L'animateur de notre journée "ennéagramme" nous envoie ceci:
Je retiens trois perles de ces réactions :
Dans le premier post : Vous écrivez « Travailler sur nos faiblesses ou les présenter humblement au Seigneur ? ». Que signifie ce « ou » ? Pourquoi cette opposition ? Cette distinction me paraît plus qu’injuste: grave. Sous-entendez-vous que présenter nos faiblesses humblement nous dispense de travailler nos faiblesses ? Encore faudrait-il savoir de quelles faiblesses vous parlez ? A quel niveau vous situez-vous ? Psychologique, spirituel, moral ?
Dans le second post, vous parlez de votre point d’achoppement « une possible confusion de niveaux ». Effectivement, votre post confond les niveaux du début à la fin. Distinguez-les et vos objections tombent. Appliquez-vous le remède que vous préconisez…
Toujours dans le second post, votre raisonnement concernant le péché est étonnant. Le péché est un acte et non une tendance. L’enjeu psychologique est de connaître nos tendances pour les apprivoiser, les rectifier, les développer (en fonction de la nature de ces tendances). L’enjeu moral, ce sont les actes que nous posons. L’ennéagramme décrit des tendances, positives et/ou négatives et/ou neutres. Ces tendances ne gomment en aucun cas la moralité des actes que nous posons.
Dans le troisième post : vous demandez de démontrer une « compatibilité entre la foi et l’enseignement de l’Eglise ». Demandez-vous de démontrer la compatibilité entre la recette de la tarte aux pommes et l’enseignement de l’Eglise ? Quelle confusion ! et pourtant, la tarte aux pommes peut être la source d'actes peccamineux...
Vous posez la question : « Qu’est-ce qui détermine les actes de l’homme ? » Cette question comporte un implicite : il y a quelque chose qui détermine les actes de l’homme et vous demandez quoi ! Et bien je vous réponds: le problème, c’est votre question. Il n’y a un problème qu’à condition de se poser le problème en ces termes. A problème mal posé, mauvaise réponse ! En tout cas, l'ennéagramme, tel que nous l'avons envisagé samedi ne détermine rien du tout.
L’ennéagramme est un outil. Un outil n’existe que par rapport à sa fonction. Ne reprochez pas à l’outil de ne pas remplir d’autres utilités que celles de sa fonction propre ! ce serait comme de reprocher à un couteau de ne pas écrire. Est-ce le seul outil ? Non ! C’est UN outil efficace… et c’est son efficacité qui fait son danger : comme pour tout outil le caractère moral de l’ennéagramme tient à la fin poursuivie par l’utilisateur.
Message déjà posté à la suite du premier article paru fin janvier .
RépondreSupprimerJe le remets ici pour une meilleure compréhension des échanges
Merci d'avoir retranscrit la réponse de votre animateur sur "le forum catholique" et sur ce blog.J'ai cru reconnaitre des réponses à des questions que j'avais posées ( en particulier les 3 premières questions)
je vais les relire tranquillement afin de les intégrer .
Je retiens de ces réponses qu'il ne faut pas mélanger niveau psychologique et spirituel et que travailler sur nos faiblesses ( travail psychologique) ne nous empêche pas de les présenter humblement au Seigneur ( plan spirituel) .
Comme le dit votre animateur :
"vous parlez de votre point d’achoppement « une possible confusion de niveaux; Effectivement, votre post confond les niveaux du début à la fin. Distinguez-les et vos objections tombent. Appliquez-vous le remède que vous préconisez… "
Je vais mettre en oeuvre ce conseil
De la même façon , j'ai retenu que le péché est un acte et que l'énnégramme décrit des tendances.
Le péché serait de succomber à des tendances mauvaises . L'existence de ces tendances révelées par l'ennéagramme n'oblitèrent en rien la moralité des nos actes . L'énnéagramme ,lui même ,en nous alertant sur ces tendances nous permettrait d'y succomber moins souvent .
Monsieur l'animateur, je retiens que l''énnéagramme est un outil efficace.
RépondreSupprimerEst-il dans le domaine de l'action ou dans le domaine de la connaissance ?
En vue de quoi est-il efficace ?
Est-ce l'efficacité qui fait la vérité ?
Est-ce plus ou moins efficace que Freud, l'analyse transactionnelle, la PNL ?
Pourquoi ne publiez-vous pas tous les commentaires, même s'ils contiennent des perles ?
On trouve dans le livre de Pascal IDE sur l'énnéagramme p 60 la description suivante :
"le perfectionniste est sans en avoir aucune conscience intolérant. Il dit peu à son entourage mais il ne supporte pas ses imperfections."
"Il supporte mal la critique car son jugement intérieur est aussi sans pitié"