Article paru dans Minute le 28 avril 2010
On sent que Michel Onfray, qui dans son traité d’athéologie, avait cherché… et trouvé Dieu (pour se le payer), a cette fois jeté son dévolu sur les idoles de la modernité, dont, comme son maître Nietzsche, il pressent le «crépuscule». Première de la liste: Sigmund Freud. Le résultat? Six cents pages de philo… impayables!
Il faut reconnaître à Michel Onfray, qui n’est pas, loin s’en faut, mon maître à penser, un vrai courage intellectuel dans la programmation et l’exécution méthodique de ce déboulonnage d’idole. Ce gros livre comporte cinq parties: symptomatologie, généalogie, méthodologie, thaumaturgie et idéologie.
La première consiste en une sorte de prise de contact avec le sujet, traité comme un symptôme. Il s’agit d’organiser un premier face à face entre Nietzsche et Freud, avec l’idée de jeter le soupçon sur le docteur de Viennes en montrant qu’il se réduit à ses propres pulsions. C’est du nietzschéisme de comptoir appliqué à un freudisme de bazar.
Mais c’est ce qui rend possible la deuxième partie, intitulée Généalogie. Michel de Certeau, aux beaux jours de Mai 68 expliquait que le complexe d’Oedipe était le seul mythe de la modernité. Michel Onfray, lui, démythifie l’Œdipe freudien, explique comment le petit Sigmund a vraiment eu envie de coucher avec sa mère, qu’il l’a écrit dans ses lettres à Fliess son vieux complice (en latin, tellement la chose était dégoutante), qu’il a décrit son attirance sexuelle pour ses filles, en particulier pour Mathilde, celle qui – hasard? – mourra à 26 ans de la grippe espagnole. Sous la plume démythificatrice de Onfray, cela devient inceste et pédophilie: rien de moins! A cela, il faut ajouter l’étrange mépris de Freud pour sa propre femme Marta, et son attirance donjuanesque pour sa belle sœur Minna.
Vous voulez du sordide? Onfray, l’auteur de L’art de jouir et de quelques autres brûlots sulfureux du même genre, vous écrira du sordide avec une rigidité quaker ou une rigueur d’huissier. Je passe sur le mépris dans lequel Freud a tenu son père Jakob («Les morts sont tous de braves types, mais pas chez Freud, du moins pas quand il s’agit de son père» écrit Onfray notaire scandalisé du roman familial freudien), sur les sentiments homosexuels que lui inspire son ami et intime Wilhem Fliess et sur la manière dont il donne à sa dernière fille (qui sera l’amour de sa vie et qu’il… privera de mari!) le prénom de la fameuse Anna O, une hystérique dont l’analyse est aux origines de la théorie freudienne.
Que tout cela est distrayant! Que cette psychanalyse de la psychanalyse est amusante! Onfray nous fait le coup de l’arroseur arrosé avec un vrai talent pour l’anecdote philosophique, une véritable érudition pour établir le détail gaudriolesque par comparaison de la Correspondance et des diverses Biographies du Maître. Quelle rigueur dans la description de tous les pipicaca de notre héros! La psychanalyse méritait bien cela… Onfray n’a pas eu peur du ridicule. Dans les quelque 200 pages de cette «généalogie» pas très morale, il a dessiné l’épure de Freud en patriarche omni-abusif.
La troisième partie, Méthodologie, nous instruit des étranges tâtonnement de Freud avant d’établir sa théorie: cocaïne, électrothérapie, massage hydrothérapique, hypnose avec toucher du front (sic) et en 1910 encore sonde urétrale avec giclée d’eau froide dans la verge pour soigner un priapisme. Dans tout cela, note Onfray impavide, ce qui est recherché c’est, comme dans la psychanalyse: l’effet placebo. Il nous explique l’un après l’autre les extraordinaires ratages du Docteur Freud, dont certains se sont terminés par la mort des patients… L’accumulation des échecs est troublante!
Quand on érige l’absence de méthode en dogme et qu’on est médecin, on finit par se prendre pour un thaumaturge… Ou un sorcier. La quatrième partie de cet ouvrage n’est pas la moins percutante, avec l’énumération des six sophismes sur lesquels repose la psychanalyse, conçue par Onfray (comme par Allan Watts et bien d’autres comme «psychologie du policier»).
Quant à la cinquième partie, Idéologie, elle épingle le côté profondément antiprogressiste de l’auteur de Malaise dans la civilisation. Onfray note la complaisance du père de la psychanalyse pour Dolfuss, le chancelier autrichien, catholique autoritaire. Et il s’offusque de ce que Sigmund ait osé dédicacer l’un de ses livres «A Benito Mussolini, héros de la culture». Lorsqu’il épingle l’idéologie freudienne, on se demande si Onfray n’est pas lui-même un cas clinique d’idéologue, incapable d’admettre que les Années 30, bien nommés «années folles», offraient un contexte culturel compliqué et sensiblement différent du climat d’ivresse démocratique dans lequel nous baignons.
Ce livre n’apporte rien de neuf à la connaissance du sujet (voir encadré). Que l’on en attende rien du point de vue de la pensée! Mais Onfray banalise définitivement le soupçon antifreudien chez les intellectuels germano-pratins et il contribue pour sa bonne part à la libération de nos esprits, littéralement victimes de la sidération analytique. Ces six cents pages annoncent, après bien d’autres ouvrages critiques, un véritable… changement d’ère.
Joël Prieur
M. Onfray, Le crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne, éd. Grasset 618 pp. 2010 - 22 euros
Dis moi qui tu hantes…
Ironie de l’histoire de ce livre: Michel Onfray découvre aux yeux ébahi de son lecteur potentiel un Freud fascisant. Mais en même temps, il s’inspire des travaux antifreudien de tout un courant de pensée qui se situe «à droite», ce qui, pour l’homme de gauche qu’il revendique d’être, fait tout de même un peu désordre. Quelles sont les sources «de droite» de Michel Onfray? La critique que fait Pierre Debray-Ritzen de «la scolastique freudienne» et de «l’imposture» psychanalytique, le gros livre que le sexologue Gérard Zwang a intitulé La statue de Freud, ou les Mensonges freudiens de Gérard Bénesteau sont autant de livres qui ont déjà largement contribué à déboulonner l’idole. Onfray ne les cite pas, mais, comme il le reconnaît lui-même, il s’en sert abondamment. Comment justifier de tels emprunts? C’est chez Albert Camus que Onfray trouve la parade: «Si la vérité me paraissait être de droite, j’y serai» écrit l’auteur de L’homme révolté. «Je consens à cette magnifique phrase» écrit notre déboulonneur d’idoles que l’on devine effrayé de la puissance monolithique de la Correctness dans tous ses états. Le débat bibliographique instauré par Onfray sur 30 pages en fin de volume marque les progrès constants du terrorisme intellectuel de gauche et aussi la capacité qu’a toujours un esprit libre de penser librement.
JP
On sent que Michel Onfray, qui dans son traité d’athéologie, avait cherché… et trouvé Dieu (pour se le payer), a cette fois jeté son dévolu sur les idoles de la modernité, dont, comme son maître Nietzsche, il pressent le «crépuscule». Première de la liste: Sigmund Freud. Le résultat? Six cents pages de philo… impayables!
Il faut reconnaître à Michel Onfray, qui n’est pas, loin s’en faut, mon maître à penser, un vrai courage intellectuel dans la programmation et l’exécution méthodique de ce déboulonnage d’idole. Ce gros livre comporte cinq parties: symptomatologie, généalogie, méthodologie, thaumaturgie et idéologie.
La première consiste en une sorte de prise de contact avec le sujet, traité comme un symptôme. Il s’agit d’organiser un premier face à face entre Nietzsche et Freud, avec l’idée de jeter le soupçon sur le docteur de Viennes en montrant qu’il se réduit à ses propres pulsions. C’est du nietzschéisme de comptoir appliqué à un freudisme de bazar.
Mais c’est ce qui rend possible la deuxième partie, intitulée Généalogie. Michel de Certeau, aux beaux jours de Mai 68 expliquait que le complexe d’Oedipe était le seul mythe de la modernité. Michel Onfray, lui, démythifie l’Œdipe freudien, explique comment le petit Sigmund a vraiment eu envie de coucher avec sa mère, qu’il l’a écrit dans ses lettres à Fliess son vieux complice (en latin, tellement la chose était dégoutante), qu’il a décrit son attirance sexuelle pour ses filles, en particulier pour Mathilde, celle qui – hasard? – mourra à 26 ans de la grippe espagnole. Sous la plume démythificatrice de Onfray, cela devient inceste et pédophilie: rien de moins! A cela, il faut ajouter l’étrange mépris de Freud pour sa propre femme Marta, et son attirance donjuanesque pour sa belle sœur Minna.
Vous voulez du sordide? Onfray, l’auteur de L’art de jouir et de quelques autres brûlots sulfureux du même genre, vous écrira du sordide avec une rigidité quaker ou une rigueur d’huissier. Je passe sur le mépris dans lequel Freud a tenu son père Jakob («Les morts sont tous de braves types, mais pas chez Freud, du moins pas quand il s’agit de son père» écrit Onfray notaire scandalisé du roman familial freudien), sur les sentiments homosexuels que lui inspire son ami et intime Wilhem Fliess et sur la manière dont il donne à sa dernière fille (qui sera l’amour de sa vie et qu’il… privera de mari!) le prénom de la fameuse Anna O, une hystérique dont l’analyse est aux origines de la théorie freudienne.
Que tout cela est distrayant! Que cette psychanalyse de la psychanalyse est amusante! Onfray nous fait le coup de l’arroseur arrosé avec un vrai talent pour l’anecdote philosophique, une véritable érudition pour établir le détail gaudriolesque par comparaison de la Correspondance et des diverses Biographies du Maître. Quelle rigueur dans la description de tous les pipicaca de notre héros! La psychanalyse méritait bien cela… Onfray n’a pas eu peur du ridicule. Dans les quelque 200 pages de cette «généalogie» pas très morale, il a dessiné l’épure de Freud en patriarche omni-abusif.
La troisième partie, Méthodologie, nous instruit des étranges tâtonnement de Freud avant d’établir sa théorie: cocaïne, électrothérapie, massage hydrothérapique, hypnose avec toucher du front (sic) et en 1910 encore sonde urétrale avec giclée d’eau froide dans la verge pour soigner un priapisme. Dans tout cela, note Onfray impavide, ce qui est recherché c’est, comme dans la psychanalyse: l’effet placebo. Il nous explique l’un après l’autre les extraordinaires ratages du Docteur Freud, dont certains se sont terminés par la mort des patients… L’accumulation des échecs est troublante!
Quand on érige l’absence de méthode en dogme et qu’on est médecin, on finit par se prendre pour un thaumaturge… Ou un sorcier. La quatrième partie de cet ouvrage n’est pas la moins percutante, avec l’énumération des six sophismes sur lesquels repose la psychanalyse, conçue par Onfray (comme par Allan Watts et bien d’autres comme «psychologie du policier»).
Quant à la cinquième partie, Idéologie, elle épingle le côté profondément antiprogressiste de l’auteur de Malaise dans la civilisation. Onfray note la complaisance du père de la psychanalyse pour Dolfuss, le chancelier autrichien, catholique autoritaire. Et il s’offusque de ce que Sigmund ait osé dédicacer l’un de ses livres «A Benito Mussolini, héros de la culture». Lorsqu’il épingle l’idéologie freudienne, on se demande si Onfray n’est pas lui-même un cas clinique d’idéologue, incapable d’admettre que les Années 30, bien nommés «années folles», offraient un contexte culturel compliqué et sensiblement différent du climat d’ivresse démocratique dans lequel nous baignons.
Ce livre n’apporte rien de neuf à la connaissance du sujet (voir encadré). Que l’on en attende rien du point de vue de la pensée! Mais Onfray banalise définitivement le soupçon antifreudien chez les intellectuels germano-pratins et il contribue pour sa bonne part à la libération de nos esprits, littéralement victimes de la sidération analytique. Ces six cents pages annoncent, après bien d’autres ouvrages critiques, un véritable… changement d’ère.
Joël Prieur
M. Onfray, Le crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne, éd. Grasset 618 pp. 2010 - 22 euros
Dis moi qui tu hantes…
Ironie de l’histoire de ce livre: Michel Onfray découvre aux yeux ébahi de son lecteur potentiel un Freud fascisant. Mais en même temps, il s’inspire des travaux antifreudien de tout un courant de pensée qui se situe «à droite», ce qui, pour l’homme de gauche qu’il revendique d’être, fait tout de même un peu désordre. Quelles sont les sources «de droite» de Michel Onfray? La critique que fait Pierre Debray-Ritzen de «la scolastique freudienne» et de «l’imposture» psychanalytique, le gros livre que le sexologue Gérard Zwang a intitulé La statue de Freud, ou les Mensonges freudiens de Gérard Bénesteau sont autant de livres qui ont déjà largement contribué à déboulonner l’idole. Onfray ne les cite pas, mais, comme il le reconnaît lui-même, il s’en sert abondamment. Comment justifier de tels emprunts? C’est chez Albert Camus que Onfray trouve la parade: «Si la vérité me paraissait être de droite, j’y serai» écrit l’auteur de L’homme révolté. «Je consens à cette magnifique phrase» écrit notre déboulonneur d’idoles que l’on devine effrayé de la puissance monolithique de la Correctness dans tous ses états. Le débat bibliographique instauré par Onfray sur 30 pages en fin de volume marque les progrès constants du terrorisme intellectuel de gauche et aussi la capacité qu’a toujours un esprit libre de penser librement.
JP
Onfray a déconné, il va payer. Qui se souvient de Garaudy?
RépondreSupprimerAttention, à ne pas faire feu de tout bois ! Car si Onfray "déboulonne" Freud, je ne vois pas pourquoi il le ferait avec plus de rectitude que lorsqu'il s'en prenait aux monothéismes ? Le passif intellectuel de l'athéologue, ne prêche guère pour lui en matière d'honnêteté philosophique - raccourcis faciles, citations hors contexte, coupes sombres à l'avantage de sa thèse, propos tenus systématiquement à charge tout en feignant d'être objectif et je ne parle même pas des traductions douteuses !
RépondreSupprimerJe ne me suis pas farci le dernier livre du sinistre Professeur de Caen, mais s'il a lu Freud et écrit son livre avec la même "plume démythificatrice" que celle qu'il tenait entre ses doigts quand il a pondu son torchon inepte : "Le traité d'athéologie", ça promet le meilleur !
Juste une remarque en passant quand Onfray déclare que Freud a inventé l'œdipe pour se libérer de sa pathologie propre, universalisant un délire dont il était le seul à souffrir ! On a légèrement envie de lui répondre qu'il était seul avec... Sophocle... voire même avec tous les petits garçons et les petites filles qui disent qu'ils veulent se marier avec leur maman et leur papa... de dangereux falsificateurs fascisants et cocaïnomanes surement !
RL
Il ne suffit pas de critiquer Freud, mais encore faut-il savoir par quoi le remplacer... et de ce point de vue là, je ne crois pas qu'il faille chercher du côté de chez Onfray...
RépondreSupprimerOn pourrait à cet égard penser à Rudolf Allers, qui est malheureusement peu connu en langue française, si ce n'est à travers un opus de Louis Jugnet qui reste malheureusement dans des généralités très vagues, l'idée étant que les problèmes psychologiques reposent fondamentalement sur des questions métaphysiques irrésolues...
Du point de vue de l'étude métaphysique des questionnements psychologiques d'ailleurs, on pourrait penser à Platon, qui quoique peu éclairant sur le plan purement philosophique aborde néanmoins des questions fondamentales sur le plan psychologique : le même et l'autre, le temps, etc. Sa théorie des idées fait également penser aux archétypes jungiens...
Il est vrai que le point de vue de Platon sur les rapports de l'âme et du corps constituerait à lui seul un symptôme névrotique - peut-être même un des symptômes clefs de la névrose, un peu comme l'impératif catégorique de Kant, dont les "Fondements de la métaphysique des mœurs" restent intéressant, mais dont la "Critique de la raison pratique" rappelle continuellement des descriptions de la névrose telles que celles qu'à faites... Freud justement, et non parfois sans une certaine clairvoyance...
Cela dit, même la théorie de l'âme de Platon reste intéressante si on la prend pour ce qu'elle est : une description de ce que pourraient être les archétypes jungiens inscrits au cœur de la psyché humaine des différentes instances psychiques et somatique...
Sans parler de la maïeutique socratique, dont on pèse facilement l'intérêt en psychologie...
Platon pour une nouvelle psychanalyse : qu'en penseraient l'abbé de Tanoüarn ou Joël Prieur ?
Pour ma part je n'ai pas de temps à perdre avec les sornettes du Herr Professor ONFRAY.
RépondreSupprimerTout n'est pas à rejeter chez Freud loiin de là.
Il faudrait psychanalyser Onfray dans son délire de meurtre du Père. Il est vrai que le emeurtre du Père on connait en France depuis le 21 janvier 1793.
"Ce livre n'apporte rien de neuf" dites-vous sauf qu'une ligne plus loin vous annoncez, après cet écrit d'Onfray, un "véritable changement d'ère".
RépondreSupprimerOr, 1) ce livre fait vraiment "flop" dans le monde psychanalytique. Voir les remarquables articles (Le Monde) d'Elisabeth Roudinesco qui le sabre en deux temps trois mouvements.
2) Il y a plus: le mage Onfray n'apparait plus pour rien d'autre qu'un usurpateur car sa philo est "de bazar" comme vous dites. Sa filiation est celle de tous les "gnostiques" haineux, destructeurs sans pitié "dans une rigidité d'huissier ou de quaker" dites-vous, et c'est si vrai! Un obsessionnel avec l'absence de scrupules du manipulateur.
Il faudrait vérifier son ascendance protestante car il oscille de façon symptomatique entre puritanisme et libertinage.
Furieux de tout ce qui l'empêche de jouir, ce Maître-Jacques se montre enfin sous son vrai jour: un gourou, un vulgaire gourou pour bo-bos écervelés, faux intellos libidineux, accros de la vieille gnose fumeuse qui conduit à la désespérance et à la haine.
3) Pas besoin de nommer le "menteur et homicide depuis l'origine" (st Jean, 8) caché derrière.
Donc, aucun "changement d'ère" pour moi mais toujours le même topo.
lu sur le blog de Jean-François Kahn: Vous verrez: Onfray va être accusé de «réhabiliter un discours d’extrême droite», de tenir un propos «aux relents antisémites» et de véhiculer «des rumeurs nauséabondes». Pan. Il est mort.
RépondreSupprimerMerci tout de même à Freud, à travers son disciple Fethi BENSLAMA, dont "lA PSYCHANALYSE À L'ÉPREUVE DE L'ISLAM" ("Champs", Flammarion 2004), après un démontage 'renversant' du début des "Mille et Une Nuits", analyse le complexe de "bâtardise" d'Ismaël, à travers le silence total du Coran sur sa mère, (H)AGAR l'esclave, pour éviter d'enseigner son infériorité évidente par rapport à ISAAC, le fils de SARAH la femme libre et l'héritier évident de la Promesse. L'exégèse de St Paul était en effet bien connue des auditeurs souvent ariens du proto-islam.
RépondreSupprimer---> Je suppose que Freud a bien dû écrire sur l'escroc qui traite de faussaire le vrai propriétaire, ce qui s'applique à 100% aux islamiens qui accusent les juifs et les chrétiens d'avoir "falsifié" leurs Écritures, (ce qui dispense donc ceux-là de jeter un quelconque coup d'oeil sur les textes transmis scrupuleusement par ceux-ci.)
Onfray fut quand même influencé par Freud parmi d'autres.
RépondreSupprimerToute containte mène à la névrose disait Freud. C'est exactement le contraire qui est vrai.
Un livre d'Onfray, cité par le père de Tanoüarn: "L’art de jouir". J'ai vu Onfray à la télé, deux ou trois fois. Pas crédible comme maître à jouir, quel que soit le sens que l'on donne au mot. J'aurais plutôt imaginé quelqu'un de décontracté du bulbe.
RépondreSupprimerLes années folles, c'est les années 20... et le terme n'évoque pas des réflexions politiques poussées, soyez-en sûr !
RépondreSupprimerSi cet ouvrage peut faire couler Onfray, Deo gratias ! Gaudeamus, car c'est une vraie incarnation de l'ère du vide, ce monsieur.
RépondreSupprimerFreud aussi c'est du vide ; de la philosophie d'instituteur, ou de bas-bleu qui veut se faire la frousse en parlant de sexe (à mon avis les putes ont plus de connaissances en la matière que nos intellectuelles sorbonnardes). Relisez le début des 2 étendards (vers les pages 40, je crois) ; Rebatet en 3 pages fait son affaire à Freud. Onfray n'avait pas besoin de se fatiguer l'ami Lucien avait fait le travail.
RépondreSupprimercher anonyme de 19H07, ce n'est pas que je sois bégueule, enfin je ne pense pas, mais... comment dire? non, rien.
RépondreSupprimerL'anonyme de 19:07 persiste et signe. c'est dans la lecture de PV d'audition par des OPJ ou des juges d'instruction que j'en ai vraiment appris sur le sexe plus que tous nos intellectuels, qui s'évanouiraient à la lecture du moindre PV. Même Céline ; à côté, c'est de la gnognotte. Il n'y a que Rebatet qui soit de la même veine (en bien écrit). Je sais que les cathos ne l'aimaient pas, pais c'est ainsi. Chose curieuse, François Mauriac, pur progressite, a imploré sa grace quprès de Vincent Tauriol.
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