"J'ai peut-être commis une erreur, un crime non, une faute même pas". Frédéric Mitterrand, le regard fuyant, se justifie à grand peine devant Laurence Ferrari, qui profite de l'apparente faiblesse du Ministre de la culture pour la jouer "journaliste à l'américaine", coupant l'accusé et lui demandant des comptes... au nom de la Bien-pensance (Correctness en anglais). Drôle d'époque qui ne croit à rien, qui permet tout mais qui se veut morale.
Laurence Ferrari, avec son petit ton de procureur est-elle représentative de l'opinion dominante ? Sans doute. Même Cohn Bendit a jugé bon de se déclarer "mal à l'aise" devant les aveux littéraire du nouvel occupant de la Rue de Valois. Personnellement, je dois dire que c'est ce "malaise collectif et revendiqué" qui me met mal à l'aise. Voilà que l'on découvre que les transgressions de la loi morale peuvent avoir (sur les éphèbes thaï, tant admirés par notre ministre) des effets dévastateurs... On s'émeut. Chacun se drape dans sa toge, mais personne ne songe à méditer les avertissement des papes sur la vérité dont on ne peut impunément bafouer ou mépriser la splendeur. Lorsque j'étudiais la théologie morale à Ecône, nous appelions cela le scandale pharisaïque, celui qui donne bonne conscience et dont on ne tire aucune des conséquences qu'il comporte dans la vie réelle. Reconnaissons-le : pour beaucoup, Frédéric Mitterrand est ici, volens nolens, l'arbre qui cache la forêt. Une occasion de s'indigner pour éviter d'avoir à s'accuser. Rien d'autre.
Je viens d'évoquer les effets dévastateurs de la transgression sur des éphèbes thaï, tarifés et exploités par de riches Occidentaux. Mais le Ministre lui-même semble un peu perdu lorsqu'il s'agit pour lui de qualifier des actes qu'il est présumé avoir commis, et dont il nous dit d'une part qu'il les condamne ("Je condamne le tourisme sexuel") et d'autre part qu'il s'agit "d'une erreur peut-être, d'un crime non, d'une faute même pas".
Doit-on dire qu'il condamne son erreur sans reconnaître sa faute ?
La sémantique est impitoyable pour ceux qui l'utilisent de manière approximative, que cette approximation soit due à une émotion qu'en l'occurrence on peut comprendre ou qu'on doive l'attribuer à une profonde perte de repère.
Il me semble en tout cas, si on les prend en rigueur de termes, et sans préjuger en rien du for interne de la personne, en se bornant à l'expression publique qu'elle en donne, que ces "aveux" d'erreur d'une simple erreur nous montrent certes dans M. Mitterrand un touriste repenti mais pas un touriste repentant. C'est me semble-t-il l'ambiguïté de sa mise au point télévisée comme de son livre d'ailleurs sans doute.
Le rejet viscéral de l'héritage judéo-chrétien, dans une certaine élite mondialisée, se manifeste ici très clairement - dans le refus farouche à parler de faute. On concède l'erreur, on refuse la faute.
La perspective chrétienne est aux antipodes. Un chrétien aura toujours du mal à se résigner à ne voir dans le mal qu'une erreur, parce que voir dans le mal simplement une erreur - et non une faute - c'est se priver de l'amour qui est pourtant seul vraiment réparateur.
L'erreur est intellectuelle (un mauvais jugement sur le bien et le mal peut en être l'origine) ou même simplement rationnelle (dans ce cas, on a des erreurs de calcul: tel acte m'empêche d'accéder à telle carrière: erreur). En revanche, la faute est spirituelle, elle appelle à la rescousse l'Esprit de Dieu. Elle permet d'entendre ce qu'a entendu Marie Madeleine: "Il lui sera beaucoup pardonné parce qu'elle a beaucoup aimé". La démarche du chrétien consiste justement, dans cette perspective, à examiner la part de faute (la part réparable par l'amour) qui est contenue dans ses transgressions.
Contre qui cette faute ? Contre Dieu d'abord, Dieu qui est plus grand que notre coeur, comme dit saint Jean, plus grand que notre conscience. Frédéric Mitterrand dénie la faute puisque les actes incriminés par l'opinion publique se passaient "entre adultes consentants".
Mais la faute n'existe pas seulement contre le prochain. Elle transcende la conscience que nous pouvons avoir du prochain.
Elle est une faute contre soi même, parce qu'on se transforme soi même en une machine désirante comme disait Deleuze en son temps (en langage courant, on parle aujourd'hui d'addiction).
Elle est une faute contre Dieu, parce que Dieu seul et les désirs qui peuvent lui être rapportés immédiatement ou médiatement, Dieu seul est digne de notre coeur de fils ou de fille de Dieu.
Nous autres pécheurs du rang, nous ne sommes pas toujours des repentis tant notre péché a pu nous fasciner, mais nous sommes toujours ou nous essayons d'être des repentants en acte. C'est que nous déplorons nos fautes, sans forcément reconnaître en elles des erreurs... Le péché, en général, hélas, n'est pas, dans l'horizon borné de nos petites vies, ce que l'on appelle une erreur.
C'est en ayant bien conscience de cela que nous n'en appelons pas à l'indulgence du Juge, mais à son amour.
Laurence Ferrari, avec son petit ton de procureur est-elle représentative de l'opinion dominante ? Sans doute. Même Cohn Bendit a jugé bon de se déclarer "mal à l'aise" devant les aveux littéraire du nouvel occupant de la Rue de Valois. Personnellement, je dois dire que c'est ce "malaise collectif et revendiqué" qui me met mal à l'aise. Voilà que l'on découvre que les transgressions de la loi morale peuvent avoir (sur les éphèbes thaï, tant admirés par notre ministre) des effets dévastateurs... On s'émeut. Chacun se drape dans sa toge, mais personne ne songe à méditer les avertissement des papes sur la vérité dont on ne peut impunément bafouer ou mépriser la splendeur. Lorsque j'étudiais la théologie morale à Ecône, nous appelions cela le scandale pharisaïque, celui qui donne bonne conscience et dont on ne tire aucune des conséquences qu'il comporte dans la vie réelle. Reconnaissons-le : pour beaucoup, Frédéric Mitterrand est ici, volens nolens, l'arbre qui cache la forêt. Une occasion de s'indigner pour éviter d'avoir à s'accuser. Rien d'autre.
Je viens d'évoquer les effets dévastateurs de la transgression sur des éphèbes thaï, tarifés et exploités par de riches Occidentaux. Mais le Ministre lui-même semble un peu perdu lorsqu'il s'agit pour lui de qualifier des actes qu'il est présumé avoir commis, et dont il nous dit d'une part qu'il les condamne ("Je condamne le tourisme sexuel") et d'autre part qu'il s'agit "d'une erreur peut-être, d'un crime non, d'une faute même pas".
Doit-on dire qu'il condamne son erreur sans reconnaître sa faute ?
La sémantique est impitoyable pour ceux qui l'utilisent de manière approximative, que cette approximation soit due à une émotion qu'en l'occurrence on peut comprendre ou qu'on doive l'attribuer à une profonde perte de repère.
Il me semble en tout cas, si on les prend en rigueur de termes, et sans préjuger en rien du for interne de la personne, en se bornant à l'expression publique qu'elle en donne, que ces "aveux" d'erreur d'une simple erreur nous montrent certes dans M. Mitterrand un touriste repenti mais pas un touriste repentant. C'est me semble-t-il l'ambiguïté de sa mise au point télévisée comme de son livre d'ailleurs sans doute.
Le rejet viscéral de l'héritage judéo-chrétien, dans une certaine élite mondialisée, se manifeste ici très clairement - dans le refus farouche à parler de faute. On concède l'erreur, on refuse la faute.
La perspective chrétienne est aux antipodes. Un chrétien aura toujours du mal à se résigner à ne voir dans le mal qu'une erreur, parce que voir dans le mal simplement une erreur - et non une faute - c'est se priver de l'amour qui est pourtant seul vraiment réparateur.
L'erreur est intellectuelle (un mauvais jugement sur le bien et le mal peut en être l'origine) ou même simplement rationnelle (dans ce cas, on a des erreurs de calcul: tel acte m'empêche d'accéder à telle carrière: erreur). En revanche, la faute est spirituelle, elle appelle à la rescousse l'Esprit de Dieu. Elle permet d'entendre ce qu'a entendu Marie Madeleine: "Il lui sera beaucoup pardonné parce qu'elle a beaucoup aimé". La démarche du chrétien consiste justement, dans cette perspective, à examiner la part de faute (la part réparable par l'amour) qui est contenue dans ses transgressions.
Contre qui cette faute ? Contre Dieu d'abord, Dieu qui est plus grand que notre coeur, comme dit saint Jean, plus grand que notre conscience. Frédéric Mitterrand dénie la faute puisque les actes incriminés par l'opinion publique se passaient "entre adultes consentants".
Mais la faute n'existe pas seulement contre le prochain. Elle transcende la conscience que nous pouvons avoir du prochain.
Elle est une faute contre soi même, parce qu'on se transforme soi même en une machine désirante comme disait Deleuze en son temps (en langage courant, on parle aujourd'hui d'addiction).
Elle est une faute contre Dieu, parce que Dieu seul et les désirs qui peuvent lui être rapportés immédiatement ou médiatement, Dieu seul est digne de notre coeur de fils ou de fille de Dieu.
Nous autres pécheurs du rang, nous ne sommes pas toujours des repentis tant notre péché a pu nous fasciner, mais nous sommes toujours ou nous essayons d'être des repentants en acte. C'est que nous déplorons nos fautes, sans forcément reconnaître en elles des erreurs... Le péché, en général, hélas, n'est pas, dans l'horizon borné de nos petites vies, ce que l'on appelle une erreur.
C'est en ayant bien conscience de cela que nous n'en appelons pas à l'indulgence du Juge, mais à son amour.
Cela reviendrait à dire qu'il est nécessaire de reconnaitre nos actes répréhensibles comme des fautes pour pouvoir être pardonné. Cela va bien sûr à l'instar de la pensée ambiante qui voudrait nous faire croire qu'une faute n'est qu'une erreur comme si nous étions au préalable conscient du mal que nous faisions ramenant la faute à l'état d'une faiblesse...c'est pratique pour la conscience. Telle est la nature de la pensée ambiante, plus rien n'est grave donc pourquoi pardonner oun être pardonné. La conscience est le problème du siècle. Plus de mal, plus de bien, plus de races, plus de différences ethniques, plus de différences culturelles, plus de racines, bref tout est aseptisé et n'a plus de gout ni de sens. Le conflit, la faute et même la violence font partie intégrante de la narture humaine. La négation de l'être n'est pas la négation du mal mais son affirmation pleine et entière, cela afin de pouvoir en prendre pleinement conscience et reconnaitreb sa propre faute et sa propre culpabilité le cas échéant.
RépondreSupprimerMais ne faites-vous pas ici, monsieur l'abbé, ce que vous reprochez aux autres, c'est-à-dire à l'opinion pharisaïque ?
RépondreSupprimerUn acte de bien-pensance après avoir encencé Ovide ?
cher Monsieur l abbe
RépondreSupprimerDany sur le sujet devient une reference pour vous?
Ne se lave t'il pas les mains sur F.Mitterrand?
Ce Haro mediatique sur Mitterrand semble ecran de fumee sur l affaire Polanski?
C'est le grand bazar
L'erreur c'est celle du gouvernement! Frédéric Mitterrand a donné quelques explications. Les "gosses", les "garçons", les "jeunes corps" qu'il louait n'étaient ses cadets que de 5 ans au plus, ce qui les fait naître en 1952 ou avant - à ce train là Frédéric Mitterrand tombera bientôt dans un autre type de vice. Libre à chacun de le croire. Reste qu'il est grillé. Je m'explique: Tôt ou tard le Ministre de la Culture sera sifflé dans un auditorium américain, ou persona non grata dans un festival. Les anglo-saxons ne plaisantent pas avec ce genre d'affaires. Voyez déjà comme il est traité par Laurence Ferrari maintenant qu'il est une cible facile. Et on est en France! on est sur TF1!
RépondreSupprimerEt le gouvernement dans tout ça? En conservant Frédéric Mitterrand dans son sein, il se plombe durablement sur toute une série de sujets. Une erreur vous dis-je.
PS: Je note qu'au passage Frédéric Mitterrand lâche Roman Polanski - il souhaite qu'il puisse "s'expliquer" devant la justice américaine. En clair: être livré aux Américains pour qu'ils le jugent. Tout ça pour ça...
Un pécheur reconnaît sa faute (ou pas) en son âme et conscience. Est-ce vraiment aux autres de statuer là-dessus ?
RépondreSupprimerSi un juge a à se prononcer sur l'infraction à la loi, sur la faute seule la personne elle-même peut être en mesure de s'exprimer. C'est même le principe de l'examen de conscience : on s'examine et on se repent (ou pas).
Mais est-il pertinent de parler de faute dans son cas ? FM voit la faute comme une infraction à la loi, d'où son affirmation de ne l'avoir pas commise. Il n'est pas du tout là dans l'approche chrétienne de la faute.
Par ailleurs, vu le monde qui excuse toujours tout et toujours plus sur ce plan, voir enfin quelqu'un qui regrette quelque chose dans le domaine et le déplore publiquement est plutôt encourageant. Rien à voir avec Polanski qui n'a jamais rien regretté, ayant oeuvré pour étouffer et faire oublier son affaire.
FM est/a été un type faible (sur ce plan -là), il sent qu'il a vécu d'une manière qu'il aurait pu éviter, il le déplore, reconnaît l'erreur. Quid de ceux qui non seulement n'ont rien avoué, mais qui continuent encore à en tirer satisfaction ou profit (comme eg ce personnage abject qu'est Houellebecq et son livre sur le sujet) ?
Par ailleurs F.Mitterrand surprend par sa grande culture très hors sentiers battus; ses références dans certaines conférences sont pour le moins étonnantes (dans le bon sens), c'est un personnage qui semble traverser un tournant dans sa vie, un chemin au bout duquel il peut peut-être trouver.....Dieu.
Mme Ferrari qui ne semble traverser dans sa vie que sa carrière, ferait peut-être mieux de se taire avant de jeter la première pierre.
Monsieur l'abbé,
RépondreSupprimerInvitez-le au Centre Saint Paul,puisqu'il "semble traverser un tournant dans sa vie, un chemin au bout duquel il peut peut-être trouver Dieu". Après tout, la famille Mitterrand a été bien ancrée dans le catholicisme : tonton François à Angoulême, etc... Vous pourriez organiser un symposium intitulé "péché, faute, crime ... ou erreur?" avec vos amis habituels, et le Frédéric en vedette interplanétaire. Triomphe assuré!
Pierre à Anonyme. Pas de confusion ! Les meurs de FM ne nous interressent pas, même si elle nous dégoute, c'est son affaire. Par contre le ministre lui est uine émanation de notre souveraineté. Pendant 15 siècles de monarchie et durant les 2 siècles de Salmigondi qui ont suivis, les participants aux actes amicalement décrit par FM fermaient la porte aux espoirs de gouverner. Pas toujours hélas mais le plus souvent, et quelque soit "le chef". Alors il est normal que tous ceux qui s'efforcent de préserver leur progenitures de ces excès laids et dangereux par l'accoutumance qu'ils provoquent et mieux les,viols et meurtres. Pas lui sans doute, mais sait-il l'effet produit par ses écrits sur d'autres, quelqu'ils soient; Vous savez que dans ce domaine je n'invente rien.
RépondreSupprimerAlors si son repentir concerne la véritable attitude qui est la sienne, il quittera ses fonctions et on priera pour lui plus fort encore.
A Pierre, ce débat me semble un peu dénué d'intérêt : toujours l'homme a voulu considérer ses fautes pour de simples erreurs, ce n'est pas nouveau !
RépondreSupprimerMais vouloir casser du FM en nous disant que pendant 15 siècles + 2, on n'a jamais vu ce genre de pécheur dans un gouvernement, c'est ignorer la totalité de l'Histoire de France, depuis Gilles de Rais, en passant par le Régent et en allant jusqu'aux ballets roses d'André Le Troquer...
Bref, on pourrait faire une histoire des gouvernements en ne traitant que des affaires de moeurs et il n'y a qu'à lire la Bible pour cela !
Ce qui change, c'est peut-être notre intérêt morbide pour ces turpitudes, bien loin de la recommandation de Saint Paul...
Au passage, sur un blog catho, évoquer "les émanations de notre souveraineté" c'est passer rapidement sur l'origine de tout pouvoir, non ?!...
Bon commentaire de l'abbé de Tanoüarn, qui pointe du doigt le malaise ressenti devant cette indignation collective, qui nous cache un peu la forêt : nous refusons en effet f’ avouer nos propres transgressions en dénonçant celle de l'autre, c’est plus facile et finalement nous donnons « volens nolens du grain à moudre au politiquement correct. D'un coté une lumineuse analyse de la faute commise envers le prochain, qui est une faute contre Dieu et la vocation qu'il a la mise en nos cœurs . ; Donc il appelle à un examen de conscience approfondi de la part Fréderic Mitterrand certes, qui est sur le devant de la scène, qui en a bien besoin, et qui est peut être, rêvons un peu, assez cultivé pour en déchiffrer le sens, mais aussi pour nous, qui ne pouvons nous nous dispenser, même si nous sommes légitimement émus par les déclarations imprudentes et irresponsables sur l’affaire Polanski et que nous comprenons ceux ou celles qui ont réagi à ce propos.
RépondreSupprimerMais Guillaume de Tanoüarn nous demande de voir plus loi. Et de ne pas satisfaire de simples mouvements d’indignation qui ne doivent pas nous conforter
H.P.
Le commentaire qui parle de l’encement d’Ovide est à coté de la plaque et n’ a rien compris , à mon sens à l’enjeu
Une innignation qui sait prendre ses distances est aussi nécessaire.
N'oublions pas Henri de Valois et ses "mignons", Monsieur frère du Roi et son Chevalier de Lorraine, certes le Régent,les maîtresses de Louis XIV et XV, sans évoquer Henri IV. Ni les reines autour desquelles planent les ombres de MM de Buckingham (pas le pire!), de Mazarin ("le cuistre" comme dit A.Dumas), de Fersen un siècle après, etc, sans citer (par pudeur) certaines dames autour des souveraines. Personne n'a tenu la chandelle, mais enfin, .... il n'y a pas de fumée sans feu et certaines liaisons étaient bel et bien publiques.
RépondreSupprimerRépentances, il y en a eu somme toute assez peu, ou alors sur le lit de mort (LXV). Là M.Mitterrand a une certaine avance...
Et puis peut-on jeter la pierre aux "pantins" de cette république que nous "tolérons", tout en fermant les yeux sur les frasques de la royauté sur laquelle nous fantasmons ? Certes, l'Ancien Régime fait rêver, mais faut-il pour autant en perdre toute objectivité ?
(d'ailleurs on se demande s'il ne fait pas un peu rêver justement à cause de cette vie de la Cour qui était ce qu'elle était....?)