Je garderai longtemps le souvenir de la soirée d'hier, du magnifique sermon que l'abbé Laguérie a prononcé à Sainte Odile pour mon vingtième anniversaire de sacerdoce, des chants qui ont bercé notre recueillement au cours de la messe et surtout de cette chaîne d'amitié qui ne se dément pas qui semble même se resserrer et augmenter en intensité et en diversité, cette chaîne qui a tout rendu possible, depuis ces dévouements en première ligne jusqu'à ces services efficaces mais obscurément rendus. Dans le vocabulaire limité des mots qui me font du gringue, dans la langue française j'aime : élan ! Et je revois cet élan, si simple qui a réuni, ce soir-là, des gens si différents dans le même amour de la liturgie sacrée et dans la même amitié. Dieu ne fait rien en vain. Vous êtes venus nombreux, plus nombreux que je n'aurais osé l'imaginer. Votre présence a été pour moi un signe. Elle sera peut-être aussi le signal de quelque chose de nouveau à Paris.
sans oublier ce qui n'étaient pas physiquement présents, hein ! mais qui n'étaient pas pour autant totalement absents... C'est la magie de la communion des saints !...
RépondreSupprimerTrès, très, très triste d'apprendre cet évènement, après-coup et d'avoir manqué l'occasion d'en être l'un des témoins, dans cette magnifique église méconnue, l'une des rares à avoir été édifiée, dans la capitale, au XXè. siècle, et parée d'un extraordinaire ensemble de vitraux, de Décorchemont, l'un de nos plus grands verriers contemporains: Sainte Odile en est magnifiée.
RépondreSupprimerLes obsèques de notre ami Serge de Beketch, furent également célébrées dans cette église, il y a deux ans.
Cher Monsieur L'Abbé, si je souhaite vous rencontrer, comme j'y songe depuis longtemps, il va bien me falloir me résoudre à oser approcher du Centre Saint-Paul: j'ai eu un pincement au coeur, l'autre jour, en remontant la rue du Louvre et en apercevant l'embranchement avec la rue Saint-Joseph, que je n'avais pas bien localisée jusque là...
Toujours "fan de vous" à 100% et malheureusement toujours orphelin de la Foi,
Votre fidèle auditeur (sur R.C.), Thierry