Article repris de Monde et Vie n°834 - novembre 2010
Parmi les nouveaux cardinaux, dont la nomination vient d’être annoncée, il en est un dont la fiche biographique est presque vide et dont onne sait rien, sinon qu’il est depuis longtemps l’un des hommes du pape, Mgr Velasio de Paolis. C’est son mandat actuel de délégué pontifical auprès des Légionnaires du Christ qui justifie son chapeau. Dans ce qu’il faudra bien nommer une « ténébreuse affaire », le pape entend donc peser de tout son poids en faisant cardinal son homme de confiance.
Les « légionnaires » se relèveront-ils des révélations qui ont été faites sur les turpitudes épouvantables de leur fondateur mexicain, le Père Marcial Maciel, dont on découvre qu’il fut père de plusieurs enfants, mais aussi pédophile, sollicitant de jeunes séminaristes de son propre Institut (en particulier entre 1940 et 1960), et, comme si tout cela ne suffisait pas, incestueux avec ses propres enfants. Jean-Paul II, on le sait, avait toujours refusé de s’occuper de ce problème, comptant sans doute sur la discipline interne de cet Institut pour que tout, progressivement, rentre dans l’ordre. Cette attitude, qui peut ressembler à une compromission, soit dit en passant, est en train de coûter au prédécesseur de Benoît XVI cette béatification « subito » que demandaient les fidèles massés sur la Place Saint-Pierre, lors de ses obsèques. Mais Benoît XVI arrivant au souverain pontificat en avril 2005, les choses changent du tout au tout. Dès 2005, le Père Marcial Maciel avait dû laisser sa place de supérieur à un autre prêtre mexicain, le Père Alvaro Corcuera. En mai 2006, le fondateur des Légionnaires avait été relevé de tout ministère public et invité par l'instance vaticane de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l'aval de Benoît XVI, à « se retirer età mener une vie discrète de prière et de pénitence ». Le Père Maciel mourra à 87 ans, en 2008. Mais le problème n’est pas résolu pour autant. La démesure du fondateur, qui apparaît comme une sorte d’ange du mal, jouant le jeu ecclésial toute sa vie mais refusant au dernier moment les sacrements de l’Eglise, n’a pas pu ne pas transpirer sur les supérieurs actuels de la Congrégation…
Fallait-il supprimer les Légionnaires du Christ et envoyer les 800 prêtres et les 2500 séminaristes que compte cet Institut dans d’autres Congrégations ? L’ordre est installé dans 22 pays. Son mouvement de laïcs, Regnum Christi, regrouperait quelque 50 000 personnes dans le monde. Ce mouvement de clercs et de laïcs s’est toujours voulu une phalange internationale au service du pape. Il était impossible, pour le Vatican, dans l’état de faiblesse où se trouve l’Eglise, que tout cela disparaisse. Comment dissiper le malaise?
Benoît XVI, qui a toujours suivi avec une vigilance particulière, les affaires de la Légion, a voulu peser personnellement dans la balance, en nommant, en juillet dernier, un homme à lui, Mgr Velasio de Paolis, comme délégué pontifical auprès des Légionnaires du Christ, chargé d’organiser, dans les meilleures conditions, un chapitre général extraordinaire, au cours duquel on procèderait à une nouvelle élection des Supérieurs. Pour l’instant, cependant, les supérieurs actuels, soupçonnés d’allégeance étroite à Maciel, restent en place. Le Vatican ne souhaite pas révolutionner la Congrégation, en imposant a priori sa propre équipe dirigeante (comme cela avait été le cas en 2000 pour la Fraternité Saint Pierre). En revanche, une véritable structure parallèle est mise en place; elle n’a pas pour but de se substituer aux Supérieurs, mais de vérifier que la longue marche de la Congrégation vers la normalité se passe dans les meilleures conditions. La route sera longue, prévient le représentant du pape.
Le 19 octobre dernier, alors quel’on apprenait qu’il faisait partie de ceux qui recevront le chapeau cardinalice au prochain consistoire, le délégué pontifical a envoyé une longue lettre à tous les membres de la Congrégation, définissant les perspectives d’avenir dans lesquelles devront se tenir les Légionnaires. Qu’il ait attendu que la nouvelle de sa nomination cardinalice soit connue pour rendre public son plan d’action auprès des intéressés, cela montre bien les résistances que l’envoyé du pape doit rencontrer à l’intérieur de cette communauté fortement charpentée et qui se défend pied à pied contre toute ingérence.
Le nouveau cardinal nommé est prudent. Mais il ne se réfugie pas dans la langue de buis: « Une difficulté persiste, explique-t-il, et elle est ressentie par certains pour qui les supérieurs actuels ne pouvaient pas ne pas connaître les fautes du Fondateur. En les taisant, ils auraient menti ». En quelques mots tout est dit du drame que vit cette congrégation.
Mgr Velasio de Paolis n’est pas là pour aggraver une situation déjà très lourde. Il tente donc de défendre l’équipe en place : « On sait que le problème n'est pas si simple. Les différentes dénonciations publiques dans les journaux, à partir des années 90, étaient bien connues, et aussi par les supérieurs de la Congrégation. Mais, avoir les preuves du fondement de telles accusations et en avoir la certitude, est une autre chose. Ceci est venu beaucoup plus tard et graduellement ». Mais en même temps il annonce une mutation profonde de cette Communauté, dont il est responsable devant le pape.
Est-ce à dire que les Légionnaires du Christ, communauté très traditionnelle dans le panel actuel, vont être obligés de subir, en 2010, un véritable aggiornamento, en se mettant à l’heure du Concile? Le délégué pontifical se veut rassurant : « Pour les instituts religieux en général on se lamente parce qu'au nom de la rénovation postconciliaire demandée par le Concile, la discipline et le sens de l'autorité se sont perdus, suivis par un certain relâchement dans la pratique des conseils évangéliques et d'une crise vocationnelle importante, malgré la richesse de la théologie sur la vie religieuse qui se développe en cette période. Pour les légionnaires, par contre, il s'agit de s'ouvrir davantage à cette rénovation postconciliaire de la discipline et de l'exercice de l'autorité. Le danger d'aller trop loin et de déclencher un mécanisme de manque d'engagement dans la discipline et dans la vie spirituelle est réel ; il serpente particulièrement entre quelques prêtres et religieux. Ce danger est redouté y compris par le Supérieur Général qui, exprimant son engagement d'obéissance et de fidélité au Pape, a demandé, cependant, que l'institut, tout au long de ce chemin de rénovation, soit préservé de ce péril, c´est-à-dire, du danger que l'engagement pour la rénovation se transforme en indiscipline et relâchement ».
L’affaire Maciel, au vu des moyens que le pape met en œuvre, est sans doute la plus importante du pontificat actuel, celle où l’on attend l’Eglise au tournant. Il s’agit à la fois de nettoyer de fond en comble les écuries d’Augias et de conserver à cette jeune Congrégation l’esprit profondément traditionnel qui a fait son succès. Benoît XVI entend bien tenir les deux bouts de la chaîne, comme le souligne son envoyé. En d’autres temps, on aurait sans doute profité des graves dysfonctionnements de cet Institut pour le « normaliser » ou le « conciliariser ». Dans cette lettre du 19 octobre le futur cardinal Velasio de Paolis, délégué pontifical auprès des Légionnaires, s’est engagé au nom du pape pour que l’Eglise conserve le meilleur de ce qui a fait la renommée des Légionnaires du Christ, sans pour autant manifester la moindre complaisance pour les graves dérapages du fondateur. La marge de manœuvre de Rome est étroite. Mais déjà la lumière brille au bout du chemin.
Claire Thomas
Parmi les nouveaux cardinaux, dont la nomination vient d’être annoncée, il en est un dont la fiche biographique est presque vide et dont onne sait rien, sinon qu’il est depuis longtemps l’un des hommes du pape, Mgr Velasio de Paolis. C’est son mandat actuel de délégué pontifical auprès des Légionnaires du Christ qui justifie son chapeau. Dans ce qu’il faudra bien nommer une « ténébreuse affaire », le pape entend donc peser de tout son poids en faisant cardinal son homme de confiance.
Les « légionnaires » se relèveront-ils des révélations qui ont été faites sur les turpitudes épouvantables de leur fondateur mexicain, le Père Marcial Maciel, dont on découvre qu’il fut père de plusieurs enfants, mais aussi pédophile, sollicitant de jeunes séminaristes de son propre Institut (en particulier entre 1940 et 1960), et, comme si tout cela ne suffisait pas, incestueux avec ses propres enfants. Jean-Paul II, on le sait, avait toujours refusé de s’occuper de ce problème, comptant sans doute sur la discipline interne de cet Institut pour que tout, progressivement, rentre dans l’ordre. Cette attitude, qui peut ressembler à une compromission, soit dit en passant, est en train de coûter au prédécesseur de Benoît XVI cette béatification « subito » que demandaient les fidèles massés sur la Place Saint-Pierre, lors de ses obsèques. Mais Benoît XVI arrivant au souverain pontificat en avril 2005, les choses changent du tout au tout. Dès 2005, le Père Marcial Maciel avait dû laisser sa place de supérieur à un autre prêtre mexicain, le Père Alvaro Corcuera. En mai 2006, le fondateur des Légionnaires avait été relevé de tout ministère public et invité par l'instance vaticane de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l'aval de Benoît XVI, à « se retirer età mener une vie discrète de prière et de pénitence ». Le Père Maciel mourra à 87 ans, en 2008. Mais le problème n’est pas résolu pour autant. La démesure du fondateur, qui apparaît comme une sorte d’ange du mal, jouant le jeu ecclésial toute sa vie mais refusant au dernier moment les sacrements de l’Eglise, n’a pas pu ne pas transpirer sur les supérieurs actuels de la Congrégation…
Fallait-il supprimer les Légionnaires du Christ et envoyer les 800 prêtres et les 2500 séminaristes que compte cet Institut dans d’autres Congrégations ? L’ordre est installé dans 22 pays. Son mouvement de laïcs, Regnum Christi, regrouperait quelque 50 000 personnes dans le monde. Ce mouvement de clercs et de laïcs s’est toujours voulu une phalange internationale au service du pape. Il était impossible, pour le Vatican, dans l’état de faiblesse où se trouve l’Eglise, que tout cela disparaisse. Comment dissiper le malaise?
Benoît XVI, qui a toujours suivi avec une vigilance particulière, les affaires de la Légion, a voulu peser personnellement dans la balance, en nommant, en juillet dernier, un homme à lui, Mgr Velasio de Paolis, comme délégué pontifical auprès des Légionnaires du Christ, chargé d’organiser, dans les meilleures conditions, un chapitre général extraordinaire, au cours duquel on procèderait à une nouvelle élection des Supérieurs. Pour l’instant, cependant, les supérieurs actuels, soupçonnés d’allégeance étroite à Maciel, restent en place. Le Vatican ne souhaite pas révolutionner la Congrégation, en imposant a priori sa propre équipe dirigeante (comme cela avait été le cas en 2000 pour la Fraternité Saint Pierre). En revanche, une véritable structure parallèle est mise en place; elle n’a pas pour but de se substituer aux Supérieurs, mais de vérifier que la longue marche de la Congrégation vers la normalité se passe dans les meilleures conditions. La route sera longue, prévient le représentant du pape.
Le 19 octobre dernier, alors quel’on apprenait qu’il faisait partie de ceux qui recevront le chapeau cardinalice au prochain consistoire, le délégué pontifical a envoyé une longue lettre à tous les membres de la Congrégation, définissant les perspectives d’avenir dans lesquelles devront se tenir les Légionnaires. Qu’il ait attendu que la nouvelle de sa nomination cardinalice soit connue pour rendre public son plan d’action auprès des intéressés, cela montre bien les résistances que l’envoyé du pape doit rencontrer à l’intérieur de cette communauté fortement charpentée et qui se défend pied à pied contre toute ingérence.
Le nouveau cardinal nommé est prudent. Mais il ne se réfugie pas dans la langue de buis: « Une difficulté persiste, explique-t-il, et elle est ressentie par certains pour qui les supérieurs actuels ne pouvaient pas ne pas connaître les fautes du Fondateur. En les taisant, ils auraient menti ». En quelques mots tout est dit du drame que vit cette congrégation.
Mgr Velasio de Paolis n’est pas là pour aggraver une situation déjà très lourde. Il tente donc de défendre l’équipe en place : « On sait que le problème n'est pas si simple. Les différentes dénonciations publiques dans les journaux, à partir des années 90, étaient bien connues, et aussi par les supérieurs de la Congrégation. Mais, avoir les preuves du fondement de telles accusations et en avoir la certitude, est une autre chose. Ceci est venu beaucoup plus tard et graduellement ». Mais en même temps il annonce une mutation profonde de cette Communauté, dont il est responsable devant le pape.
Est-ce à dire que les Légionnaires du Christ, communauté très traditionnelle dans le panel actuel, vont être obligés de subir, en 2010, un véritable aggiornamento, en se mettant à l’heure du Concile? Le délégué pontifical se veut rassurant : « Pour les instituts religieux en général on se lamente parce qu'au nom de la rénovation postconciliaire demandée par le Concile, la discipline et le sens de l'autorité se sont perdus, suivis par un certain relâchement dans la pratique des conseils évangéliques et d'une crise vocationnelle importante, malgré la richesse de la théologie sur la vie religieuse qui se développe en cette période. Pour les légionnaires, par contre, il s'agit de s'ouvrir davantage à cette rénovation postconciliaire de la discipline et de l'exercice de l'autorité. Le danger d'aller trop loin et de déclencher un mécanisme de manque d'engagement dans la discipline et dans la vie spirituelle est réel ; il serpente particulièrement entre quelques prêtres et religieux. Ce danger est redouté y compris par le Supérieur Général qui, exprimant son engagement d'obéissance et de fidélité au Pape, a demandé, cependant, que l'institut, tout au long de ce chemin de rénovation, soit préservé de ce péril, c´est-à-dire, du danger que l'engagement pour la rénovation se transforme en indiscipline et relâchement ».
L’affaire Maciel, au vu des moyens que le pape met en œuvre, est sans doute la plus importante du pontificat actuel, celle où l’on attend l’Eglise au tournant. Il s’agit à la fois de nettoyer de fond en comble les écuries d’Augias et de conserver à cette jeune Congrégation l’esprit profondément traditionnel qui a fait son succès. Benoît XVI entend bien tenir les deux bouts de la chaîne, comme le souligne son envoyé. En d’autres temps, on aurait sans doute profité des graves dysfonctionnements de cet Institut pour le « normaliser » ou le « conciliariser ». Dans cette lettre du 19 octobre le futur cardinal Velasio de Paolis, délégué pontifical auprès des Légionnaires, s’est engagé au nom du pape pour que l’Eglise conserve le meilleur de ce qui a fait la renommée des Légionnaires du Christ, sans pour autant manifester la moindre complaisance pour les graves dérapages du fondateur. La marge de manœuvre de Rome est étroite. Mais déjà la lumière brille au bout du chemin.
Claire Thomas
bienheureuse Providence qui laisse faire de pareils agissements.... contrariant les papolâtres du "subito santo" , dont tant d'autres agissements restent scandaleux...
RépondreSupprimerParmi mes relations, tous les "mondains" non chrétiens avouent leur grande sympathie pour le " subito santo" et leur profonde antipathie pour Benoit 16...ca ne prouve rien, mais c 'est un indice " si le monde vous hait.."
Un ordre si abondant, sorti d'une racine si pourrie...cela donne à méditer...
Cela dit, on peut vivre, en sortant de l'inceste et du reste ...étonnante puissance de la nature humaine, même souillée, pourrie !!Et de la grâce de Dieu !Mais bien sûr, ce n'est pas une partie de plaisir (difficile d'obéir à l'ordre intimé par Lulu cardinal " soyez heureux":) ...
A.S. AinceStué...
Le succès des Légionnaires n'est pas plus soluble dans les contradictions de son fondateur que celui de la FSSPX n'exige la canonisation de Mgr Lefèbvre.Ces succès existent.Les faits sont là. C'est la Tradition qui réussit, où qu'elle vive. Conciliariser, c'est appauvrir, anémier, étouffer,stériliser. N'est trophique que ce qui nourrit la mission, et la moisson pour la Vie Éternelle.Se laisser conciliariser, c'est chercher l'intégration par le reniement. Non merci!Le coût est excessif!
RépondreSupprimerMadame Thomas, connaisssez-vous le dicton : "trop, c'est pareil comme pas assez" ?? Les enfants du père Maciel, c'est (apparemment) confirmé; les autres allégations (ces adolescents abusés qui décidèrent ensuite de joindre la communauté de leur abuseur et qui y vécurent quelques décennies avant de la quitter?? Mais bien sûr...), que je sache, ne sont toujours que cela; ce qui est avéré est déjà bien assez, et franchement, l'idée de l'existence d'un tel satyre sautant sur tout ce qui bouge, vous ne trouvez pas que cela fait penser aux caricatures des anti-cléricaux vulgaires? Enfin... Avec, comme si ça ne suffisait pas, des allégations d'inceste maintenant! Eh! Oh! oû se trouve la réserve de bon aloi que les cathos de droite se gardent en général sur tout ce qui touche leur religion, hein? On croirait vraiment avoir affaire à une parodie de gué-guerre entre chapelles animées d'une haine aussi inexpiable que les vendettas d'un autre pays. Et le fait que les médias généralistes endossent toutes ces histoires ne semble même pas vous allumer une lumière! Je l'écris en précisant que je ne suis pas du tout lié à la LC, ni de près ni de loin, et que je ne connais personne qui en fasse partie. Donc je parle de ce que je ne connais pas, mais avec un préjugé favorable, c'est vrai, dû à ma formation d'avocat et aussi à ma foi: car il faudra m'expliquer un jour comment, contrairement à ce que dit l'Évangile, d'un mauvais arbre ont pu sortir les bons fruits que l'Église a reconnus. Inversement, pour le "monde", c'est évidemment le contraire: toute la boue jetée sur le fondateur de la LC prouve forcément que celle-ci doit être tout aussi pourrie. Que des athées le croient, d'accord, mais des catholiques?... conservateurs?...
RépondreSupprimer... Ce qui me frappe, en tous cas, c'est l'absence totale de perspective en considération de maintes histoires de "scandales" seimilaires dans l'histoire de l'Église. Vous vous demandez si la LC pourra survivre? Mais les jésuites n'ont-ils pas été supprimés par le pape entre entre 1774 et 1814? Était-ce vraiment sans raisons? Et ces raisons étaient-elles sans fondement?... Saint Alphonse de Liguori, évêque et futur docteur de l'Église, ne termina-t-il pas sa vie dans la disgrâce et l'opprobre pour avoir modifier la règle des rédemptoristes qu'il avait fondés, en dépit de Rome? Les capucins ne faillirent-ils pas être supprimés quelques décennies après leur fondation parce que leurs initiateurs étaient passé à l'hérésie protestante? Ne furent-ils pas néanmoins parmi les plus grands champions de la Contre-Réforme? Tout cela se révéla-t-il bien fondé avec le recul du temps?
Bizarre quand même, ces tradis qui n'ont pas le sens de l'histoire.
Madame Thomas, vous allez jusqu'à écrire que le père Maciel serait mort en refusant les sacrements! OK, chère vous: la source?...
RépondreSupprimerPFFF...
"Communauté très traditionnelle", dites-vous. Dans la vêture, le style, la discipline très espagnole, certainement. C'est une sorte de Gricigliano sans la messe tridentine. C'est une profusion de petits boutons noirs. Cela dit, leurs prêtres sont très bien formés. Il y avait dans notre paroisse francilienne un des leurs, australien, qui tranchait par sa qualité sur la médiocrité ambiante. Il me paraît difficile de les éclater, surtout au Mexique où ils sont une véritable institution. Maciel a-t-il véritablement refusé les sacrements de l'Eglise? Même Talleyrand ne l'avait pas fait.
RépondreSupprimerI am regular visitor, how are you everybody? This piece of writing posted at this site is truly nice.
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