"Quand l'ange a renversé la pierre, c'est toute la prison des hommes qui a tremblé sur ses fondations : la lézarde est désormais si large, si profonde, elle ne sera jamais plus réparée. Car cette joyeuse et victorieuse résurrection de Jésus Christ change définitivement le sens de la vie et de la mort, de notre vie et de notre mort pour chacun d'entre nous. Jésus Christ a ouvert la brèche, il a crevé la digue, il a enfoncé le rempart, qui l'aime le suive, après lui et par lui, la ville est à nous ! Quelle ville ? La Jérusalem céleste, la vie éternelle pour nos âmes et pour nos corps. Les tombeaux ne sont plus fermés, la carapace d'acier qui enfermait dans la mort le destin de l'homme a volé en éclat. C'est cela que veut dire la résurrection de Jésus-Christ, ou bien elle ne veut rien dire".
RL Bruckberger, Histoire de Jésus Christ, p. 534
Chers métablogueurs, merci des mots d'amitié et d'estime que vous avez postés pour notre millième. Le webmestre et moi-même, nous souhaitons à tous de redécouvrir Pâques, la véritable fête de la Liberté, liberté par rapport à la mort, la seule liberté qui vaille ! Que Jésus ressuscité, "libre parmi les morts" comme dit le Psaume, vous aide à faire bel usage de ce cadeau sans prix, qui rend chacun d'entre nous absolument singulier dans son humanité.
Cher(e)s ami(e)s du Métablog, en ces jours si importants pour les catholiques, je souhaitais vous soumettre un article, que je viens de trouver sur le net, et qui m'a personnellement beaucoup ému, à propos du Président vénézuélien Chavez.
RépondreSupprimerJe vous poste l'article intégral et vous prie de ne pas oublier Hugo Chavez dans vos pensées et peut-être même, pour certaines et certains d'entre vous, dans vos prières.
Cet homme lutte contre la mort, et demande à Dieu Son aîde, avec une ferveur stupéfiante. Là, je comprends mieux ce que cela veut dire d'être catholique, que dans les prêchis-prêchas qui nous ont si souvent éloignés de notre propre religion, un comble! (un peu comme si Mélenchon allait s'agenouiller à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, filmé et interviewé par tous les médias-aux-ordres...ne rêvons pas, nous sommes en France, le pays de la médiocrité...moi, je commence à beaucoup apprécier Chavez! et lui souhaîte de tout coeur, d'être exaucé)
(début de citation)
UNE SUPPLIQUE DE CHAVEZ À DIEU, RAVIVE LES SPÉCULATIONS
SUR SON ÉTAT DE SANTÉ
CARACAS (AFP) - La prière faite cette semaine par le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a demandé à Dieu de l'épargner devant les caméras de télévision, a relancé rumeurs et débats sur son cancer, dont il a été opéré deux fois, à six mois d'une présidentielle pour laquelle il est favori.
Jeudi, au lendemain de son retour de Cuba, où il avait subi une nouvelle série de séances de radiothérapie, le chef de file de la gauche radicale latino-américaine a demandé à Dieu, la gorge serrée, de le maintenir en vie lors d'une messe dans son Etat natal de Barinas.
"Laisse-moi en vie car il me reste des choses à faire pour ce peuple et pour cette patrie, ne me prends pas encore!", avait-il notamment exhorté, les larmes aux yeux, lors de cette prière retransmise par la télévision publique.
De l'avis des observateurs, le chef de l'Etat a véritablement cédé à l'émotion, lorsque son discours s'est brusquement transformé en prière et la plupart d'entre eux écartent la possibilité d'un évènement calculé, tant le trouble de M. Chavez paraissait sincère.
Cette invocation signifie que "d'une certaine manière, il a levé le voile du silence et de la discrétion qu'il avait jeté" sur son cancer détecté l'an dernier", explique à l'AFP l'analyste politique Carmen Beatriz Fernandez.
Selon celle-ci, M. Chavez "a clarifié la fatalité de sa maladie".
A 57 ans, Chavez s'en remet à "un miracle", ce qui signifie qu'"il y a une reconnaissance indirecte de la gravité de son cancer", abondait samedi dans la presse le politologie Ricardo Sucre, de l'Université centrale du Venezuela.
Le président vénézuélien avait été opéré le 26 février dernier à la Havane d'une seconde tumeur cancéreuse dans la même zone pelvienne que celle qui lui avait été retirée en juin 2011, déjà à Cuba.
Les autorités vénézuéliennes n'ont jamais précisé la nature de ce cancer et ont toujours nié qu'il se soit propagé.
Dans sa prière de Barinas, le président Chavez a demandé à Dieu d'une voix tremblante qu'il l'aide à vivre, même si c'est une "vie douloureuse".
"Donne-moi ta couronne, Jésus, donne-là moi, que je saigne. Donne-moi ta croix, cent croix, que je les porte", a-t-il notamment imploré...
(suite et fin)
RépondreSupprimerPour Carlos Raul Hernandez, sociologue et politologue de l'Université du Venezuela, Hugo Chavez s'est livré à "une sorte de délire mystique" symptomatique d'"un état de désespoir émotionnel".
Selon lui, cette supplique "touchante" laisse entrevoir pour la première fois "la possibilité d'une sortie (de Chavez) de la scène politique".
Au pouvoir depuis 1999, M. Chavez brigue un nouveau mandat de six ans lors de la présidentielle du 7 octobre, où il affrontera le candidat de l'opposition, Henrique Capriles Radonski, gouverneur du riche Etat de Miranda.
La clôture des candidatures intervient le 11 juin, et pour l'instant le président et son parti écartent la possibilité de recourir à un autre candidat. D'autant que les autres caciques du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) sont loin d'avoir le charisme et la popularité du président sortant, largement en tête dans les sondages.
Le principal problème est qu'au cours de ses 13 années déjà passées à la tête du pays, l'ancien militaire a exercé le pouvoir de façon "si charismatique et personnelle" que sa Révolution bolivarienne pourrait ne pas survivre à son départ, estime Mme Fernandez.
M. Chavez est retourné dimanche à la Havane pour y subir une troisième série de séances de radiothérapie. (fin de citation)
© 2012 AFP
(paru hier sur Libération.fr)
(et pardon pour le énième hors-sujet...je vous embête hein, avec Whitney, maintenant Chavez...c'est la vie des pauvres mortels que nous sommes, qui frappe au carreau du Métablog, sans se préoccuper ni de la race, ni des opinions politiques révolutionnaires, seulement des chrétiens qui souffrent et qui sont nos frères et nos soeurs, je ne me trompe pas, non, j'espère?! Je n'ai pas besoin d'être socialo. pour voir ça comme ça!)
Thierry, désolée de vous décevoir mais moi personnellement, tout cela ne m’émeut pas du tout tant je me méfie des manifestations émotionnelles !
RépondreSupprimerTout d’abord la prière sincère est silencieuse. D’autre part ce show médiatique est aussi très démagogique car les sud-américains sont restés encore très religieux.
Je crois son désespoir sincère mais c’est celui de quelqu’un qui ne veut pas lâcher le pouvoir. Dieu ne sait-il pas mieux que lui s’il est ou non nécessaire à son pays ? Sacrebleu ! Il ne faut pas se laisser avoir par les épanchements ! Bien plus, je trouve que cela manque de dignité. C’est du théâtre ! Qu’on ne vienne pas non plus avancer l’argument de l’humilité ! La personne humble se soumet d’abord à la volonté de Dieu et se reconnaît pécheur…
On est bien loin là de l’humilité de Job ! Job malade, perd tout, ses richesses et le pouvoir que cela lui donne. En perdant sa santé, sa famille et ses amis l’abandonnent. Cette sorte de « nuit obscure » lui fait prendre conscience que c’est la vie normale, celle de tous les jours sur terre qui est malade et, à partir de là, commence à se recentrer sur les vrais valeurs, sur la part « éternelle qui vit en lui ». C’est une conversion qui est demandé à Job et qu’il finit par accomplir.
Cela nous renvoie à un problème plus vaste :
Les épreuves que nous nous envoyons à nous-mêmes seront toujours contenues dans les limites du supportable, mais ce que Dieu nous envoie… c’est autrement plus difficile. Si on observe la vie des Saints, nombreux sont ceux qui ont eu leur « nuit obscure ». La petite Thérèse si controversée sur ce blog n’a pas été épargnée et cela lui donne sa véritable grandeur.
Je terminerai en citant une phrase de Pascal tirée de : « prière pour demandée le bon usage des maladies » que j’ai trouvé dans le livre de Philippe Nemo. On pourrait l’envoyer à Chavez !
« Je ne vous demande ni santé, ni maladie, ni mort ; mais que vous disposiez de ma santé et de ma maladie, de ma vie et de ma mort, pour votre gloire… Donnez-moi, ôtez-moi, mais conformez-moi à votre volonté. »
Benoîte
Benoîte, vous me laissez sans voix! En tout cas, merci d'avoir pris la peîne de répondre à mon post, bien que Chavez ne semble guère vous plaîre..."Donne-moi ta croix, cent croix, que je les porte" (pour moi, cela ne peut venir d'un imposteur mais bon...).
RépondreSupprimerQu'est-ce que vous êtes dures, les nanas!
Mon cher Thierry ! Comme je suis désolée de vous avoir contrarié ! Mais vous savez, l’idéologie socialiste revue et corrigée façon « Amérique du sud » et « XXIème siècle », cachée derrière une façade chrétienne, ça ne force pas le respect. Une telle idéologie est aussi dangereuse aujourd’hui comme hier, à l’époque du communisme !
RépondreSupprimerSans rentrer dans les détails de sa politique qui est plus que suspecte à l’intérieur comme à l’extérieur de son pays, on peut vraiment dire qu’il a su manipuler les masses justement en n’abolissant pas la foi catholique. Il n’a pas fait la même erreur que Castro, mais il s’en sert quand même d’une manière très politique.
Et que veut-il enfin, le pouvoir ou la Croix ? S’il demande la Croix, il ne sait pas ce qu’il fait, car il est fort probable qu’il l’obtienne ! Je pense qu’il va avoir de sacrées surprises, car on ne peut plus jouer la comédie devant Dieu. Surtout s’il en demande plusieurs !!!! (Ce qui est complètement ridicule, vu que la Croix du Christ, unique, aucun humain ne peut la porter !)
Tout cela est de très mauvais goût et ne fait pas honneur au Catholicisme !
Chrétien qui souffre ou imposteur ? Chrétien peut-être, mais imposteur sûrement !
Prions pour lui !
Non, pas dures les nanas, mais il ne faut pas se laisser embobiner par l'émotionnel toujours manipulateur!
Benoîte
Ma chère Benoîte, s'il n'y avait que des contrariétés comme celle que vous imaginez m'avoir causée, la vie serait merveilleuse, tant il est agréable de lire votre beau style clair, teinté de quelques pointes "d'alacrité" (Tiens! Quel lecteur attentif, a-t-il remarqué cela?...lol).
RépondreSupprimerJe vois que vous êtes bien plus au fait que moi, de ce qui se passe en Amérique du Sud, où je n'ai d'ailleurs hélas! jamais mis les pieds (l'un de mes grands regrets).
Vous savez Benoîte, c'est beaucoup plus simple que cela: cet homme m'a infiniment ému, par sa souffrance et sa dévotion. Il remet vraiment publiquement son sort, dans les mains du Créateur. Je ne peux imaginer un simulacre, dans la situation où il se trouve. Il se place sous le regard de son Dieu, avec tous ses défauts et ses péchés, et Lui implore un peu de temps, pour achever son devoîr.
Comment imaginer qu'il ne plaçât point ses actes futurs éventuels, s'il est exaucé, sous Sa bénédiction. Je trouve cela remarquable, et lui souhaîte de toute mon âme, une rémission, moi qui me trouve de l'autre côté de l'Univers et qui ne le connait même pas.
Mais Benoîte, chez nous autres pauvres mortels, tout n'est-il pas qu'émotionnel? Whitney (R.I.P.), peu avant sa mort, a dit en privé qu'elle était sûr que "Jésus l'aimait", elle pauvre femme presque à bout de souffrances, à cause de ses addictions à la drogue. Tout le reste n'est que littérature.
Sans doute, avez-vous raison, Thierry.
RépondreSupprimerSans doute, ai-je raison aussi.
Tant, nous humains, nous sommes mélangés. (des metaxu, comme dirait S.Weil)
Mais qui pense à faire dire des messes pour Withney ? Pourtant…
Benoîte