Je suis en ce moment dans une lecture approfondie de l'exhortation apostolique Porta caeli, par laquelle Benoît XVI promulgue une année de la foi en octobre prochain. Et je suis surpris de l'importance que le pape donne à saint Augustin. On le dit souvent : Benoît XVI est augustinien, plus qu'il n'est thomiste. Mais qu'est-ce que cela signifie ?
D'abord qu'il faut avec lui, pendant ces vacances, relire saint Augustin, les Confessions par exemple, et dans les Confessions, un tuyau : pourquoi ne pas commencer par le Livre X, véritable hymne à la vie intérieure et aux "palais de la mémoire" ? Lire doucement. Déguster.
Que dit Benoît XVI au sujet d'Augustin ?
"Les croyants, atteste saint Augustin, se fortifient en croyant (De utilitate credendi 1, 2) Le saint évêque d'Hippone avait de bonnes raisons pour s'exprimer de cette façon. Comme nous le savons, sa vie fut une recherche continuelle de la beauté de la foi jusqu'à ce que son coeur trouve le repos en Dieu [première phrase des Confessions : "Tu m'as fait pour toi et mon coeur est inquiet jusqu'à ce qu'il se repose en toi"]. Ses nombreux écrits dans lesquels sont expliqués l’importance de croire et la vérité de la foi, demeure jusqu'à nos jour comme un patrimoine d'une richesse inégalable et permettent encore à de nombreuses personnes en recherche de Dieu de trouver le juste parcours pour accéder à la porte de la foi" (n°7)
Saint Augustin est avant tout, contre Pélage, moine breton du IVème siècle, l'homme qui a compris que sans la grâce de Dieu nous ne pouvons pas obtenir la justice. Comme le dit Benoît XVI dans le même document au n°10 : "La foi du coeur obtient la justice" [citation de Romains 10, 10]. Oui... seule la foi obtient la justice. Notre orgueil est-il prêt à accepter cela ? Sommes nous prêts à comprendre qu'en dehors du coeur, il n'y a pas de justice, ou que, comme disait Pascal, grand augustinien, "la vérité sans la charité est une idole"?
Mais en même temps que saint Augustin est le docteur de la grâce contre les pélagiens, il est le chantre de la nature, en particulier il est le philosophe chrétien par excellence, l'homme qui ne voit aucune rupture entre la foi et la raison et qui passe sa vie à le montrer. A cet égard, comme le note Benoît XVI, il est le saint de la quête de Dieu. Non pas cette quête interminable, qui est une sorte d'esquive. la quête augustinienne est sûre de son fait : "Tu ne me chercherai pas si tu ne m'avais pas trouvé". La chasse EST la prise. Mystère merveilleux du désir de Dieu !
Mais il est aussi, selon une autre expression de Benoît XVI, dans Porta caeli, celui qui a su dire - après saint Paul - "le mystère insondable de l'entrelacement entre sainteté et péché" (n°13)., celui qui nous apprend à ne jamais désespérer de nous-mêmes et à faire triompher toujours le désir de Dieu, ce désir qui, seule entre tous les désirs, augmente avec la certitude qu'il a de posséder son objet.
C'est justement , cet augustinisme de Benoit XVI,un problème car c'est la cause d'un espèce d'idéalisme qui affaiblit considérablement l'Eglise et la civilisation chrétienne.
RépondreSupprimerEn raison de son dualisme et relents de manichéisme, que l'on retrouve d'ailleurs plus ou moins dans le christianisme oriental et que l'on trouve à son paroxysme dans un islam qui refuse l'incarnation et dc tte représentation ,le christianisme augustinien oscille de charybde en scylla entre tentations théocratiques(qui se retrouve dans les pseudo-religions socialistes dont la tendance totalitaire n'est pas à démontrer) et idéalisme désincarné selon lequel l'Eglise idéalisée ne saurait s'incarner dans une culture .
L'idéalisme progressiste post Vatican 2 résulte , pour une grande part , d'un certain augustinisme .
Bonjour,
SupprimerVous avez une vision, excessive, dans sa forme, inexacte, dans son fond, de plusieurs choses :
- si le philo-augustinisme de Benoît XVI est un problème, je ne vois pas en quoi l'anti-augustinisme de ses contempteurs et détracteurs constitue une solution : cela se saurait, alors que cet anti-augustinisme règne en maître depuis au moins 50 ans ;
- par ailleurs, dans l'état actuel des choses, ce n'est pas un excès, mais c'est bien un défaut d'idéalisme, id est, selon moi, de référence, éclairante et exigeante, à ses propres idéaux, "qui affaiblit considérablement l'Eglise et la civilisation chrétienne" ;
- votre vision de l'augustinisme renvoie à l'augustinisme, moralisateur, des augustinistes, et non à l'augustinisme, spiritualiste, des augustiniens, qui n'est autre que celui de Saint Augustin lui-même ;
- formulé autrement, cela revient à dire que l'augustinisme pneumatique, dont la primauté vient d'Augustin lui-même, est augustinien, alors que l'augustinisme politique en est une déformation temporaliste (excusez-moi de le résumer aussi vite).
A lire, pour (re)commencer avec Saint Augustin : "le Vocabulaire de Saint Augustin", de Christian NADEAU, aux éditions Ellipses.
Bonne journée.
A Z
: "Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas trouvé"
RépondreSupprimerCette pensée est-elle bien de St.Augustin? N'est-elle pas de Pascal?
Bonjour,
SupprimerLa phrase exacte est de Blaise PASCAL : " Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé ".
Elle est extraite des "Pensées" (1670) : il s'agit du fragment 553, dans l'édition de Brunschvicg.
Bonne journée.
A Z
Bonjour,
RépondreSupprimerJe tiens vraiment à vous remercier pour cet article ; je suis moi-même devenu un apprenti augustinien, depuis déjà quelques années, et je suis toujours touché quand qui que ce soit procède à une intervention bienveillante en direction d'Augustin.
Quand je pense à tout ce que Saint Bonaventure et Saint Thomas d'Aquin, entre autres, doivent, l'un ET l'autre, à Saint Augustin, je dois dire que j'ai du mal à comprendre que l'on puisse se penser, voire se dire, aujourd'hui, philosophe ou théologien catholique, "donc" anti-augustinien.
Si l'Année de la Foi peut être l'occasion de redécouvrir, à la suite de Saint Augustin, que caritas veritatis, ratio veritatis, scientia veritatis et sapientia veritatis vont de pair (je ne crois pas déformer la pensée d'Augustin en m'exprimant ainsi), ce sera un résultat positif.
A vrai dire, seul un augustinisme augustinien, au sein duquel la relation personnelle et spirituelle avec Dieu a "primauté incarnée", dans et sur toute la vie, peut nous maintenir à l'abri des tendances à l'intellectualisme, au sentimentalisme, au moralisme domestique ou politique qui sont souvent à l'oeuvre dans le christianisme.
Je vous souhaite une courageuse et excellente continuation.
A Z
Rebonjour,
RépondreSupprimerIl me semble que la mise en opposition entre la forma mentis augustinienne et la forma mentis thomiste a fait beaucoup de mal dans la réception et la transmission des relations entre philosophie et théologie, dans l'histoire de l'Eglise.
Certes, une architecture systématique est absente chez St Augustin et présente chez St Thomas, et il y a une auto-biographie chez St Augustin, et non chez Saint Thomas, mais Saint Augustin a aussi un vocabulaire et des argumentaires philosophiques, et Saint Thomas a aussi une intention, un objectif, théologiques.
Par ailleurs, vous rappelez à juste titre l'opposition de St Augustin au pélagianisme (a minima celui attribué à Pélage) ; à cela j'ajouterai l'opposition de St Augustin à l'origénisme (a minima celui attribué à Origène), en ce qu'Augustin fut le plus vif opposant à la théorie de "l'apocatastase", du grec apocatastasis, qui est la théorie de la négation de l'éternité des peines de l'enfer : une intelligence augustinienne du christianisme est à mes yeux une excellente antidote à "l'origéno-pélagianisme" contemporain, qui refuse à la fois la réalité du péché originel, la nécessité de la grâce divine, la nécessité du jugement dernier et la réalité de l'enfer éternel.
Bonne journée.
A Z
AZ
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires, d'un augustinien "éclairé", qui sont une bonne occasion d'éclairer , ou plutot d'essayer d'éclairer , un débat que je ressens et comprends comme important et même primordial dans l'Eglise et le monde de ce temps . C'est même le débat de fond , vraiment très au fond ,qui reste enfoui et est rarement explicité et mis en pleine lumière . On évite ainsi de régler les vraies questions en entretenant la confusion et en essayant ou en faisant semblant de gérer, mal , les conséquences pratiques morales et politiques.
Pour faire bref maintenant je dirais , pour vous répondre , que c'est justement , me semble t-il, l'augustinisme spiritualiste qui fait problème tant au plan philosophique que théologique.
Pour faire bref encore ,le "spiritualisme" platonicien manichéen(dualiste) et enfin augustinien , a un sérieux problème avec le corps, avec les corps, avec la matière et la phusis des grecs et donc avec l'Incarnation.
Ce spiritualisme est la version "chrétienne", ou soi-disant telle,d'un idéalisme philosophique à la racine de toutes les idéologies actuelles et d'un air du temps matérialiste et consumériste qui a besoin , de temps en temps , d'un shoot de spiritualité .
L'univers et l'humanité ne sont pas l'oeuvre d'un démiurge artisan sur une matière préexistante mais d'un Dieu créateur ex nihilo, comme on disait , du monde VISIBLE et INVISIBLE .
Et oui le christianisme n'est pas une "spiritualité" parmi d'autres. Il est l'unique Révélation du Dieu éternel , le Verbe qui s'est incarné réellement et n'a pas revétu un corps comme on enfile chemise....Péguy a des mots très pénétrants à ce sujet.
Les idéalistes spiritualistes plus ou moins chrétiens, laics, et/ou syncrétistes , souvent orientalisants , se sentent facilement , tel Massignon , des accointances avec l'islam qui se prosterne devant un "Dieu" inaccessible , arbitraire et implacable , très éloigné de l'humanité.
Notre époque sécularisée, mais surtout post-chrétienne, se sent finalement mieux comme ça , avec une sorte de "Dieu" très éloigné qui nous laisse nous débrouiller entre nous et, en fait, nous fout la paix si l'on ose dire.
Il n'est pas étonnant que l'idéalisme philosophique allemand aille avec l'augustinisme et....l'idéalisme protestant qui,comme les cathares, méprise le corps , les images et les représentations et le Corps-Institution ecclésial sous prétexte d'imperfection.
Augustin n'est donc pas l'alfa et l'omega de la théologie catholique et doit être discuté sur le plan intellectuel tout en étant respecté comme croyant,pasteur, témoins et saint.
Bonsoir et merci, hermeneias.
Supprimer1. Vous pointez du doigt, à juste titre, l'une des tendances du christianisme, qui est à la tendance au désinvestissement vis-à-vis des réalités inhérentes à l'homme et au monde, sous couvert de contemplation ou de "spiritualisme".
2. D'une part, je ne suis pas absolument persuadé que la tendance opposée, tendance au surinvestissement activiste ou "temporaliste" à l'intérieur de ces réalités, soit "à coup sûr" plus réaliste.
3. D'autre part, il convient de penser et de vivre ces aspects et enjeux à l'intérieur d'un équilibre, ordonné, et non asservi, à la "primauté incarnée", et non à la "déconnection désincarnée", du spirituel, ce qui implique que l'on dise non à une conception éthérée du christianisme, aux deux tendances que j'ai évoquées, et à une conception centriste ou médiane qui serait synonyme de fadeur et de tiédeur : ce n'est pas facile.
4. A la suite d'Augustin, il faut comprendre que les dimensions doctrinale et spirituelle, historico-personnelle et historico-ecclésiale, à la fois immergées dans le monde et ordonnées à Dieu, ont vocation à cheminer ensemble, non pour fuir le monde en se réfugiant en "Dieu", mais pour aimer Dieu et les hommes, et pour les exhorter à aimer Dieu, comme ils ont vocation, surnaturelle, théologale, à le faire.
5. Deux autres remarques :
a. le Dieu d'Augustin n'est pas "Dieu", il est Dieu, Père, Fils, Esprit : de ce fait, il est beaucoup moins consensuel et indulgent, beaucoup plus impliquant et singulier, qu'une idée de "Dieu", imprécise ou incertaine, qui conviendrait à tous, sans que cela engage qui que ce soit ou exige quelque conversion que ce soit ;
b. "l'idéalisme" de notre époque, matérialiste et productiviste, m'avait échappé ; vous me direz peut-être que le matérialisme n'est jamais que l'effet d'une certaine idée de la matière, mais je ne suis pas absolument persuadé que l'on puisse attribuer la paternité de cette idée là à St Augustin.
6. Vous avez évidemment raison sur ce point : c'est Jésus-Christ, et non St Augustin, ou qui que ce soit d'autre, qui est "l'alpha et l'oméga de la théologie catholique", d'autant plus qu'il y a, chez St Augustin, quelques approximations intellectuelles, qui sont le produit ou le reflet de son époque ou de sa personne.
Toute la différence entre la perfection et la sainteté.
Je vous souhaite une excellente continuation.
A Z
Ce probléme avec la matière,le monde physique et,par conséquent, avec le Corps et l'incarnation explique sans doute le malaise existentiel de l'Eglise actuelle et le flou des relations avec les sociétés humaines....
RépondreSupprimerL'Eglise devient invisible toute "spirituelle" et le christianisme ne peut pas, et même refuse de s'incarner dans une culture , la pensée et l'art...et l'Eglise "institutionnelle" , concrète, historique ne peut être que pécheresse et repentante(cela explique peut être l'attitude,à mon avis trop repentante, de Benoit XVI dans le pathos médiatique concernant la pédophilie dans le clergé).
Péguy , cet enfant de la laique anticléricale du début du 20° siècle , cet esprit libre qui a rejeté le catéchisme radical-socialiste , a des mots forts qui me semblent assez justes :
"Comme on a vu des cités entières se fonder et naître , s'assembler,s'associer,croître et décroître,prospérer,dépérir, naître et mourir inchrétiennes, antéchrétiennes, ainsi nous avons vu, nous les premiers, les premiers depuis Jésus, nous voyons tous les jours naître et grandir, croître et non décroître, naître et non mourir une société entière inchrétienne, postchrétienne"(Oeuvres en prose Pléiade 1961,p.409)
"Voilà ce que tant de chrétiens, notamment tant de catholiques , bien intentionnés, ne veulent pas s'avouer ,ne veulent pas voir. Et cette lâcheté , cette fausseté , cette perversion, ce péché les empêche de s'employer utilement, de rien retarder , de rien sauver(ibid p.406)
Puis vient la cause principale , selon lui, de la "déchristianisation".
"On en donnerait des causes politiques; et on aurait raison;on en donnerait des causes marxistes ou marxistiques ....mais "pour expliquer un tel désastre , un désastre de mystique,il faut qu'une faute de MYSTIQUE ait été commise"(ibid p.364)
Et cette faute c'est que "L'éternel a avorté temporellement; l'éternel a été temporairement suspendu parce que les chargés de pouvoir de l'éternel ont méconnu, ont oublié; ont méprisé le temporel"(ibid p.369)
"L'idée (...)c'est que le bon Dieu a créé toute sa création non point seulement à faux (...) mais à vide, ce qui est tellement peu chrétien que ça fait une grosse hérésie, la plus grosse peut-être de toutes"(ibid p.358-359). Vieille hérésie gnostique qui séduit les âmes hautes , les âmes nobles".
Péguy fait, alors, parler Clio, la muse de l'histoire :
"Nier l'éternité , mon ami, et tout fonder sur moi pauvresse , c'est si grossier qu'on est averti, prévenu, vacciné contre une aussi grossière opération . Mais nier au contraire la temporalité, la matière,la grossièreté précisément, l'impureté, me nier, me renier moi la temporelle, voilà au contraire ce qui est le fin du fin, le pur et la pureté, le sublime pur (...) C'est généralement malheureusement la situation des clercs. J'entends de ceux qui sont très bons.
Car les autres, la grande majorité aujourd'hui, est enfoncée dans le siècle et dans les tentations du siècle par-dessus la gorge et par-dessus la tête(ibid p.387-389).
Le gnosticisme opère ,"un renversement du jeu...une machine arrière"(ibid p.368)...
"les uns et les autres ne sont point chrétiens , puisque la technique même du christianisme, c'est cela(...) c'est cet emboitement des deux pièces, cet engagement singulier;mutuel;unique;indéfaisable: indémontable;de l'un dans l'autre et de l'autre dans l'un ; du temporel dans l'éternel, et(mais surtout,ce qui est nié le plus souvent),de l'éternel dans le temporel"(ibid p.386)...."
Bien sur aucune expression théologique, artistique , politique n'épuise et n'est adéquate au Mystère du Verbe incarné , même l'Ecclesia Mater et médiatrice, sacrement , n'exprime "que" sacramentellement le Corps mystique, mais elle l'exprime.
C'est pourquoi l'Eglise catholique n'est pas iconoclaste...
PS.:
RépondreSupprimerJe ne crois qu'il faille comprendre l'analyse de Péguy comme une apologie du christianisme social et socialisant .
Il ne se situe pas au niveau moral de l'agir et parle bien d'une faute de mystique , d'une perversion de la foi, d'une hérésie gnostique....
L'Eglise actuelle qui a la fois se retire du monde en un spiritualisme désincarné ou se dissout et se perd dans le monde en un activisme social se confondant avec une utopie universaliste et multiculturaliste, cette Eglise là a renié le travail , la quête de Sagesse de générations antérieures de chrétiens qui étaient des témoins et notamment la chrétienté médiévale suivant en cela les injonctions des nouveaux gnostiques et autres cyniques et matérialistes.
Spiritualisme ou socialisme/matérialisme voilà entre quoi nous sommes ballotés dans une barque sans quille et donc sans stabilité pour avoir perdu et rejeté la Sagesse chrétienne et le meilleur de la pensée humaine depuis l'antiquité.
Nous aurions presque honte des cathédrales et du baroque, de l'histoire de l'Eglise avec ses myriades de témoins...C'est le christianisme honteux qui se réfugie dans un augustinisme spiritualisant au milieu des ruines des nihilismes et déconstructions....
Bref St Augustin a besoin de Thomas d'Aquin...Et les "augustiniens" ont besoin de Thomas d'Aquin , de St Bernard et de Cluny....pour éviter d'en rester aux introspections augustiniennes
Cessez de chouiner hermeneais, c'est toujours la même rengaine "c'était mieux avant", "ha ma bonne Dame, tout se perd".
RépondreSupprimerLe catholicisme n'a pas besoin de ces éternelles pleureuses qui donnent des leçons à l'Eglise, et dans le vaste supermarché des religions, se permettent de choisir ce qu'il faut prendre ou pas dans l'Eglise.
L'Eglise n'a rien renié, elle lit(lie?)les signes des temps,et la difficulté, peut-être , c'est que les catholiques ont eu des papes(Jean Paul II et Benoît XVI)un peu trop grands pour eux.
Ils aiment bien quand c'est bien clair, bien simple, avec des gentils et des méchants, ils parlent de Moyen-Age, comme si c'était un tout homogène, ils rêvent d'un âge d'or qui n'a existé que dans leur rêve...
Au boulot,Herméneias, au lieu de pleurer et de geindre...ranger vos mouchoirs et agissez comme le Maître nous l'a ordonné!