dimanche 8 septembre 2013

La naissance de Marie

Aujourd'hui nous fêtons non seulement le XVIème dimanche après la Pentecôte, mais, dans l'Ordo de Pie XII qui en vaut un autre, la fête de la naissance de Marie au 8 septembre. Dans sa demande de jeûne pour la Syrie, le pape lui-même a parlé de nous préparer à cette fête. Et puis nous, à l'Institut du Bon Pasteur, nous avons une raison particulière de célébrer la naissance de Marie, c'est que ce jour marque la naissance de notre Institut. Nous fêtons sa 7ème année : l'âge de raison ? Pour un petit d'homme oui, c'est ce qu'on dit. Pour notre société religieuse, Dieu le veuille ! Il y avait un beau signe : naître le même jour que la Sainte Vierge. Comme dit Hector Malot que vous avez peut-être lu comme moi avec la larme à l'oeil quand vous aviez 12 ans, il y a d'abord "les beaux langes ont menti", mais un chapitre ultérieur (de Sans famille si je ne m'abuse) s'intitule "Les beaux langes ont dit vrai". C'est le jeu de la vie ! Une seule chose est sûre : nous ne sommes pas des joueurs fous puisque nous sommes dans la main de Dieu.

Que signifie cette naissance de Marie ? Une conception nouvelle dans le monde, une conception immaculée, qui pour chacun, du moment qu'il le veut, peut être l'occasion d'une Renaissance. Oh ! Quoi qu'on en ait dit ou crié à Rio pendant les JMJ, il ne s'agit pas de penser que le monde pourra se renouveler ni que l'on soit capable de le changer. Le péché originel est trop résistant. On peut faire naître, ne serait-ce que dans nos coeurs, des oasis de vie spirituelle. Mais changer le monde...

"Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi" disait on durant un beau moi de Mai, il y a 45 ans. Ils ont couru les pauvres ! Souvent ils ont couru, ils ont formé des communautés pour un monde nouveau, ils y ont cru. Mais le vieux monde était aussi devant eux. Ils se sont rendu compte qu'on leur avait menti, qu'ils étaient encerclés. La plupart, toujours courant, se sont rendus au monde comme il ne va pas et ils s'y sentent très bien, ces soixante-huitards qui nous gouvernent, ils nagent dans le bonheur du cynisme le plus total. Nous chrétiens, ce n'est pas, cela n'a jamais été notre programme de changer le monde. Nous n'avons rien à changer du vieux monde, nous ne sommes ni ses juges ni ses fossoyeurs. Mais la Vierge est née, c'est le miracle, qui peut et doit tout changer en chacun de nous.

Trop nombreux sommes nous à attendre que le monde change pour changer. Fous que nous sommes : comme si le monde avait jamais changé. C'est à nous de changer, à nous de renaître (cf. Jean 3, 3), de naître avec et par Marie, la première chrétienne, la seule chrétienne d'avant le Christ, qui pour Dieu est comme la conception avant cette Action sublime qu'est l'Incarnation du Verbe.

7 commentaires:

  1. Pour qui fréquente ou a fréquenté Lourdes ou plus simplement les sanctuaires consacrés à la Sainte Vierge, Mère de Dieu, comme ND de la Garde ou Fourvière, il ne fait aucun doute que Marie est bien la Consolatrice des affligés, et qu'ils en ressortent apaisés et confiants.
    Bien sûr aprés V 2 , son culte a été quelque peu malmené. J'ai encore le souvenir d'une photo représentant la procession du 15 août dans le milieu des années soixante ,impressionante par le nombre des participants malgré un temps maussade, on y voit quelques parapluies, et qui s'était tenue malgrè l'interdiction de l'Evêque
    de Beauvais.
    Etait-ce pour préparer la laïcisation d'une société chrétienne et catholique ou pour "tendre la main" aux protestants?
    Lech Walesa qui arborait une image de la Vierge au revers de son veston disait que sans la foi ,il serait devenu fou.
    C'est le culte à Marie qui conduit à Dieu.
    Elle est la main tendue aux pauvres, aux simples,
    Elle est la couleur du Catholicisme dans un univers religieux qui se veut pur et qui n'est qu'austérité terne et sévère.

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    1. Merci pour votre commentaire,

      Même si je trouve qu’on en fait un peu trop pour Marie, comme si elle avait des qualités propres (compassion, souci des pauvres, écoute...)que Dieu n'aurait pas, comme si en se tournant vers elle, on aurait plus de chance d'être exaucé, il n’en demeure pas moins qu’elle est une des armes absolues du catholicisme. Elle apporte, une couleur, une chaleur, une présence tout-à-fait particulière, indispensable et inestimable.

      Babakoto

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    2. "On en fait trop pour Marie"????

      Voilà un drôle d'argument de la part d'un catholique (?). Vous devez confondre l'expression parfois mièvre du culte à Marie et le culte lui-même que ne saurait être de trop ou en trop pour reprendre votre expression bizarre. En tout cas c'est mal connaître la place de Marie dans la théologie catholique que de la confiner à l'apport "d'une couleur, d'une chaleur, une présence".

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  2. Si certaines dates prennent une signification spirituelle, il est certain alors que l’I.B.P se doit de conduire les âmes au Christ, comme Marie… Et que dire des dates qui entourent la vie de Benoît XVI ? En effet, Joseph Ratzinger est né la veille de Pâques, samedi Saint vers 4h du matin. Sa mère, sans aucun doute de forte constitution physique et habitée d’une grande foi, a quitté ses couches pour le faire baptiser quelques heures plus tard, probablement peu après l’ouverture de l’église, vers 8h. Le futur B.XVI « devait » naître dans la Foi juste avant le dimanche de la Résurrection. Son ordination sacerdotale a eu lieu le 29 juin, le jour de la St Pierre et St Paul, comme il se doit. Il a été élu pape la veille du dimanche des Rameaux. L’entrée triomphale du Christ à Jérusalem accompagnait notre « dernier » grand Pape dans son Pontificat. Une des Antiennes du samedi avant le dimanche des Rameaux reprend la phrase suivante du Christ lui-même : « Pater juste mundus te non cognovit : Ego autem cognovi te, quia tu me misisti »
    Benoit XVI se retirera le 28 février, jour de la... Saint Romain. Or, comment doit s'appeler le dernier pape, selon la prophétie de Saint Malachie ? Pierre le
    Romain !
    A Rome dès 1981, il a, à sa façon, en tant que préfet pour la doctrine de la Foi collaboré au Pontificat de J.P.II. A l’heure actuelle, toujours « présent » au sein même du Vatican, sa mission d’accompagnement est toujours à l’œuvre. Il ne quittera St Pierre de Rome que pour son dernier voyage. J’imagine que les sédévacantistes ne le verront pas ainsi. Aucune importance ! Nul doute que ce brin d’olivier, Rameau verdoyant… mérite bien sa devise Malachienne « de la gloire de l’olive » ! On me rétorquera que toutes ces dates ne font pas à elles seules, un bon Pape. Ce n’est pas le sujet de ce commentaire, mais elles prouvent au moins la marque du St Esprit. Nous voyons bien aussi que la papauté ne sera jamais plus comme avant. Pourtant sans aucun doute, Papa Bergoglio fait son travail papal de fin des temps…C’est peut-être même ça qui nous rend tant soit peu nostalgique !
    Nous chrétiens, nous ne voulons pas changer le monde ? Peut-être pas, mais notre conversion devrait le changer… En attendant, notre gouvernement se charge de faire sa révolution. Je commence à croire (comme le disait Julien) que notre civilisation n’était pas vraiment chrétienne, endormie qu’elle est aujourd’hui et se laissant détruire sans broncher ! Benoît XVI ne nous avait-il pas invité à « l’éveil spirituel » ?





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  3. Le "beau moi de mai" me plait bien.

    En ce qui me concerne j'ai commencé à sentir toute la puissance de Marie à agir sur notre coeur en écoutant le rondeau "Dieu gart qui bien le chantera" où l'auteur parle de l'amour de ma Dame.

    La Très Sainte Vierge est notre très Haute et très Noble Dame, Reine du Ciel et de nos coeurs dont la pensée nous incline immédiatement à lui consacrer le meilleur de nous-même : chasteté, honneur, droiture.

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  4. DEPECHE AFP 11/09/2013

    Célibat des prêtres: "pas un dogme", selon le numéro 2 du Vatican;


    Le nouveau numéro deux du Vatican, Pietro Parolin, actuellement nonce apostolique au Venezuela, estime dans un entretien avec le journal local El Universal que le célibat des prêtres "n'est pas un dogme" et constitue un précepte dont il est possible de "discuter".
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    Photographe : Hoang Dinh Nam :: Le numéro deux du Vatican, Pietro Parolin, le 19 février 2009 à Hanoi
    photo : Hoang Dinh Nam, AFP
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    Le célibat "n'est pas un dogme et on peut en discuter car c'est une tradition ecclésiastique", a déclaré Mgr Parolin dans cette interview publiée dimanche, admettant que ce débat était "un défi" pour le pape François, qui l'a désigné le 31 août secrétaire d'Etat du Vatican.

    "L'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape (...) et toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser", a poursuivi l'ecclésiastique.

    "Il faut tenir compte, au moment de prendre des décisions, de ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l'Eglise), de même que de l'ouverture à l'air du temps", selon le nouveau numéro deux de l'église catholique, poste qu'il occupera à compter du 15 octobre à la place du controversé Tarcisio Bertone.
    Mgr Parolin, originaire de Vénétie (nord-est de l'Italie), a jugé aussi que les changements au Vatican, promus par le pape François, pouvaient être obtenus avec "un esprit démocratique" et par une direction "collégiale de l'Eglise où peuvent s'exprimer toutes les tendances".

    "Il a toujours été dit que l'Eglise n'est pas une démocratie. Mais il est bon, à notre époque, qu'il y ait un esprit plus démocratique, dans le sens d'une écoute attentive et je crois que le pape en a fait un objectif de son pontificat", a-t-il également déclaré.

    Une importante réorganisation de la Curie romaine (le gouvernement du Vatican) est en cours depuis l'élection du pape François en mars.


    Agé de 58 ans, Mgr Parolin, a été nommé nonce à Caracas en 2009 par Benoît XVI et a exercé sa charge dans un climat de tension récurrente avec le gouvernement de l'ancien président Hugo Chavez, décédé il y a six mois

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  5. "Ouverture à l'air du temps", "Il est bon à notre époque".

    Seigneur, ils font de ta Maison un cabane ouverte aux courants d'air empesté de l'époque.

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