dimanche 8 août 2010

Moi, je serais toi, je penserais ça et ça.

«Ah ! je ne vous confonds pas, vous parti islamiste, avec l’Islam, pas plus que je ne confonds le gui avec le chêne. Vous êtes les parasites de l’Islam ; vous êtes la maladie de l’Islam» (Victor Hugo, 15 janvier 1850, Paris, Assemblée Nationale) Bien entendu la citation est retravaillée, par un Yann Moix facétieux («je m’étais amusé à remplacer le mot ‘parti clérical’ par ‘parti islamique’ et ‘Église’ par ‘Islam’»).

Autre citation, de François Fillon, texto cette fois. Il inaugurait une Mosquée en sa qualité de Premier Ministre: «en renvoyant une image sombre et sectaire, les personnes qui dissimulent leur visage au prétexte de leur foi sont consciemment ou non les opposantes à l'islam de France que vous avez contribué à construire. […] L'islam que vous vivez au quotidien n'a rien à voir avec cette caricature qui abaisse les lumières de votre foi, il n'a rien à voir avec cet extrémisme […] vous devez vous dresser au premier rang contre ce détournement du message religieux». (28 juin 2010, Argenteuil)

On pourrait multiplier à l’envie les citations, je prends simplement celle de David Cameron qui demande de distinguer «entre le vrai Islam et la version déformée diffusée par les extrémistes»  - le ‘véritable islam’ étant une religion modérée et paisible (27 juillet 2010, Ankara).

Victor, Lionel ou David, c’est au fond toujours la même pâtée dont voici la recette:
  • (première couche – muette:) «j’ai un gros problème avec vos vues religieuses, avec ce que vous pensez, avec vos pratiques et avec leur rejaillissement social. Et donc… 
  • (deuxième couche – proclamée:) … apprenez maintenant, re/définie par ma haute autorité, ce qu’est votre religion. Voici ce à quoi vous adhér(er)ez, voici comment vous pratiqu(er)ez, voici ce que vous prêch(er)ez. 
  • (troisième couche – implicite:) Tenez-vous le pour dit, car tel un ayatollah (ou un Torquemada) à la française, j’attends de vous que vous pratiquiez la véritable religion que je vous indique. C’est à ce prix, puisque vous ne voulez pas être agnostiques comme les autres, que vous éviterez l’étiquette d’intégriste
Et pour ceux qui ne plient pas: la sanction. Victor Hugo leur dit: «Vous êtes non les croyants, mais les sectaires d’une religion que vous ne comprenez pas» (15 janvier 1850 toujours).

13 commentaires:

  1. Orthographe : "A l'ENVI" sans "e" . merci

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  2. Hormis l'orthographe.....1 - 0 pour les gagnants du monde des blogueurs cybernétiques traditionalistes multicellulaire !!!!

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  3. Pour l'amour de Dieu, soyez indulgents envers les fautes d'orthographe. En fait, ce sont des erreurs de saisie ; ce n'est pas toujours facile de frapper sur la bonne touche alors que les claviers sont de plus en plus petits. Nous ne sommes pas tous des dactylographes diplomé(e)s de chez PIGIER qui connaissent leur AZERTY ou leur QWERTY sur le bout des doigts.
    Que celui qui n'a jamais fait une faute de cette nature jette la première pierre.

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  4. En France, les religions qu'elles qu'elles soient doivent respecter les règles de vie de notre pays. Par contre je suis d'accord avec les Musulmans pour la prohibition de l'alcool qui est un fléau dévastateur physiquement et moralement (combien de morts et de blessés sur les routes, de cancers et de surtout de maladies psychologiques qui détruisent les gens, c'est pitiè ; je viens encore de voir un jeune de 25 ans, qui était brillant et promis à un bel avenir, réduit à l'état de loque humaine et dont les pauvres parents sont au désespoir et ne savent plus à quel saint se vouer).

    Il faut vraiment faire quelque chose et toutes les bonnes volontés seront les bienvenues. Je connais des jeunes musulmans qui ont monté un club sportif et qui font tout ce qui est leur possible pour arracher les jeunes à cet enfer, car leur religion leur a montré que c'était quelque chose d'abominable.

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  5. Il y a quand même un commentaire qui parle du sujet et pas de l'orthographe...
    Pour en faire partie, je dirai la chose suivante: je pense que l'Occident en général et la France en particulier mérite ce qui lui arrive avec l'Islam. Là ou l'occident a renié la culture de ses pères, l'Islam perpétue la sienne. Là ou l'Occident est tombé dans le matérialisme nihiliste, l'Islam sait très bien l'adapter à ses valeurs, là ou l'Occident a tué le père, l'Islam l'honore ou lui trouve un substitut par la religion, là ou l'Occident a fait disparaitre Dieu de la sphère sociale, l'Islam le revendique, là ou l'Occident tue sans vergogne un tiers de ses enfants dans le ventre de leur mère, l'Islam perpétue les générations...et la liste est longue.
    Maintenant le constat est simple. La plupart des jeunes musulmans sont français et pratiquent le ramadan. Ils font cela pour revendiquer une identité que la France n'a pas su leur donner, tellement elle même a renié ses valeurs. La France sera de toute façon un pays ou l'Islam aura une influence prépondérante, que ça plaise ou non, qu'on le veuille ou non, c'est simplement statistique.
    Il ne reste deux solutions, soit apprendre à vivre ensemble tout en affirmant nos propres valeurs, soit il y aura le choc des civilisations avec son contingent de dommages collatéraux.
    Le reste ce ne sont que des balivernes!!

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  6. "apprendre à vivre ensemble tout en affirmant nos propres valeurs"

    --> ... ce qui pose la question de "nos" valeurs, à nous Français de 2010. Quelles sont nos valeurs collectives, au-delà de la demande de bien-être matériel? avoir une formation, un emploi, un revenu, une retraite, une couverture sociale, et toutes sortes de libertés: ce n'est pas rien! Pour autant, est-ce tout?

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  7. Victor Hugo faisait erreur. L'islam et le parti Islamique c'est du pareil au même. Indissociable.

    L'église a besoin d'une religion, elle s'en invente une pour assouvir l'homme. Églises et religions sont des inventions de l'homme où la plupart de temps, la femme est d'ailleurs exclue.

    L'Église catholique fut bien pire que toutes les autres, à une autre époque.

    Bravo à vous Français pour avoir botté le cul à ces robes noires qui sont ensuite venues faire leur propagande en Amérique. Mauvais souvenirs.

    Accent Grave

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  8. "nos propres valeurs" ont-elles quelque chose à voir avec celles de Charles Martel ou des poilus de 14-18 ?

    "La valise ou le cercueil nous a t'on dit"...

    il faut savoir répondre un jour, pour encoure pouvoir choisir de mourir debout ou couché !

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  9. Je suis globalement très d'accord avec cette analyse de citation, si l'on se place du point de vue occidental athée.
    Cependant, je pense que du point de vue de l'islam, ce n'est pas aussi simple. Il y a réellement des musulmans modérés et d'un autre côté des fanatiques. je vois plusieurs aspects de la question pour dépasser cette dualité de deux courants tirant chacun la couverture à soi :

    1 / au milieu des deux catégories de musulmans (pour faire tèrs simple), il y a le Coran. Et c'est là que le bât blesse. Car si on lit le Coran, plutôt que de le réciter (ce que font quasiment tous les musulmans. cf. Le Prix à Payer, Joseph Fadelle), on s'aperçoit qu'il s'y trouve une quantité de choses scandaleuses. Cela donne une portée objective à une lecture fondamentaliste ou fanatique de l'islam. A l'inverse, les modérés, ou les occidentaux béats, ont des oeillères à chaque fois que leurs yeux tombent sur des passages scandaleux du Coran.

    2 / Contrairement à l'Eglise catholique, l'islam n'a pas de tête. Où est donc la bonne interprétation de l'islam? Nul ne peut plus qu'un autre parler comme une personne autorisée, parmi les ulémas. Il faut donc voir l'influence de chacun.

    3 / Il faut voir aussi le poids des diverses sensibilités dans l'islam, de même qu'on pourrait le faire avec le progressisme et le traditionnalisme dans l'Eglise catholique. Je pense que ça varie énormément avec le lieu. En tout cas, les pays à majorité musulmane sont tous (je ne crois pas qu'il y a d'exception ) plus ou moins des dictature. C'est inhérent à l'islam. Or, les chefs politiques agissent pour maintenir le peuple dans l'ignorance et pour attiser sa haine contre l'occident car cela permet de lui faire porter le chapeau de la situation socio-économique lamentable. Ainsi, le peuple a peu accès à la pensée de l'élite intellectuelle modérée. Conclusion : à l'aide de la démagogie, le fanatisme gagne contre la modération dans les pays musulmans, de façon générale.

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  10. Samedi 7 aout Monseigneur Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, a de nouveau invité des clandestins dans sa Basilique, nécropole des Rois de France. Il les avait déjà invités à la même date l’an dernier pour célébrer l’occupation qu’avaient faite ces hors-la-loi de la Basilique il y a huit ans.

    Cette invitation est doublement scandaleuse car elle est non-seulement la profanation d’un lieu sacré mais également la violation des lois françaises !

    La Basilique Saint-Denis est un lieu de prière et non une salle de meeting pour les gauchistes ! Monseigneur Delannoy a donc profané ce lieu saint alors qu’il est censé en assurer le respect et la garde.

    Ce sacrilège est bien évidemment un appel à la violation de nos lois. Cet évêque ferait bien mieux de s’occuper des Français de son diocèse qui sont chaque jour confrontés à l’insécurité dans un véritable climat de guerre civile plutôt que d’encourager cette politique d’immigration suicidaire qui est précisément la cause de cette délinquance sans cesse croissante.

    Bien évidemment Monseigneur Delannoy ne sera nullement sanctionné par nos dirigeants, ce qui prouve leur totale complicité avec la violation de la Loi et l’immigration clandestine

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  11. @ l'intervenant de 02:29:

    Il y a une tradition d'accueil et un droit d'asile dans les églises. Qu'il soit (éventuellement) dévoyé dans le cas présent est une chose. Mais c'est la loi du genre, qui n'est pas celle de la République.

    Et encore, dans le cas présent, rien n'indique que ces étrangers soient poursuivis activement par les forces de l'ordre. Qu'ils n'aient pas de titres de séjour est une chose. Qu'un curé, qui est maitre chez lui, les accueille, c'est une autre chose.

    Troisièmement, il est à tout le moins curieux que ce soit vous, qui signez 'national libertaire', qui invoquiez les droits et règlements républicains.

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  12. Peut-être conviendrait-il que nous, Occidentaux, ne prétendions pas enseigner leur manière de croire aux musulmans. C'est ce qui ressort, me semble-t-il,
    des citations collationnées par le webmestre. Peut-être ne faudrait-il pas que nous prétendions avoir lu le Coran mieux que ne pourraient l'avoir fait
    des musulmans versés dans cette étude, à quelqu'école qu'ils appartiennent. Peut-être faudrait-il que le laïcisme en rabatte sur sa prétention ridicule
    à dire aux musulmans ce qu'ils devraient retirer du coran pour pouvoir"s e dissoudre" dans notre république, extraordinaire machine à broyer, à "assimiler"
    comme on a dit naguère. serions-nous des anthropophages? Nous émettons un message éminemment paradoxal auprès des musulmans: "Je t'aime et je veux te dissoudre"!
    Peut-être surtout faudrait-il laisser, parce que c'est inévitable, comme l'a très bien dit Philippe, laisser notre foi se heurter au risque de l'Islam.
    Avoir peur de l'islamisme, ce n'est rien d'autre que d'avoir peur du martyre, celui-là même que les chrétiens les plus fervents appelaient autrefois de
    leurs voeux, et la radicalité de l'Islam pourrait bien, c'est vrai, faire de nous des martyres. Mais, si nous nous laissons heurtés sans haine, mais avec
    le zèle de ceux qui veulent faire comprendre que le Chemin et la Vérité sont dans le Christ et sont le Christ, peut-être un préalable consiste-t-il à nous
    mettre d'accord sur ce point entre catholiques: c'est que certes, l'Islam nous paraît une pierre d'achoppement; mais, ce qui constitue une pierre d'achoppement
    pour le monde envers lequel nous avons à témoigner notre foi, ce n'est pas le catholicisme, ce n'est pas le christianisme, ce n'est pas l'institution éclésiale:
    c'est le Christ. Comprendre cela, ce serait dérider nos institutions au risque de ne plus faire du Temple le gardien de nos civilisations et de nous préférer
    "les gardiens du temple" en qualité de "temples de l'esprit".

    Julien WEINZAEPFLEN


    Julien WEINZAEPFLEN

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  13. Ceux sont les gens les moins faciles à aimer qu'il faut aimer. Pas un être ne mérite d'être jugé car nous traversons tous cette vallée de souffrances et il faut trouver en l'autre le miroir de notre propre souffrance intérieur. Avec de l'amour pour tous en cherchant la paix intérieure, nous devrions y parvenir ! Personnellement, j'espère avoir le plaisir de croiser certains d'entre-vous pour que nous puissions réaliser la volonté de Dieu : le partage !

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