jeudi 15 août 2013

L'abbé Bruno Schaeffer : il avait la noblesse de Dieu

Je suis allé mardi dernier aux funérailles de l'abbé Bruno Schaeffer au monastère de Bellaigue, en Combrailles. Nous n'avions - peut-être - pas tout à fait les mêmes positions ecclésiales, mais c'était un homme de Dieu, un homme qui révélait quelque chose de la bonté de Dieu juste dans sa manière d'être, sans phrase, avec une attention mais aussi une discrétion dont on aurait voulu parfois interrompre le cours. Rien du gourou ! Au Parloir chrétien rue du Vieux Colombier, à Saint-Nicolas du Chardonnet, puis dans la grande salle de la Rue Gallande, ce cadeau somptueux qu'il fit à la Fraternité Saint Pie X, il recevait des jeunes, faisant lui même parfois un bout de tambouille, avec une étonnante proximité envers tous, sans distinction de chapelle, montrant un sens du bien commun de l'Eglise dont les prêtres de toutes les tendances pourraient bien s'inspirer. Certains au Vatican même lui ont parfois en douce cherché des noises. Je me souviens, alors que je travaillais au Saulchoir que le Père Gy est venu en bras de chemise me demander d'un ton inquisiteur (le ton qui convint à son ordre au Moyen âge) "ce que je pensais de Bruno Schaeffer". C'est en me remémorant ce pénible épisode de nos toutes récentes guerres de religion que j'écris ces lignes. Pour rendre justice à un prêtre de Jésus Christ, à un homme qui fut père - abba ! - bien plus souvent que le rythme biologique le lui aurait permis si il avait choisi une carrière dans le siècle.

Disons-le tout net, l'abbé Schaeffer cultiva la thèse sédévacantiste, telle que l'exposa Mgr Guérard des Lauriers, dominicain. Pour lui la papauté était quelque chose de si grand - un droit divin ! - que les papes, depuis Jean XXIII, avaient perdu l'exercice de ce Munus. Le Père Guérard fit sensation au tout début des années 80, en distinguant la papauté "materialiter et la papauté "formaliter". Selon cet intellectuel de haute volée,  les papes, après Pie XII, parce qu'il n'avaient pas eu l'intention de recevoir la plénitude de pouvoir qui caractérise la papauté, restaient en-deça du pontificat. Ils étaient pape matériellement, non formellement. Le théologien précautionneux, au moment même où tel l'éléphant, il écrasait allègrement une porcelaine multiséculaire, éprouva le besoin de finasser en précisant que sa thèse, selon laquelle le pape n'était pape que matériellement et non formellement, revêtait une "certitude probable" qui permettait à un chrétien d'agir en conséquence avec une assurance suffisante. C'est ainsi qu'inquiet pour l'avenir de l'Eglise, le Père Guérard des Lauriers se fit lui-même sacrer évêque par un Viêt namien controversé, frère de l'ancien président Diem, archevêque de Saïgon en son temps, qui fit au Concile plusieurs interventions sur le dialogue avec les bouddhistes, Mgr Ngo Dinh Tuc, celui-là même d'ailleurs qui ordonna prêtre Bruno Schaeffer.

Cette thèse sur le pape était lourde et fine en même temps (ce que, hélas, l'abbé de Cacqueray, qui officiait pour les funérailles n'a manifestement pas compris du tout : je parle de la finesse autant que de la lourdeur). A la même époque, le Père Barbara développa une thèse sédévacantiste radicale, sans distinguer le "materialiter" et le "formaliter", qui est celle à laquelle implicitement on se réfère (Cacqueray compris) quand on parle, sans bien les connaître, de tels sujets. Il y a des différences foncières entre les deux hommes. Le Père Barbara était un curé pied-noir au verbe haut qui aimait les simplifications qu'une éloquence ordinaire fait subir à la pensée, qui se souciait de la pratique subtile des distinctions scolastiques comme d'une guigne et qui écrivit une Catéchèse catholique du mariage, dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle est fort systématique, soumettant à la Ratio theologica le moindre ébat conjugal... avec l'inconfort que chacun imagine dans ce mélange. Il raisonnait en base 2. Pas Guérard des Lauriers. Et pas l'abbé Schaeffer. La demi-heure de l'abbé de Cacqueray sur la question a été insupportable pour la famille et pour les familiers de l'abbé, qui me l'ont dit. On avait l'impression, en assistant aux obsèques, d'enterrer un Savonarole, ce qui était aux antipodes du caractère et de la perspective de l'abbé Schaeffer, fort dans la foi, comme nous le prescrit saint Pierre, mais se méfiant de tous les prophétismes, jamais raide et qui ne faisait d'ailleurs pas état, quand on ne lui en parlait pas, de cette hypothèse théologique et de la certitude probable qu'elle comportait.

Petite parenthèse : Jean Madiran s'était beaucoup moqué à l'époque de la "certitude probable", dont il disait, si mes souvenirs sont exacts, dans un texte d'Itinéraires, dont la verdeur polémique était digne des Provinciales de Pascal, que c'était un cercle carré. On pense à la deuxième Provinciale : "Qu'est-ce que cette grâce suffisante qui ne suffit pas". Pascal et Madiran sont resté maître du terrain rhétorique. Mais ils avaient tort l'un et l'autre sur le formel de leur attaque, Pascal quant à lui eut le bon goût de le reconnaître peu ou prou dans on dix-huitième petit papier : la grâce suffisante a besoin de la grâce efficace sinon elle ne suffit pas. Quant à la certitude que nous avons du bien que nous accomplissons, ce n'est jamais une certitude apodictique ou démonstrative, c'est toujours une certitude morale. Combien, avec la certitude de faire le bien, accomplissent le mal ! Dieu seul connaît le bien et le mal que nous faisons. Notre conscience, bien éclairée, n'en a qu'un aperçu parfois trompeur (cf. Somme théologique IaIIae Q19 a5), ce qui n'empêche pas que nous devions la suivre (a6) et que nous ne péchons pas le faisant. Tout cela est compliqué : il faudra bien que le Vatican se prononce sur tous ces sujets !

Dans la deuxième partie de son homélie, l'abbé de Cacqueray a très bien parlé de la bonté de l'abbé Schaeffer. Mais il a effectué dans la deuxième partie de sa deuxième partie, un rapprochement proprement stupéfiant. Il a repris l'épître aux Hébreux pour nous expliquer que "la racine" de la sainteté de l'abbé Schaeffer est qu'il était "sans père, sans mère, sans généalogie", comme Melchisédech, le premier de tous les prêtres de l'ordre nouveau. Le Prédicateur a employé le mot "généalogie". Sans doute a-t-il parlé pour lui-même qui, quoi qu'issu d'une noble famille, n'en veut pas faire état. Mais l'abbé Schaeffer, historien et historien du droit, personnage enraciné, arpentant les terroirs français de son pas de chasseur, fut un généalogiste dans l'âme. Il accordait beaucoup d'importance au fait d'avoir une lignée, dont on ne peut et ne doit pas déchoir. Ce n'était pas pour lui une question de titre ou de vantardise, bien évidemment. C'était simplement une question d'honneur, un point terrestre où l'honneur venait s'accrocher. Il mettait en pratique la phrase du Père de Broglie : "La noblesse n'est pas la classe qui dirige mais la classe vers laquelle on se dirige". Ajoutons que sa fidélité à l'ordre de saint Benoît, à l'intérieur duquel il a voulu mourir, a été pour lui une autre manière de cultiver la généalogie. Ce bénédictin actif dans la ligne du Père Emmanuel du Mesnil Saint Loup comptait ces moines de tous les temps comme autant d'ancêtres dans la foi, en communion avec chacun d'entre nous dans le sublime "mystère de la piété" qu'évoque saint Paul. L'esprit monastique de l'abbé Schaeffer, qui aimait tant commenter la Règle de son Bienheureux Père, était, dans tous les sens du terme, un esprit de piété, avec la certitude théologale que, cohéritiers du Christ, nous autres chrétiens,, affrontant chacun les turbulences de l'Histoire dans le moment qu'il nous a été donné de vivre, nous étions tous fils et filles du même Respect viscéral qui avait fait naître en nous cette piété.

Théorie que tout cela ? Non, pas chez l'abbé Schaeffer. Chez lui, à Coulloutre, il recevait comme un Prince, mais non comme un m'as-tu vu. S'il mettait une belle nappe et de beaux couverts, c'était pour que chez lui, chacun se sente reçu comme un Prince. Sa direction spirituelle était, j'allais dire du même bois : jamais interventionniste jamais molle non plus. Il faisait sentir, sans phrase, à qui venait le voir que les chrétiens, devant Dieu, sont un peuple de princes, que ce principat nous fait partager les mêmes devoirs et que les meilleurs en ce Royaume de la grâce sont ceux qui ont la conscience la plus aiguë de ces devoirs.

11 commentaires:

  1. merci pour ce joli papier, tout en subtilités et nuances qui règle finement qq comptes avec des "éléphants" lourdingues, fussent-ils de votre "lignée" !... Mais les censeurs moralistes sont nombreux, vous en subissez les fougues régulières avec une longanimité qui vous honore, d'ailleurs. Remarquez, vue la bassesse ragotière de certaines, il faudrait descendre bien bas pour en être affecté... Toutefois, on a beau n'être que dans le débat d'idées et le surnaturel, la mesquinerie de certains fait parfois mal et je vous assure de mes prières spéciales à vos intentions en ces moments...
    Sinon, je ne suis pas surpris de ce sermon de funérailles qui confond visiblement dans sa première partie homélie et propagande, sans doute dans une énième tentative d'auto-persuation... Le défunt étant présent mais plus vraiment en mesure de se défendre ou d'expliquer les subtilités de sa position, c'est plus facile...
    Sinon, pour tous ceux qui ont suivi le combat de la Foi de ces 40/50 dernières années, j'avoue qu'on voit partir ces grands anciens avec une certaine nostalgie ou une légère envie : maintenant, ils voient et ils savent... S'ils pouvaient venir nous éclairer... Certes, ils intercèdent et sans doute ne sommes-nous pas assez réceptifs aux signaux qu'ils nous envoient... Et puis nous avons "Moïse et les Prophètes"... et puis de toutes façons, j'aime de moins en moins les certitudes, les miennes, ou celles des autres !...

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  2. Dommage de voir une fois de plus que le but principale de votre texte est d'attaquer l'abbé de Cacqueray dont le sermon que j'ai entendu moi aussi était plein d'équilibre et de reconnaissance.

    Vous vous faites l’interprète "fin" de la pensée de l'abbé Schaeffer, vous vantez ses qualités de maître spirituel et de directeur de conscience, mais il faut constater que tout aussi bon que vous l'ayez trouvé, vous ne l'avez pas beaucoup écouté.

    J'ai lu un texte faisant état du fait que vous aviez donné la communion dans la main : sacrilège odieux, et question finesse, on n'y est pas.

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    1. Je regrette d'avoir à intervenir sur la question du sermon lors de la messe de funérailles de mon oncle.

      Cependant, sans vouloir rentrer dans le débat de la crise de l'Eglise (qui il me semble ne trouvait pas sa place lors d'une messe d'enterrement),je confirme le caractère insupportable pour la famille de ce laïus.

      Mon sentiment personnel sur le moment était très clair : je venais à cette messe pour prier pour mon oncle, être auprès de lui et de ses proches anonymes, chercher le réconfort et l'apaisement nécessaire après la perte d'un être cher.La beauté des chants,le recueillement des fidèles,le Saint Sacrifice m'ont apporté cela.

      La première partie du sermon en revanche,ainsi que le soi disant "non-attachement" de mon oncle à sa généalogie "sans père,sans mère" furent à la fois blessants affectivement et révoltants.Je n'étais pas présente pour entendre cela à la messe d'enterrement de mon oncle propre.Cette attaque directe envers les personnes n'étant pas dans la mouvance de la Fraternité (notamment de nombreux membres de la famille du défunt) était, par son caractère déplacé et agressif, odieuse.Si je n'ai pas quitté l'église à ce moment c'est uniquement par respect pour le Saint Sacrement, pour cette foule nombreuse qui s'était déplacée et pour la mémoire de mon oncle.

      Ce débat est fort regrettable, il est bien triste que ce soit l'image que nous gardions des derniers moments avec l'abbé Schaeffer.

      Je profite de mon intervention ici pour remercier toute le monastère de Bellaigue pour avoir accompagné mon oncle jusqu'au bout et pour de nous nouveau confier mon oncle à vos prières.

      C. SCHAEFFER

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  3. (I)
    Je sors d'une triste querelle sur le Fc, que j'aurais aimée avoir en d'autres temps, à la suite du message d'un liseur pseudonomé Christo, qui rappelait que l'abbé schaeffer se commettait régulièrement aux BBR (et aussi, je crois, dans les congrès du FN) pour"y [ferrer] de gros poissons" en allant y célébrer des messes de bénédictions de ces réunions politiques, messes que mgr Olivier de Berranger, le maître d'oeuvre de la Déclaration de drancy, avait en son temps qualifié d'"impostures" et dont le moins que l'on puisse dire est que des questions légitimes se posent sur leur licéité.

    J'avais entendu à deux reprises M. l'abbé schaeffer faire une critique sélective du magistère, dont la production s'arrêtait pour Lui à Pie XII. Il faisait aussi une apologie très politique du monachisme bénédictin comme étant à l'origine de l'Europe chrétienne (on peut retrouver le propos de l'abbé schaeffer dans les Actes de l'Université d'été de renaissance catholique sur "le piège de la laïcité") , apologie qui, à certains égards, avait quelques années d'avance sur le discours des bernardins de benoît XVI, mais qui présentait cette différence notable avec ce discours, que l'apologie du monachisme prononcée par Benoît XVI vantait essentiellement les bienfaits culturels de l'influence bénédictine, là où le discours de l'abbé schaeffer, vantant sans l'expliquer le modèle politique auquel ce monachisme avait servi de base, pouvait davantage prêter le flanc à la critique qu'en tirent certains historiens, amateurs de raccourcis, selon qui le monachisme européen est directement à l'origine de la féodalité.

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  4. (II)

    Votre article explique dans quel itinéraire sacerdotal s'inscrit la méfiance de l'abbé schaeffer à l'égard du magistère postérieur à Pie XII. Mais en même temps, il illustre ce qui m'apparaît de plus en plus comme la "nocence" du courant traditionaliste.
    ""nocence" morale et testimoniale d'abord: le christ a dit que c'était à leur charité qu'on reconnaîtrait Ses disciples. On voit comme nombre de commentateurs de ce blog la pratiquent ; mais ce qui est plus grave: vous-même profitez obséquieusement de ces obsèques pour régler vos comptes avec votre confrère qui en a prononcé le sermon, confrère dont vous aimez à rappeler qu'il est votre cousin.

    Mais nocence surtout quant à la qualité de "bergers" revendiquée par les prêtres de votre mouvance:comment voulez-vous qu'un prêtre dont le "parcours sacerdotal" a été si "tourmenté" que celui de l'abbé schaeffer, ait pu valablement servir de directeur de conscience, sauf à se réfugier derrière votre excuse, qui n'est pas sans justesse, que nous ne savons pas sonder moralement nos actes, dieu seul en connaît la valeur, mais qu'il faut néanmoins continuer à suivre l'instance qui sert à les examiner.

    Les funérailles d'un membre de la famille, si elles peuvent attiser les conflits, doivent normalement servir au rapprochement de ses membres. Vous démontrez que ce n'est pas le cas dans votre "famille de pensée". Mais puisque c'était prévisible, pourquoi le sermon de cette messe de funérailles a-t-il été prononcé par le responsable du "district de france" de la fsspx dont l'abbé schaeffer n'était pas membre plutôt que par l'abbé du monastère que "le Père Bruno" venait d'intégrer pour y mourir en moine?J'y vois une seule raison: ces funérailles devaient moins servir d'occasion de prier pour l'âme du prêtre qui venait de disparaître que de prétexte à de tels réglements de compte.

    Tout cela dure depuis quarante ans, me direz-vous, alors un peu plus, un peu moins... Mais moi qui regarde vos déchirements de l'extérieur, je vous avertis de l'intuition que j'aidepuis les dernières propositions faites par benoît XVI à la FSSPX: continuez ainsi et le traditionalisme catholique que vous représentez aura fait son temps, et le pitoyable spectacle que vous donnez accréditera vos adversaires, la plupart des évêques de l'Eglise du monde entier, de s'être si fermement opposés à votre restaurationnisme intransigeant.

    Que Dieu ait l'âme de M. l'abbé Schaeffer, "dona eis requiem", "requiescat in pace"!

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  5. Que ce soit clair, je ne règle aucun compte et je n'en veux en rien à Régis de Cacqueray, qui a essayé de me retenir dans la Fraternité alors que je souhaitais en partir. Si,après avoir hésité, j'ai rédigé ce texte, c'est parce que je craignais que le sermon partout répandu, nous laisse une fausse idée de l'abbé Schaeffer ("Schaeff" comme l'appelle ses amis d'une autre époque).
    A l'attention de tous les donneurs de leçons qui imaginent que l'abbé aurait dû dire ça comme ça ou peut être comme ça mais en tout cas autrement, je dirais : arrivez lui à la cheville avant de lui donner des conseils post mortem. Je ne rencontré que peu de prêtres, toutes chapelles confondues, ayant une conscience si aiguë de son sacerdoce et des devoirs qu'il comportait envers Dieu et envers les autres.

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  6. Merci pour ce texte Monsieur l'abbé,

    Timothée

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  7. Merci Monsieur l'abbé pour votre analyse érudite sur le sédévacantisme qui conforte l'opinion que j'ai eu (en profane que je suis sur la question) en écoutant l'abbé de Caqueray : aborder la problématique du sédévacantisme, outre son caractère pour le moins malvenu, ne relève pas du sermon mais plus du sujet de conférence compte tenu de sa complexité (elle ne saurait être résumé à 15 minutes de raccourci comme cela a été le cas). De plus, vouloir rattacher mon oncle, le Père Bruno Schaeffer, a une chapelle a quelque chose d'insupportable quand on connaît sa personnalité qui était, en quelque sorte, au dessus desdites chapelles (la diversité des gens présents à sa messe d'enterrement et, plus généralement, de ceux qu'il côtoyait et qui ne partageaient pas toujours ses options, est là pour le prouver).
    La personnalité du Père Bruno Schaeffer, son apostolat et plus encore les fruits de celui ci étaient suffisamment riches pour éviter de tels polémiques.
    Je ne reviendrai pas sur le manque de charité à l'égard de notre Saint Père (pour "ses propos aux JMJ" sans savoir d'ailleurs desquels il s'agissait) ou de Dom Gérard, ni d'ailleurs sur le non attachement du Père Bruno Schaeffer à sa généalogie quand on sait comme il cultivait des liens avec sa famille de sang (là seule dont je puisse parler en connaissance de cause).
    Tout cela est heureusement bien secondaire pour le Père Bruno Schaeffer aujourd'hui et continuons de prier pour le repos de son âme.
    B. Schaeffer

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  8. Merci, oui, vraiment MERCI !

    En Union de prières

    Adso

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  9. Merci Monsieur l'abbé pour votre commentaire.
    Il est en effet regrettable que l'abbé de Caqueray ait limité son discours à une image réductrice de ce qu'était notre cher Père Schaeffer.
    Je me permets simplement de souligner, étant présente à sa messe d'enterrement, que les divers commentaires que l'on peut lire à son sujet peuvent blesser les membres de sa famille ou ses proches et j'espère qu'ils ont conscience de l'impact de ce qu'ils écrivent sur celui qu'ils croient connaître.
    Au Père Schaeffer, je veux témoigner toute mon affection, car il a été celui qui m'a accueillie au sein de sa famille, d'une manière que je n'aurai pas soupçonnée. Un homme rempli de bonté et d'ouverture d'esprit. Je veux simplement dire merci. Prions pour le repos de son âme.
    Camille. T.

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  10. Cher Monsieur l'Abbé de Tannoüarn j'ai appris avec tristesse le décès de ce très brave prêtre, et je dirais simplement ce brave Homme ; la dernière fois que je l'avais rencontré (je le connaissais un peu par le parloir et st.N.) c'étais au monastère de Bellaigue ou j'étais passé suite à mon séjour à l'abbaye de Randol ,il s'était tout de suite rappelé de moi , et nous avions parlé ensemble, il m'avait dit qu'il était malade... J'en garde un souvenir très touchant, il m'avait présenté à cette communauté ou j'avais été très bien accueilli, avec une grande gentillesse du père Abbé et du père hôtelier,ainsi qu'une petite Dame âgée qui m'avait offert un goûté...oh comme la France et le monde manquent cruellement de si brave prêtres comme L'Abbé Schaeffer...Prions Dieu de nous en donner beaucoup (de saint prêtres ,comme le dit une prière bien connue ) pour le salut des âmes. Merci Monsieur l'Abbé Guillaume pour votre finesse d'esprit.Didier D.le batteur .

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