Je sais bien cher Julien que je vous dois une réponse sur l'islam, mais relisant vos posts et ceux de votre ami musulman, je crois qu'il manque des arguments véritables. Le seul qui ait quelque poids, à vous relire, est celui du nombre. Mais depuis le Premier Testament, depuis Sophonie, depuis la prophétie du petit reste d'Israël, nous savons bien que la vérité et le nombre ne font jamais bon ménage. Je sais ce n'est pas très correct d'écrire cela,aujourd'hui où nous vivons officiellement en démocratie, mais le moyen de penser autrement lorsqu'on accorde que la Parole de Dieu est toujours vraie ?... J'avais un texte sous le coude. Je le garde pour des jours meilleurs, où nous pourrons enfin parler du fond.
J'ai un prêtre ami avec lequel je discute de l'islam depuis des années. Il est foncièrement islamophile. Par ailleurs il a une génération de plus que moi... Je lui dois donc une sorte de déférence. Combien de fois lui ai-je demandé de m'éclairer sur les vertus de l'islam ! Je lui ai demandé une bibliographie. Je lui ai réclamé des rencontres (il y en a eu une ; elle s'est très bien passée mais sans que je puisse constater chez mon interlocuteur musulman le moindre sens critique la moindre mise en perspective historique etc). Bref, l'islam est pour moi un vieux sujet de réflexion. J'en appelle aux lecteurs, qui ont peut-être des pistes à m'indiquer... à ce sujet. Et je précise que j'entretiens les meilleures relations avec les musulmans, qui croient en Dieu et comprennent ce que signifie ma soutane. Mon voisin Larbi me salue d'un "Bonjour Guillaume" chaleureux et il me fait toujours un prix sur son couscous etc. Je ne parle pas ici des personnes et de la relation interpersonnelle, je crois qu'elle est plus facile entre un chrétien pratiquant et un musulman qu'entre un chrétien pratiquant et un jeune Bobo déculturé, pour lequel la religion c'est le mal et la mort. Non ! Le drame ce ne sont pas les personnes, c'est le système "islam", qui me semble objectivement dangereux. Jules Monnerot disait que le communisme avait été "l'islam du XXème siècle". J'ai peur que l'islam soit le communisme du XXIème siècle et que l'ordre vert, sorte d'idéologie alternative, ne règne sans partage sur de larges parties du monde - comme déjà sur certains de nos quartiers.
Mais voilà que je me suis laissé allé à parler de ce que j'avais dit ne pas vouloir traiter aujourd'hui...
Après la conférence de Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, et après la réaction "à chaud" de l'abbé Aulagnier sur son blog, je voudrais revenir à un vieux sujet dûment estampillé aussi celui-là : le concile Vatican II.
Inutile de dire que je ne crois pas à l'efficacité de tous ceux qui votent Radio Nostalgie sur la question. Comme l'explique monseigneur Pozzo, l'état de la question a changé avec Benoît XVI et l'unique référence sur le sujet devrait être l'acte magistériel du 22 décembre [2005] dans lequel le pape Benoît XVI distingue, à propos du Concile, deux herméneutiques, l'herméneutique de rupture et l'herméneutique de continuité. Cette distinction qui n'a l'air de rien représente une révolution mentale, je m'explique.
Un texte magistériel incontestable - prenons les actes du concile Vatican I, saisissants par leur brièveté et leur précision - est un texte qui sert de norme. Ce n'est pas lui qui est soumis à herméneutique, mais au contraire l'herméneutique de la foi chrétienne se construit par rapport à lui. Il est la clé de l'interprétation.
Rien de tel pour les 2000 pages qui constituent le concile Vatican II. La taille sans précédent des documents implique la nécessité d'une interprétation. Laquelle ? Il y a 20 ans on nous répétait "Il faut interpréter le Concile par le Concile". Aujourd'hui Benoît XVI, saisi par l'ambiguïté de la mise en oeuvre des textes conciliaires et qui a tenté de mettre bon ordre à telle ou telle querelle issue du Concile dans des documents comme La notion de communion (1992) ou comme Dominus Jesus (2000), nous demande d'interpréter le Concile par la Tradition. C'est le cas de citer Mgr Lefebvre, dont c'était un des leitmotive quand je suis rentré à Ecône.
J'en parlais avec un ami aujourd'hui sédévacantiste, qui me dit d'un air grave : "Mais vous maintenant, vous acceptez Vatican II". Je lui ai répondu : "J'accepte Vatican II dans le même sens que Benoît XVI, qui insiste pour dire que l'on ne peut jamais prendre le concile seul, que l'on ne peut se référer au texte pléthorique de ce Concile que moyennant une interprétation. Que le Concile existe, nous ne sommes maîtres ni vous ni moi, ni personne d'ailleurs, de ce fait. Vatican II est un fait. Mais c'est un fait que l'on ne peut accepter que moyennant une grille de lecture : la Tradition".
Il ne s'agit donc pas d'opposer un "bon Concile" à un "mauvais après Concile" : ça c'est la thématique conservatrice des années 70, que l'abbé Aulagnier n'a pas oubliée, mais qui n'est pas celle du pape Benoît XVI - qui mérite mieux, en toute franchise que cette frileuse opposition.
Il s'agit d'opposer un acte magistériel, normatif par lui-même et un acte pastoral, qui "ouvre des pistes" doctrinales, sans prétendre rien fixer. D'où vient l'expression "ouvre des pistes" à propos du concile ? Je vous le donne Émile, comme dirait Coluche : de cet universitaire qu'est Benoît XVI, bien sûr, dans un débat public à Rome, lorsqu'il était encore cardinal, avec Paolo d'Arçais (éd. Payot).
Vatican II ouvre des pistes, c'est évident. Il aborde un certain nombre de questions qui n'avaient pas été abordées. Il propose quelques clés. Mais ces clés, elles ont parfois des usages très différents. Un exemple ? Le concept d'Eglise sacrement (LG 1 et 47). Autre est l'usage qu'en fait Karl Rahner, avant même le Concile, autre celui que suggère le Père Dupuy, autre l'interprétation que proposent aujourd'hui le Père de La Soujeole ou l'abbé Gouyaud, dans des ouvrages qui font autorité. Quelle autorité choisir ? Benoît XVI répond : ce choix devra se faire en fonction de la tradition de l'Eglise. Eh bien ! Benoît XVI constate le désordre des interprétations et il conclut deux choses : qu'il faut une interprétation authentique des ambiguïtés de Vatican II (qu'est-ce que nous pouvons rêver de mieux que cet "examen de rattrapage" sur les textes litigieux ?). Et deuxième chose : que l'on ne pourra jamais lire Vatican II sans une référence à la Tradition qui surplombe ces textes et les juge.
Je crois que ce disant le pape joue sur une double réception possible de son propre discours :
Du côté du modernisme théologique, qu'évoque l'abbé Aulagnier sur un ton martial, il y a beau temps que l'on pratique la mise en perspective, la contextualisation et l'herméneutique de TOUS les textes magistériels. Pourquoi Vatican II échapperait-il à la règle ? Je suis en ce moment dans les écrits du Québécois Gilles Routhier. Il ne se prive pas de tirer l'herméneutique dans son sens et d'en appeler à une dynamique du texte conciliaire qui n'est pas sa lettre.
Du côté centriste (je n'ose pas parler de la droite ecclésiastique, ce ne serait pas correct), on a découvert l'herméneutique dans le discours de Benoît XVI. Auparavant on parlait d'"application", de "mise en oeuvre" du Concile. Depuis Benoît XVI, un tel littéralisme, un tel intégrisme conciliaire n'est plus possible. il faut d'abord parler d'interprétation, de Tradition et ensuite de la lettre du texte, mise en perspective désormais.
Je pense que pour les centristes, naturellement littéralistes et respectueux, l'herméneutique de Vatican II, exposée par Benoît XVI, est une Révolution mentale à effets différés.
Comme on lisait autrefois dans les annonces matrimoniales : "Nostalgiques chroniques s'abstenir".
J'ai un prêtre ami avec lequel je discute de l'islam depuis des années. Il est foncièrement islamophile. Par ailleurs il a une génération de plus que moi... Je lui dois donc une sorte de déférence. Combien de fois lui ai-je demandé de m'éclairer sur les vertus de l'islam ! Je lui ai demandé une bibliographie. Je lui ai réclamé des rencontres (il y en a eu une ; elle s'est très bien passée mais sans que je puisse constater chez mon interlocuteur musulman le moindre sens critique la moindre mise en perspective historique etc). Bref, l'islam est pour moi un vieux sujet de réflexion. J'en appelle aux lecteurs, qui ont peut-être des pistes à m'indiquer... à ce sujet. Et je précise que j'entretiens les meilleures relations avec les musulmans, qui croient en Dieu et comprennent ce que signifie ma soutane. Mon voisin Larbi me salue d'un "Bonjour Guillaume" chaleureux et il me fait toujours un prix sur son couscous etc. Je ne parle pas ici des personnes et de la relation interpersonnelle, je crois qu'elle est plus facile entre un chrétien pratiquant et un musulman qu'entre un chrétien pratiquant et un jeune Bobo déculturé, pour lequel la religion c'est le mal et la mort. Non ! Le drame ce ne sont pas les personnes, c'est le système "islam", qui me semble objectivement dangereux. Jules Monnerot disait que le communisme avait été "l'islam du XXème siècle". J'ai peur que l'islam soit le communisme du XXIème siècle et que l'ordre vert, sorte d'idéologie alternative, ne règne sans partage sur de larges parties du monde - comme déjà sur certains de nos quartiers.
Mais voilà que je me suis laissé allé à parler de ce que j'avais dit ne pas vouloir traiter aujourd'hui...
Après la conférence de Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, et après la réaction "à chaud" de l'abbé Aulagnier sur son blog, je voudrais revenir à un vieux sujet dûment estampillé aussi celui-là : le concile Vatican II.
Inutile de dire que je ne crois pas à l'efficacité de tous ceux qui votent Radio Nostalgie sur la question. Comme l'explique monseigneur Pozzo, l'état de la question a changé avec Benoît XVI et l'unique référence sur le sujet devrait être l'acte magistériel du 22 décembre [2005] dans lequel le pape Benoît XVI distingue, à propos du Concile, deux herméneutiques, l'herméneutique de rupture et l'herméneutique de continuité. Cette distinction qui n'a l'air de rien représente une révolution mentale, je m'explique.
Un texte magistériel incontestable - prenons les actes du concile Vatican I, saisissants par leur brièveté et leur précision - est un texte qui sert de norme. Ce n'est pas lui qui est soumis à herméneutique, mais au contraire l'herméneutique de la foi chrétienne se construit par rapport à lui. Il est la clé de l'interprétation.
Rien de tel pour les 2000 pages qui constituent le concile Vatican II. La taille sans précédent des documents implique la nécessité d'une interprétation. Laquelle ? Il y a 20 ans on nous répétait "Il faut interpréter le Concile par le Concile". Aujourd'hui Benoît XVI, saisi par l'ambiguïté de la mise en oeuvre des textes conciliaires et qui a tenté de mettre bon ordre à telle ou telle querelle issue du Concile dans des documents comme La notion de communion (1992) ou comme Dominus Jesus (2000), nous demande d'interpréter le Concile par la Tradition. C'est le cas de citer Mgr Lefebvre, dont c'était un des leitmotive quand je suis rentré à Ecône.
J'en parlais avec un ami aujourd'hui sédévacantiste, qui me dit d'un air grave : "Mais vous maintenant, vous acceptez Vatican II". Je lui ai répondu : "J'accepte Vatican II dans le même sens que Benoît XVI, qui insiste pour dire que l'on ne peut jamais prendre le concile seul, que l'on ne peut se référer au texte pléthorique de ce Concile que moyennant une interprétation. Que le Concile existe, nous ne sommes maîtres ni vous ni moi, ni personne d'ailleurs, de ce fait. Vatican II est un fait. Mais c'est un fait que l'on ne peut accepter que moyennant une grille de lecture : la Tradition".
Il ne s'agit donc pas d'opposer un "bon Concile" à un "mauvais après Concile" : ça c'est la thématique conservatrice des années 70, que l'abbé Aulagnier n'a pas oubliée, mais qui n'est pas celle du pape Benoît XVI - qui mérite mieux, en toute franchise que cette frileuse opposition.
Il s'agit d'opposer un acte magistériel, normatif par lui-même et un acte pastoral, qui "ouvre des pistes" doctrinales, sans prétendre rien fixer. D'où vient l'expression "ouvre des pistes" à propos du concile ? Je vous le donne Émile, comme dirait Coluche : de cet universitaire qu'est Benoît XVI, bien sûr, dans un débat public à Rome, lorsqu'il était encore cardinal, avec Paolo d'Arçais (éd. Payot).
Vatican II ouvre des pistes, c'est évident. Il aborde un certain nombre de questions qui n'avaient pas été abordées. Il propose quelques clés. Mais ces clés, elles ont parfois des usages très différents. Un exemple ? Le concept d'Eglise sacrement (LG 1 et 47). Autre est l'usage qu'en fait Karl Rahner, avant même le Concile, autre celui que suggère le Père Dupuy, autre l'interprétation que proposent aujourd'hui le Père de La Soujeole ou l'abbé Gouyaud, dans des ouvrages qui font autorité. Quelle autorité choisir ? Benoît XVI répond : ce choix devra se faire en fonction de la tradition de l'Eglise. Eh bien ! Benoît XVI constate le désordre des interprétations et il conclut deux choses : qu'il faut une interprétation authentique des ambiguïtés de Vatican II (qu'est-ce que nous pouvons rêver de mieux que cet "examen de rattrapage" sur les textes litigieux ?). Et deuxième chose : que l'on ne pourra jamais lire Vatican II sans une référence à la Tradition qui surplombe ces textes et les juge.
Je crois que ce disant le pape joue sur une double réception possible de son propre discours :
Du côté du modernisme théologique, qu'évoque l'abbé Aulagnier sur un ton martial, il y a beau temps que l'on pratique la mise en perspective, la contextualisation et l'herméneutique de TOUS les textes magistériels. Pourquoi Vatican II échapperait-il à la règle ? Je suis en ce moment dans les écrits du Québécois Gilles Routhier. Il ne se prive pas de tirer l'herméneutique dans son sens et d'en appeler à une dynamique du texte conciliaire qui n'est pas sa lettre.
Du côté centriste (je n'ose pas parler de la droite ecclésiastique, ce ne serait pas correct), on a découvert l'herméneutique dans le discours de Benoît XVI. Auparavant on parlait d'"application", de "mise en oeuvre" du Concile. Depuis Benoît XVI, un tel littéralisme, un tel intégrisme conciliaire n'est plus possible. il faut d'abord parler d'interprétation, de Tradition et ensuite de la lettre du texte, mise en perspective désormais.
Je pense que pour les centristes, naturellement littéralistes et respectueux, l'herméneutique de Vatican II, exposée par Benoît XVI, est une Révolution mentale à effets différés.
Comme on lisait autrefois dans les annonces matrimoniales : "Nostalgiques chroniques s'abstenir".
Pardon : me relisant un peu tard : il s'agit bien sûr du discours devant la curie le 22 décembre 2005 et non 2006.
RépondreSupprimerUn piste sur l'Islam:
RépondreSupprimerLeçon 39a ▬ 1° L'islam vient-il de Dieu ? (Théol chrétienne)sur Dailymotion ou le livre LE MYSTERE DE L'ISLAM - Arnaud Dumouch
Nº de l'objet ISBN : 978-2-9527315-4-6
José
C'est certain qu'il faut accepter le concile Vatican 2. Effectivement, il nous faut cependant le voir à la lumière de la Tradition. C'est pas le moindre des mortels qui peut comprendre ça.
RépondreSupprimerUn des problèmes, c'est qu'après 50 ans de sa promulgation qu'il fasse toujours en justifier sa légitimité. Et ce, autant devant les progressistes béants, (pour ne pas dire Béa), que les Traditionalistes (aveugles, pour ne pas dire Ottaviani).Et c'est cela qui m'apparaît pas normal.
Ce qui devrait nous poser question. Pourquoi sommes-nous incapables de synthèse ?
Probablement parce qu'il a été voulu ainsi dans sa construction afin de sastisfaire les deux mouvances de l'Église ?
Chose certaine, il faut être aveugle pour ne point le voir. Nous avons jetés le bébé avec l'eau du bain au dernier concile. C'est pourquoi il nous faut de vrai bon document genre ''Dominus Iesus'' pour rectifier le tir.
Cher Monsieur l'abbé,
RépondreSupprimerLe malheur est que le concile ne "rentre" pas dans la grille de la Tradition. L'herméneutique de la continuité est limitée par le principe d'identité. A moins d'appeler un chat un chien!
D'ailleurs, le concile ne se réfère qu'à lui-même, pas à Vatican I. Vouloir le faire entrer dans une grille après coup n'est pas naturel. Il n'y a jamais eu de discontinuité dans l'histoire de l'enseignement de l'Eglise.
La liberté religieuse est définie par les textes de Vatican II avec une telle précision qu'il est impossible de la concilier avec la doctrine du Christ-Roi et l'enseignement antérieur depuis les Pères de l'Eglise.
Le concile, c'est la Révolution, on commence à se constituer en Assemblée Nationale en juin 1789 pour signifier que la souveraineté est dans le peuple, et on finit avec la terreur de 1793, elle devient folle, elle ne sait pas s'arrêter. C'est le "mauvais concile" mais il est porté en germe par le "bon concile".
Pastoral, certes, mais il est vain de nier qu'il est magistériel aussi, avec ses deux constitutions dogmatiques.
Les réformes dans l'Eglise ont toujours été un retour aux origines: Cluny, saint Grégoire VII, Cîteaux, la Trappe, les Carmes Déchaux, le concile de Trente...
L'herméneutique est la science de la critique et de l'interprétation de l'Ecriture Sainte, pas de n'importe quel texte magistériel. La prétention de ce concile est bien de se vouloir plus grand que Nicée (Paul VI), une Nouvelle Pentecôte (Jean XXIII). Benoît XVI assimile les textes du concile à l'Ecriture Sainte!
Paul 6 n'a jamais dit que Vatican 2 était plus grand que Nicée et le Bienheureux Jean 23 (j'ai bien dit JEAN) que c'était une Nouvelle Pentecôte. Benoît XVI est un immense théologien qui jamais n'a assimilé les textes du concile à l'Ecriture Sainte.
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est que tuot ce salmigondis.
M'est avis est que certains devraient retourner sur les bancs du catéchisme de 1ère année
On a mis 2 siècles a mettre en oeuvre le concile de 30 (et non pas des 30 comme l'écrivait Aristide Briand qui croyait dur comme fer que c'était une réunion de 30 personnes) ; alors pour Vatican 2, attendons encore 2 siècles : laissons l'Esprit agir et faisons confiance à ceux qui ont reçu la (lourde) charge de nous guider tout comme un enfant fait confiance à ses parents.
La question n'est pas d'ACCEPTER ou non la concile. La question est d'y ADHÉRER ou pas.
RépondreSupprimerSi l'on est catholique on accepte tous les textes du Magistère et donc ceux du Concile Vatican 2.
RépondreSupprimerL'Eglise n'est ni une grande surface où l'on fait son marché ni un restaurant "grande carte" : ce n'est pas "fromage ou dessert" mais "fromage et dessert". C'est un paquet -cadeau qui nous est offert auquel on doit adhérer avec le sourire.
Si vous n'êtes pas content, vous pouvez toujours quitter le petit prix fixe familial qui nous sert une cuisine simple mais roborative pour aller au 5 étoiles mondain aux assiettes à moitié vides d'en face. Mais gare au coup de fusil.
Réponses à Anonymes des 13, 14 et 16 août.
RépondreSupprimerJe cite Jean XXIII: "O Esprit Divin, accomplissez à notre époque les prodiges d'une Nouvelle Pentecôte!". Le mois suivant, il annonçait son intention de convoquer le concile, sous l'inspiration du Saint-Esprit, selon ses propres dires. En 1936, Marthe Robin, inspirée par l'Esprit-Saint, selon elle, avait annoncé à l'abbé Georges Finet, depuis chanoine, l'imminence d'une Nouvelle Pentecôte, et les Foyers de Charité, fondés par lui, charismatiques à souhait, ne tarissent pas de louanges sur leur Bienheureux Pape Jean qu'ils ont hâte de voir canonisé ainsi que ses successeurs, comme Jean-Paul II, qui a dit à la Pentecôte 2001: "L'événement conciliaire a pris la forme d'une Nouvelle Pentecôte". Paul VI a parlé d'une "Pentecôte pérenne". Le clergé, les évêques, nous serinent cette "Nouvelle Pentecôte" depuis cinquante ans!
Paul VI a écrit dans sa lettre à Mgr Marcel Lefebvre du 29 juin 1975, destinée à l'empêcher d'ordonner des prêtres (et qui a été rendue publique depuis): "Le deuxième concile du Vatican ne fait pas moins autorité, il est même sous certains aspects, plus important que celui de Nicée".
Je n'ai donc pas parlé à la légère, cher Anonyme, mais je vous pardonne votre ignorance. L'ignorance est souvent due à la paresse. Les baptisés ne lisent pas, ne lisent pas assez, ne lisent pas ce qu'il faut, comme il faut, un crayon à la main, en méditant. Ce qui entre par une oreille sort par l'autre. Ils ne retiennent rien. Ils sont comme à la "télé".
Je suis toujours resté fidèle à mon catéchisme, non pas de première année (?), mais de première communion, qui m'a appris que hors de l'Eglise il n'y a pas de salut, que le Christ est Souverain maître de toutes choses et que les autorités politiques ont le devoir de Lui rendre un culte public et de soumettre les lois à ses commandements... entre autres.
Voilà ce que l'Eglise m'a transmis et que je professe en disant tous les jours: "Mon Dieu, je crois très fermement toutes les vérités que Vous nous enseignez par votre Eglise, parce qu'étant la Vérité même, Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper".
La Foi ne peut pas changer, pas plus que l'Eglise se contredire dans son enseignement. C'est pourquoi j'applique la parole de saint Paul aux Galates: "Je m'étonne que si vite vous abandonniez Celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un autre Evangile. Il n'y en a pas d'autre, il y a seulement des gens qui vous troublent et qui veulent bouleverser l'Evangile du Christ. Eh bien! si jamais quelqu'un, fût-ce nous-même, fût-ce un Ange venu du Ciel,vous prêchait un autre Evangile que celui que nous avons prêché, qu'il soit anathème". Anathème: "excommunié, condamné, maudit". J'applique.
J'étais majeur et vacciné quand le concile a commencé. La Foi de mon baptême, de ma première commmunion, de ma confirmation, je l'ai assumée à l'âge adulte, approfondie par le catéchisme du Concile de Trente et par tous les ouvrages recommandés par le Magistère, par les retraites, les sermons, les prières et les méditations.
La contradiction qu'a apportée l'enseignement conciliaire m'a d'autant plus frappé que j'étais instruit, curieux des choses de Dieu. Non, ce n'est pas la voix du Christ qui a parlé dans ce maudit conciliabule, car Pie VI, Grégoire XVI et tous les papes jusqu'à Pie XII ont condamné sévèrement le libéralisme et les droits de l'homme, le culte de l'homme. Saint Pie X a condamné le modernisme, avec tous les papes qui ont suivi jusqu'à Pie XII (e.g. Humani Generis), dans l'esprit de tous leurs prédécesseurs, du Christ, des Apôtres et de tous les Pères et Docteurs de l'Eglise.
Réponse à Anonymes des 13,14, 17 août (fin).
RépondreSupprimerLes pères conciliaires se sont érigés en nouveau Collège Apostolique, sous la motion d'une Nouvelle Pentecôte prétendue. Ils se sont arrogé le pouvoir de produire le Dépôt de la Foi au lieu de transmettre celui qu'ils ont reçu. Ils se sont constitués en Etats Généraux de l'Eglise, ont mis la Foi aux voix. Honte à ces prévaricateurs et malheureux ceux qui les suivent!
"Je promets [...] de ne rien diminuer ni changer de ce qui m'a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m'engage à n'admettre aucune nouveauté, mais au contraire à vénérer avec ferveur et conserver de toutes mes forces le Dépôt qui m'a été confié, car je suis conscient de devoir rendre un compte sévère à Votre Jugement divin de tout ce que je professe, moi qui occupe Votre place par Votre divine condescendance et qui agis en qualité de Votre Vicaire avec le secours de Votre grâce. Si je prétendais me comporter diversement et si je permettais que d'autres le fassent, Vous ne me seriez pas propice au jour redoutable de Votre Jugement divin. En conséquence, qu'il s'agisse de Nous ou d'un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d'introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette Tradition évangélique ou à l'intégrité de la Foi et de la religion catholique, ou qui tenterait de changer quoi que ce soit en acceptant le contraire ou en laissant les présomptueux attaquer le Dépôt de la Foi avec une audace sacrilège" (Serment solennel du pape le jour de son couronnement, Liber Diurnus des Pontifes Romains).
Or Benoît XVI ne se réjouit-il pas de ce que le Concile a été un contre-Syllabus (encore dans les derniers ouvrages qu'il a fait rééditer) et qu'il n'est pas question de revenir au Syllabus, pourtant frappé de la note d'infaillibilité? De même pour les nouveautés "oecuméniques" (au sens protestant) qu'il proclame "irréversibles" (encore au mois de mai), alors qu'elles ont été condamnées par les papes (Pie XI notamment).
L'arbre se reconnaît à ses fruits, a dit Notre-Seigneur. Le saint Concile de Trente a certes mis du temps à produire tous les siens, mais c'est parce qu'il a rencontré l'opposition des Princes à son application. Jamais il n'a produit des défroqués en masse ni la diminution drastique de la pratique et des vocations, ni un effondrement des moeurs comme on le voit à la suite de Vatican II. Les séminaires se sont vidés aux cinq sixièmes, plus des trois quarts des congrégations religieuses ont fermé leur noviciat, des 40.000 prêtres de 1945 il ne reste que 15.000 dont 9.000 en activité, moyenne d'âge 74 ans (plus de la moitié ont dépassé 75 ans et 900 disparaissent tous les ans par la mort ou la retraite).
Deux chiffres: Mgr Lefebvre à lui seul a ordonné 75 prêtres en 1979, moins de dix ans après avoir ouvert son séminaire, les 104 évêques de France ont ordooné 89 prêtres en 2009 (83 prévus en 2010), dont une notable part pour le "ritus antiquior" -- et 23% des "année préparatoire" se destinent à ce rite, selon l'abbé Barthe.
Il y avait 125.000 membres du clergé au beau Royaume de France en 1789, malgré l'influence des "lumières" et la commende, en suite des bienfaits du saint Concile de Trente. En 2009, 90% des églises sont inoccupées, il reste à peine 4,5 millions de pratiquants du dimanche contre 15 millions en 1945, pour beaucoup plus d'habitants, la moitié des enfants naissent hors mariage, la moitié à peine sont baptisés: "L'Eglise se meurt, l'Eglise est morte".
Oui, le Loup a mangé la Mère-Grand il y a 50 ans, et il y a encore des Petits Chaperons Rouges qui l'écoutent! Le vrai Chaperon Rouge avait quand même remarqué sa drôle de voix et ses grandes dents. Réveillez-vous!!!
Salmigondis, herméneutique: compléments.
RépondreSupprimerCher anonyme du 13, mille excuses pour le salmigondis, ce sont des réflexions notées au fil de la lecture du texte de Monsieur l'abbé, ce qui explique le décousu. J'ai été pendant plus de dix ans son auditeur fervent à la messe du dimanche soir à Saint-Nicolas, je l'ai accompagné lors de la "prise" de Saint-Germain l'Auxerrois. Voilà pourquoi je lui garde une certaine dévotion attendrie et que j'écris sur ce blog, bien que son auditoire y soit manifestement bien différent.
J'ai pris dans le dictionnaire la définition de l'HERMENEUTIQUE, je n'invente rien: elle s'applique aux textes sacrés. Si Benoît XVI applique ce terme aux textes du Concile, c'est donc que ces textes font partie de l'Ecriture Sainte. A moins de refuser la logique...
Quant à attendre encore deux siècles, il ne restera plus ni prêtre ni fidèle avant bien moins, à la vitesse où ils disparaissent. Dans les séminaires d'Angers (où j'ai connu l'abbé -- futur Mgr -- Guy Riobé, à qui j'ai servi plus tard la messe quand il était vicaire à Saint-Laud) et du Mans que j'ai connus dans mon enfance, il y avait trois cents séminaristes, il y en a aujourd'hui moins de sept cents pour toute la France, et de quelle qualité! Beaucoup défroquent encore. La Tradition, c'est elle qui aura la victoire contre les modernistes, c'est palpable par la ferveur et le nombre des vocations, l'intégrité de la Foi, la richesse de la vie spirituelle.
Je cite Mgr Lefebvre: "Aucune autorité, MEME LA PLUS ELEVEE dans la hiérarchie, ne peut nous contraindre à abandonner ou à diminuer notre Foi catholique clairement exprimée et professée par le magistère de l'Eglise depuis dix-neuf siècles.[...] Cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est TOUTE ENTIERE EMPOISONNEE; elle sort de l'hérésie et aboutit à l'hérésie, même si tous ses actes ne sont pas formellement hérétiques. Il est donc IMPOSSIBLE à tout catholique conscient et fidèle d'adopter cette Réforme et de s'y soumettre DE QUELQUE MANIERE QUE CE SOIT" (Déclaration du 21 novembre 1974). J'ajoute mon grain de sel: par exemple en acceptant les nouveaux rites d'ordination sacerdotale et de consécration épiscopale, les prrêtres et les évêques qui en sont le produit. Mgr Lefebvre encore: "Beaucoup disent: "N'en parlez pas aux fidèles, ils vont être scandalisés". Je pense qu'il faut les éclairer, que c'est une question de Foi. Ils vont perdre la Foi, MEME NOS TRADITIONALISTES. Nous avons charge de garder la Foi des fidèles. Celui qui n'est pas animé par l'Esprit de Dieu oubliera de rechercher pour ses frères l'appartenance au Corps Mystique" (Sermon du 30 mars 1986, Fideliter).
Complément de réponse aux Anonymes des 14 et 16 août.
RépondreSupprimerQuand les textes sont en contradiction, nous sommes obligés par la droite raison de donner la priorité au magistère antérieur, à ce que toute l'Eglise a cru jusqu'ici, ce que les théologiens appellent le magistère tacite, car il y a un assentiment de tous les fidèles, des évêques et du pape dans la même Foi. Seule l'Eglise catholique a ce caractère, cette NOTE, c'est très différent chez les protestants, qui admettent plusieurs magistères contradictoires et simultanés. Illustration: l'émission du lundi à 22 h sur Radio Notre-Dame, avec un pasteur "évangélique" et un pasteur "réformé" qui répondent simultanément aux auditeurs, chacun son magistère...
Contre les nouveautés, je m'en tiens à ce qui a été cru partout, toujours et par tous. Et qu'on ne vienne pas nous dire que l'Assomption est une nouveauté, c'est la Définition du dogme solennellement proclamé par le magistère qui est nouvelle, la fête liturgique remonte au VIe siècle, la dévotion au IIIe siècle et la première mention au Ier siècle. Vatican II n'a pas défini de nouveau dogme solennellement que je sache.
Ce sont plutôt ceux qui adoptent les nouveautés qui "font leur marché" et choisissent les hérésies progressistes ou modernistes contre l'enseignement antérieur, qui est sans erreur.
Réponse à Claude (12 août).
RépondreSupprimerIl n'y a pas deux mouvances dans l'Eglise, c'est une invention des libéraux et des modernistes pour justifier leurs hérésies. Par exemple, au XIXe siècle, le parti "ultramontain" était le parti romain contre le parti gallican. Le gallicanisme a été détruit par le Cardinal Pie, Dom Guéranger, Lacordaire, etc. Au XVIIe-XVIIIe siècle, le parti janséniste s'opposait au parti jésuite, c'est-à-dire catholique et le jansénisme a été condamné et a disparu au XIXe. L'Eglise a toujours été une dans sa Foi.
Il n'y a pas deux mouvances dans l'Eglise, c'est une invention des libéraux et des moder
Anonyme du 13 août. Dernier point:
RépondreSupprimerJe suis d'accord au moins sur un point avec vous: Benoît XVI s'est révélé un immense théologien...mais du modernisme! Ce n'est pas par hasard que l'Eglise impose par le droit canon l'enseignement de la doctrine philosophique et théologique de saint Thomas d'Aquin. Certains dogmes, comme la transsubtantiation, la Sainte Trinité, l'union hypostatique, l'Incarnation ne peuvent être exposés clairement qu'en partant des principes, des méthodes et de la doctrine de saint Thomas.
Benoît XVI, grand érudit, grand intellectuel, grand travailleur intellectuel, très doué par la nature sur ce plan, je vous l'accorde, s'appuie malheureusement essentiellement sur les philosophes allemands (En existe-t-il seulement un de bon?), ce qui lui permet d'exposer ses thèses modernistes. Mais il faut noter qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Il a été élevé dans la Foi catholique et a changé sous l'influence de ses maîtres au séminaire, notamment le fétide Urs von Balthasar, disciple d'Henri de Lubac, de l'école teilhardienne condamnée par Pie XII. Ce sont eux les désobéissants, ce sont eux qui ont désobéi au droit canon.
Je prie pour que vos méditations vous conduisent finalement dans le bon chemin, à la vérité intégrale antilibérale, celle de l'Eglise de toujours.
In Christo Rege et Maria Regina Immaculata.
Islamophilie, islamophobie, vérité et loi du nombre ? Se peut-il que vous n'ayez trouvé qu'un seul argument à réfuter, moins dans mes interrogations plus ou moins pertinentes que dans la défense en forme de joute oratoire de mon ami musulman ? Je sais que vous n'êtes guère démocrate, et c'est une des nombreuses différences entre nous, qui n'empêche pas l'estime et l'attrait du génie. Je ne sais pas si c'est la majorité qui l'emporte auprès de Dieu. Mais ce que je crois pressentir, c'est que dieu ne saurait perdre aucune de Ses créatures. Or combien en aurait-il perdues si l'islam ne jouait aucun rôle dans l'économie du salut. Ce qu'est ce rôle, c'est ce qui est en effet difficile à déterminer. Dans quelle mesure le système islamique a conduit les pays qui vivent plus ou moins sous la loi de l'Islam aux dérives où on les voit exposés ? La question est moins facile à décider qu'il y paraît. Car la trancher "d'un trait de plume" en défaveur de l'Islam, ce serait entériner que les dérives de la chrétienté sont elles aussi intrinsèquement chrétiennes. Le monde contemporain a beau être postchrétien à bien des égards, il n'en est pas moins dominé par une nation, les Etats-Unis, qui vivent sous une certaine influence chrétienne. Or les Etats-Unis, sont absorbés par une économie omnivore et ils ne voient pas le monde qui est autour d'eux. Le plus récent exemple en est l'indifférence avec laquelle ils regardent le Pakistan s'enfoncer dans le sinistre de sa montée des eaux sans venir en aide aux 16 millions de personnes touchées par cette catastrophe. En comparaison, que valent les 3000 morts du 11 septembre ? Or ces 3000 morts qui l'ont été de la chute du temple du capital ont plus traumatisé le monde que les 16 millions de sinistrés du Pakistan sollicité presque jusqu'au chantage par George w. bush pour collaborer à sa "guerre contre le terrorisme", c'est-à-dire contre un ennemi invisible, guerre inédite s'il en fût. Loi du nombre, comptabilité morbide ou variabilité de la valeur des vies selon que vous naissez puissant ou misérable ? Cette dérive économiste de la religion de la détestation de l'argent était-elle intrinsèque au système politique mis en place par le christianisme à travers la séparation/distinction des pouvoirs ? Difficile à dire. Calvin répondrait mektoub, les musulmans aussi, ça va de soi. Catholiques comme nous le sommes en majorité, qui intervenons sur ce blog grâce à votre hospitalité, nous sommes plus dubitatifs.
RépondreSupprimerReste votre obsession de la modernité et de l'antimodernisme. Mais nous expliquera-t-on un jour ce qu'est la modernité, si ce n'est un certain relativiste, qui est dans la nature même de l'absolu, si dieu n'est pas Unique comme le croit l'islam, mais vit d'une vie trinitaire, comme le professent les associationnistes que nous sommes ? Pourquoi à toute force être antimoderne ? Mais pourquoi, surtout, être encore plus antimoderne qu'habité par la Parole de dieu ? Vous autres, anticonciliaires, vous citez plus souvent le concile que les Ecritures. N'y a-t-il pas comme un malaise ? Faut-il préférer l'herméneutique du concile à l'exégèse biblique ?
Julien WEINZAEPFLEN
Des "croyants" comme G, à les lire, on entrevoit bûchers, flammes, tours WTC qui s'écroulent, le sang qui se glace dans les veines...
RépondreSupprimer"La Foi ne peut pas changer, pas plus que l'Eglise se contredire dans son enseignement" - c'est ce que disent aussi les musulmans par rapport à la lettre du Coran -pourtant très contradictoire.
"maudit conciliabule" ????? - mais c'est cette Eglise qui "ne peut se contredire dans son enseignement" qui l'a propulsé...
Conclusion : puisque l'Eglise ne se contredit pas, ne peut pas se contredire, c'est G qui ne comprend pas son enseignement.
Benoît XVI à relire (5 ans de pontificat), JPII et.... pas mal de textes de l'abbé de Tanouarn, ne serait-ce de ce blog.