me passez cette expression grammaticale, du mode optatif au mode indicatif.

Je vous répète, dans cette perspective, le salut liturgique, emprunté d’ailleurs au Prophète Isaïe : Dominus vobiscum. Non pas – à l’optatif comme on le traduit hélas trop souvent – le Seigneur soit avec vous, mais à l’indicatif, comme un fait dont nous ne prenons pas assez la mesure : Le Seigneur est avec vous. N’ayez pas peur de la violence, ni des guerres, ni des sautes d’humeur du climat. Cette année, le Seigneur est avec vous, il vous tient par la main, il est présent dans chaque recoin de votre existence. N’oubliez pas de le remercier et de puiser en lui la Force qui nous dépasse tous.

Abbé G. de Tanoüarn

10 commentaires:

  1. Le Nouveau Dérisoire de la Zone Nono2 janvier 2016 à 17:29

    Enfin, ils ont annoncé la couleur. De part et d’autre.
    Pour la droite honorable, celle qui a les suffrages de la gauche, Morano, brave et bonne, s’est dévouée. On ne l’a pas correctement gratifiée.
    A l’autre bord c’est le troisième personnage de l’Etat qui a officié. Un bel esprit. Il pourrait bien en être récompensé par l’accession à une marche encore plus haute.

    En tout domaine on sait manier la palette. A Sciences Po on disserte sur le péril jaune, la peste brune, la main noire, la révolution orange, le pouvoir rose. Les premiers cinéphiles opposaient le noir profond et le blanc sale.
    Actuellement la mode est au vert tendre islamiste lequel a supplanté le vert pastèque écolo et toutes les nuances de gris.

    Nos deux hérauts, du haut de leur camp respectif, balancèrent donc le mot. Il s’ensuivit une gigantesque tornade médiatique qui interloqua le citoyen de base. Devant l’ampleur de la bataille on s’avisa que la couleur n’était pas en question. On s’était mépris. Il ne s’agissait pas du blanc mais du Blanc, cet être maléfique, occupant depuis trop longtemps des zones fertiles et tempérées, responsable d’à peu près toutes les abominations de la planète : exterminer les juifs, éradiquer les indiens d Amérique, spolier l’Afrique et l’Asie par la colonisation, empester l’atmosphère, holywoodiser la culture, exploiter à son profit exclusif les découvertes scientifiques et les progrès techniques .Mais le pire fut le détestable exemple de luttes intra-religieuses sanglantes auxquelles il s’adonna, incitant la dernière née des religions, la petite musulmane, à l’imiter. Alors, ces nouveaux croyants, croyant bien faire, se massacrèrent goulûment avec énergie comme le premier chrétien venu.

    Le débat était sans issue. Notre Premier, jamais à court d’une espagnolade, siffla la fin de la récréation avec une tonitruante allusion à la « guerre civile » qui fit frissonner. On s’inclina devant un connaisseur ; on se rappela que dans son pays d’origine on avait pratiqué opiniâtrement.
    On alla voter pour la seconde fois. Résultats excellents : fifty-fifty ; tout ce qui n’est pas à moi est à toi, pas à l’autre. Après la bataille les traités, les bons accords, les reclassements, la vraie naissance du GDF (Gauche Droite de France), le rêve de tous les braves gens qui tiennent à garder leur place quoi qu’il arrive.

    Au sommet, les présidents Bertrand du Nord et Hollande de France prirent prétexte d’une cérémonie à l’ombre d’un monument commémoratif, plantation paganiste que l’on rencontre également répartie dans le pays, à la croisée des jours et des chemins. Des lieux de mémoire pour un peuple décérébré.

    A l’échelon des premiers ministres, Raffarin, mano à mano avec Mano. Ils échangèrent sur le chômage, première inquiétude de Hollande 17. On sait bien qu’il ne tiendra pas parole mais, quand même, ce serait mieux si ce n’était pas pire ! Mitran avait dit sans rire « On a tout essayé ». C’était un pur mensonge. Nos deux compères proposèrent une solution idoine et élégante : déclarer le chômage illégal. Le statut du chômeur serait ensuite précisé par un décret d’application.

    Mais c’est pour le petit personnel que ça se gâta. NKM fit savoir qu’elle n’était pas Nini. On lui fit connaître qu’elle était virée. Notre Grande Sauterelle, officière échevelée diplômée d’une prestigieuse école militaire, Gorgone du palais Bourbon, est en décalage complet avec les Français lesquels, selon un récent sondage, sont complètement nini : en 17 ni Sarko ni Hollande.
    « Les essayer c’est les adopter » n’est donc pas un slogan publicitaire qui marche pour tous les produits.

    Les couturières savent admirablement former des fronces gracieuses sur les tissus qu’elles manipulent et dont elles connaissent les qualités.
    De même la Terre utilise les forces telluriques présentes en son sein pour moduler à plaisir sa fine pelure, notre habitat. Les prestigieux savants du GIEC vous expliqueront ces phénomènes géologiques fabuleux avec conviction et assurance.

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  2. Le Nouveau Dérisoire de la Zone Nono2 janvier 2016 à 17:36

    Ainsi la plaine du Nil, bordée à l’Est par un bourrelet minéral, inaccessible du côté de cette mer toujours sillonnée de boutres antiques, protégée des incursions des hordes barbares de la péninsule d’en face, vit se développer une civilisation brillante.
    De même les paysans pacifiques de la grande plaine Nord-américaine, quakers, amish, mormons et autres, armés de leur fourche et vêtus de leur salopette en jean sont protégés des miasmes du marécage californien par une barrière rocheuse.
    On constate des effets similaires en géologie politique. La large plaine centrale française, peuplée de gens habiles à se saouler le dernier jour de l’année et à récupérer leur voiture brûlée le matin suivant, est barrée sur sa droite par un empilement substantiel de votes qui la sépare d’une région nauséabonde et extrême qu’il vaut mieux éviter.
    Cet amas électoral prend des configurations diverses. Toutes sortes de plaques tectoniques surgissent au bon moment : de Villiers, Pasqua, Boutin, Dupont-Aignan…et même Sarko 2007.
    Dans les périodes préélectorales les sismographes sont directement branchés sur les beaux quartiers et enregistrent le nombre de signaux émis « Ah ! Non alors. On ne va tout de même pas voter FN.», nombre en relation direct avec l’importance de la muraille protectrice qui surgira des urnes.

    Aït Ahmed est un nom qui sonne aux oreilles des Français aux cheveux blancs. On vient d’apprendre que ce personnage vient d’émigrer pour un monde meilleur. Avant de partir il a laissé un message aussi surprenant que judicieux. Les Arabes ne se seraient pas bien conduit vis-à-vis des Pieds-noirs. Leur départ aurait été plus qu’un crime…Avec eux l’Algérie serait devenue une puissance économique de premier ordre qui aurait inondé toute l’Afrique de ses produits agricoles et manufacturés, un phare pour le tiers-monde.
    Oui, mais voilà, cela n’est pas arrivé.
    Lugan l’Africain ne nous démentira pas si l’on fait remarquer qu’un échec similaire se produisit à l’autre extrémité du continent.
    Alger, Le Cap, même combat. Chercher l’erreur.
    Exit le grand mélange, bonjour le grand remplacement.

    La marine nationale prend l’eau.
    Notre ruineuse flottille ancrée au large des US-rivages pourrait être avantageusement vendue aux Américains qui l’utiliseraient pour la plaisance aristocratique ou la croisière populaire.
    Le Guyane, navire lanceur d’engins à quai, nous est utile mais sa marraine, par roulis et tangage, s’efforce de faire chavirer la chaloupe gouvernementale.
    L’abandon de nos bâtiments de l’Océan indien et du Pacifique à leurs équipages respectifs serait dans l’intérêt de toutes les parties.
    Reste le Corse, superbe porte-avions dont nous ne savons que faire. Trop proche de nos Côtes il ne peut être cédé à une puissance étrangère. Le conserver c’est risquer une mutinerie toujours possible de la part des marins embarqués, susceptibles et sanguins. Le couler est la seule solution correcte.


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  3. Le Nouveau Dérisoire de la Zone Nono2 janvier 2016 à 17:40

    L’année ne pouvait se terminer sans un gag savoureux. Alors Tapie parut. Un dernier rempart contre l’extrême horreur. Jadis il avait combattu Le Pen l’Ancien : une victoire aux poings accordée par Paul Amar, arbitre publiciste.
    Avec son mufle puissant et son front de bison il se sent toujours de taille à expédier pour le compte le reste de la famille. On se prend à espérer des affiches inoubliables. Contre Marine, la belle et la bête. Contre Marion, la pesanteur et la grâce. Mais son rêve secret serait de les prendre ensemble. La tribade du siècle.
    Le Figaro, toujours soucieux de la capacité de compréhension de son lectorat, vendit la mèche. Pour notre gladiateur il s’agit de faire pression sur H 17 afin de récupérer quelques unes de ses billes égarées par Haberer. Explication doublement ridicule. Voit-on Monsieur le Président de la République sensible à de telles grimaces ? Imagine-t-on des magistrats prendre en considération d’habiles sollicitations du pouvoir ?

    C’est sans regret que nous quitterons 2015, année de la bataclanisation de la France.

    Le Nouveau Dérisoire, journal pieux mais bête et méchant, présente à ses lecteurs ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.

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  4. Oh, l'heureuse formule ! Comme il fait bon de faire sienne cette... évidence !
    Et le répons ? Et cum spiritu tuo ? Pouvez-vous nous en faire la même "traduction "?

    A vous lire avec bonheur !

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  5. Magnifique, merci pour ce très beau message!

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  6. Merci monsieur l'abbé. Dominus vobiscum.
    Dans un de vos textes un peu anciens, on trouve
    une citation de Saint Thomas "la charité est la
    forme de toutes les vertus". "Forme" a sans doute
    un sens technique qui échappe au thomiste du dimanche,
    mais cela ébouriffe. Pourriez-vous à l'occasion développer
    ce point dans un poste?

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  7. Merveilleux de penser que nous partageons avec l TSVM, Notre-Dame du rosaire, que nous ne saluons souvent que pour obtenir cette Grâce, la certitude rassurante et qui nous engage du compagnonage de notre Seigneur, quels que soient nos combats, nos faiblesses, nos hantises ou nos combats intérieurs.

    "Le Seigneur est avec nous", voilà qui, en nous, "peut faire tomber Satan comme l'éclair, pourvu que nous le voulions, pourvu que nous y croyions, pourvu que nous n'imaginions pas que c'est à force de pousser le Seigneur à pousser le diable en dehors de nous qu'Il nous accordera d'en être libéré.

    Car la seule vraie libération est de ne plus craindre la coexistence de l'ivraie et du bon grain dans notre coeur, de la chambre royale et des bêtes au sein du château intérieur, pourvu que le Seigneur soit avec nous.

    Bonne année à vous qui nous adressez un peu de la salutation angélique de Marie, et bonne année à tous les métablogueurs, dans la diversité de leurs charismes, de leur message ou de conscience, et de leur être au monde ou personnalité.

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  8. Il est de grande taille et droit comme un i ce qui permet de le distinguer de Sarko et du Gattaz du Medef.
    Il a assumé des charges considérables. Plusieurs fois ministre il a même été, une fois, le premier d’entre eux.
    Il fut responsable d’un grand parti rassembleur, républicain et populaire qu’il maintint dans le droit chemin, évitant à la fois les bondieuseries poisseuses du centre profond et les chemins de traverse mal famés où s’embusquent des individus de la pire espèce, vestiges des heures les plus sombres.
    Il est l’édile de sa cité depuis si longtemps que ses administrés croient qu’il l’a toujours été.
    C’est un homme de notre temps. Il est rentré de plain-pied dans la modernité. A mi-vie il a changé de femme.
    Il a un caractère fort chaleureux ; son physique avenant lui aurait permis de faire une grande carrière dans le cinéma muet, aux côtés de Buster Keaton.
    Il eut des démêlés avec la justice de son pays mais sa concierge prétend que c’était pour protéger son chef ; honorable mais pas forcément rémunérateur. A la suite de quoi il alla se refaire une santé dans un pays lointain dont il ramena un remake de Maria Chapdelaine.
    Car dès son plus jeune âge il se voyait écrivain aussi bien qu’un autre. Le fait est qu’il est présentement dans une phase d’activité littéraire intense. Il ne se passe pas de trimestre sans qu’un nouvel ouvrage de sa plume ne paraisse.
    On murmure présentement qu’il aurait ses chances lors des prochaines élections. Toutes les facéties sont possibles de la part du peuple de France.
    Dans sa certitude de rentrer un jour à l’Académie il balança ce dimanche un apophtegme à graver dans le marbre le plus précieux :
    « Notre diversité n’est vivable que s’il y a unité autour des valeurs et du sentiment national, incarné par le drapeau et l’hymne national. »

    C’est alors que l’on se souvint qu’avant de rentrer à l’Ena, il avait fait Normal Sup Lettres.

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  9. @Dérisoire soir,

    Et dire qu'en 1992, au moment où s'ouvrait l'oeil dees plus lucides qui voyaient ce qui se cachait derrière Maastricht que je ne regrette pourtant pas d'avoir approuvé par mon vote, car l'Europ aurait pu tourner autrement si l'offre de Kohl et de Mitterrand adressée en ce temps à la russie d'après le coup d'Etat avait été acceptée par cette puissance alors dirigée par un automate un peu fou (sur cette proposition, voir la confidence de v. Poutine à Ph. de villiers qui s'en ouvre dans son livre que je conseille à tout le monde), un de mes amis, ayant entendu Philippe séguin débattre avec hauteur et courtoisie avec François Mitterrand qui promouvait ce traité, m'avait dit:
    "Philippe Séguin a vraiment l'étofe de devenir Président de la république."

    Le sus nommé fit une campagne loyale pour faire élire Jacques chirac qui, comme il fallait s'y attendre, nomma sa plume ou son fils préféré premier ministre, mais dont, quand celui-ci mit la france dans la rue en lui proposant des réformes à la Macron, qui serait aujourd'hui l'homme politique préféré des français alors qu'il veut les déshabiller, dont je finis par me demander ce qu'il, chirac, attendait, pour, à défaut de le faire élire Président de la République et au lieu de dissoudre l'assemblée nationale, nommer Séguin premier ministre à la place de Juppé.

    depuis, Séguin est mort (ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers), et les Français qui ont la mémoire courte se laissent abuser par les sondeurs pour croire que Juppéqferait un excellent Président de la République en oubliant qu'il aait failli provoquer la seule crise sociale qui aurait pu porterà conséquence depuis 1968.

    nos compatriotes ne comparent pas les programmes et ne voient pas qu'au moins, françois Fillon a travaillé, même si la virevolte de cet ancien collaborateur de Séguin est étonnante, du gaullisme social au néo-libéralisme; tandis que Jupé aligne des propositions en louvoyant comme un opportuniste sans chaleur.
    Quant à Henri Guaino qui pourrait être un nouveau séguin et représenter une alternative à Marine, voire qui pourrait fédérer l'union des patriotes ou le front des populistes, Dupont-Aignan et Mélanchon compris,il confirme Séguin dans son rôle de second, il a peur de se montrer, de s'affirmer, il sert un sarkozy qui ne revient pas bien, car la seule promesse qui engage vraiment un politique, c'est celle de se retirer. Jospinl'a appris à ses dépens, qui n'a jamais pu revenir après son tonitruant retrait de la vie politique au soir du 21 avril 2002.

    Je le répète, l'élection de Juppé, qui défonça à coups de hache les portes d'une église quoi qu'on pense de la prégnance invasive ou non du phénomène migratoire, outre qu'elle serait la nième mise en selle d'un pleutre politique, serait une insulte à la civilisation chrétienne, qui est née avec le droit d'asile ayant les églises pour siège, nous dit Saint Augustin au début de La cité de Dieu, pour expliquer que l'Eglise a pris l'empire sur Rome. Alain Juppé a baffoué cet acte fondateur de la civilisation chrétienne à coups de hache et, comme il n'est pas près de s'en repentir, c'est à mes yeux une faute morale et politique impardonnable.

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  10. 5Fin):

    Jean-Louis Debré, son ministre de l'Intérieur, a été son complice. Il n'a jamais désavoué cette abomination. Pourtant il s'est racheté en faisant ce que j'attendais depuis des années de toutes les associations accompagnant des SDF, d'Emmaüs france à la fondation abbé Pierre, qui servent souvent de marche-pied à des notables comme Martin Hirsch. Jean-Louis Debé a donné la parole à un homme de la rue en mettant à sa disposition ses loisirs de veuf que je crois inconsolable pour se faire l'écrivain public de cet homme, avec qui il a publié un livre dont les droits d'auteur sont entièrement reversés à ce SDF. Bravo, M. le Président du conseil constitutionnel, vous étiez finalement un grand serviteur de l'Etat!

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