Je me serais bien dispensé de répondre à ces quelques catholiques abstinents anonymes, clercs ou laïques, qui viennent à grands trémolos et petits effets d’érudition, nous prêcher l’abstention, mais je ne m’en sens pas le droit. Depuis que j’ai l’âge de réfléchir, j’ai lutté contre les syndromes du désengagement sous quelque forme que ce soit. L’élection de dimanche est un excellent prétexte pour continuer.
Je viens de lire un curieux appel à l’abstention, qui se termine sur une considération littéraire : « Quand on demande à Dieu la souffrance, on est toujours sûr d’être exaucé » disait Léon Bloy paraît-il. Je fréquente peu cet auteur hoquetant. Il est trop personnel pour qu’on puisse prétendre qu’il est intéressant – à moins d’être soi-même dévoré de subjectivisme. Cette fois, il a excellemment caractérisé le masochisme. Celui qui pousse le manque d’instinct jusqu’à vouloir avoir mal, il ne mérite pas que la vie le protège et que Dieu s’occupe de lui. Je crois que ceux qui n’iront pas voter dimanche prochain pourront se répéter cette phrase bloysienne. Elle définit parfaitement le comportement maladif de ceux qui ne font rien pour éviter le mal présent et qui seront les premiers à jouer les victimes hoquetantes – après.
Quand on ne sait plus distinguer le mal et le pire, c’est qu’on a renoncé à vivre. La vie propose constamment ce choix. Ne pas être capable de le poser s’apparente au suicide. Exemple ? il vaut mieux avoir trop chaud que mourir de froid. Il vaut mieux mal manger que ne rien manger du tout etc. Pour cette élection il y a d’un côté un libéral et de l’autre un libéral socialiste. Vouloir vivre, c’est choisir ce qui fera le moins de mal. Si vous pensez que le moins mauvais est le libéral socialiste, eh bien ! Votez donc libéral socialiste. Mais ne vous en lavez pas les mains ! Ca sent la mort.
Sur le Salon beige, c’est un clerc anonyme, qui se sert de sa cléricature putative pour exhorter à l’inaction. L’inaction est le réflexe séculaire des catholiques en politique. Il suffit d’encourager ce vaste public stagnant dans ses vieilles habitudes de consentement à tout et d’inaction résolue.
L’abstinent ne voit pas que le vote en démocratie c’est comme le salut en religion. On ne peut pas ne rien faire. Ne rien choisir, c’est encore choisir : choisir celui qui est donné pour majoritaire, le laisser accéder au pouvoir, en l’y aidant par son non-vote.
Pour effrayer le bourgeois et le forcer à rester chez lui dimanche (la solution la plus facile d’ailleurs), le clerc putatif et anonyme, convié par La Hire sur le Salon beige, nous raconte une histoire de nazi. Voter, pour lui, c’est comme tuer une petite fille pour ne pas provoquer l’exécution de 100 otages. Et omnes rigolaverunt. Puisqu’il s’agit semble-t-il d’un clerc, je peux bien parler le latin de cuisine qu’utilisent les clercs entre eux. Talleyrand, clerc et mondain, aurait dit, lui, en parfait français : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».
La comparaison, avec sa prétention à porter les choses à l’absolu, avec sa curieuse pratique de la reductio ad Hitlerum, voudrait nous faire croire que voter est un acte intrinsèquement mauvais. Mais voter est en soi un acte indifférent, d’autant plus que ne pas voter constitue un autre acte, tout aussi indifférent en soi. Je suis au regret d’avoir à écrire de pareilles lapalissades, mais enfin : voter n’est pas tuer. Tuer est un acte intrinsèquement mauvais, ce qui n’est évidemment pas le cas du vote. Quand on a à ce point perdu le bon sens, il est compréhensible de garder l’anonymat. Mais pourquoi polluer Internet et les réseaux de ses considérations pseudo-théologiques ? Et pourquoi citer Jean-Paul II et sa critique du conséquentialisme moral, alors qu’on ne sait pas soi-même discerner entre un acte qui peut être mauvais et un acte qui l’est intrinsèquement ?
Je viens de lire un curieux appel à l’abstention, qui se termine sur une considération littéraire : « Quand on demande à Dieu la souffrance, on est toujours sûr d’être exaucé » disait Léon Bloy paraît-il. Je fréquente peu cet auteur hoquetant. Il est trop personnel pour qu’on puisse prétendre qu’il est intéressant – à moins d’être soi-même dévoré de subjectivisme. Cette fois, il a excellemment caractérisé le masochisme. Celui qui pousse le manque d’instinct jusqu’à vouloir avoir mal, il ne mérite pas que la vie le protège et que Dieu s’occupe de lui. Je crois que ceux qui n’iront pas voter dimanche prochain pourront se répéter cette phrase bloysienne. Elle définit parfaitement le comportement maladif de ceux qui ne font rien pour éviter le mal présent et qui seront les premiers à jouer les victimes hoquetantes – après.
Quand on ne sait plus distinguer le mal et le pire, c’est qu’on a renoncé à vivre. La vie propose constamment ce choix. Ne pas être capable de le poser s’apparente au suicide. Exemple ? il vaut mieux avoir trop chaud que mourir de froid. Il vaut mieux mal manger que ne rien manger du tout etc. Pour cette élection il y a d’un côté un libéral et de l’autre un libéral socialiste. Vouloir vivre, c’est choisir ce qui fera le moins de mal. Si vous pensez que le moins mauvais est le libéral socialiste, eh bien ! Votez donc libéral socialiste. Mais ne vous en lavez pas les mains ! Ca sent la mort.
Sur le Salon beige, c’est un clerc anonyme, qui se sert de sa cléricature putative pour exhorter à l’inaction. L’inaction est le réflexe séculaire des catholiques en politique. Il suffit d’encourager ce vaste public stagnant dans ses vieilles habitudes de consentement à tout et d’inaction résolue.
L’abstinent ne voit pas que le vote en démocratie c’est comme le salut en religion. On ne peut pas ne rien faire. Ne rien choisir, c’est encore choisir : choisir celui qui est donné pour majoritaire, le laisser accéder au pouvoir, en l’y aidant par son non-vote.
Pour effrayer le bourgeois et le forcer à rester chez lui dimanche (la solution la plus facile d’ailleurs), le clerc putatif et anonyme, convié par La Hire sur le Salon beige, nous raconte une histoire de nazi. Voter, pour lui, c’est comme tuer une petite fille pour ne pas provoquer l’exécution de 100 otages. Et omnes rigolaverunt. Puisqu’il s’agit semble-t-il d’un clerc, je peux bien parler le latin de cuisine qu’utilisent les clercs entre eux. Talleyrand, clerc et mondain, aurait dit, lui, en parfait français : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».
La comparaison, avec sa prétention à porter les choses à l’absolu, avec sa curieuse pratique de la reductio ad Hitlerum, voudrait nous faire croire que voter est un acte intrinsèquement mauvais. Mais voter est en soi un acte indifférent, d’autant plus que ne pas voter constitue un autre acte, tout aussi indifférent en soi. Je suis au regret d’avoir à écrire de pareilles lapalissades, mais enfin : voter n’est pas tuer. Tuer est un acte intrinsèquement mauvais, ce qui n’est évidemment pas le cas du vote. Quand on a à ce point perdu le bon sens, il est compréhensible de garder l’anonymat. Mais pourquoi polluer Internet et les réseaux de ses considérations pseudo-théologiques ? Et pourquoi citer Jean-Paul II et sa critique du conséquentialisme moral, alors qu’on ne sait pas soi-même discerner entre un acte qui peut être mauvais et un acte qui l’est intrinsèquement ?
"Si vous pensez que le moins mauvais est le libéral socialiste, eh bien! Votez donc libéral socialiste."
RépondreSupprimerJ'aime bien votre texte. Tout de même, vous ne parvenez pas complètement à me convaincre de voter Hollande. Désolé, mais... ça bloque!
Il faut voter HOLLANDE sans hésiter car c'est le meilleur moyen pour faire bouger la droite molle
Supprimervous avez oublié la fin du texte ;" Mais ne vous en lavez pas les mains ! Ca sent la mort."
Supprimerce n'est pas la peine de faire comme les journalistes qui coupent les textes pour en changer le sens !
Voilà un discours CATHOLIQUE !
RépondreSupprimerBravo monsieur l'abbé. C'est-à-dire que quand on aime la Vie de tout son coeur, on se bat jusqu'au bout.
Jeanne s'est battue et débattue, engluée jusqu'au cou dans la traîtrise de cette Eglise qu'elle aimait tant et lâchée par les autres.
Nous sommes englués jusqu'au cou dans la désinformation, la manipulation, les mensonges médiatiques et politiques comme dans une toile d'araignée. Les gens ne savent même pas encore pour qui voter aujourd'hui vendredi 4 mai (je viens d'en rencontrer deux) tellement on leur a fait réciter que Sarko est le candidat des riches et Hollande celui des pauvres hères. Une telle ignorance, une telle caricature, c'est à pleurer. J'invite les abstentionnistes à découvrir que cette toile d'araignée a été soigneusement préparée, c'est ce que nous dévoile "Hollande chez les Franc-Maçons" dans cette vidéo sur Youtube où il distille bien calmement, lentement et de manière très convenue un appel à préparer le peuple au soulèvement car "la gauche ne peut arriver au pouvoir que préparée par un vaste mouvement populaire. Si c'est le calme plat, la gauche ne pourra pas gagner."
On a compris : tout a été organisé. http://www.youtube.com/watch?v=aXTvwgTdn-Q&feature=youtube_gdata_player(voir surtout à partir de 6mn20).
Abstentionnistes, vous faites le jeu des gauchistes et des Franc-Maçons qui détruiront vos écoles privées, votre identité nationale, vos familles, votre économie.
Vous ne savez pas ce que vous faites. Eux, ils le savent. Ils ont juré d'avoir la peau de Sarkozy parce qu'il défend les racines chrétiennes de la France quoi que vous en disiez. Que ce soit Guaino -OU PAS, d'ailleurs- qui écrive ses discours, il a choisi Guaino.
Ecoutez cette vidéo de Hollande chez les Franc-Maçons : "il ya aura de grands changements, ce sera un changement de société, d'école, de santé, etc."
Très instructif, sur fond de jolie petite musique douce...
Peut-être aurais-je la conscience mauvaise d'avoir laissé accéder au pouvoir "celui qui est donné pour majoritaire" par mon non-vote, mais ce qui est sûr et certain, c'est que j'aurai encore plus de mal à me regarder dans une glace après avoir reconduit l'exécrable Sarkozy dans ses fonctions! Ce fossoyeur de la France dont le quinquennat n'aura absolument rien laissé debout. D'ailleurs, c'est à se demander ce qu'il restera à abattre aux socialistes vu le zèle qu'aura mis Sarkozy à piétiner tout ce qu'il restait de noble dans ce pays!
RépondreSupprimerMerci M l'abbé, j'ai eu la même réaction en lisant ce message sur le Salon Beige
RépondreSupprimerL'Abbé, toujours en quête d'une déroute intellectuelle, mondaine et de haute volée, se fait le propagandiste de la démoncratie , de ses pompes et de ses oeuvres.Le malheureux! L'homme ets jugé et ne vaut guère mieux que ses dérives ecclésiales!
RépondreSupprimerOU BIEN ce prêtre est dément, et dans ce cas l'on peut en conclure que ses propos ne convaincront que ses homologues, OU BIEN c'est un démon incarné qui prêche l'INVERSION TOTALE de ce que devrait prêcher un vrai prêtre catholique.
RépondreSupprimerOui, Monsieur l'Abbé, la phrase de Léon Bloy est plus qu’affligeante, atterrante.( Il y a bien d'autres énormités » à faire hennir les constellations « - comme il disait, dans son œuvre, notamment son commentaire sur l'Incendie du bazar de la charité)
RépondreSupprimerIci confusion entre la souffrance acceptée, offerte, et la souffrance demandée. Même le Christ ne l'a pas demandée, Qu'est ce que ce chrétien qui prétend corriger le Christ. ! J'ai bien peur que « l'aura » de Léon Bloy vient de ce que certains confondent la sincérité exacerbée avec la vie de la foi et en arrivent à glorifier un ethnocentrisme déjantée de son moi et manquent ainsi à l'humilité et à la vraie charité, qui nous sont enseignées.
Oui, pour le reste bien sûr. Je l'écris en toute liberté parce que l'instant est grave, pas pour vous faire plaisir.
Dommage de cracher sur Bloy ...sur une unique citation-prétexte.Mais nous en sommes là de l'admiration , de la gratitude et de la fidélité à la France.
RépondreSupprimercomme dans d'autres messages de confondre poésie et rêverie.
réduire Bloy à ses "hoquets", c'est typique de qui n'a même plus la force d 'un haut le coeur quand notre situation est à vomir..et que les cadavres s'empilent ...
Comme me disait une jeune ivoirienne , en France depuis 30 ans seulement " quelle dégringolade en si peu de temps ! C'est un crève coeur de voir un pays si beau et si grand tomber si bas!"
je lui citais Pie IX " le suffrage universel, c'est le mensonge universel" "Pas bête" fit-elle...
L'abbé Lafitte( Nantes) relayé par les ESR dit que voter pour un moindre mal c'est commettre un petit péché. Ce qui n'est pas permis par Dieu
l'évêque de BLois s'oppose au vote blanc et à l'abstention et sort 2 critères qui poussent à Sarko. Quelle hauteur de vue ! et les communiqués paniqués de tous côtés jouent des mêmes mascarades " on ne vous dit pas pour qui voter, non, mais on présente les choses de manière à ce que ..."
Que de rhétorique empesée et imbécile quand une bonne directive bête et méchante serait plus honnête.
Mais surtout ne pas faire la lumière! surtout s'abriter derrière ses contorsions acrobatiques et casuistiques...
Pourquoi ne pas dire franchement : je voterai S. parce que je ne veux pas perdre st Nicolas ou le centre saint Paul, parce que ma boutique est en péril sous la "gauche"( sic) ..
parce que sinon le financement de mon école privée sera asséché, parce que je ne veux pas avoir à euthanasier mes parents etc
"Moi je" voterai S. parce que je suis dans une banlieue sociale-communiste( merci Bayroute qui empêche toute alternance à la mairie) ... et que je vois comment les gens trinquent...
Incompréhensible: pourquoi ne pas rappeler les principes pervers des institutions..et cependant les pratiquer (puisque nous en sommes faits otages depuis les interprétations épiscopales" "françaises" du ralliement)..cela éclairerait ...
Pourquoi vouloir "faire bouger la droite molle" autrement qu'en l'aiguillonnant...
autant faire bouger ses propres armées en les faisant enfoncer par l'ennemi ..
Et si l'on pense qu'on a deux ennemis, ce qui mon cas, je les critique tous deux, et j'essaie de me faufiler comme je peux entre leurs lignes... mais je ne porte pas l'un au pinacle contre l'autre, même si je joue de son positionnement ..
Et je regarde avec stupeur ceux qui, en pleine guerre de mouvement, préconisent de ne pas bouger des tranchées..
Babel!Chaos!Satan ! la sainte trinité de la perversion règne !
Et il y a en encore pour traiter les veautants de crétins, quand ils n'ont jamais rien fait pour les déniaiser ( car là aussi, de derrière ses micros et ses papiers, on peut en dire des choses, mais sur un parking de cité..c'est une autre paire de manchettes)
j'erre emmi
PS voir deux libéraux quand on est en plein international socialisme, c 'est une étrange caractérisation de la situation. (les libéraux : Garello, Salin etc ..n'avaient pas de candidats!!!)
Couper les cheveux en quatre a toujours été une pseudo-justification pour s'abstenir. Il y a une excellente réponse à la lâcheté dans l'Apocalypse 3, 14 et suivants...
RépondreSupprimerBravo, Monsieur l'abbé.
Willy
Bravo l'abbé pour cet excellent billet. Le problème avec les catholiques en politique, c'est qu'ils sont c… un "vaste public stagnant dans ses vieilles habitudes de consentement à tout et d’inaction résolue", comme vous dites si bien bien. Que les hommes (s'il en reste) combattent !
RépondreSupprimerQuand il s'agit du choix d'une politique économique (plus ou moins d'impôt, réduction des dépenses, etc..)on peut s'abstenir,mais ici il s'agit de choisir une forme de société totalement opposée à l'esprit chrétien, on ne peut pas refuser de donner son avis devant le mariage et l'adoption des homosexuels, devant l'euthanasie, lois mortifères qui apporteraient la destruction du Christianisme, il serait difficile ensuite de revenir en arrière. Réflechissons avec vous, Monsieur l'Abbé.
RépondreSupprimerColette
Suis-je déjà arrivé à un âge où mes amis commencent à perdre la mémoire, pire, le ciboulot ?
RépondreSupprimerCar en effet :
· Qui a fait appliquer le traité européen malgré le non massif des Français au référendum ?
· Qui a nommé Frédéric Mitterrand, Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade, Eric Besson etc à des postes de secrétaire d’état ou de ministre ?
· Qui a mis à la tête de France Inter, le patron de Charlie Hebdo, Philippe Val ?
· Qui a pris Bernard-Henri Lévy comme conseiller particulier ?
· Qui a lancé la France dans une guerre en Lybie et y a installé la charia (à moins que ça ne soit pour détruire des preuves de financements occultes …) ?
· Qui a laissé des soldats français se faire tuer en Afghanistan dans une guerre qui n’est pas la nôtre ?
· Qui a augmenté la dette française de plus de 500 milliards d’euros ?
· Qui a créé plus d’une vingtaine de nouveaux impôts rien que ces 5 dernières années ?
· Qui laisse plus de 200 000 immigrés rentrer légalement en France chaque année ?
· Qui continue de rembourser l’avortement et ne revient pas sur le pacs ?
· Qui est soutenu par un parti qui défile officiellement à la gay pride ?
· Qui a reconnu l’indépendance de l’état fantoche et musulman du Kosovo ?
· Qui explose tous les records de chômage ?
· Qui a mis en place les lois Hadopi pour contrôler l’internet ?
· Qui laisse un lieu de culte catholique se faire profaner chaque jour sans rien faire mais se fend d’un communiqué ou se déplace dès qu’une tranche de jambon est jetée sur les marches d’une mosquée ou un graffiti est retrouvé sur la boîte aux lettres d’une synagogue ?
C’est un fait incontestable : Sarkozy trahit toujours ses promesses électorales.
Faut-il rappeler que c’est M. Sarkozy et ses amis de « droite », et non la gauche, qui ont légalisé l’avortement, le regroupement familial et le traité supranational de l’Europe de Bruxelles pourtant rejeté démocratiquement par le peuple français !
Une fois Sarkozy battu, nous aurons une occasion inespérée de construire un véritable rassemblement des nationaux luttant pour nos valeurs chrétiennes afin de reprendre enfin le pouvoir. Cela signifie clairement que Nicolas Sarkozy doit perdre cette élection. Hollande fera-t-il pire que Sarkozy ? Sur certains points certainement, sur d’autres non, mais dans l’ensemble ça sera pareil car tous les deux prennent leurs directives des mêmes groupes d’influence. Il est important que l’ump perde car c’est un fait avéré que partout en Europe où les droites nationales sont associées au pouvoir et gouvernent cela s’est toujours fait lorsque les socialistes étaient précédemment aux commandes. La droite nationale fait toujours une meilleure opposition et oblige, dans ces scenarii, les autres formations dites de « droite » à recomposer avec elle. Que cela soit aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie ou en Autriche cela a toujours été le cas.
Personnellement, chers amis, pour la France et afin de précipiter la chute de cette droite qui nous trahit depuis plus de 30 ans, j’irai glisser un bulletin Hollande dans l’urne dimanche prochain. Vous n’êtes pas obligé d’en faire autant mais, de grâce, soyez cohérents et lucides et cessez d’apporter vos voix à ceux qui nous cajolent puis nous crachent dessus. Nous n’en sortirons que plus forts comme cela s’est démontré ailleurs en Europe.
Ne votez pas Sarkozy.
Voter pour un homme politique soutenant l'avortement est
RépondreSupprimerUne faute grave et qui entraîne une excommunication de facto
Pour celui qui commet ce vote...
Relisez toute les encycliques à ce sujet qui ont le mérite
D être extrêmement claires...
oh, cher Anonyme, si vous pouviez nous citer ne serait-ce qu'une seule de ces encycliques si claires, j'en serait enchanté ! D'autre part, si vous pouviez nous indiquer où et quand NS a soutenu l'avortement, ça éclairerait notre lanterne encore mieux que lesdites encycliques !
SupprimerBref, merci l'Abbé ! la fourmilière fourmille, c'est réjouissant... mais il vous va falloir poursuivre !
Cher M. l'abbé
RépondreSupprimerJe vous suis dans votre raisonnement mais suite à vos messages précédents et au-delà du choix du vote..., je vous fais une interpellation sur un mode bernanosien : l'IMPOSTURE (cf NS citant Péguy l'auteur de l'Argent..) n'est-elle pas pire que l'ERREUR (socialiste) ?
Amitiés
Bruno P.
Merci pour cette mise au point si bienvenue. Une précision toutefois (car ce qui va sans dire va toujours mieux en le disant) : ce qui est "intrinsèquement mauvais", c'est de "tuer UN INNOCENT".
RépondreSupprimerRappeler que l'on ne peut poser un acte mauvais fondamentalement pour en éviter un autre n'est pas de la confusion, mais se servir de la connaissance enseignée par l'Eglise pour éviter la progression du Mal, si favorisée par toutes ces fausses prudences qui oublient la toute puissance de Dieu en ses desseins impénétrables.
RépondreSupprimerLa logique n'est plus comprise par les bien pensants:
Je renverse leur argumentation boîteuse:
Qui vous fait croire que ne pas voter pour les deux candidats vous rend responsable des actions à venir de l'un ou de l'autre.
Qui vous permet de refuser d'admettre qu'en légitimant par votre vote le programme antichrétien à 97% de NS, vous acceptez aussi celui de FH antichrétien à 100%.
Adhérer par votre choix, votre bulletin objectif d'élection du programme NS, ce fait de participer au renforcement et à la banalisation du génocide infantile, conforte et banalise le programme de FH pour 97%.
Cela fait deux siècles que cela dure, Ne serait-il pas temps d'avoir la Foi, et de s'écarter de ces calculs mettant de côté les principes divins gênants, et d'avoir Dieu comme ami et allié.
Par prudence humaine le peuple élu ne s'était-il pas tourné vers les divinités locales, les alliances avec l'Egypte contre l'Assyrie, suscitant la colère du Dieu unique et se voyant emmené en déportation après avoir été...envahi.
Je vous signale que Marine ne s'est pas prononcée contre l'avortement.
RépondreSupprimerA celui qui n'a pas perdu la mémoire et croit "qu'une fois Sarkozy battu, nous aurons une occasion inespérée de construire un véritable rassemblement des nationaux luttant pour nos valeurs chrétiennes afin de reprendre enfin le pouvoir. " je pose la question de savoir comment se fait-il que ce "miracle" n'ait pas eu lieu après l'ère "mitterrand" ?
RépondreSupprimer@Anonyme
RépondreSupprimerJe vouss ignale que vous vous trompez : Marine Le Pen a été le seul candidat à demander que soit limité et remis en cause l'avortement, à propos de deux lois, la loi Roudy de 2002 et la loi Aubry précédente, ce qui constitue donc un retour substantiel vers le bien, et la manifestation d'une intentionnalité claire et précise.
Elle en a été récompensée par la hargne constante de certains blogueurs ou journaliste0s catholiques de J. SMITS au Salon Beige, lesquels ont prétendu le contraire, taisant de plus le contenu exact de ses propositions pour mieux la qualifier en catho incompatible. Ce qu'a également fait M. l'Abbé de TANOUARN, qui ne vit pas de candidat à soutenir au premier tour, ce qui équivalait déjà implicitemnt, si l'abstention au second tour est un péché d'indifférentisme au bien, à voter pour le candidat sortant, ou blanc. Donc à favoriser tous les candidats favorables à l'avortement si j'applique au second tour les catégories morales appliquées au premier, en lisant attentivement M. l'abbé.
Maintenant il nous est dit que c'est le contraire : il faut voter pour un candidat qui n'a rien fait contre l'avortement,
Ce qu'@ ANTOINE affecte d'ignorer avec une ironie déplacée : je lui rappellerais 220 000 avortements annuels en 5 ans, sans aucune mesure contre, tandis que 200 000 immigrés pour la plupart musulmans étaient officiellement acceptés ici, sans compter les clandestins, ce qui réduit le reproche fait à Hollande du vote des étrangers aux municipales à néant : quand on a fait entrer depuis 2002, date à laquelle M. SARKOZY, n'était que ministre de l'intérieur 220 000/ an, cela fait 2, 2 millions de citoyens musulmans qui ont été sont en cours ou seront naturalisés, sans compter leurs enfants. Voter pour un tel ''rempart'', c'est choisir la trahison politique et de plus morale.
C'est voter pour le continuateur de J. CHIRAC le parrain de S. VEIL avec laquelle on le croise encore à Paris le soir dans qq restaurant de l'élite parisienne, en compagnie de leurs conjoints au moins plusieurs fois/mois. C''est bien N. SARKOZY qui a décoré en grande pompe S. VRIL à l'Elysée ?
Et ce serait ce personnage que nous devrions porter sur le pavois comme défenseur de la morale et de la Vie ?
Quelle dérision ! et quel effondrement psychologique et affaissement moral !
Je regrette, M. l'Abbé, mais ne pas commettre un acte amoral, ne pas soutenir le projet d'un acte amoral, c'est bien s'abstenir de le commettre : exciper des projets de HOLLANDE pour oublier ceux de N. SARKOZY, c'est très exactement pérenniser l'avortement.
RépondreSupprimerPrétendre le contraire est impossible. Nous demander de l'accepter me scandalise.
Car comment combattre sur l'euthanasie, le choix du moment de la mort des malades, si on ne combat plus le choix de la morts des enfants conçus ? Quel principe à opposer à l'un si on a abandonné la défense du principe de la dignité de la vie commençante en soutenant celui qui la combat ?
Qu'on ne dise pas que N. S. ne combat pas la Vie parce qu'il n'a pas fait voter la loi Veil : il a condamné le simple déremboursement proposé par M LE PEN. De plus commentt absoudre NS si on a fait grief à la candidate FN de ne pas demander l'abolition de la dite loi pour la rejeter comme candidate catho compatible : fallait-il donc affaiblir et détruire la défense de la Vie au premier tour, pour s'en réclamer au second, tout en renonçant à demander des compte sur la loi Veil au candidat désormais porteur de la morale naturelle ?
Où est l'immoralité du renoncement à choisir ? Dans le refus du premier tour de voter pour la Vie, ou dans le refus de voter contre la Vie au second ?
Les grands raisonnements de la casuistique n'y changeront rien.
Nous devons voter blanc pour affirmer que NS a trahi la Vie durant toute sa carrière politique, que nous refusons que la droite de gvt agisse ainsi à chaque élection en trahissant les catholiques la soutenant, que nous acceptons de considérer l'Espérance en la Providence supérieure aux calculs de la rentabilité immédiate,car c'est pour cela que nous luttons contre l'avortement depuis 1975, sans quoi nous serions parjures aux engagements de notre baptême de renoncer à SATAN. Lequel en démocratie se présente toujours comme un glissement constant vers le pire réalisé et inscrit dans la loi, par des hommes et partis que nous soutenons alors qu'ils appliquent ce que la gauche a conçu et voulu, depuis le PS en passant par le Grand Orient.
Nous ne serons pas complices de cette fausse sémantique du bien supérieur relatif : nous choisirons les principes sans lesquels le bien relatif perd ses critères mêmes d'appréciations.
@ Anonyme
RépondreSupprimerCela n'a pas eu lieu parce que c'était trop tôt, que le peuple français croyait encore à la droite. Votre question pourrait en appeler une autre, aussi absurde : comment se fait-il que depuis 40 ans, avec 220 000morts/an l'avortement n'apparaisse pas comme une horreur à une majorité de Français ?
Ou une autre : comment se fait-il qu'après l'ère mitterrandienne, la droite classique ait continué sa politique de gauche ?
Ou une autre encore : comment se fait-il que le peuple français ait nettement plus voté FN en 2012, alors que tous les sachants et journalistes de la droite nationale à de rares exceptions près ont fait voté contre Marine Le Pen, sous les prétextes les plus divers parce que leur candidat à la succession de JM LP était B. GOLLNISCH ?
Autrement dit comment se fait-il que le peuple des électeurs soit moins con....formiste que ceux qui pensent qu'ils font l'opinion au sein de la droite nationale, alors qu'ils n'influencent pas plus de 0,50 % du corps électoral français ?
Et pour conclure : comment se fait-il qu'il faille voter catholiquement N. SARKOZY alors qu'il nous promet pour 2012-2017 la politique de rupture avec le socialisme, l'immigration, le fiscalisme, la décadence scolaire, et l'eurofédéralisme qu'il avait promise pour 2007-2012, après avoir trahi plus de la moitié des Français sur la constitution européenne ?
Pourquoi faut-il être complices du mensonge, au nom d'un bien contenu dans des promesses à peu près aussi fiables que le respect du résultat du réferendum sur le Traité constitutionnel européen ?
Vous appelez - à peine entre les lignes - à voter Sarkozy tout en prétendant ne pas faire de politique ? Bel exemple d'hypocrisie ecclésiastique ! Depuis quinze jours, monsieur l'abbé, vous décevez profondément beaucoup de vos partisans. Et tout ça pour quoi ?
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimermême St Pie X demandait au catholiques de s'allier aux libéraux pour faire barrage à la gauche à Venise.
Alors aujourd'hui nous pouvons bien accorder un vote à un libéral pour barrer la route aux socialo-communistes qui veulent la mort des écoles catholiques, le mariage homo et le droit de vote pour les étrangers !
on ne pourra pas dire "je ne savais pas !"
Parler de masochisme suppose d'avoir lu Masoch. C'est un bon auteur, mais il faut le comprendre. Rien n'est moins masochiste que le fait de ne pas aller voter, si on ne le désire pas. Rien n'est plus sado-masochiste que les relations des Français avec les urnes, avec la République : voyez la Révolution. Sacralisation de la res publica, anathèmes et guillotine. Réclamer des lois éthiques et continuer à vivre dans l'iniquité, l'hypocrisie, la fourberie. Le masochisme,c'est ce goût de demander aux pouvoirs temporels ce qu'on est impuissant à trouver et accueillir en Dieu. Une démangeaison qui n'en finit pas.
RépondreSupprimerSi mon coeur est en Dieu, ce n'est pas parce que la loi m'autorise à avorter que je vais avorter. Ayons plutôt à coeur d'aider les coeurs à changer, même si c'est plus difficile que d'appeler les citoyens à voter.
Alina Reyes
Vous voyez, qui souffre aujourd'hui ? Ceux qui ont perdu l'élection. Ceux qui l'ont gagnée aussi, car au fond ils savent qu'en vérité, ils n'ont rien gagné, et que dans cinq ans tout au plus ce sera fini. Restons en Dieu, et oeuvrons heureux, le temps est à nous ! Bon courage, de tout coeur.
RépondreSupprimerSi Monsieur l'Abbé! Le vote peut tuer.
RépondreSupprimerEn 1973 sous la présidence de M Giscard et M Chirac( pas de gauche) La loi Veil passe grâce aux députés élus par le peuple de France
Résultat en 2012:Plus de douze millions d'innocents éliminés et remplacés grâce au regroupement familial voté par les mêmes.
De grâce, Monsieur l'abbé, ne compromettez pas votre sacerdoce sacré dans l'infâme guerre civile qualifiée, par antiphrase, de démo(n)cratique, au cours de laquelle la loi impose à une partie de la population (laïcos) – généralement la plus nombreuse – le diktat totalitaire de la partie des électeurs (demos, eux-mêmes sous-ensemble de la population de l'Etat) ayant obtenu une majorité relative dans un vote, orchestré par les puissances financières possesseurs des medias de communication ayant à leur service les spécialistes du spectacle et de la manipulation.
SupprimerAinsi que l'écrit Evola, le début de la désagrégation des structures politico-sociales traditionnelles a coïncidé avec le libéralisme. Après la période jacobine, c'est sous la forme du libéralisme que, dans un premier temps, les principes de la Révolution commencèrent à agir. Le libéralisme se trouve ainsi à l'origine de l'enchaînement des diverses formes de la subversion mondiale.
Il convient donc de dénoncer cette idéologie, découlant des « immortels » principes de 1789 auxquels elle se réfère. Aujourd'hui, la confusion intellectuelle est si grande que le libéralisme est présenté comme un courant de droite qui s'efforcerait de défendre contre les totalitarismes, la liberté, les droits et la dignité de la personne humaine, alors qu'au contraire, il est la matrice de tous les totalitarismes modernes.
Pour en revenir à ces élections, Sarkozy nous a, de fait, et par nature, amenés à Hollande, comme Giscard à Mitterrand et l'on peut remonter loin ainsi. Le chemin est tortueux, mais il nous mène irrémédiablement – sauf rupture brutale-- à une dictature mondiale totalitaire d'une ploutocratie matérialiste et démoniaque.
La racine du mal est bien antérieure à la Révolution française qui n'en est qu'une accélération brutale événementielle. Tacite, déjà, résume ce qui est advenu après la « révolution libérale »: Ut imperium evertant, libertatem praeferunt, si perverterint, libertatem ipsam adgredientur, c'est-à-dire « Pour renverser l'Etat (dans son autorité et sa souveraineté : imperium) ils mettent en avant la liberté, puis, ayant réussi, ils l'attaqueront à son tour ». Platon avait déjà écrit : « la tyrannie ne surgit et ne s'instaure dans aucun autre régime que la démocratie : c'est de l'extrême liberté que sort la servitude totale et la plus rude ».
Alors, je vous en conjure, Monsieur l'abbé, restez dans votre Ministère et ne conviez pas vos lecteurs, au nom de je ne sais quelle utilité temporelle, à prendre parti dans ce jeu pervers et faussé que sont les élections et dans ce cas précis le choix entre deux représentants de cette doctrine subversive opposée à l'ordre naturel.
Georges de Sablet