La centralité du vaccin (c’est-à-dire de la prévention et non du soin) dans le dispositif anti-épidémie, est remarquable lorsque l’on aborde la question du Passe sanitaire. On sait que le vaccin n’empêche pas la contamination mais seulement l’apparition de formes graves du virus. D’où vient que l’on suspende l’obtention du passe sanitaire à l’obtention du vaccin puisque la contamination est toujours possible et qu’elle peut s’effectuer sous une forme grave chez ceux qui ne sont pas vaccinés ou chez qui l’immunité vaccinale baisse ?
On a beaucoup dit que les protocoles curatifs n’avaient pas été testés dûment. Mais le vaccin, censé protéger à 90 %, se révèle valable à l’usage dans seulement 50 % des cas. A ce jour bien peu de gens le soulignent et l’on continue à exiger la vaccination comme s’il s’agissait d’une protection totale. Et l’on fait comme si les variants successifs ne diminuaient pas l’impact du sacro-saint vaccin, en vouant aux gémonies tous ceux qui pour une raison ou pour une autre refusent de le prendre. L’Antivax ? C’est le bouc émissaire. « C’est lui le pelé le galeux dont vient tout le mal ».
En réalité, si l’épidémie dure depuis deux ans, ce n’est pas à cause de ceux qui ne sont pas vaccinés mais simplement parce que, alors que 70 % de la population française est en passe d'être vaccinée, le vaccin paraît loin d’apporter une protection totale à qui s’y fie. Si l'on continue à n'utiliser que les vaccins, la farce covidesque risque de durer très longtemps. Il faut soigner et pas seulement vacciner.
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