Le Figaro note une «corrélation constante … entre la courbe de la pratique religieuse et celle des vocations» et n’attend donc pas d’amélioration dans les années à venir. Le Figaro note aussi «un dynamisme certain dans des congrégations plus classiques ou traditionnelles». En clair, les traditionalistes et les traditionalisants représentent «près d'un quart» des ordonnés. Encore est-ce «sans compter les huit Français qui seront ordonnés à Ecône, soit 10 % des ordinations des prêtres français cette année.»
Le Figaro nous propose, à la suite d’un très intéressant entretien avec le cardinal Vingt-Trois, un «état des lieux» sur les effectifs sacerdotaux en France : «19.640 prêtres, religieux et diocésains», dont «la moitié» a plus de 75 ans.
Côté relève: «La courbe des ordinations sacerdotales est désormais passée sous la barre des 100 annuelles», 83 plus précisément cette année, qui se concentrent sur «quelques exceptions urbaines» d’une part, et dans les «diocèses de Belley-Ars et Fréjus-Toulon» d’autre part. Ailleurs, il n’y pas plus ou presque plus d’ordinations.
Le Figaro note une «corrélation constante … entre la courbe de la pratique religieuse et celle des vocations» et n’attend donc pas d’amélioration dans les années à venir. Le Figaro note encore «un dynamisme certain dans des congrégations plus classiques ou traditionnelles». En clair, les traditionalistes et les traditionalisants représentent «près d'un quart» des ordonnés. Encore est-ce «sans compter les huit Français qui seront ordonnés à Ecône, soit 10 % des ordinations des prêtres français cette année.».
Le Figaro nous propose, à la suite d’un très intéressant entretien avec le cardinal Vingt-Trois, un «état des lieux» sur les effectifs sacerdotaux en France : «19.640 prêtres, religieux et diocésains», dont «la moitié» a plus de 75 ans.
Côté relève: «La courbe des ordinations sacerdotales est désormais passée sous la barre des 100 annuelles», 83 plus précisément cette année, qui se concentrent sur «quelques exceptions urbaines» d’une part, et dans les «diocèses de Belley-Ars et Fréjus-Toulon» d’autre part. Ailleurs, il n’y pas plus ou presque plus d’ordinations.
Le Figaro note une «corrélation constante … entre la courbe de la pratique religieuse et celle des vocations» et n’attend donc pas d’amélioration dans les années à venir. Le Figaro note encore «un dynamisme certain dans des congrégations plus classiques ou traditionnelles». En clair, les traditionalistes et les traditionalisants représentent «près d'un quart» des ordonnés. Encore est-ce «sans compter les huit Français qui seront ordonnés à Ecône, soit 10 % des ordinations des prêtres français cette année.».
Le "point de non-retour" est-il atteint? Excusez-moi de poser brutalement la question!
RépondreSupprimerEt tout à l'heure, j'ai lu que la "Justice belge", avait ordonné des investigations si poussées, dans le cadre d'une enquête sur des faits de pédophilie, que l'on avait procédé à certaines recherches....dans la tombe même de deux ecclésiastiques de haut-rang....
On ne sait plus quoi penser, ni dire....jusqu'où le peuple chrétien acceptera-t-il de se laisser traîner dans le sordide, le ridicule, la bassesse??? Tout cela est nauséeux au-delà du supportable!
Je songeais à une certaine matinée d'il y a quelques années, où je m'étais retrouvé devant le polyptique du Jûgement Dernier, de Van der Weyden, à la Cathédrale de... Gand (Belgique!)....et moi pauvre petit coui....on d'agnostique bon teint, j'en étais ressorti subjugué....
Alors les histoires de pédophilie cléricale belge, complaisamment relayée par tous les ennemis de l'Église....oh....beurk!!!
Ah! J'oubliais un détail, mes chers amis du net tradi......comprends rien à vos querelles de chapelles (ce n'est pas faute d'essayer), alors que vous êtes peut-être les seuls à pouvoir encore faire quelque chose.....Ciao Ciao
Cher Abbé au vu de ce sujet de nombreuses questions restent en suspens.
RépondreSupprimerEst ton capable de faire des prévisions?
Quel avenir pour la tradition?
Est elle en passe de devenir majoritaire d'ici 15 à 20 ans?
Enfin combien d'ordinations pour l'ibp?
"Majoritaire" d'une espèce en voie de disparition....ça donne quoi??
RépondreSupprimerDésolé....levé du mauvais pied, ce matin!!!
Bonne messe et bon Dimanche à toutes et à tous, à +.
J'ai comme une impression que ces tristes statistiques.....réjouissent le webmestre !
RépondreSupprimerGenre voilà, nous les Gédéons, nous sommes les meilleurs, regardez nous, petits mais vaillants, alors que chez vous c'est la misère, le tout sur un ton "I told you so" très suffisant. Affligeant.
Personnellement, moi catholique pratiquant VOM FSSPX (occasionnellement NOM ex en vacances ou à l'étranger, car sans préjugés), je trouve ce contexte grave, attristant. Ce n'est pas le moment de triompher, mais plutôt essayer de réfléchir comment aider l'Eglise en état, telle qu'elle est aujourd'hui.
Les fidèles NOM ne reviendront pas en arrière (là je laisse la France de côté et regarde les grands pays catholiques : Espagne, italie, Pologne, Amérique Latine, US, Portugal, IRL etc), cette messe les fait vivre depuis 40 ans et ils n'ont jamais vu de problème (certes, peu de "créativité" à la française chez leurs pasteurs), le MP SP du 7/7/07 est quasiment inconnu chez un catho lambda de ces pays cf un récent sondage au Portugal lors de la visite du Pape, ce n'est pas leur combat.
Le combat serait plutôt pour la place de l'Eglise dans la société d'aujourd'hui et dans la vie de tout un chacun. Comment faire pour que l'homme contemporain retrouve en soi le besoin du Christ ? Les sermons à StNick ni ailleurs n'y répondent pas.
J'avoue que je ne vois vraiment pas comment intéresser les gens indifférents ou agnostiques à la pratique religieuse (c'est tellement "ennuyeux" par rapport aux possibilités du monde, une fois une messe plaît par curiosité, j'ai fait "tester" VOM et NOM-un bien dit-, test positif une fois,mais pas de volonté de renouveller l'expérience; alors en pratique régulière...?) ni comment éveiller la réponse à l'appel de Dieu dans les coeurs des jeunes gens catholiques. Radicalisation du discours (eg tradition dure) certes produit/produira quelques fruits mais n'ira pas loin, ce sera toujours un rapport de 1 sur 10 au mieux. Comment toucher les 9 autres ??
Comment faire pour que l'homme contemporain retrouve en soi le besoin du Christ ?
+comme une impression que ces tristes statistiques.....réjouissent le webmestre+
RépondreSupprimer--> impression fausse
+nous les Gédéons, nous sommes les meilleurs+
--> vous brodez librement, et encore: sur un point de départ faux
Il y a une seule solution, mais tout le monde fait semblant de ne pas la voir : c'est d'autoriser le mariage des prêtres.
RépondreSupprimerDans l'Eglise d'Angleterre pas de problème de vocations.
Regardez un peu les choses en face, cessez de vous arc-bouter sur de vieux principes sinon vous allez droit dans le mur.
NB En Angleterre j'ai assisté à une messe dans la forme extraordinaire célébrée (en anglais) par une femme prêtre assistée par une femme diacre ; je n'ai nullement été choqué (je ne vous dirai pas où, vous n'avez qu'à chercher sur le WEB).
Anonyme 15h43 pose des vraies questions, il serait plus judicieux d'essayer d'y répondre. Une impression n'et pas une certitude, il n'ya pas de quoi employer de grands mots et ceatera, alors que le fond du problème est bien que faire face au désintérêt de la société pour le christianisme et le manque des vocations.
RépondreSupprimer+...des vraies questions...+
RépondreSupprimer--> mon idée perso est qu'il n'y a pas moins de vocations qu'avant chez les jeunes catholiques. Ce qui diminue en premier lieu, ce n'est pas le nombre de prêtres ni les vocations. Ce qui diminue en premier lieu, c'est la chrétienté en France. Voyez l'entretien avec le cardinal Vingt-Trois - je le cite:
"Nous recevons toujours des jeunes issus de familles chrétiennes. Ces familles... sont moins nombreuses"
Autrement dit: Le vivier diminue. C'est le principe des pyramides: si vous réduisez leur base, vous réduisez leur sommet - mais les proportions restent les mêmes.
Vous me direz: Que faire? Je n'en sais rien. En attendant de trouver une solution (si on en trouve une un jour), je proposerai bien que l'on ne se passe pas des services des prêtres traditionalistes.
Le WM qui est un peut sectaire et se prend pour
RépondreSupprimerLénine dit : Que faire?
Une seule solution :
Abolition du célibat et ordination des femmes. Je ne sors pas de là.
Finalement tant mieux s'il n'y a plus de candidats au sacerdoce ! on sera bien obligé d'adopter notre programme.
Faites des élections libres et démocratiques ouvertes au peuple tout entier dans les paroisses ; vous verrez que les gens voteront à 80% pour nos idées.
NB mon idée n'est pas chimérique :sous la Révolution française tout le monde élisait les curés et les évêques.
@ Anonyme de 23h21
RépondreSupprimer"Abolition du célibat....ordination des femmes....élections des curés et des évêques...."....ouf! ça fait pas un peu beaucoup, non???? mais ce sont des questions si importantes, effectivement.
Pour le célibat des prêtres, je n'ai pas la moindre autorité pour me prononcer, encore moins une idée sur la question.
Il me semble pourtant que les personnes concernées, le font en totale liberté et conscience.....donc les imaginer dans un état de quasi-emprisonnement mental, me semble faux d'autant qu'elles peuvent abandonner, à tout instant, je veux dire dans la minute même ou elles le décideraient, l'État Ecclésiastique!
Je me trompe peut-être mais il me semble donc que l'abandon du célibat, n'est pas une vraie question de fond, sauf pour ceux qui n'aiment pas l'Eglise Catholique, telle qu'elle a très bien marché néanmoins, depuis plus de deux mille ans.....Est-ce que je me trompe?
Les prêtres éprouvant vraiment une frustration de ne pouvoir se marier, sont-ils si nombreux? Ceux qui renoncent à le devenir, le font-ils spécifiquement, pour cette raison????
Qu'en pensent nos "grandes plumes" du Métablog...Antoine, Henri, Julien et les autres que j'oublie à l'instant...notre "idiot inutile" au style flamboyant...
De la part de l'anonyme de 15h43 d'hier :
RépondreSupprimerCe n'est pas le célibat qui décourage les vocations, il n'y en a pas davantage chez les protestants.
On a l'impression que c'est cela au 1er abord, tout le monde pointe le célibat, mais non, même les affaires pédophiles ont été plutôt des actes homo (sur des jeunes garçons).
C'est plutôt la 1ère partie de ma question qui ressurgit : comment faire pour que l'homme contemporain retrouve en soi le besoin du Christ ? Comment surmonter l'indifférence religieuse ?
La société est simplement pas intéressée, ou alors à titre culturel, de curiosité, pas question pour la plupart d'accepter les "contraintes" -la pratique dominicale, les exigences morales etc --> pour ces dernières, nombreux chrétiens ont des doutes, ne se trompe-t-on pas sur la contraception (là j'en suis sûr), sur la "chasteté" avant le mariage (essayez d'expliquer à des jeunes intelligents, calmes, ouverts, mais juste agnostiques, que faire l'amour à quelqu'un qu'on aime et sans tromper personne est un mal - bon courage ! franchement je n'ai pas de vrais arguments, au fait pourquoi est-ce "mal" ? sans ressortir les clichés dogmatiques, on n'y répond point).
Bref, je ne vois vraiment pas comment surmonter cette indifférence des gens face au christianisme et sa pratique. A vos plumes.
Si au moins : abolition du célibat.et ordination des femmes.
RépondreSupprimerLe problème n'est pas de savoir si les prêtres actuels sont d'accord ou on avec le célibat mais pourquoi il y a si peu de jeunes candidats au sacerdoce dans l'Eglise catholique alors qu'on refuse les postulants dans l'Eglise d'Angleterre où les commissions de sélection au ministère sacerdotal sont très sévères.
Abolissez le célibat et vous assisterez à un redressement de la courbe des ordinations.
Il n'y a pas d'autre remède.
Il faudrait aussi revoir le statut social des prêtres qui n'est guère alléchant.
On ne peut pas offrir à de jeunes diplomés le SMIC à vie pour toute perspective d'avenir et une absence totale de carrière.
Enfin je ne suis pas si sur que vous que le célibat et la pédophilie ne soient pas liés : j'ai trop de noms en mémoire, mais à l'époque on ne parlait pas de ces choses là et si un garçon s'était plaint,personne ne l'aurait cru. Et pourtant nous savions tous.
Un anonyme a dit "il n'y en a pas davantage chez les protestants"
RépondreSupprimerC'est absolument faux, on croule au contraie sous les vocations pastorales. Le journal La Croix a d'ailleurs fort honnêtement publié un artcile qui, statistiques à l'appui, fait litière de ce genre de propos. J'ajoute que les pasteurs prennent réellement leur retraite à 65 ans au plus tard.
De même dans le judaïsme les vocations au ministère rabbinique sont plus que satisfaisantes notamment chez les Loubavitch (mutatis mutandis on pourrait faire une comparaison avec les communautés catholiques de l'Emmanuel : ce ne sont ni des traditionnalistes ni des progressistes mais des purs religieux qui proclament une sorte de "réveil" et se tiennent à l'écart des autorités officielles).
Dans cette question du manque de prêtres, il faudrait s'interroger sur tous les
RépondreSupprimer"célibataire vertueux" dans la Tradition
(il y en a quelques-uns qui gravitent autour de l'IBP déjà!, et sans doute d'autres ailleurs).
S'ils n'ont pas été capables d'aimer dans leur vie, dans le sens de donner leur amour à une femme (il y en a assez des malheureuses qui sont seules) car ils attendaient une "perle rare" en ne considérant somme toute qu'eux-mêmes dans l'affaire, en ne pensant qu'à prendre, plutôt qu'à donner (cela peut valoir également pour les femmes, mais plus rare), ou restant totalement indifférents au sexe opposé sans être homosexuels, pourquoi n'ont-ils pas pensé au sacerdoce ou en tout cas pas franchi la porte du séminaire???
Pourquoi n'y songeraient-ils pas maintenant ? Il n'est jamais trop tard pour Dieu.
Si déjà n'aiment-ils personne, peut-être pourraient-ils au moins s'engager pour Dieu et renforcer le nombre des prêtres faisant tant défaut ? Ce serait une des solutions, d'enrôler tous ces célibataires "collés" en permanence aux prêtres ou tournant autour d'eux en électrons libres.
Enfin, c'est peut-être encore une fois à l'Evangile la palme de la parole juste :
celui qui n'est pas capable d'aimer (pire, celui qui ne désire même pas d'aimer) son
frère qu'il voit, comment pourrait-il aimer Dieu et engager sa vie pour Dieu qu'il ne voit pas ?
Je nous vois mal recruter des prêtres parmi des gens n'aimant personne.
RépondreSupprimerL'Eglise n'est pas le réceptacle de tous les célibataires aigris.
Je me demande comment des gens peuvent être heureux en étant seuls dans la vie ? Peut-être que ce sont des gens qui ne sont pas assez ouverts aux autres. Rester célibataire pour dépenser seul son argent en voyages ou en sorties c 1 peu triste.
Le pire, c'est que ces célibataires-là qui orbitent effectivement autour des prêtres, en les hébergeant, les poussant vers ceci ou cela, intrigant parfois, ne sont même pas aigris d'être seuls ! Ils le seraient plutôt de n'avoir pas gagné assez d'importance ni de pouvoir dans leur vie.
RépondreSupprimerIls ne songent même pas à "dépenser seul son argent en voyages ou en sorties", ce serait le moindre mal. Mais dans leur pharisianisme puritain, la question du bonheur, même solitaire, ne se pose pas; tout est en fonction du bien et du mal compris comme des cases à cocher : bien - observance de la loi, mal : tout le reste: sorties etc. bref,la vie.
Je partage donc votre avis, contrairement à l'anonyme précédent, que ces gens-là seraient de très mauvais prêtres, n'ayant pas su se construire une vie personnelle, n'ayant pas eu le courage d'essayer le sacerdoce.
Ni mariage ni ordre, ils tournent dans le vide; on se demande comment les prêtres qui ont à subir leur présence arrivent à les supporter, malgré quelques services rendus.