jeudi 14 mai 2009

C'est quoi le problème ?

Je me décide à écrire ce post rapidement à cause de deux conversations récentes sur les différences et les ressemblances entre l'establishment ecclésiastique français actuel et la marginalité cléricale que nous représentons toujours malgré nos papiers retrouvés et la messe traditionnelle solennellement réhabilitée.

Tout à l'heure j'en discutais avec un prêtre qui multiplie les contacts avec les diocèses et qui me dit : finalement le problème entre eux et nous n'est pas doctrinal, il est anthropologique, c'est-à-dire plus radical, plus profond encore qu'il n'y paraît. Cet ami ne dit pas souvent des gros mots comme "anthropologique". S'il l'a prononcé cette fois, c'est parce qu'il l'a cherché et qu'il l'a trouvé. Le différend n'est pas doctrinal, il concerne l'homme lui-même.

Dimanche midi, c'est un journaliste ami qui me propose le même genre de remarque, même si les termes employés sont différents. Il me dit, ayant une longue pratique de tous les milieux cathos imaginables : on considère souvent qu'il y a deux domaines dans lesquels l'opposition existe entre les traditionalistes et les autres : le domaine théologique et le domaine liturgique. En réalité, il y en a un troisième qui est plus important que les deux autres, c'est une certaine attitude. J'ai fait l'étonné pour qu'il développe sa pensée, qui me paraissait tout à fait perspicace et passionnante sur ce point : - Qu'est-ce que vous entendez par là ? Et il me répond : - Deux choses : une sorte de naïveté et un infantilisme, que l'on ne trouve pas chez les tradis et qui est fréquent chez les charismatiques. Cruel, mais...

Le rapprochement entre le prêtre et le journaliste me paraît s'imposer : le problème est bien "anthropologique", comportemental. Un problème d'attitude en définitive.

Et je me suis souvenu de la distinction que je proposais déjà dans Vatican II et l'Evangile, entre foi et religion. Le Concile n'introduit aucun changement dans le dogme de la foi (et pour cause : il se veut pastoral, comme l'explique l'abbé Héry ci-dessus), mais il invente une religion nouvelle, c'est-à-dire une nouvelle relation entre l'homme et Dieu (et par contrecoup un nouveau relationnel des hommes entre eux), religion, relation marquée par l'optimisme impénitent qui avait cours durant les 30 Glorieuses et qui s'est volatilisé aujourd'hui. La vraie question conciliaire n'est pas celle de la foi, mais celle de la religion : que devient le péché ? qu'en est-il des fins dernières (enfer purgatoire et paradis) ? Ou même : qu'est-ce que la foi, l'adhésion à des dogmes ou plutôt l'élaboration d'un projet de vie libre et libérateur ?

La réforme de la vie religieuse dans l'Eglise a véritablement commencé de manière officielle avec la publication de la dernière encyclique de Jean Paul II Ecclesia de eucharistia, qui insiste sur l'adoration, sur le sacré, bref sur des valeurs religieuses qui n'avaient plus vraiment cours dans des parties importantes de l'Eglise. Les documents qui ont suivi ont confirmé cette tendance, en particulier Redemptionis sacramentum de benoît XVI, qui comme son nom l'indique rappelle l'importance de la dimension sacrificielle de la messe.

Si elle en reste à des discussions purement théologiques, la FSSPX finira par tomber d'accord avec le Père Morerod et les théologiens du Vatican qui leur seront opposés. Voulez vous un avant goût de cet accord ? Voyez l'interview de Mgr Fellay dans le Nouvelliste du Valais, où le chef incontesté de la Fraternité saint Pie X accepte de considérer que l'Etat neutre est l'arbitre de la vie politique, dans le cas où la société est traversée par de grandes diversités religieuses.

L'essentiel n'est pas là. Mais peut-on parler de l'essentiel ? La destinée éternelle de l'homme, sa relation à Dieu, les signes qu'il utilise pour manifester sa relation personnelle avec Dieu et surtout l'appel que Dieu lance à chacun, voilà bien me semble-t-il ce qui est en question, ultimement. Aujourd'hui comme au temps des jansénistes, des jésuites et des quiétistes. Le diagnostic est plus crucial encore, car c'est la survie de la foi qui est en cause dans ces formes religieuses, que l'on tente vaille que vaille de réimporter aujourd'hui.

En tout cas, il y a urgence : "Lorsque le Fils de l'homme reviendra sur la terre, retrouvera-t-il la foi ?"

9 commentaires:

  1. Mon Père,

    C'est très juste. Sans avoir pensé au gros mot "anthropologique", je suis toujours frappé par les différences comportementales à chaque fois que je fréquente des modernistes (sans même parler des charismatiques qui me paraissent souvent bien "allumés").

    Si l'on veut continuer dans l'anthropologie, aussi, je remarque un grand mépris pour le savoir, la culture classique, sans même parler de culture catholique (horresco referens) chez les modernistes que je connais assez bien. En revanche ils sont souvent des gens très gentils, charitables dans une certaine mesure (il ne faut pas leur parler de là où le bât blesse dans l'Église moderne), mais très naïfs aussi quant à la question cruciale que vous décrivez très justement, celle de la survie même de la foi.

    Dans le Christ Roi
    Martin

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  2. Différence surtout philosophique, sur la définition de la Vérité, une, extrinsèque, logique pour les uns, multiple, immanente et sentimentale pour les autres.

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  3. A force d'être elliptique, on a du mal à vous suivre ! Soyez compréhensif pour nos pauvres lumières et plus pédagogique s'il vous plaît M. l'Abbé ;-)
    Car vos discussions avec prêtre et journaliste enchaînent mal avec vos constats ultérieurs... Si ce n'est que l'on peut comprendre qu'effectivement V.II a voulu mettre en place un lien rénové entre l'homme et Dieu, un lien plus adulte alors que nous sommes en réalité trop pauvres d'esprit, trop puériles, pour nous intégrer dans ce nouveau lien qui fait la part trop belle à l'intelligence de l'homme au détriment de notre faiblesse humaine et donc de notre réalité anthropologique ? Si c'est cela, j'adhère assez à ce constat même s'il faut le compléter en n'oubliant pas combien le XIXème et les résurgences du Jansénisme ont démesurément insisté sur le péché au détriment de l'Amour de Dieu et qu'il fallait donc remettre qq pendules à l'heure ; mais ce n'était certainement pas en donnant un coup de volant totalement à l'opposé que l'on pouvait rétablir l'équilibre. cela est encore dû à notre vue humaine qui s'imagine qu'on peut rétablir l'équilibre lorsque les choses sont trop à droite en les mettant totalement à gauche, ça fait une moyenne, alors que l'équilibre est forcément au milieu... Mais le Saint Esprit est forcément au milieu Lui-aussi, ...de V.II... et on peut donc espérer que les fruits de ce concile soient encore à récolter et en nombre...
    On a sans doute trop analysé et décortiqué le concile avec l'esprit de notre époque : je viens de regarder Prova d'Orchestra, de Fellini et c'est très instructif sur l'esprit de l'époque : un orchestre qui souhaite se débarrasser de la férule de son chef d'orchestre pour faire de la musique avec seulement un métronome, puis sans rien du tout, dans une simple relation du concertiste avec son instrument... Et cela se termine avec le chef d'orchestre qui reprend tout en main, en vociférant en allemand tel un kapo, devant un orchestre dorénavant subjugué, revenu à la raison et à l'obéissance à la baguette... Bref, sans doute faut-il désormais appliquer le concile à la baguette ? Mais il est bien dommage que pendant des années, nos milieux aient accompagné l'herméneutique de rupture en apportant de l'eau au moulin des progressistes, plutôt que de privilégier une attitude constructive, telle que décrite par l'Abbé Herry, qui aurait peut-être pu enrayer la crise ? On ne refera pas l'histoire !
    Pour revenir sur le constat de vos interlocuteurs, le prêtre partage, en définitive, le constat du Saint Père dans sa lettre d'accompagnement du Motu Proprio : l'attachement à la liturgie ancienne peut relever de la posture avec "des aspects sociaux" car on connaît mal la liturgie et la théologie... Mgr H. Simon, de Clermont Ferrand, a eu des mots assez durs pour qualifier des aspects plus politiques ou politisés de ce milieu et il suffit d'écouter les propos aux accents patriotiques de certains prêtres, appelant plus à l'activisme politico-social qu'à la conversion des cœurs et à l'évangélisation, pour s'apercevoir que nombreux sont ceux qui font passer la royauté sociale de NSJC avant sa royauté tout court... On a parfois l'impression d'une revendication de messianisme politique, d'une sorte de sionisme catholique dans le mouvement tradi en total décalage avec la réalité du monde dans lequel nous vivons, car si l'on attend la venue du grand Monarque, un état chrétien et féodal et le retour des corporations artisanales pour vivre sa foi et en témoigner, on risque d'attendre longtemps...
    Alors oui, ce qui manque aux tradis, c'est sans doute un infantilisme positif : "si vous ne devenez des petits enfants..." que prêchent par l'exemple les charismatiques ! Soyons comme des petits enfants et laissons-nous guider par le Christ plutôt que de croire que notre avis est meilleur que celui des autres, que nous connaissons la théologie sans jamais l'avoir étudiée, que nous pouvons savoir ce qu'est la Tradition sans nous préoccuper du Pape et que mieux que le Saint Esprit, nous devons dire comment doit fonctionner l'Eglise, ce qu'elle doit prêcher au monde et comment elle doit gouverner les chrétiens... En fait, de tous côtés on tente de recréer sa religion en oubliant totalement que ce qui compte c'est de recevoir Dieu et non de vouloir créer un lien vers Lui, car c'est Lui qui donne et nous qui recevons...
    Mais c'est peut-être le Fiat que le Christ ne retrouve plus maintenant sur la terre ?... En d'autre termes, on veut agir quand il suffirait de prier ?

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  4. En réalité, M. l'abbé, plus que de naïveté, je vous avais parlé d'impudeur. Impudeur et infantilisme : telles me paraissent en effet être (bien sûr à des degrés très variables) les deux mamelles de l'état d'esprit du catholique moderne, qui rendent la coexistence bien difficile entre eux et nous : car même lorsqu'on se retrouve d'accord sur le dogme et sur la liturgie, au moment de prier ensemble, survient ce gouffre abyssal de sensibilité, d'anthropologie, de mentalité, quel que soit le nom qu'on lui donne, qui donne le sentiment que nous sommes, sinon de deux religions différentes pour reprendre votre distinction entre foi et religion, du moins de deux mondes différents. Gouffre qui, à mon sens, sera beaucoup plus long et difficile à combler que les incompréhensions théologiques et liturgiques, parce que de ce point de vue-là, l'esprit du catholique moderne est totalement en phase avec celui du monde (et s'en nourrit et s'en renforce chaque jour) ; alors que le traditionaliste, sur ce plan-là aussi, tend à être en rupture avec le monde tel qu'il court aujourd'hui.

    Une raison de plus d'être pessimiste... Aïe.

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  5. Aussi, "laissez les enfants venir à moi", les paroles du Christ.

    Non, globalement le problème est ailleurs, dans la société surtout qui n'accepte plus aucune autorité "autoritaire" eg à l'école et face au jeunes en général ,même ceux de très bonnes familles; vous être mal vu des autres parents si eg vous ne donnez pas l'argent de poche (vous pensez que l'argent se gagne "à la sueur de son front", on vous honnit). Curieusement la seule autorité qui est encore acceptée c'est en entreprise, mais la servilité face aux "chefs" vient de la peur surtout, pas de l'acceptation de l'autorité.

    Donc comment parler de l'autorité de l'Eglise, du Christ...? Et, God forbid, du châtiment ? de la "pénitence" ? (je ne dis pas que l'Eglise doit brandir le fouet, mais ces notions existent, il faut les garder à côté des autres "miséricorde" "pardon" etc).
    Donc, décalage complet entre les notions qui ont survécues dans la Tradition et les concepts de la société actuelle. A l'aune des "valeurs post-modernes" le tradiland apparaît effectivement comme... disneyland.

    Par contre, les fidèles tradis contribuent énormement à cette "disneylandisation" de la Tradition, beaucoup plus que les prêtres; en fait il n'y a pas de pb avec les prêtres: cultivés, soignés, pas antipathiques, pas tous (Deo Gratias) lepenistes d'extrême-droite antieuropéenne, alors que les fidèles....
    On généralise, mais disons qu'en parlant de la "majorité visible" des fidèles de la Tradition, on serait vraiment tenté de dire que le problème est anthropologique ou peut apparaître comme tel aux catholiques de l'Eglise fidèles à l'ensemble du Magistère :

    Le refus du Beau : dans les tenues (femmes & jf, une vraie cata, devise"plus je m'enlaidit, plus je plais à Dieu"!), dans le refus de la culture (Opéra, théâtre, cinéma... péchés!) littérature classique triée sur le volet (eu un enfant dans du hors contrat, parle en connaissance de cause) car "cachez ce sein que je n'ose voir", etc etc
    Le refus du Bien : on se crispe sur la parole du "gourou" (lefebvristes), on ne s'ouvrira pas à d'autres eg Jean-Paul II cité par M.l'abbé (ou alors pour vérifier sa conformité avec ledit évêque); puis la dominante extrême-droite en dit long sur l'amour du prochain... On affirme qui sera damné (non tradis) et qui sauvé (tradis), on se substitue à Jésus au jugement Dernier
    Le refus du Vrai : on trie soigneusement le Magistère (St Thomas bien, St Augustin méfiance..), le mieux ne rien lire à part l'évêque cité supra, "Pascendi" et les sermons du dimanche; surtout ne pas suivre le Saint Père dans son ouverture vers les autres religions, même dans le sens rapprochement des cultures et différentes traditions des croyants (BXVI au Dôme du Rocher -vade retro!) etc etc

    Comment voulez-vous que l'on n'évoque pas un problème antropo face à cela ? Certes, c'est une caricature un peu poussée (si vraiment? peut-être c'est encore en -deça..?), mais cela illustre bien la vision des catholiques "ordinaires" sur une certaine frange de la Tradition, la plus visible, et cela ne donne pas envie d'un rapprochement.

    Dommage, car il y a énormement d'élements que la Tradition a préservée cf le premier paragraphe et qui méritent de revenir dans l'Eglise d'aujourd'hui.

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  6. @ anonyme : vous avez parfaitement raison et le génie de Benoït XVI a été de libérer la messe de Saint Pie V de sa confiscation (aidée par les modernos on est d'accord...) par les allumés à l'eau bénite (et aux jupes longues)qui voudraient que le monde se soit arrêté en 1950 (ou 40 pour les plus obsessionnels!;-)). La prochaine étape étant de libérer ce qui est la véritable Tradition de l'Eglise du milieu marginal (et pas franchement appétent...de vous à moi) dans lequel elle s'est réfugiée par nécessité ...
    In Christo
    B.

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  7. Ah, enfin quelqu'un de....raisonnable, merci Bruno ! C'est somme toute assez rare d'entendre des personnes parmi les pratiquants de l'ancienne messe qui aurait cette vision assez lucide sur le monde de la Tradition, ici, d'après les posts de plusieurs fils, il y a encore sans doute Antoine et (je n'ose pas m'avancer) mais peut-être M.l'Abbé HIMSELF (bien qu'il ne puisse pas le manifester aussi ouvertement). Je connais aussi deux prêtres ex-FSSPX qui ont rejoint le mainstream de l'Eglise à la suite du Saint Père et qui partagent largement cette vision (en plus radical, ayant pratiqué le milieu de longue date).
    Notre Pape bien aimé par son geste de bienveillance et l'amour du Beau a redonné droit de cité à la messe de JXXIII (après JPII qui a tout de même commencé le processus), il n'était probablement pas dans les intentions de ces deux grands Papes de faire ressembler et reassimiler l'Eglise au Tradiland, mais bien de faire revenir les trésors de la liturgie et de la foi dans l'Eglise universelle qui les a quelque peu négligés (en France et Europe du Nord surtout, mais pas partout, ex. US, la Pologne, les Philipinnes ou même Italie et Espagne profonde où le rite ordi diffère peu de l'extra dans la solennité de célébration et recueillement des gens--> pourtant normaux, ceux-là).
    Vous avez raison, le but est bien de "libérer ce qui est la véritable Tradition de l'Eglise du milieu marginal" car ce milieu, par son mode de vie, ses convictions politiques, attitudes sociales ("reproduction" à outrance qui ne crée pas que du bonheur dans les familles, notamment depressions chez les aînés etc, je connaîs quelques cas via témoignages de ces jeunes à mes enfants), ses crispations et amertumes (où est l'amour de la vie dont ils se réclament tant en criant contre l'avortement -certes à raison, mais la vie extra-utérine existe aussi !) tout ceci n'apporte que du tort au rapprochement dans l'Eglise, à l'attitude positive des catholiques ou même leur simple l'intérêt pour la Tradition. Encore une fois, quel dommage.

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  8. Anonyme (ci-dessus) : je cite :
    <<
    US, [...] les Philipinnes [..] où le rite ordi diffère peu de l'extra
    >>
    et bien, j'en déduis que vous ne connaissez ni les États-Unis (ou je vis) ni les Philippines (que je connais bien). Je ne commente pas sur la Pologne que je ne connais pas.

    En tout cas, vous dites un peu n'importe quoi, dans le but d'asseoir votre propos quant à la prétendue "anormalité" des tradis français. Les tradis, voyez-vous, sont dans le paysage du catholicisme nord-américain encore plus marginaux (bien plus, en fait), que les français.

    Ce qui, à vos yeux, rend les tradis "anormaux" est leur refus de se compromettre avec le monde, contrairement aux modernistes qui ont a peu près tout avalé, contraception, avortement, règne de l'argent, etc.

    Aux États-Unis que vous citez mais ne connaissez manifestement pas, les "catholiques" ont voté majoritairement pour l'avorteur-en-chef Obama. Pas étonnant que les gens de la FSSPX passent donc pour des extra-terrestres.

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  9. A Martin de l'Anonyme : j'ai vécu aux US, je connaîs... Lisez bien mon propos : je ne parle point des tradis US, juste des catholiques qui respectent l'ensemble du Magistère, pratiquent la messe ordi et (c'était là le propos) le font avec une grande solennité, le recueillement et le sens du sacré - ce phénomène se retouve bien dans les pays cités.
    Je n'évoque à aucun moment des tradis de ces pays car à la rigueur ils ne sont pas pertinents (ce qui ne veut pas dire non importants), les catholiques ordi voire extra fidèles au Pape après 1988 ayant conservé les valeurs de la tradition de l'Eglise, la pratique se porte bien et l'élection du Président Obama n'a rien à voir avec nos propos, qui tendent vers comment faire pour rapprocher les catholiques et identifier les obstacles à ce rapprochement pour mieux les surmonter (bien le but du Saint Père, grandiose dans ce domaine lors de son voyage en Terre Sainte --> là c'était même plus large, non seulement catholiques mais croyants!)

    Pour commenter, soyons à l'écoute ... et évitons des commentaires "qualificatifs" des interlocuteurs du genre "vous dites n'importe quoi" etc --> n'apporte rien sur le fond, ce n'est qu'une opinion et avoir une opinion ne veut pas dire penser. Pax vobiscum.

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