Max Guazzini: né dans une famille d'origine italienne, ancien chanteur, ancien conseiller de Bertrand Delanoë (dans les années 80), ancien patron de la radio NRJ, grand ami de Dalida, avocat, et actuellement président du Stade Français. Interrogé par Le Progrès (qu'on n'arrête pas) il déclare: "Je suis catholique pratiquant. Je vais à la messe, en latin. Traditionaliste ne veut pas dire intégriste. La religion n'a aucun rôle à jouer dans la société. On a la chance de vivre dans un pays laïc, c'est fondamental."
Eh beh!
Eh beh!
Aller à la messe en latin ne veut pas dire être traditionaliste et nier tout rôle de la religion dans la société signifie qu'elle n'implique aucune morale, qu'elle n'a aucune valeur universelle : c'est en somme la rabaisser au rang de passe-temps, comme la collection de timbres ou la chasse aux papillons.
RépondreSupprimerC'est bien là tout le mal de notre société moderne par excés, de ne pas vouloir reconnaître les bienfaits fondamentaux de la culture et de la morale, uniquement chrétienne et enseignée par Notre Seigneur.
RépondreSupprimer"- Vous parlez peu de votre foi ?
RépondreSupprimer- Je suis catholique pratiquant. Je vais à la messe, en latin. Traditionaliste ne veut pas dire intégriste. La religion n'a aucun rôle à jouer dans la société. On a la chance de vivre dans un pays laïc, c'est fondamental."
Il répond à la question. Et va déjà plus loin.
Se rend-on compte que nous ne sommes pas tous équipés pour témoigner, risquer tout.
Dans son devoir d'état, il doit aussi vouloir rester crédible dans un monde qui n'attend qu'une chose pour vous jeter aux orties.
Il veut, maladroitement peu-être, employant un vocabulaire "moderne", montrer de la mesure, ce qui, pense-t-il, permet de ne pas faire caricaturer systématiquement les tradis, et témoigner.
Il veut aussi expliquer que sa foi est la sienne et qu'il ne cherche pas à l'imposer, pire des péchés devant les modernes.
Tout le monde n'a pas le sens de la formule. Ni assez de bagage pour dévier le piège de ce concept de laïcité agressive, utilisée à rebours aujourd'hui.
Pensons au résultat: des lecteurs du Progrès apprennent que la messe en latin existe encore, que des gens "normaux" (à leurs yeux) y vont, et que ces "gens" en témoignent sans honte quand on les pousse doucement.
C'est bien non ?
(Et s'il y va pour la pompe et la beauté du rite, n'est-ce pas aussi ce qui est supposé être un des moyens de cette liturgie pour gagner les coeurs ?)
Allez, ce carême va nous apporter des pépites. Pas toujours dégrossies, certes. ça vaut mieux que des pavés
oui Monsieur Max Guazzini témoigne publiquement de sa foi et de sa pratique religieuse.
RépondreSupprimerMais il y a des tradis férus de catéchisme et qui savent tout mieux que tout le monde pour le reprendre. Il a témoigné de sa foi devant "le monde". Notre Seigneur témoignera donc en sa faveur devant son pére; il a bien de la chance.
Max Guazzini témoigne de sa foi sans arrogance et avec simplicité, qualités premières d'un rugbyman. Et puis un véritable amateur de Rugby ne peut qu'aimer la belle liturgie traditionnelle. Après tout l'abbé Pistre devait bien célébrer la Messe de St Pie 5 ; le jour de son ordination sacerdotale il avait revêtu le maillot de son club sous sa soutane. On souhaite beaucoup de succès à Max Guazzini et à son club en espérant que la Ste Vierge qui veille sur Lourdes ait un petit regard pour Paris.
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