"Il faut voter Hollande parce que cela va faire bouger la droite molle". Ce message d'un internaute en commentaire à notre post Voter n'est pas tuer, j'aurais bien envie de le reprendre maintenant en disant : alors ? François Hollande est élu avec 1 139 000 voix de plus que Nicolas Sarkozy. Il y a eu 2 130 000 votes blancs et nuls. Les Français ont préféré une culture de mort assumée, la lutte contre la famille, et toute l'idéologie d'un socialisme ringard aux mensonges les yeux dans les yeux du Petit Nicolas. Très bien. Et maintenant ?
Faut-il, comme Marine Le Pen, faire appel au Peuple avec une majuscule pour bousculer et pour détruire le Système ? Faut-il croire à une sorte de pureté du Peuple "souvent trompé mais corrompu jamais" comme Marine le fait dire à Jean-Jacques Rousseau dans son discours du 1er mai ? Pour certains, cela apparaît comme la solution. Le peuple fera le travail que les élites ne veulent pas faire, il reprendra son destin en main, il éliminera les corrompus, il reprendra le pouvoir abandonné au technocrates... Il changera enfin la situation, en nous faisant sortir de l'Europe et en nous permettant de retrouver notre liberté.
Calcul de révolutionnaires en charentaises ! Je ne crois pas à ce scénario et je suis réticent à utiliser ces catégories rousseauistes du discours politique. Le cher Thierry m'écrit que c'est parce que je méprise le Peuple. Pas du tout. Il n'y a pas l'ombre d'un mépris éventuellement "aristocratique" chez moi... Je ne crois pas aux aristocraties qui sont toujours des oligarchies et qui comme tels ne savent que se sucrer. Je ne crois qu'à la noblesse quand son honneur est de servir (fermez le ban).
Où nous mène aujourd'hui cette invocation au Peuple avec une majuscule ? A un nouvel avatar de l'idéologie. C'est tout le problème du populisme. Le peuple a ses marionnettistes. On le fait parler et très vite d'ailleurs il y a "le vrai peuple" (les jacobins, les membres du Parti etc.) qui a droit à la parole et le "faux peuple" vendu au système. J'ai très peur que ceux qui utilisent cette phraséologie (en poussant la sincérité jusqu'à nous donner leurs sources, en citant Rousseau) soient victimes de leur langage. Aujourd'hui ils ont gagné, comme le montre le chiffre des abstentions comparé au chiffre de la différence des partisans de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Que vont-ils faire de cette victoire ? Ils ne peuvent même pas la revendiquer publiquement. Où cela mène-t-il ? A une surenchère verbale destinée à masquer l'inefficacité du procédé. Pourquoi parlé-je déjà d'inefficacité ? Parce qu'en démocratie, on ne peut se dire "le peuple"avec une petite chance de l'emporter, qu'à partir de 51 % des voix.
Ce populisme revendiqué peut aussi mener tel ou tel à la vieille lune de la lutte des classes. Ainsi mon ami Alain de Benoist, dans son avant dernier livre Au bord du gouffre, réévalue-t-il hélas ce vieux concept qui porte la haine. Certes la différence entre les pauvres et les riches est en train de se creuser. Certes certains patrons du CAC 40 se font voter par leur Conseil d'administration des salaires mirobolants (à charge de revanche dans d'autres conseils d'administration). Certes ces salaires contrastent avec l'inefficacité de ceux qui se les octroient (voyez l'histoire de Tchuruk et d'Alcatel par exemple). Mais enfin il y a une chose que Marx n'avait pas comprise : le christianisme a définitivement aboli l'esclavage. Il n'y a plus dans les pays chrétiens de dialectique du maître et de l'esclave qui soit possible, qui soit envisageable. Les choses ne se passent pas forcément au mieux entre riches et pauvres, mais elles ne sont pas radicalisables. La lutte des classes n'a jamais porté de fruits. Ce sont les patrons chrétiens du Nord (dont Boussac prenant sur sa fortune personnelle pour payer ses employés est un ultime exemple) qui ont inventé les assurances sociales. En Allemagne itou. Et en Belgique.
Face au populisme, face à la tentation de gauchir l'irrépressible mouvement droitier qui s'empare de la société tout entière (un exemple paradoxal de ce mouvement droitier ? François Hollande refusant de descendre dans la rue avec les syndicats et leurs drapeaux rouges le 1er mai), que faut-il faire ?
"Quand les catholiques se mettront à travailler la France s'éveillera". Hervé Rolland, le patron du pèlerinage de Chrétienté entre Paris et Chartres dit bien l'urgence d'une entrée en résistance. Les catholiques ont commencé à se rendre audibles (de différentes manières) à l'occasion des deux spectacle christianophobes du Théâtre de la Ville et du Théâtre du Rond Point à la fin de l'année dernière. L'intensification prévisible des pressions en faveur de la culture de mort devra trouver les catholiques en ordre de bataille. La vraie radicalisation est là et non dans une invocation impuissante à la Lutte des classes.
Comment faire face au triomphe "du pire et des pires" ? Comment vivre cette radicalisation apocalyptique ou ce qui est en question, selon l'intuition formidable de Jean-Paul II c'est la vie et la mort, la culture de vie et la culture de mort ?
Au point où nous en sommes, il y a me semble-t-il trois issues, pour un catholique conscient de vivre en société en France au XXIème siècle.
La première, c'est la pratique au coup par coup du moindre mal en politique ; c'est ce que j'ai essayé de défendre à l'occasion de cette élection présidentielle. Il nous faudra sans doute continuer, alors que les législatives s'approchent. Le but : ralentir le triomphe mortel de l'individualisme mondialiste et consumériste.
La deuxième issue me semble impraticable, c'est celle dite d'un communautarisme chrétien. Les mots ont un sens. Le communautarisme n'est pas la communauté. Les communautés chrétiennes nous aident à vivre, le communautarisme tue parce qu'il enferme toute valeur à l'intérieur de la communauté. Ce n'est pas un hasard si d'un point de vue géopolitique aujourd'hui, le communautarisme, cela signifie prendre son parti de la guerre entre les communautés. Il y a 50 ans, au vue des exploits allemands, on pouvait dire "le nationalisme c'est la guerre". Aujourd'hui, la guerre entre les nations a presque disparu. Ce qui reste ? C'est la guerre entre les communautés. C'est la libanisation, la balkanisation du monde. Pourquoi transformer le christianisme qui foncièrement est un universalisme (un catholicisme comme disent les Grecs) en un communautarisme ? Pourquoi revendiquer un exclusivisme de la communauté chrétienne, dans laquelle se trouverait toute valeur, toute culture et tout avenir ? Que les islamistes revendiquent le communautarisme, c'est conforme au code génétique coranique, comme l'a démontré autrefois Alain Besançon. Mais cela n'a rien à voir avec la liberté évangélique. Nous les chrétiens, nous répétons après saint Ambroise : "toute vérité, quel que soit celui qui la profère vient du Saint Esprit". Du Saint Esprit au dessus de nous tous et en nous tous, et pas de la communauté X Y ou Z.
La troisième issue est celle qu'envisageait un certain Charles Maurras, dans une célèbre lettre à Pierre Boutang. Elle répond aux mêmes impératifs qui ont fait naître le communautarisme catholique. Mais elle y répond autrement. Dans l'atmosphère diluviale qui est la nôtre, nous pouvons dire comme Noé que "nous bâtissons l'arche hiérarchique, catholique, classique, humaine". L'arche, ce n'est pas le communautarisme parce qu'elle se sait elle-même provisoire et parce qu'elle est ouverte à toutes les sortes d'animaux que comprend la Création du Bon Dieu. Il n'y a dans l'arche aucun enfermement mais un salut à obtenir "à travers l'eau" comme dit l'apôtre saint Pierre lorsqu'il parle de Noé. Il faut faire comprendre aux catholiques et aux autres qu'il y a urgence si nous voulons transmettre, qu'il y a urgence à ce que sans nostalgie inutile, les transmetteurs actifs se regroupent.
La messe du dimanche matin, c'est cela : se regrouper, grâce la liturgie, pour mieux transmettre ce que l'on a reçu et non pas s'enfermer dans un communautarisme. Le Père Festugière, éminent helléniste, disait dans un petit ouvrage intitulé De la tragédie grecque : "Si on me demandait mon avis de vieil helléniste sur les raisons de la rapidité avec laquelle le monde romain se convertit au christianisme, je dirai que c'est à la charité qui animaient les premières communautés que l'on doit cela".
De plus en plus il apparaîtra historiquement que le christianisme vécu est la seule alternative vrai au consumérisme, au mondialisme, au matérialisme - bref : à la culture de mort.
NB : Sur "l'arche nouvelle" qu'il nous faut bâtir, voyez cet extrait de lettre de Charles Maurras à Pierre Boutang, un des plus beaux textes du Maître de Martigues et un des plus actuels.
Faut-il, comme Marine Le Pen, faire appel au Peuple avec une majuscule pour bousculer et pour détruire le Système ? Faut-il croire à une sorte de pureté du Peuple "souvent trompé mais corrompu jamais" comme Marine le fait dire à Jean-Jacques Rousseau dans son discours du 1er mai ? Pour certains, cela apparaît comme la solution. Le peuple fera le travail que les élites ne veulent pas faire, il reprendra son destin en main, il éliminera les corrompus, il reprendra le pouvoir abandonné au technocrates... Il changera enfin la situation, en nous faisant sortir de l'Europe et en nous permettant de retrouver notre liberté.
Calcul de révolutionnaires en charentaises ! Je ne crois pas à ce scénario et je suis réticent à utiliser ces catégories rousseauistes du discours politique. Le cher Thierry m'écrit que c'est parce que je méprise le Peuple. Pas du tout. Il n'y a pas l'ombre d'un mépris éventuellement "aristocratique" chez moi... Je ne crois pas aux aristocraties qui sont toujours des oligarchies et qui comme tels ne savent que se sucrer. Je ne crois qu'à la noblesse quand son honneur est de servir (fermez le ban).
Où nous mène aujourd'hui cette invocation au Peuple avec une majuscule ? A un nouvel avatar de l'idéologie. C'est tout le problème du populisme. Le peuple a ses marionnettistes. On le fait parler et très vite d'ailleurs il y a "le vrai peuple" (les jacobins, les membres du Parti etc.) qui a droit à la parole et le "faux peuple" vendu au système. J'ai très peur que ceux qui utilisent cette phraséologie (en poussant la sincérité jusqu'à nous donner leurs sources, en citant Rousseau) soient victimes de leur langage. Aujourd'hui ils ont gagné, comme le montre le chiffre des abstentions comparé au chiffre de la différence des partisans de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Que vont-ils faire de cette victoire ? Ils ne peuvent même pas la revendiquer publiquement. Où cela mène-t-il ? A une surenchère verbale destinée à masquer l'inefficacité du procédé. Pourquoi parlé-je déjà d'inefficacité ? Parce qu'en démocratie, on ne peut se dire "le peuple"avec une petite chance de l'emporter, qu'à partir de 51 % des voix.
Ce populisme revendiqué peut aussi mener tel ou tel à la vieille lune de la lutte des classes. Ainsi mon ami Alain de Benoist, dans son avant dernier livre Au bord du gouffre, réévalue-t-il hélas ce vieux concept qui porte la haine. Certes la différence entre les pauvres et les riches est en train de se creuser. Certes certains patrons du CAC 40 se font voter par leur Conseil d'administration des salaires mirobolants (à charge de revanche dans d'autres conseils d'administration). Certes ces salaires contrastent avec l'inefficacité de ceux qui se les octroient (voyez l'histoire de Tchuruk et d'Alcatel par exemple). Mais enfin il y a une chose que Marx n'avait pas comprise : le christianisme a définitivement aboli l'esclavage. Il n'y a plus dans les pays chrétiens de dialectique du maître et de l'esclave qui soit possible, qui soit envisageable. Les choses ne se passent pas forcément au mieux entre riches et pauvres, mais elles ne sont pas radicalisables. La lutte des classes n'a jamais porté de fruits. Ce sont les patrons chrétiens du Nord (dont Boussac prenant sur sa fortune personnelle pour payer ses employés est un ultime exemple) qui ont inventé les assurances sociales. En Allemagne itou. Et en Belgique.
Face au populisme, face à la tentation de gauchir l'irrépressible mouvement droitier qui s'empare de la société tout entière (un exemple paradoxal de ce mouvement droitier ? François Hollande refusant de descendre dans la rue avec les syndicats et leurs drapeaux rouges le 1er mai), que faut-il faire ?
"Quand les catholiques se mettront à travailler la France s'éveillera". Hervé Rolland, le patron du pèlerinage de Chrétienté entre Paris et Chartres dit bien l'urgence d'une entrée en résistance. Les catholiques ont commencé à se rendre audibles (de différentes manières) à l'occasion des deux spectacle christianophobes du Théâtre de la Ville et du Théâtre du Rond Point à la fin de l'année dernière. L'intensification prévisible des pressions en faveur de la culture de mort devra trouver les catholiques en ordre de bataille. La vraie radicalisation est là et non dans une invocation impuissante à la Lutte des classes.
Comment faire face au triomphe "du pire et des pires" ? Comment vivre cette radicalisation apocalyptique ou ce qui est en question, selon l'intuition formidable de Jean-Paul II c'est la vie et la mort, la culture de vie et la culture de mort ?
Au point où nous en sommes, il y a me semble-t-il trois issues, pour un catholique conscient de vivre en société en France au XXIème siècle.
La première, c'est la pratique au coup par coup du moindre mal en politique ; c'est ce que j'ai essayé de défendre à l'occasion de cette élection présidentielle. Il nous faudra sans doute continuer, alors que les législatives s'approchent. Le but : ralentir le triomphe mortel de l'individualisme mondialiste et consumériste.
La deuxième issue me semble impraticable, c'est celle dite d'un communautarisme chrétien. Les mots ont un sens. Le communautarisme n'est pas la communauté. Les communautés chrétiennes nous aident à vivre, le communautarisme tue parce qu'il enferme toute valeur à l'intérieur de la communauté. Ce n'est pas un hasard si d'un point de vue géopolitique aujourd'hui, le communautarisme, cela signifie prendre son parti de la guerre entre les communautés. Il y a 50 ans, au vue des exploits allemands, on pouvait dire "le nationalisme c'est la guerre". Aujourd'hui, la guerre entre les nations a presque disparu. Ce qui reste ? C'est la guerre entre les communautés. C'est la libanisation, la balkanisation du monde. Pourquoi transformer le christianisme qui foncièrement est un universalisme (un catholicisme comme disent les Grecs) en un communautarisme ? Pourquoi revendiquer un exclusivisme de la communauté chrétienne, dans laquelle se trouverait toute valeur, toute culture et tout avenir ? Que les islamistes revendiquent le communautarisme, c'est conforme au code génétique coranique, comme l'a démontré autrefois Alain Besançon. Mais cela n'a rien à voir avec la liberté évangélique. Nous les chrétiens, nous répétons après saint Ambroise : "toute vérité, quel que soit celui qui la profère vient du Saint Esprit". Du Saint Esprit au dessus de nous tous et en nous tous, et pas de la communauté X Y ou Z.
La troisième issue est celle qu'envisageait un certain Charles Maurras, dans une célèbre lettre à Pierre Boutang. Elle répond aux mêmes impératifs qui ont fait naître le communautarisme catholique. Mais elle y répond autrement. Dans l'atmosphère diluviale qui est la nôtre, nous pouvons dire comme Noé que "nous bâtissons l'arche hiérarchique, catholique, classique, humaine". L'arche, ce n'est pas le communautarisme parce qu'elle se sait elle-même provisoire et parce qu'elle est ouverte à toutes les sortes d'animaux que comprend la Création du Bon Dieu. Il n'y a dans l'arche aucun enfermement mais un salut à obtenir "à travers l'eau" comme dit l'apôtre saint Pierre lorsqu'il parle de Noé. Il faut faire comprendre aux catholiques et aux autres qu'il y a urgence si nous voulons transmettre, qu'il y a urgence à ce que sans nostalgie inutile, les transmetteurs actifs se regroupent.
La messe du dimanche matin, c'est cela : se regrouper, grâce la liturgie, pour mieux transmettre ce que l'on a reçu et non pas s'enfermer dans un communautarisme. Le Père Festugière, éminent helléniste, disait dans un petit ouvrage intitulé De la tragédie grecque : "Si on me demandait mon avis de vieil helléniste sur les raisons de la rapidité avec laquelle le monde romain se convertit au christianisme, je dirai que c'est à la charité qui animaient les premières communautés que l'on doit cela".
De plus en plus il apparaîtra historiquement que le christianisme vécu est la seule alternative vrai au consumérisme, au mondialisme, au matérialisme - bref : à la culture de mort.
NB : Sur "l'arche nouvelle" qu'il nous faut bâtir, voyez cet extrait de lettre de Charles Maurras à Pierre Boutang, un des plus beaux textes du Maître de Martigues et un des plus actuels.
"Nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté et, par-delà tous les espaces, la Papauté ! Même si cet optimisme était en défaut et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de le redouter, si la démocratie était devenue irrésistible, c'est le mal, c'est la mort qui devaient l'emporter, et qu'elle ait eu pour fonction historique de fermer l'histoire et de finir le monde, même en ce cas apocalyptique, il faut que cette arche franco-catholique soit construite et mise à l'eau face au triomphe du Pire et des pires. Elle attestera, dans la corruption universelle, une primauté invincible de l'Ordre et du Bien. Ce qu'il y a de bon et de beau dans l'homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l'aura emporté, tout de même, à sa manière, et, persistant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l'autre. Je dis peut-être, parce que je ne fais pas de métaphysique et m'arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans foi dans la vraie colombe, comme au vrai brin d'olivier, en avant de tous les déluges."
Monsieur l'abbé, vos sermons ne sont plus ce qu'ils étaint lorsque vous étiez encore fidèle à la Fraternité.
RépondreSupprimerAujourd'hui, ils fleurent surtout l'intellectualisme, totalement à côté des véritables mouvements d'opinions qui se sont déjà levés et continueront à se lever, non pas comme vous le supposez mal à propos le "peuple" et la tentation "populiste", mais bien plutôt les peuples historiquement, nationalement, culturellement enracinés (comme la plupart des peiples européens) face aux forces mondialistes, apatrides et sans foi.
Vous avez tort de vous gausser du mépris qu'a eu le puple français envers Sarkozy dimanche, en feignant d'y voir l'imbécilité d'un électeur revanchard alors que Sarkozy eêt été un possible rempart face à "la culture de mort assumée", comme vous dites.
Comme si Sarkozy, ses méfaits contre la famille, sur le "gender", contre l'Histoire de France dans l'éducation, ses actes au profit de l'islamisation de la France (CFCM), sa défense de l'avortement, sa défense des pédophiles jusque dans les rangs de son gouvernement...n'était pas la "culuture de mort assumée".
Monsieur l'abbé, il faudra chausser de meilleures lunettes, vous n'y avez décidément vu que du feu! C'est le cas de le dire d'ailleurs en parlant de Sarkozy, le Prince du mensonge...
Vous n'avez pas vu que la fracture qui se dessine est entre le conglomérat Sarkozy-Hollande, tous deux siamois dans la perspective euro-mondialiste sinonyme d'asservissement des Nations, d'éffacement de tout enracinement et de toute culture chrétienne, et la résistance authentiquement populaire, incarnée notamment par marine Le Pen, sinonyme d'attachement profond à la culture chrétienne, à la civilisation française, au terroir et à la langue, à la foi et à la vie.
Cordialement,
Olivier
Cher Monsieur l'abbé,
RépondreSupprimerEn complément de mon commentaire au précédent sujet : ces quelques vers.
Sur le présent message, je vous approuve saus sur votre blocage sur le "sain et légitime communautarisme" plaidé par Remi Fontaine (je n'ai pas lu son livre) qui tel qu'il m'apparait n'exclut pas l'universalisme catholique, bien au contraire. Noé fit monter dans l'arche sa famille puis tous les animaux du bon dieu...
DEUXIEME TOUR : DEMI-TOUR... GAUCHE
AVANT
Les discours moralistes ne m’ont pas convaincus
Élire un président de cette ripoublique
N’est pas de mon devoir, car je hais cette clique
Qui depuis deux cents ans fait de nous des vaincus.
Mais parlons politique ; ou seulement tactique.
Si Hollande l’emporte : la « droite » se déchire …
Est ce à dire pour autant, est-ce mathématique,
Que les Lyses de France vont sitôt refleurir ?
Sarkozy au pouvoir, on connait la musique
Les promesses trahies, les discours prophétiques…
Mais, s’il doit aux cathos sur le fil du rasoir
Sa place et ses prébendes, en un mot son pouvoir
Qui sait si, pour sauver son honneur dérisoire,
Au quinquennat ultime, par soucis d’ouverture,
Et n’attendant plus rien de cette vaine gloire
…
APRES
A quoi bon continuer… Hollande a pris les rênes
Pour ne pas les lâcher ; vers l’abime il nous mène.
L’envie, la jalousie, l’anti France est en fête
Comme en quatre vingt un les média se délectent.
La recomposition de la droite défaite
Se fera à sa gauche, comme à l’accoutumé.
Marine pour gagner coupera quelques tètes
A droite, va sans dire, comme à l’accoutumé.
Comme à l’accoutumé la France tombera
Comme à l’accoutumé Chrétienté pleurera
Comme à l’accoutumé l’étranger règnera
Comme à l’accoutumé … Français tu payeras.
du 1er au 8 mai 2012
Le délire continue....
RépondreSupprimerC'est vraiment une obsession. Décidément l'Abbé G2T dézingue encore méchamment la pauvre MLP, en la traitant de blonde notamment dans son précédent propos, argument nullissime s'il en est. Le laïcisme de MLP est évidemment une grosse bêtise, son rousseauisme aussi. Mais qu'a-t-elle fait pour mériter une telle vindicte ?
En revanche, Mr l'Abbé trouve de très bonnes âmes chez les grands bourgeois du 19ème qui ont fait vivre leurs ouvriers dans des conditions abominables. Par pitié, arrêtons de parler politique.
Non! Cher Monsieur l'abbé, ce n'est pas votre fidèle Thierry, qui vous a accusé de mépris envers le peuple, dans les commentaires à votre précédent billet "pour en finir avec la politique" mais l'anonyme qui a posté juste après moi. Même si nous étions un peu sur la même lîgne, il vous a fait de véhéments reproches, que je ne me serais jamais permis de vous adresser sur ce ton, tant j'ai infiniment de respect, pour votre personne. Cela n'empêche nullement de ne pas être d'accord sur tout mais qu'il n'y ait aucune ambiguité de ma part: je ne vous reproche aucunement d'avoir préconisé le vote Sarkozy, question que je me suis moi-même posé très sérieusement, notamment à la lumière de tout ce que vous avez écrit, sur le Métablog, depuis quelques jours.
RépondreSupprimerPersonnellement, je ne suis finalement pas allé voter, et - pour l'instant - n'en conçois strictement aucun regret. Sarkozy a été sévèrement chassé, n'en déplaîse à ses partisans. Ne pas être réélu après cinq petites années, alors qu'il avait suscité tant d'espoîrs, après l'interminable ère Chirac (le monsieur qui envoyait Bernadette ramasser les votes cathos., tout en s'opposant férocement à ce que l'on déclarât clairement les racines chrétiennes de l'Europe...mais bon, peu importe, c'est un détail, s'il n'y avait que cette petite lâcheté-là!),
si ce n'est pas être chassé du Pouvoir, qu'es-ce que c'est? Il n'a eu que ce qu'il a mérité, et peu le regretteront. Le contraire eût été affligeant et désespérant, sur la capacité de réaction populaire. Je n'en ai pas choisi pour autant "la culture de mort"....Vous avez oublié, je crois, combien Nicolas Sarkozy a fait allégeance à Madame Simone Veil....
Par contre, je me suis étonné que vous marquiez une telle désapprobation, vis à vis de Marine, pour quelques phrases et discours, lorsque l'on considère tout ce qu'elle représente, pour tenter de quitter le déclîn, et restaurer les valeurs d'une réelle identîté française. Elle est, en oûtre, bretonne. Je sais qu'en Bretagne, on n'aime pas les Le Pen mais étant breton moi-même, comme je les connais bien ces Bretons, souvent pénîbles à supporter (y compris moi...lol), je me l'explique très bien! Quant à moi, la solidarité bretonne joue toujours à plein, même avec les gauchistes...lol!
J'espère avoir dissipé ce malentendu, et vous remercie encore, ainsi que notre cher Webmestre, de pouvoir m'exprîmer ici, avec tant de liberté. Il ne me semble pas avoir outrepassé les devoirs de l'heureux invîté que je suis, à votre bord, cher Monsieur l'abbé G2T, je serais fort triste de vous avoir blessé, en quoi que ce fût et vous devez considérer ma franchise, comme un témoignage de l'immense confiance que j'ai en votre droîture morale, et également intellectuelle, puisque tout le monde connait l'étendue de votre culture, mise au servîce des idéaux les plus nobles.
Reprocher à MLP ses citations de Rousseau dans un article dont le titre paraphrase explicitement Lenine, c'est tout de même un peu fort de café!
RépondreSupprimerCher abbé, je suis tombé sur cette page que vous devriez lire, et dont je vous donne un extrait: dadaprod.org
RépondreSupprimer«Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner» -- Savez-vous qui a fait cette déclaration ? Je vous mets sur la piste si je vous dit Buffett... Mais Buffett avec deux «f» et deux «t», Warren Buffett. C’est ce qu’à découvert François Ruffin, l’auteur du livre la guerre des classes paru en 2008 aux éditions Fayard en saisissant dans un moteur de recherche Internet les occurrences reliant le nom de Marie-George Buffet et «lutte des classes». Oh surprise, Marie-George Buffet n’a pas utilisé une seule fois le mot «classe» lors de la campagne présidentielle de 2007. Une manière comme une autre de souligner que la lutte des classes est complètement sorti du schéma de pensée des socialistes, ce courant de pensée étant abordé ici au sens large...
etc etc
"Résiste ! Prouve que tu existes "
SupprimerQuelques actions :
- Manifester : dimanche 13 mai à 14h30, aller saluer Jeanne d'Arc place St Augustin (appel de Civitas).
- Signer des pétitions destinées aux élus : "Professiondefoi2012.com"
www.sauvonspapietmamie.com
http://www.chretiensindignonsnous.org/manifeste/
http://www.libertepolitique.com/Nos-actions/Agir-avec-Liberte-politique/Ecrivez-au-President
http://www.poissonsroses.org/
http://www.alliancevita.org/
http://www.afc-france.org/
http://www.fondationlejeune.org/
- Etre prêts, là où nous sommes à rendre compte de notre Espérance, de notre Foi et de notre Charité.
Et surtout cesser de nous invectiver, de nous diviser.
URGENT : S'UNIR pour la Vie, pour l'avenir, pour nos enfants, pour la pratique de notre foi, pour la France.
Oui, monsieur l'abbé, pragmatiquement il nous faut répondre au coup par coup à tout évènement sociétal, y prendre notre place pour le Bien et dans le moindre mal, faire entendre notre voix et ainsi, dans le même temps, bâtir l'Arche universelle, l'Eglise, pour tout homme de bonne volonté.
Merci,monsieur l'Abbé de ces mots pleins de réconfort et réalistes; oui, sortons de ce communautarisme, toujours plus diviseur entre nous et soyons catholiques, c'est à dire charitables les uns envers les autres, comme vous le dites; unissons-nous pour défendre la culture de vie
Supprimer"il y a une chose que Marx n'avait pas comprise..."
RépondreSupprimerNon, monsieur l'abbé! il y a surtout une chose que VOUS n'avez pas comprise: c'est que Marx ne PRÔNE pas la lutte des classes: il la CONSTATE. Du moins, il pense la constater. Marx pense que le capital exploite le travail. En gros, c'est patron contre prolos - et c'est aux prolos de s'organiser pour faire valoir leurs intérêts, qui ne sont pas ceux du capital, national ou apatride. Voila ce que dit Marx.
Ensuite, vous nous dites que le christianisme a définitivement aboli l'esclavage. Heu? oui? Une fois que vous avez dit cela à Marx (1818/1883) qu'est-ce que ça change à la situation du lumpenproletarier? qu'est-ce que ça change à la situation du moujik?
La lutte des classes c'est mal? il y a deux solutions pour l'arrêter: que le capital cesse d'exploiter le travail (mais c'est dans sa nature!). Ou que les travailleurs laissent tomber la défense de leurs droits. Vous choisissez quoi?
Bien évidemment les choses ont changé (encore que: pas partout sur cette Terre - et rien n'est définitivement acquis). Tout de même... le capital défend ses intérêts, dans le sens financier du terme - et ça se fait au détriment des travailleurs. Là encore: que décidez-vous de leur dire? que c'est du "socialisme ringard"? Pourquoi pas, au fond?
L'arche de Maurras ?! Eh ben, le Maître de Martigues est vraiment en opposition avec l'Evanglie qui nous demande d'être le levain dans la pâte... Laissons donc là ces écrits que l'Eglise a condamnés et effectivement, faisons ce que demande M. Rolland : travaillons dans le monde catholiquement, soyons le ferment et le levain, c'est ce que nous demande le Christ, non ?
RépondreSupprimerJe m'en tiendrai à une seule remarque: il est regrettable que Marine le Pen préfère l'avenir de son parti à l'avenir de la France, d'autant que c'est en pure perte, parce que ce parti n'a aucune chance d'être plus utile que le raz-de-marée bayrou en 2007, étant donné que nous sommes en régime parlementaire, que Marine le Pen ne veut s'allier à personne et que personne ne veut s'allier à ele.
RépondreSupprimerMarine le Pen croit-elle pouvoir "faire imploser la droite"? Mécaniquement, elle va le faire. Et quand la droite sera désavouée, la France y aura beaucoup perdu en matière de patrimoine humaniste et culturel. Oh certes, les représentants actuels de cette droite politique, non plus que la grande bourgeoisie qui ne devient guère différente des parvenus, ne méritent de tels éloges. Mais on ne gagne rien à tuer la droite dans ce qu'elle a pu et pourra encore représenter de valeureux. Je suis en deuil de la droite.
Car enfin quelle conjonction a fait gagner françois Hollande? Le vote blanc et l'abstention marinistes et le vote des cités, étrange attelage... populaire? Sauf que le peuple s'alliant ainsi se mangera bientôt, vu que ces deux catégories de peuple se détestent.
D'accord, Julien, mais le traître Bayrou a fait aussi gagner Hollande.
RépondreSupprimerMoi aussi je suis en deuil de la droite.
Par ailleurs, vous chercherez longtemps un homme aussi capable que Nicolas Sarkozi. On se mordra longtemps les doigts de l'avoir chassé comme un gueux. Ce fut tout simplement un délit de sale gueule, un lynchage médiatique, un haro sur le baudet, inique et tellement énAUrme que c'en est terriblement suspect.
Cette déroute de la droite, ce triomphalisme barbare de Marine, vous l'aurez voulu, vous les "extrême-droite" avec qui pourtant nous partageons, nous Gaullistes (les vrais, ceux qui sont pour la 3è voie : ni Capitalisme, ni Socialisme mais PARTICIPATION ), de grandes valeurs non pas humanistes mais chrétiennes.
En tout cas, moi, je ne voterai plus jamais Le Pen.
Sophie
"...ce triomphalisme BARBARE de MARINE..."
SupprimerOn est en pleîn délîre....
Remettez-vous, "Sophie", il ne s'agissait juste que d'une petite soirée post-électorale, comme il s'en passe des centaînes à travers le monde démocratique.
Pas la moîndre goutte de sang, n'a coulé. Aucune tête n'a été tranchée, pour être exposée en place de Grève.....Ah! Ah! Ah!
Les gens ont juste regardé la télé, pendant qu'à la Bastille, il y avait grande réjouissance populaire, et qu'on faisait la gueule dans le XVIè.
A chacun son tour de s'éclater! C'est pas plus méchant que ça!
bizarre de renverser la charge : c'est la "droite" qui depuis Chirac a fait le pacte d'exclure le FN. un homme aussi "capable" que Sarko ? capable de quoi exactement ? de vider les caisses de l'Etat, de capituler en rase campagne devant l'islam, la gauche, l'OTAN ? vous êtes gaulliste et voulez sauver le soldat Sarko qui vous a vendu à l'OTAN ?
SupprimerChère sophie,
RépondreSupprimerMoi aussi, après avoir beaucoup erré, j'en suis venu à voter sarkozy et ai vécu son échec comme une défaite personnelle. Cet homme valait mieux que sa politique et, tôt ou tard, lui-même aurait fini par le comprendre. Derrière Hollande, où est la personne? Cette politique impersonnelle ne me dit rien qui vaille. Quant au "traître bayrou", il n'a jamais eu de consistance que celle que lui ont donnée les médias. Marine le Pen n'est pas inconsistante, mais sa stratégie est destructrice. C'est la vieille stratégie de "la politique du pire" pour se précipiter, charognarde et carnassière, sur le pouvoir en loques et achever de dévorer les dindons de la farce que seront les "jeunes des cités", avec lesquels elle n'a pas craint de s'allier bien qu'elle les déteste. Les communistes vous font des gloses infinies sur "la division du travail", Marine le Pen, elle, pratique "la division des travailleurs", comme n'a pas eu tort de le lui reprocher Nathalie arthaud. Marine le Pen a fait la démonstration qu'elle n'a que faire du bien commun! Elle ne veut pas savoir que nous sommes embarqués sur la même galère que ceux que nous ne pourrons plus faire partir, si nous pouvons encore éviter que trop de leurs compatriotes ne modifient en profondeur notre caractère ethno-national. Marine le Pen a démontré son pouvoir de nuisance. Mais, chère Sophie, prenez garde de jurer que vous ne voterez plus jamais pour elle. Le christianisme nous met en garde contre les serments et la politique, c'est tellement conjoncturel!
@ Sophie, je vous ai trouvé de quoi diminuer le mourron que vous vous faîtes pour N.S.
RépondreSupprimerSéchez vos larmes....Le "triomphalisme barbare" est bon prince, en ripoux-blique....
Une retraite dorée pour Sarkozy après l’Élysée
Le désormais ex-chef de l’État va quitter l’Élysée dans les prochains jours mais il ne partira pas sans rien : indemnités, privilèges, avantages en nature… Nicolas Sarkozy bénéficiera de quoi s’assurer une bonne retraite pour les années à venir.
Le Président sortant prévoit de reprendre son activité d’avocat dans les prochains mois, selon son conseiller en communication. Une profession lucrative, d’autant plus lorsque l’on connait le carnet d’adresses de Nicolas Sarkozy. Mais cette activité « normale » ne sera pas sa seule source de revenus, loin de là, comme le révèle le site internet de Challenges.
En effet, Sarkozy percevra en tant qu’ancien Président de la République une indemnité de 6 000 euros brut par mois, et bénéficiera d’un appartement « meublé et équipé » et d’une voiture de fonction avec deux chauffeurs, de billets de train et d’avion gratuits, de l’emploi de sept collaborateurs et de deux policiers pour sa garde rapprochée. Nicolas Sarkozy aura également la possibilité de solliciter les ambassades françaises lors de ses déplacements à l’étranger, notamment pour son logement. Des primes spéciales, dont on ignore le montant, sont également prévues afin de « compenser les contraintes subies dans l’exercice des fonctions ».
1,5 million d'euros par an
Cette série d’avantages émanent d’un texte signé par Laurent Fabius en 1985, alors qu’il était Premier ministre de François Mitterrand. Par ailleurs, s’il siège au Conseil Constitutionnel, comme il est de tradition pour tout chef d’État sortant, Nicolas Sarkozy percevra une indemnité de 11 500 euros net par mois. François Hollande a promis de revenir sur cette disposition mais si un nouveau texte est approuvé dans les prochains mois au Parlement, les nouvelles mesures ne seront pas rétroactives.
Selon le député René Dosière, spécialiste de l’étude des Comptes publics, l’ensemble des avantages perçus par Nicolas Sarkozy couterait chaque année 1,5 million d’euros à l’État français.
Enfin, Nicolas Sarkozy, 57 ans, devrait toucher des traitements liés à ses différents mandats d’élu (député, maire et président du Conseil Général) lorsuq’il aura atteint l’âge légal de la retraite.
Source:
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/09/1349103-une-retraite-doree-pour-sarkozy-apres-l-elysee.html
Julien, je n'ai pas juré. Je n'ai pas fait de serment. L'instant n'était pas si solennel...
RépondreSupprimerMais c'est étonnant comme l'on peut être profondément d'accord sur beaucoup de choses essentielles à la vie de l'homme en société et cependant en désaccord sur la stratégie.
Alors que l'enjeu est énorme, je le dis pour Thierry que je trouve un peu léger dans ses prises de position.
Beaucoup de Gaullistes partagent les mêmes convictions que beaucoup de Frontistes et cependant la haine recuite des uns -et j'ai tendance à penser que la haine première vient de l'extrême droite à cause d'un passé non digéré- entraîne le rejet -parfois convenu il est vrai et peu courageux- des autres (l'UMP).
Mais IL N'EST PLUS TEMPS.
Grosse erreur du FN : voter blanc, nul ou même Hollande.
Grosse erreur de l'UMP : rejeter le vote FN au profit de socialistes (NKM et cie).
Il ne serait que de cesser ces errements et de s'unir pour bouter la gauche à cause du changement de société aberrant qui se profile...et tant d'autres choses.
Aux Frontistes : Arrêtez de haïr !
Aux gens de Droite : Ayez le courage de vos convictions !
A tous : essayez de discerner à qui rapporte ce désarroi ?
Essayez de discerner qui met le flou et tisse une toile inextricable entre nous tous, faite de conflits, d'incompréhension, d'impasses ? qui brouille les pistes et fait que rien n'aboutit ?
Qui a travaillé sur le terrain en excitant la population, à L'accession au pouvoir du socialiste Hollande tout en préparant la droite en la divisant ou en la récupérant ? Qui est EN MÊME TEMPS à droite et à gauche ? Qui se drape toujours de vertu et de satisfaction morale ?
Qui se donne un nom sublime ("Humanistes" !) et jouit en secret de son pouvoir ?
Quand on aura débusqué cette pieuvre et défait ses tentacules, loges, médias, syndicats, on aura retrouvé la fierté d'être Français et aussi la joie de vivre.
"Je le dis pour Thierry que je trouve un peu léger dans ses prises de position" (je vous cîte)
RépondreSupprimerEn premier lieu, merci de cette mention, puisque vous avez pris la peîne de me lîre...mais vous savez, cher Anonyme, je la prends presque comme un complîment. Je n'ai pas la moîndre prétention à convaincre qui que ce fût, je donne juste mon avis, que je ne considère ni plus ni moins intéressant ou important que celui de tous les autres ami(e)s du Métablog, et bien entendu, je ne considère pas que j'ai raison sur ceux qui ne partagent pas mes conceptions.
Vous savez, j'ai été très impressionné autrefois, en lisant un recueil de toutes les abominations qui ont été perpétrées en Bretagne, pendant la Révolution. Je suis désolé, je n'ai plus à l'instant présent, le tître en tête mais c'est par un témoin oculaire (Guébriant?), qui raconte tout ça, sous la Restauration, avec un peu de recul. C'est encore plus terrifiant.
Il est question, entre cent autres récits, d'un breton et de ses deux fils, à Brest même je crois bien (en bas de la Tour Tanguy?) qui restaient cantonnés chez eux, sans manifester aucunement une quelconque hostilité à la Révolution, non! Simplement, ils voulaient participer à rien, des défilés patriotiques et autre réjouissances forcées. Un soir, voilà qu'on envoie les sans-culottes pour les chercher, et les obliger à défiler pour je ne sais quel Ëtre Suprême ou autres Droits de l'Homme et du Citoyen. Voila-t'y pas qu'on cogne à leur porte, sans ménagement. Aucune réponse, on re-cogne à faire un boucan du diable. Rien. Pas un bruit!
Nom de Nom! On commande d'enfoncer leur porte, et d'aller les chercher jusque dans leurs chiottes, comme dirait Poutine....A peîne, les gardes-rouges ont-ils pénétré dans la demeure, qu'ils sont accueillis par un mitraillage intégral, et de nombreux d'entre eux tombent sous les balles. Non, on ne les a pas eu vivants, sont bien morts tous les trois, on a retrouvé leurs corps crîblés, et leurs munitions à zéro. Plus un gramme de poûdre, ils avaient tout envoyé, jusqu'à la dernière cartouche mais personne les a fait défiler, avec rubans et musiquette "révolutionnaire". Ben moi, cette histoîre, je la trouve très belle et je l'oublierai jamais. Demandaient rien à personne, sauf leur âme à Dieu, juste qu'on leur foûte la paix, avec les nourritures avariées, pas prêts à en avaler la moîndre bouchée....
Votre analyse me paraît remarquablement juste, basée sur des faits et non dans je ne sais quel "intellectualisme".
RépondreSupprimerFélicitations.
Willy
Ayant quitté le ring pendant cette période d’entre deux guerres électorales, je m’aperçois que les coups ont fusé ! Thierry, l’homme courtois par excellence, a presque monté le ton…
RépondreSupprimerA propos de votre histoire de Bretons, Thierry, j’ai la même à la maison… j’ai en effet un ancêtre de St Malo qui se voyant pourchassé par les sans-culottes, s’en défit hardiment…
Vos accents circonflexes sur les « i » me font penser à la nostalgie (inconsciente) d’une couronne, princière ou ducale... (au moins !)
Benoîte
Chère Benoîte, bonjour! Quel plaîsir de vous lîre à nouveau, vous avez manqué à toutes et à tous, ici, pendant ces quelques jours où vous vous retirâtes sur votre Aventin.
SupprimerJe suis enchanté que cette belle et tragique histoire finistérienne vous ait plût, d'autant qu'elle a reçu un écho familial, de votre côté, c'est fort sympathique et savoureux, et doit faire plaisir à nos trois brestois, qui ne plaisantaient pas avec leur libre-arbitre, une raison supplémentaire de ne pas les oublier, ainsi que votre aïeul.
Jamais personne ne m'a fait une remarque aussi délicieuse, sur ma propension à distribuer les accents circonflexes, votre image si profonde d'une couronne transcendée, vous allez voir combien - sans le savoir - vous avez actionné une de ces manettes mystérieuses, dont l'inconscient a le secret, et peut-être m'avez-vous guéri, par votre humour et votre poésie.
Autrefois, je me faisais vertement engueuler, par mes professeurs, avec des formules du genre: "Thierry , vous serez gentil de m'enlever les trois-quarts de vos accents superfétatoîres"...à présent, disons en interne, c'est plus soft: "tu es sûr que ça prend un accent circonflexe, ce mot?"...
A chaque fois qu'il faut en décîder, c'est un drame intérieur, je me sens pris dans un étau, littéralement paniqué à l'idée d'en prîver un noble mot, qui en détient le privilège, et lui faire ainsi injure, ainsi qu'à la langue française, ou l'en affubler arbîtrairement, et le défigurer tout autant, non moins désobligemment.
Je fais tous mes efforts pour que remontent à la surface, mes vieilles leçons d'étymologie, et finis presque toujours par lui accorder la vie, lui donnant derechef son brevet d'existence, le couvrant ainsi d'un chef, et moi d'une frêle garantie.
L'assurance réconfortante que chaque mot soit à sa place, les points bien sur les i, nos pensées n'allant point galoper en rêveries, afin qu'en notre esprît ne règne qu'Harmonie, et nous puissions enfin endiguer le chaos, qui menace sans cesse, à contre-courant du flot, de surgîr et en un instant, tout envahir, nous laissant interdîts, et sans repos.
Ainsi le coeur serein, et l'oeil ravi, car il est des caractères comme des décorations, peut jurer un ruban rouge sur certains plastrons, comme un accent aigu ou grave nous donne du mourron, s'il est mal placé comme peut l'être une injuste distinction, nous pouvons enfin vaquer aux affaîres courantes, pas moins ardues mon Dieu! puisque doit arriver sans dommage, aux confins du monde connu, et par delà les nuages, enfin apaîsée notre âme tremblante...
A Sophie qui aimerait que l’on fasse la vérité sur les réseaux et qu’on les déboute, je dirai que les francs-maçons qui, comme prévu ont fortement soutenu Hollande, ne se cachent nullement. Dans l’article de l’Express que j’ai cité il y a quelques temps, le journaliste donnait des noms d’entreprises, d’institutions ainsi que des noms de personnes.
RépondreSupprimerS’il est vrai que les francs-maçons ont fait et défait des chefs d’état, aujourd’hui, depuis la fin de la dernière guerre, les choses ont changé. Leur pouvoir est grand mais il a une limite.
Car, la politique c’est aussi et encore une histoire d’iceberg ! On en voit que l’infime partie, ce que l’on veut bien nous montrer et qui déchaine pourtant tant de passions ! Les grandes puissances agissent d’une manière souterraine avec leur arsenal de réseaux d’espionnage et de contre espionnage. Elles font et défont des états. Je ne rentrerai pas dans des exemples que tout le monde connaît. Financer des dictatures, renverser des régimes etc… Aujourd’hui encore, il y a quelqu’un qui veille sur ses propres intérêts en veillant sur l’Europe, c’est oncle Sam ! Il a besoin d’une Europe forte économiquement, mais et surtout militairement engagée dans l’Otan ! Je n’ai jamais cru à la version officielle des attentats du 11 septembre mais il aura fallu 10 ans pour que des journalistes publient leurs enquêtes et dévoilent les relations entre les U.S.A et certains réseaux terroristes qu’ils on baptisés « Al-Qaïda » ! 10 ans pour mettre à jour le fait que cet attentat, ce sont les Etats-Unis eux-mêmes qui l’ont sciemment organisé pour justifier leur attaque en Irak et leur marche inexorable vers l’orient arabe et en particulier vers l’Iran qu’ils se préparent maintenant à attaquer. Je ne les critique plus. Je sais qu’il ne sert à rien de piailler contre l’invasion de l’Islam en Europe si l’on ne fait rien sur leur arrière-garde, là où l’on recrute, là où l’on entraine, là où l’on finance, là où sont postées de jolies petites têtes nucléaires en notre direction. L’Afghânistân ce n’est pas le Vietnam ! Retirer notre propre force armée de l’Otan serait folie ! C’est ce que je pense, mais mon opinion en la matière n’a aucune importance et aucune incidence sur ce processus ! Je m’aperçois seulement qu’ Oncle Sam avance ses pions, pactise avec certains terroristes et place ses amis « les frères musulmans » là où il veut.
Je voulais en venir au fait que, si Tonton Sam a pu sacrifier 3000 américains, il est prêt aussi « par tous les moyens » à maintenir au sein de l’Otan, toutes les forces armées qui y sont ralliées. Francs-maçons ou pas, Oncle Sam s’en contrefiche ! Si Hollande se permet de ne pas se conformer, ni au plan économique qu’il a « soufflé » à Merkel, ni à sa politique contre le terrorisme islamique en Orient, il subira…le même sort…que…DSK !!! Il sera mort politiquement ! Car, à la théorie du complot je me suis ralliée. Il y a de la logique, à condition que ce soit celle de la C.I.A !
C’est pourquoi, ma chère Sophie, votre Hollande, ne pèse pas bien lourd… A propos, la Corrèze, combien de divisions ?
Benoîte
Comment ça "mon" Hollande, Benoîte ?
RépondreSupprimerJe vous le laisse sans hésitation car en votant blanc, nul, ou pas du tout, VOUS l'avez porté, ma chère, quoi que vous en disiez, là où il est.
Et aujourd'hui il pleut sur lui comme il pleut dans le coeur des Français.
Quant à la théorie du complot, c'est trop.
Le complot F.M. existe mais le voir partout, c'est trop. Il y a toutes sortes d'interêts en jeu et beaucoup de monde qui adore tirer les ficelles.
Amicalement
Sophie